Baccalauréat Général
Série Scientifique
Pondichéry - Session Avril 2005
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4 points
exercice 1 - Commun à tous les candidats
On considère la fonction , définie sur par .
1. a) Justifier la continuité de sur .
b) Montrer que est croissante sur .
2.Restitution organisée de connaissances On pourra raisonner en s'appuyant sur le graphique fourni.
Pour tout réel de , on note l'aire du domaine délimité par la courbe représentant dans un repère orthogonal, l'axe des abscisses et les droites d'équations .
On se propose de démontrer que la fonction ainsi définie sur est une primitive de .
a) Que vaut ?
b) Soit un réel queconque de et un réel strictement positif. Justifier l'encadrement suivant :
.
c) Lorsque , quel encadrement peut-on obtenir pour h < 0 et tel que ?
d) En déduire la dérivabilité en de la fonction ainsi que le nombre dérivé en de la fonction .
e) Conclure.
5 points
exercice 2 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité
Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormal direct
On désigne par I le point d'affixe , par A le point d'affixe , par B le point d'affixe et par le cercle de diamètre [AB].
On fera une figure que l'on complètera avec les différents éléments intervenant dans l'exercice. On prendra pour unité graphique 2 cm.
1. Déterminer le centre du cercle et calculer son rayon.
2. Soit D le point d'affixe .
Ecrire sous forme algébrique puis démontrer que D est un point du cercle .
3. Sur le cercle , on considère le point E, d'affixe , tel qu'une mesure en radians de .
a) Préciser le module et un argument de .
b) En déduire que .
4. Soit l'application du plan P dans lui-même qui à tout point M d'affixe associe le point M' d'affixe tel que :
.
a) Déterminer la nature de et ses éléments caractéristiques.
b) Soit K le point d'affixe .
Déterminer par le calcul l'image de K par . Comment peut-on retrouver géométriquement ce résultat ?
5 points
exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct .
On considère l'application qui au point M d'affixe z fait correspondre le point M' d'affixe z' tel que :
1. On note x et x', y et y' les parties réelles et les paties imaginaires de z et z'.
Démontrer que :
2. a) Déterminer l'ensemble des points invariants par
b) Quelle est la nature de l'application
3. Déterminer l'ensemble D des points M d'affixe z tels que z' soit réel.
4. On cherche à déterminer les points de D dont les coordonnées sont entières.
a) Donner une colution particulière (x0, y0) appartenant à de l'équation .
b) Déterminer l'ensemble des solutions appartenant à de l'équation .
5. On considère les points M d'affixe . Le point M' = (M) a pour affixe z'.
Déterminer les entiers y tels que Re(z') et Im(z') soient entiers (on pourra utiliser les congruences modulo 5).
exercice 3 - Commun à tous les candidats (5 poins)
L'espace E est rapporté à un repère orthonormal . On considère les points A, B et C de coordonnées respectives (1, 0, 2), (1, 1, 4) et (-1, 1, 1).
1. a) Montrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.
b) Soit le vecteur de coordonnées (3, 4, -2).
Vérifier que le vecteur est orthogonal aux vecteurs .
En déduire une équation cartésienne du plan (ABC).
2. Soient P1 et P2 les plans d'équations respectives .
a) Montrer que les plans P1 et P2 sont sécants selon une droite D dont on déterminera un système d'équations paramétriques.
b) La droite D et le plan (ABC) sont-ils sécants ou bien parallèles ?
3. Soit t un réel positif quelconque. On considère le barycentre G des points A, B et C affectés des coefficients respectifs 1, 2 et t.
a) Justifier l'existence du point G pour tout réel positif t.
Soit I le barycentre des points A et B affectés des coefficients respectifs 1 et 2. Déterminer les coordonnées du point I.
Exprimer le vecteur en fonction du vecteur
b) Montrer que l'ensemble des points G lorsque t décrit l'ensemble des nombres réels positifs ou nuls est le segment [IC] privé du point C.
Pour quelle valeur de t, le milieu J du segment [IC] coïncide-t-il avec G ?
6 points
exercice 4 - Commun à tous les candidats
Pour tout entier naturel n, on pose . On définit ainsi une suite
1. Prouver, pour tout entier naturel n non nul, l'équivalence suivante :
.
2. On considère la fonction définie sur par .
a) Étudier le sens de variation et la limite en de la fonction .
b) Montrer qu'il existe dans l'intervalle un unique nombre réel tel que .
c) Déterminer l'entier naturel n0 tel que : .
d) Montrer que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16, on a :
.
3. a) Déterminer le sens de variation de la suite à partir du rang 16.
b) Que peut-on en déduire pour la suite ?
4. En utilisant un raisonnement par récurrence, prouver pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16, l'encadrement :
1. a) t et est continue sur .
est continue sur .
Donc, par produit de deux fonctions continues, est continue sur .
1. b) est dérivable sur et :
Pour tout , et > 0 et t - 1 0
D'où :
est croissante sur .
2. a) A(1) est l'aire du domaine délimité par la courbe représentant , l'axe des abscisses et les droites d'équations x = 1 et x = 1.
Donc A(1) = 0.
2. b) est croissante sur , donc
D'où :
Donc :
En utilisant la relation de Chasles :
En divsant par h > 0, on obtient :
2. c) est croissante sur , donc
D'où :
Donc :
En utilisant la relation de Chasles :
En divsant par -h > 0, on obtient :
2. d) est continue en x0, donc .
D'après le théorème des gendarmes appliqué aux encadrements démontrés en b) et c), on peut affirmer que .
La fonction A est donc dérivable en x0 et A'(x0) = f(x0).
2. e) Le raisonnement est vrai pour tout réel x0 de .
On peut donc en conclure que , A'(t) = f(t).
Ce qui prouve que A est une primitive de f sur
exercice 2 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité
1. est le cercle de diamètre [AB]. Donc , son centre, a pour affixe :
Rayon du cercle :
2.Forme algébrique de zD :
Démontrons que D est un point du cercle :
C'est un rayon de , donc D est un point du cercle .
3. a)
3. b) De ce qui précède, on en déduit que :
4. a) r est la rotation de centre d'affixe et d'angle .
4. b) L'image de K par r est le point d'affixe z' vérifiant :
L'image du point K par la rotation r est le point E.
Géométriquement : On sait que :
et que (car E est un point du cercle ).
Donc
De plus,
Donc, l'image de K par la rotation r de centre et d'angle est le point E.
5 points
exercice 2 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité
1. Soit avec réels. On a :
En identifiant les parties réelles et les parties imaginaires, on obtient :
2. a) L'ensemble des points M invariants par vérifie . Donc :
L'ensemble des points invariants par est la droite d'équation
2. b) est de la forme
avec
est donc une symétrie axiale. Son axe est l'ensemble des points invariants par , c'est-à-dire la droite d'équation
3. z' est réel si et seulement si y' = 0,
si et seulement si 4x - 3y - 2 = 0.
L'ensemble D est la droite d'équation
4. a) pgcd(4; 3) = 1 et 1 divise 2, donc l'équation 4x - 3y = 2 admet des solutions.
De plus :
4 = 3 × 1 + 1
1 = 4 - 3 × 1
En multipliant par 2 : 2 = 4 × 2 - 3 × 2.
D'où : (2; 2) est une solution particulière dans de l'équation 4x - 3y = 2.
4. b) Soit une solution de 4x - 3y = 2. On a :
Donc : 4(x - 2) - 3(y - 2) = 0
soit : 4(x - 2) = 3(y - 2).
Donc 4 divise 3(y - 2). Or, 4 et 3 sont premiers entre eux, donc d'après le théorème de Gauss, 4 divise y - 2,
c'est-à-dire qu'il existe un entier k tel que y - 2 = 4k, soit y = 4k + 2.
Si y = 4k + 2, alors :
Réciproquement, les couples (3k + 2; 4k + 2) où k vérifient l'équation 4x - 3y = 2.
(4x - 3y = 4(3k + 2) - 3(4k + 2) = 2)
D'où : les couples (3k + 2; 4k + 2) où k sont les solutions de l'équation 4x - 3y = 2.
5. Si x = 1, alors
x' et y' sont entiers si et seulement si
Donc 5 divise 4(y + 1) et 5 divise 3(y + 1).
Comme 5 et 4 sont premiers entre-eux et comme 5 et 3 sont premiers entre-eux, alors d'après le théorème de Gauss, 5 divise y + 1.
C'est-à-dire qu'il existe un entier k tel que y + 1 = 5k, soit y = 5k - 1.
Les entiers y sont de la forme 5k - 1 où k
exercice 3 - Commun à tous les candidats
1. a) Comme les coordonnées de ces vecteurs ne sont pas proportionnelles, alors les vecteurs ne sont pas colinéaires.
Les points A, B et C ne sont donc pas alignés.
1. b) Le vecteur est orthogonal aux vecteurs .
Equation cartésienne du plan (ABC) : De ce qui précéde, on déduit que :
Une équation cartésienne du plan (ABC) est 3x + 4y - 2z + 1 = 0.
2. a) Les vecteurs n'ont pas des coordonnées proportionnelles. Ils ne sont donc pas colinéaires. Les plans P1 et P2 ne sont pas parallèles. Ils sont donc sécants. Leur intersection est une droite caractérisée par le système suivant :
D'où, en posant z = t :
2. b) Un vecteur directeur de la droite D est .
Un vecteur normal au plan (ABC) est .
Calculons le preduit scalaire de ces deux vecteurs :
Les vecteurs sont orthogoanux. La droite D est donc parallèle au plan (ABC).
3. a) car t > 0,
ce qui justifie l'existence du point G pour tout réel positif.
Coordonnées du point I :
D'où :
Exprimons le vecteur en fonction du vecteur : G est le barycentre de (A, 1) (B, 2) (C, t)
I est le barycentre de (A, 1) (B, 2).
D'après le théorème d'associativité du barycentre, G est le barycentre de (I, 3) (C, t). Donc :
3. b) Soit f la fonction définie sur par .
f est dérivable sur et
f'(t) > 0.
f est donc stristement croissante sur .
f est continnue et srtictement croisante sur .
De plus, f(0) = 0 et
L'image de par f est donc l'intervalle [0; 1[.
d'où : lorsque t décrit l'ensemble des nombres réels positifs ou nuls, l'ensemble des points G est le segment [IC] privé du point C.
Les points I et G sont confondus si et seulement si
exercice 4 - Commun à tous les candidats
1. Pour tout entier naturel n non nul,
2. a)Sens de variation : est dérivable sur .
D'où :
est strictement décroissante sur
Limite en :
D'où, par produit :
soit :
2. b) est dérivable, donc continue sur et strictement décroissante sur .
De plus, .
Donc il existe un unique réel appartenant à tel que .
2. c) A l'aide de la calculatrice :
Donc l'entier tel que est 16.
2. d) On a vu que et que est décroissante sur . Donc, pour tout entier n supérieur ou égal à 16, on a :
Soit
3. a) On a montré que pour tout entier n supérieur ou égal à 16, on a : .
Ce qui équivaut d'après la question 1 à :
soit
Donc (un) est décroissante pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16.
3. b) (un) est décroissante pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16 et (un) est minorée par 0.
La suite (un) est donc convergente.
4. Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16, on a la propriété suivante :
La proporiété est donc vérifiée au rang 16.
Supposons que la proporiété soit vérifiée au rang n et montrons qu'elle est encore vraie au rang n + 1 :
La propriété est vraie au rang n (entier supérieur ou égal à 16), donc :
En multipliant par 0,95 :
Or, d'après la question 1,
Donc :
La propriété est donc vraie au rang n + 1.
On a donc montré que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 16, .
Limite de la suite (un) : , donc d'après le théorème des gendarmes,
Publié par Tom_Pascal
le
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