Bonsoir,
la question 4 peut facilement se traiter à la main.
C'est toi qui voit la généralisation.

Je suis désoler de te le dire, mais la réflexion est (devrait-être) au programme.

Et je trouve désolant qu'il n'y ai pas plus souvent de questions (une par sujet ne me semblerais pas excessif) dont la réponse ne soit pas automatique.

Ps : je réprouve la demande d'un algorithme.

Salut verdurin,

salut

Yzz je comprends dans une certaine mesure ce qui te chagrine ...


et j'adhère à l'ensemble des propos de verdurin ...

pour l'algo je dirais simplement que quand on nous donnera vraiment les moyens de faire sérieusement qq chose pourquoi ne pas le systématiser sans pour autant se laisser envahir...


quant à poser une question hors programme ça ne veut pas dire bac + vingt-douze (ça me fait bien rire les bacs + ... ceux qu'on voit maintenant et qui ne savent pas aligner deux mots correctement ....)


mais pour cela il faudrait effectivement que l'EN en revienne à développer la réflexion, la créativité, l'imaginaire de nos élèves (ce qui devient de plus en plus impossible quand on voit leur comportement face aux portables ou pc ...)


en particulier pour la réflexion peut-on penser réellement qu'elle existe quand on voit des élèves (même post-bac) utiliser un discriminant pour des équations du type 2x² + 3 ou 5x² 7x  .... voire même développer (2x + 3)(5x - 2) pour "faire" un discriminant pour trouver les racines -3/2 et 2/5 ....

ce qui dénote non seulement l'absence d'une pensée mais aussi surement l'absence de savoir ...

La difficulté des épreuves, le niveau des élèves, la réflexion...
On peut continuer à débattre ad vitam sur le thème ultra usé du "les d'jeun's d'aujourd'hui, 'savent plus rien faire" ; "le bac ils le donnent à tout l'monde (sauf à moi passque quand j'l'ai passé c'était dur)"; ...

Tout cela n'a rien à voir avec le pb que je soulevais.

Je mettais juste le doigt sur l'absence de sérieux dans la conception des sujets du bac.

Petit rappel :

Sujet métropole S 2012 : un QCM où "une seule réponse est exacte" : pas de bol, y'en avait deux.
Sujet métropole STI 2013 : Une question sur l'intervalle de fluctuation : pas de bol, les conditions initiales ne sont pas respectées.
Sujet Antilles ES sept 2013 : Pas de bol, une partie d'un exo n'est plus au programme.

Je ne connais pas UN prof qui ne s'en serait pas rendu compte immédiatement.

Vous pouvez penser que tout cela est fait en toute connaissance de cause ("tiens, on va mettre exprès des questions auxquelles on ne peut pas répondre, pour voir si les élèves sont intelligents").

Permettez-moi de penser autrement ("tiens cet exo n'a pas l'air trop mal, si on le mettait au bac ?"
                                                      "Ah ouais pas mal; mais on pourrait peut-être le tester d'abord, ou vérifier s'il est conforme aux programmes..."
                                                      "penses-tu, laisse faire, on va pas perdre du temps à ça")

oui le sujet sti métropole et juste auparavant celui de Pondichéry aussi ....

tout à fait d'accord puisque le discours idéologique prime sur la vraie instruction :: il n'y a qu'à voir la construction d'exercices totalement artificiels pour manipuler la calculatrice ou faire coller à une "théorie" ....

mais quand on n'évalue pas la vraie instruction ... est-ce si grave de produire de la médiocrité ? ou des sujets erronés ? ....

quand des inspecteurs passent plus de temps à nous surveiller pour savoir si on leur obéit bien comme des petits robots, si on apprend bien à nos élèves à taper la bonne formule sur une machine qu'ils ne comprennent pas et dont ils ne savent pas analyser le résultat comment veux-tu qu'ils contrôlent la validité et la pertinence de sujets d'examen ? ....

j'ai des élèves de bts qui ne savent pas calculer la surface d'une façade de maison sur laquelle se trouvent une porte et deux fenêtres, qui ne savent pas calculer la section d'un tuyau pour en déduire un débit, qui sont incapables de faire une conversion d'unités, incapables même de faire une simple règle de trois ....

on marche sur la tête ... mais ne serait-ce pas en premier lieu à nos inspecteurs (s'ils avaient des c....) à revenir à l'intégrité de la discipline et à ses objectifs fondamentaux dans la formation d'un jeune ...

et ceci est tout autant valable en français qu'en histoire-géo ou en physique (sans plus rien connaitre je pense que j'aurais largement eu 12 au dernier sujet de S, simplement en réfléchissant et en lisant correctement les documents fournis) ....

Entièrement d'accord avec tes deux derniers posts, carpediem  

Bonjour à tous,

malou ::

on peux se permettre de croire que (j'y crois encore .... un peu ...) certains profs ont fait des remarques .... mais que les inspecteurs ont fort probablement balayé d'un revers de main les récriminations de certains collègues ...

beaucoup d'inspecteurs pensent leur travail éminemment important alors qu'ils n'ont brassé que de l'air mais se la jouent petits chefs (ils prennent l'exemple de ceux qui sont au-dessus) pour imposer leur volonté à ceux qui sont au-dessous (c'est à dire nous les prof) et satisfaire leur vanité ...

on ne peut croire autre chose quand on les voit accepter un tel programme de math et cette réforme ....

non, carpediem....cela n'est pas possible quand on sait comment ça se passe exactement au moins dans certaines académies...je pense plutôt que personne n'a fait la remarque....mais ça fait qd même beaucoup de monde qui est "passé au travers", et c'est fort regrettable....

Il se trouve que j'ai fait partie d'une commission "sujets" il y a quelques années.
En gros : par groupes de 3 profs, on proposait des sujets. on les avait testés bien sûr. Puis on faisait tourner : l'équipe 1 filait son sujet à l'équipe 2, qui donnait le sien à l'équipe 3 , etc... re-tests, remarques, corrections. Puis on refaisait tourner, puis re-test, re-corrections...
Au final, les sujets en question étaient "blindés", des erreurs telles que celles citées plus haut n'avaient strictement aucune chance de passer, c'est garanti (au moins 10 profs en exercice dans la série concernée avaient bossé des heures sur le sujet).
Hors là , ce sont des erreurs qui sautent aux yeux quasiment à la première lecture.
Donc je pense que la procédure a changé...

normal ... avec de moins en moins de prof .... le blindage a cédé ....

J'ai aussi fait partie d'une commission de choix de sujets pendant quelques années, et j'ai du en proposer une dizaine.

Il faut savoir que les sujets peuvent être modifiés après coup, suivant le caprice d'un IG. Là plus personne ne vérifie.
Je pense que la demande d'un algorithme peut venir de là.

Mais aussi, faire un sujet de bac ou de BTS, c'est une semaine de travail à plein temps.
Et, d'après les propositions que j'ai pu voir, certains collègues ne font pas ce travail sérieusement.
L'avantage évident étant que, si tu proposes un sujet merdique, on ne t'en redemandera pas un autre.
D'où des vacances plus tranquilles.

Après on peut se plaindre des sujets...

j'ai eu l'occasion de cobayer un sujet de bac sti ...

j'ai rendu une synthèse qui, il est vrai, était merdique plutôt sur la forme que dans le fond .... j'ai été très maladroit je l'avoue bien qu'ayant voulu faire ça de façon très consciencieuse ... je n'ai plus jamais été rappelé ...

les collègues de bts ont été chargés du sujet de bts groupe b en discipline techno (leur grosse épreuve de 8h) l'année dernière (il est d'ailleurs tombé) ....j'ai eu l'occasion de discuter avec eux ...

il est vrai que l'inspecteur en charge les a em... sur des trucs non fondamentaux ... par contre une grosse erreur toute bête est passée entre les mailles ....

on peut alors comprendre que certains c... leur travail .... quand on voit que tout est fait pour que tous aient au moins .... 25 sur 20 ....

Je suis bien d'accord.
Quand on te considère comme une m... tu finis par fournir le travail correspondant.

Mais, quand j'ai passé le bac, il y avait un sujet par académie, et pas trop d'erreur.
Je veux bien croire que ta synthèse était merdique, mais elle ne adressait pas à des élèves.
En principe, nos chefs aussi devraient faire quelques efforts, de lecture par exemple.