Bonjour à tous,
Je fais appel à vous car je suis un peu désespérée. Je suis en stage dans une entreprise de câblages et l'inventaire débute bientôt. On m'a demandé une formule permettant de calculer la longueur de câble sur une bobine connaissant la bobine et le diamètre de cable, ce qui me paraissait simple jusqu'à ce que j'apprenne que la bobine est un tronc de cône.
J'ai donc cherché l'équation en cooordonnés cylindriques du cône, j'ai trouvé z = r cot(alpha) où alpha est le demi angle du cône, mais comment intégrer ça ? J'avais pensé intégrer entre le rayon max et le rayon min mais ça ne me partait pas correct. Quelqu'un a t'il une idée ?
Bonjour,
le du cable a , lui même, une importance puisque à chaque tour,
le du cône est augmenté de 2 fois cette épaisseur.
+de renseignements ?
Le diamètre du fil est connu puisque je peux le mesurer sur la bobine.
Ce que je cherche en fait c'est une formule littérale qui me permettrait de calculer les longueurs disponibles sur les bobines et qui serait adaptable à plusieurs sections.
Bonjour Delta21,
Ce que te demande Barney (à juste titre), c'est d'indiquer si le câble peut s'enrouler plusieurs fois sur lui-même ?
Si c'est le cas, il faut donner plus d'indications sur ton problème.
Sinon, si le câble est enroulée sur "une seule épaisseur", ton problème est simple :
d : diamètre du câble
N : nombre de spires de câble enroulées
L : longueur totale du câble
a : rayon le plus petit du tronc de cône
b : rayon le plus grand du tronc de cône
R : rayon moyen = (a+b)/2
h : hauteur du tronc de cône
c : longueur d'un méridien du tronc de cône
Pythagore : c² = h² + (b-a)²
Spires : N = c/d
Longueur : L = 2R.N
Ah pardon je n'avais pas saisi la question.
Effectivement tout le problème est là, il peut y avoir jusqu'à une dizaine de tours.
Donc tu dois mieux décrire ton problème.
1. L'enroulement est-il réalisé très soigneusement (avec position optimale des spires) ou est-il fait "à la sauvage".
2. L'enroulement est-il homogène de bas en haut ?
3. Quels sont les paramètres facilement observables pour toi, notamment la hauteur atteinte par le dernier enroulement est-elle visible, et connais-tu le nombre de tours ou juste l'épaisseur ?
Sur un plan pratique, connaissant le poids (P0) des bobines à vide et la masse linéaire (ML) des câbles, il me semble bien plus pratique de peser les bobines de câbles. La pesée peut de surcroît être groupée par types de câbles...
La longueur dans chaque cas se déduit par un simple calcul.
L = (POIDS - P0)/ML
C'est un fil bobiné par des machines donc les spires Sony en quinconce d'un étage sur l'autre. Cependant je pense qu'on peut faire une approximation (ils ne sont pas à 10/12 cm près d'habitude ça se fait à l'oeil, autant dire au pif).
Ensuite le nombre de couche est difficilement visible, je ferai la différence entre le diamètre de la bobine roulée et de l'intérieur du bobinage par le diamètre De cable.
La dernière chose qui me parait difficile c'est qu'il n'y a pas autant de tours de fil sur la première couche et la ddernière, en effet le bobinage est arrêté en bas et en haut par une partie en plastique. Cependant je suis en train de faire les calculs pour différents diamètres de câble en espérant pouvoir larguer cette difficulté la
On a pas accès à la balance. Longue histoire organisationnelle mêlée à des histoires financières, la balance est réservée au comptage d'autre composants
NB : Une bonne balance industrielle de pesée max à 300 Kg et de précision 50g, avec plateau 60x60 ou 80x80 coûte à la louche dans les 1000 Euros...
La façon dont les câbles sont enroulés conditionne significativement le problème.
Tu n'auras jamais la précision que celle que tu peux avoir par pesée...
C'est pas moi qui vais vous apprendre qu'on se fiche pas mal de l'avis d'une stagiaire quand on est financier d'une grosse multinationale.
En fait je comptais modéliser ça en considérant les sbires de fil comme étant des anneaux concentriques de rayons différents. Sur une longueur de câble d'environ 1000 mètres à votre avis on aurait une estimation de combien ?
V1 = Pi.h.(R²+r²+Rr)/3 (bobine vide)
Avec e l'épaisseur de bobinage : V1 = Pi.h.[(R+e)²+(r+e)²+(R+e)(r+e)]/3
V2 = Pi.h.(R²+e²+2Re+r²+e²+2re+Rr+Re+re+e²)/3
V2 = Pi.h.(R²+3Re+r²+3re+Rr+3e²)/3
V2 - V1 = Pi.h.(3Re+3re+3e²)/3
V2 - V1 = Pi.h.(Re+re+e²)
V2 - V1 = Pi.h.e.(R+r+e)
Volume occupé par le fil : V = Pi.h.e.(R+r+e)
On V = S * L / tau
Avec S la section du fil ou câble, L la longueur du fil ou câble
Et tau est un facteur de remplissage (0 < tau < 1). Sa valeur est extrèmement variable en fonction de la matière et de la forme du fil ou câble et du mode de bobinage.
Si fil de cuivre ou fil de coton, bobinage en couches aller-retour, ou en bobinage croisé(comme souvent avec fil de coton), forme du fil (rond, méplat ou autre).
Bref, Pi.h.e.(R+r+e) = S * L / tau
L = Pi.h.e.(R+r+e) * tau/S
Mais, il faut connaître la valeur de tau (dans [0 ; 1]) fortement dépendant de ce que j'ai mentionné ci-dessus.
Le plus simple à mon avis, surtout si une précision à 10% est suffisante :
1. Calculer un rayon moyen pour une bobine pleine (par exemple en moyennant les mesures de rayon en haut, en bas et au milieu).
On en déduit .
On suppose connue sa longueur .
2. Faire de même avec une bobine vide.
On en déduit .
On sait que sa longueur est .
3. Faire de même avec une bobine quelconque.
On en déduit .
On cherche sa longueur .
Par comparaison de volumes :
Correctif :
Ma formule donne le taux de remplissage L/Lpleine
Pour avoir il faut bien sûr calculer :
Si c'est pour un exercice "réel" et pas nuste "scolaire", il est impératif de tenir compte du coefficient de remplissage (du au foisonnement).
Ordre de grandeur pratique :
Pour du fil rond fin, bobiné en spires jointives, on a tau = 0,77 (ordre de grandeur)
Mais pour du gros fil rond, il n'est pas rare d'avoir tau = 0,4 environ, voir même moins.
Pas question donc d'"oublier" son influence.
Bonjour JP,
Si l'enroulement est réalisé par une machine, et si on connaît l'enroulement max, un simple rapport de volume doit donner une précision très correcte.
Pas du tout le Dino.
Les coefficient de remplissage que j'ai donné émanent de sociétés spécialistes en bobinage et utilisant les machines ad-hoc.
Si tu avais déjà manipulé du fil de bobinage un peu "gros", sur des "bobineuses", tu saurais le pourquoi de ce "foisonnement" important.
Mais je t'invite à parcourir le net, en entrant bobinage-foisonnement ou choses du genre, où tu devrais trouver la confirmation de ce que j'avance.
Attention que parfois sous le même vocable, on donne le coefficient de remplissage au lieu du coefficient de foisonnement (alors que l'un est l'inverse de l'autre).
JP,
Je ne sous-estime pas l'effet "en général" du coefficient de remplissage, je l'ai évoqué dès le début moi même.
En revanche ce que j'indique, c'est que toutes choses égales par ailleurs, et pour un type de matériel donné et des conditions d'usage à peu près similaires, ces coefficients doivent être relativement stables dans le temps.
Donc la référence fournie par une bobine remplie au max est probablement assez fiable, et peut s'avérer très pratique d'emploi pour calibrer rapidement une bobine de même type partiellement remplie, à partir d'une simple évaluation du rayon moyen.
Et de surcroît ces hypothèses sont très rapides à vérifier.
Notamment en revenant la nuit piquer en douce la balance perso de l'ingénieur en chef, celui qui est fâché avec le chef des bobines ...
Et de toutes façons, plus il y aura de variance due au foisonnement, plus ma suggestion de départ qui consiste à peser simplement s'avère pertinente.
Auquel cas, une location, ou un achat amortissable sur x années, d'un matériel à deux balles répond bien mieux à la question.
Devant cette conférence d'experts, j'en viens à me demander s'il ne serait pas +simple et à la portée de cette entreprise, de dérouler et de ré-enrouler ce fil. Bon courage !
Il y a encore plus simple Barney ...
Il suffit d'appliquer un modèle a priori, de noter la prévision datée pour quelques bobines témoins sur un registre quelconque puis de comparer à terme avec la réalité observée lorsque la bobine sera vidée.
On peut ainsi calibrer le modèle (et même connaître sa variance) à peu de frais en relativement peu de temps. L'évaluation du stock pourra ainsi se faire de façons plus précise au fil du temps.
il faut vérifier que ce n'est pas un bizutage, la longueur du câble étant souvent sérigraphiée sur la gaine dudit câble
Moi, j'arrive à :
L = L.pleine * e.(R+r+e)/(E.(R+r+E))
Avec e l'épaisseur de bobinage sur la bobine à évaluer, (R , r les rayons des 2 bases de la bobine vide et h sa hauteur et E l'épaisseur de bobinage bobine pleine).
...
Et si on convient de mesurer les rayons moyens (au milieu de la hauteur de la bobine) ... ma formule retombe sur celle de LeDino du 13-12-13 à 15:38
*****
Mais évidemment, connaître la longeur de fil ou câble de départ sur une bobine pleine en connaissant les dimensions de la bobine et du bobinage revient à connaître le taux de remplissage.
*****
Barney
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