Bonjour,
Merci d'avance pour votre aid précieuse.
f est cyclique d'ordre n.
E un C-espace vectoriel de dimension n.
La question précédente était: Soit v un vecteur non nul de E tel qu'il existe un complexe vérifiant f(v) = v. Montrer que n = 1.
Ca a été fait sans problème.
La question suivante est:
Soit k = e2ik/n
Montrer que Ker(f − kIdE) est une droite vectorielle et déterminer un vecteur xk qui engendre cette droite.
Cela signifie donc que mon vecteur directeur doit dépendre de k non?
Tout ce que j'arrive à trouver c'est que Ker(f − kIdE)={f(v)/k, 1/k R*}
Merci beaucoup,
Laura
Bonjour,
L'idée est de montrer qu'il y a un espace propre distinct par valeur de k de 1 à n, donc ils sont en somme directe, donc il ne peuvent être que de dimension 1, donc des droites....
On n'en est pas très loin, puisqu'on a déjà la théorie de la dimension.
Regarde là
Je te précise le raisonnement :
- on appelle l_k les k racines de l'unité (désolé pour le lambda...), qui sont toutes les valeurs propres de f.
- à chaque k on associe E_k = Ker(f - l_kI), c'est ce qu'on appelle le "sous-espace propre" associé à l_k.
- ce sous-espace propre comprend au moins un vecteur propre, soit x_k
- et donc dim(E_k) 1
- donc Somme(k=1..n, dim(E_k)) n
- la clé, c'est de montrer qu'à deux valeurs propres distinctes correspondent deux sous-espaces propres "disjoints", au sens où ils n'ont que {0} en commun.
c'est très facile, je te laisse le faire en exercice
- donc la somme des E_k est une somme directe
- maintenant, si un des espaces E_k était de dimension > 1, on aurait :
Somme(k=1..n, dim(E_k)) > n
- or la somme directe des E_k est inclue dans E, donc de dimension n
et la dimension de la somme directe des E_k est la somme des dimensions des E_k
- donc on a Somme(k=1..n, dim(E_k)) n
- d'où contradiction, d'où la dimension de chaque E_k est strictement égale à 1
Justement on a aucune raison d'avoir l'inclusion inverse
exemple, dans
A=\left(
\begin{array}{cccc}
0&-1&0&0\\
1&0&0&0\\
0&0&0&-1\\
0&0&1&0\end{array}
\right)
est cyclique d'ordre 4
dans un C-espace vectoriel de dimension 4.
Pourtant les deux racines quatrèmes de l'unité +1 et -1 ne sont pas valeurs propres et
de dimension 2,n'est pas une droite vectorielle
De meme de dimension 2,n'est pas une droite vectorielle
D'accord je crois avoir compris le principe. En revanche, on me demande de déterminer le vecteur xk qui engendre cette droite, je fais comment?
Merci beaucoup
En effet apaugam çà marche pas du tout cette histoire !!! Pas d'inclusion inverse !!!
laurafr13 es tu sure d'avoir fourni toutes les hypothéses ?
OK, j'ai été un peu vite, les l_k ne sont pas nécessairement des vecteurs propres, et mon raisonnement ne tient pas totalement. On pourrait cependant le sauver si on pouvait montrer que pour chaque k on a dim(Ker(f - l_k.I)) 1. Le reste est bon, en particulier le point critique qui est que les Ker(f - l_k.I) sont en somme directe. Quelqu'un aurait peu-être une idée pour montrer que dim(Ker(f - l_k.I)) 1 ?
-> apaugam :
D'après ton exemple, l'énoncé lui-même serait faux puisqu'il demande de montrer que tous les Ker(f - lambda_k.I) sont des droites vectorielles ???
Ok je vous redonne tout en détail parce qu'apparemment il doit manquer quelque chose:
En préliminaire on a la définition d'un endomorphisme cyclique:
Soit p un entier naturel non nul. On dut qu'un endomorphisme f de E est cyclique d'ordre p si et seulement s'il existe un vecteur x0 de E vérifiant les troi conditions suivantes:
C1 fp(x0)=x0
C2 La famille (x0, f(x0)...fp-1(x0))est constitué d'éléments deux à deux distincts
C3 La famille (x0, f(x0)...fp-1(x0))est alors appelée cycle de f.
Dans cette partie E désigne un C-espace vectoriel de dimension n et f estun endomorphisme de E, cyclique d'ordre p. On note (x0, f(x0)...fp-1(x0)) un cycle de f.
1. Je montre que pn
2. Je montre que fp=IdE. J'en déduis que f est un automorphisme de E et je trouve f-1= fp-1
3.On note m le plus grand des entiers naturels k tels que la famille (x0, f(x0)...fk-1(x0)) est libre.
a) Je justifie l'existence de m
b) Je montre que fm(x0) est combinaison linéaire de x0, f(x0),...,fm-1(x0).
c) Je montre que pour tout entier k supérieur ou égal à m, le vecteur fk(x0) est combinaison linéaire de x0, f(x0),...,fm-1(x0).
d) J'en déduis que m=n et que B=(x0, f(x0)...fm-1(x0)) est une base de E.
4. On note a0,..., an-1 les nombres complexes tels que fn(x0)=a0x0+...+an-1fn-1(x0).
a)On note g= a0IdE+a1f+...+an-1fn-1
i)Je montre que g est un endomorphisme de E
ii) Je montre que pour out k naturel, g(fk(x0))=fn+k(x0)
iii) Je déduis que fn=g
b)Je détermine la matrice de f dans la base (x0, f(x0)...fn-1(x0)) à l'aide des coefficients a0,..., an-1
5. On suppose dans cette question que f et un cyle d'ordre n=dim E
a) J'écris ce que deviens la matrice dans la base (x0, f(x0)...fn-1(x0)) définie à la question 4.b)
b) Soit v un vecteur non nul de E tel qu'il existe un complexe vérifiant f(v)=.v . Je montre que n=1.
c) Soit k=e2ik/n
Montrer que Ker(f-IdE) est une droite vectorielle et déterminer un vecteur xk qui engendre cette droite.
d) Soit n-1k=0 k.xk=0 une combinaison linéaire nulle des xk.
Montrer que P[X],n-1k=0 k.P(k).xk=0.
En déduire que (x0,...,xn-1) est une famille libre, donc une base de E.
e) Déterminer la matrice de f dans cette base.
Merci infiniment pour votre aide, les questions en gras sont celles que je n'arrive pas faire,
Laura
je prend un exemple en dimension n=4
f=-Id
sont distincts et
f serait donc un cycle d'ordre 2 et pourtant 2<n !
ton 1. me semble incorrect p>=n
SI
et
sont distincts et
f serait donc un cycle d'ordre 2
Mais
Je voulais écrire
Donc f posséde n valeurs propres distinctes et puisque dim E = n, chacun de ses sous espaces propres est nécessairement de dimension 1
Conclusion :
Donc finalement les l_k sont bien des valeurs propres, et les x_k des vecteurs propres. Merci Matouille2b, c'est brillant
Petite question juste pour aller un peu plus loin :
On considère le polynome P(X) = X^n - 1. Si f est cyclique d'ordre n, il annule P(X). Or P(X) est scindé sur C, ses racines sont précisément les lambda_k pour k = 1...n. Peut-on en déduire que, à un signe près, P(X) est le polynome caractérisrique et aussi le polynome minimal de f ? Je me demande
En fait je viens de m'apercevoir que le but de l'exercice n'est pas d'utiliser les resultats classique sur la diagonalisation.
Il faut donc raisonner autrement pour montrer que
Pour cela il suffit juste que tu montres que si i.e. alors x et sont colinéaires (pas trop difficile)
Je ne pense pas LeHibou
Si f annule P(X)=X^n-1 (qui est scindé sur C à racines simples), tu peux juste en déduire que le polynome minimal de f est scindé sur C à racine simples donc que f est diagonalisable et que sp(f) inclu racine P (qui sont les racines n-ième de l'unité) mais rien assure l'inclusion reciproque comme là si bien montré l'exemple de apaugam
Je viens de donner deux exemples pour montrer que le debut ne va pas alors comment continuer avec un debut faux ?
Pour la question d. il suffit de montrer le résultat pour P(X)=X^{i} (
En effet Si alors :
Pour obtenir le résultat il suffit donc de multiplier par , ce qui donne
je ne sais pas tout ceci semble étrange car la première question est bien "montrer que p supérieur ou égal à n" ce qui est d'ailleurs assez évident à démontrer car le cycle de f contient p éléments et qu'il s'agit d'une famille génératrice de E, qui est de dimension n. Par conséquent, p supérieur ou égal à n.
En revanche, je ne pense vraiment pas qu'il faille utiliser les valeurs propres, nous ne les avons vu que vite fait dans un exercice, meme pas en cours, et dans cet exercice il était explicité clairement de quoi il s'agissait.
Pensez vous qu'il existe un autre moyen que de passer par les valeurs propres?
Matouille2b, peux tu m'expliquer plus en détail ton raisonnement à rpopos de x et xk colinéaires?
Merci beaucoup
Je t'explique
Soit
puisque est une base de E, tel que
Or
i.e
i.e
Par unicité on a donc:
et
Puis finalement (cqfd)
Tu ne précises jamais dans ton enoncé que le cycle de f est une famille génératrice de E, sinon c'est faux comme le montre les différents exemples de apaugam
oups oui en effet, j'ai oublié la propriété C3 du cycle, désolée.
Je dois avouer comprendre ton raisonnement mais de manière assez floue. Est-ce que tu veux bien détailler encore, notamment en quoi le premier i.e implique le deuxième.
Merci beaucoup.
Et bien j'utilise simplement le fait que et je sors le terme en n de la somme en réindiçant mes variables afin d'avoir une somme indéxée sur {1,...,n-1}
Par contre pour l'histoire du polynome je me suis trompé dans la fin de mon raisonnement
En effet je multiplie par , ce qui n'est pas cohérent avec le fait que la somme est indéxée sur k.
En fait il suffit de composer par pour obtenir le résultat en remarquant que ...
Pour conclure on peut par exemple utiliser les polynomes d'interpolation de Lagrange relatif aux
Ce sont des polynomes de degré n tels que (symbole de kronecker)
En posant P= on obtient à partir de :
Conclusion : est une famille libre de E comportant n vecteurs, c'est donc une base de E
Et
Alala t'es à l'ouest !!!!
c'est le vecteur que j'ai défini plus haut :
tu montres en fait que
Bien-sur il faut mettre les mains dans le camboui
Mais je t'en prie ca va je rigolais
Pour la suite c'est bon pour le résultat sur les polynomes ? (je me suis un peu eparpillé ... )
je reprend apres une interruption et je vois que tout est résolu.
j'ajouterai une précision sur la méthode pour rechercher
qui parait un peu tomber du ciel.
On peut utiliser le calcul de Matouille2b pour le déterminer : Soit .
Exprimons cet x dans la base de E
j'effectue le même calcul que Matouille2b en n'hésitant pas éventuellement à utiliser les pour y voir plus clair dans les et je trouve
Ce calcul montre que est bien une droite vectoriel engendré par.
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