Pour les candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité :
Durée de l'épreuve : 4 heures - Coefficient 7
Pour les candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité :
Durée de l'épreuve : 4 heures - Coefficient 9
Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformément à la réglementation en vigueur.
Le sujet est composé de 5 exercices indépendants. Le candidat doit traiter tous les exercices.
Dans chaque exercice, le candidat peut admettre un résultat précédemment donné dans le texte pour aborder les questions suivantes, à condition de l'indiquer clairement sur la copie.
La qualité et la précision de la rédaction seront prises en compte dans l'apprécition des copies.
3 points
exercice 1 - Commun à tous les candidats
L'espace est muni du repère orthonormal .
Soient (P) et (P') les plans d'équations respectives et .
Soit A le point de coordonnées (0 ; 1 ; 1).
1. Démontrer que les plans (P) et (P') sont perpendiculaires.
2. Soit (d) la droite dont une représentation paramétrique est :
où est un nombre réel.
Démontrer que les plans (P) et (P') se coupent selon la droite (d).
3. Calculer la distance du point A à chacun des plans (P) et (P') .
4. En déduire la distance du point A à la droite (d).
3 points
exercice 2 - Commun à tous les candidats
1. Restitution organisée de connaissances Démontrer la formule d'intégration par parties en utilisant la formule de dérivation d'un produit de deux fonctions dérivables, à dérivées continues sur un intervalle [a ; b].
2. Soient les deux intégrales définies par .
a) Démontrer que I = —J et que .
b) En déduire les valeurs exactes de I et de J.
5 points
exercice 3 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité
Partie A
On considère l'équation : (E) z3 — (4 + i) z2 + (13 + 4i) z — 13i = 0 où z est un nombre complexe.
1. Démontrer que le nombre complexe i est solution de cette équation.
2. Déterminer les nombres réels a, b et c tels que, pour tout nombre complexe z on ait :
z3 — (4 + i) z² + (13 + 4i) z — 13i = (z — i)(az² + bz + c).
3. En déduire les solutions de l'équation (E).
Partie B
Dans le plan complexe, rapporté au repère orthonormal direct , on désigne par A, B et C les points d'affixes respectives i, 2 + 3i et 2 — 3i.
1. Soit r la rotation de centre B et d'angle . Déterminer l'affixe du point A', image du point A par la rotation r.
2. Démontrer que les points A', B et C sont alignés et déterminer l'écriture complexe de l'homothétie de centre B qui transforme C en A'.
5 points
exercice 3 - Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité
La figure est proposée ci-dessous. Elle sera complétée tout au long de l'exercice.
Dans le plan complexe, rapporté au repère orthonormal direct , on considère les points A, B et C, d'affixes respectives -5 + 6i, —7 — 2i et 3 — 2i.
On admet que le point F, d'affixe —2 + i est le centre du cercle circonscrit au triangle ABC.
1. Soit H le point d'affixe —5. Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude directe de centre A qui transforme le point C en point H.
2. a) Étant donné des nombres complexes z et z', on note M le point d'affixe z et M' le point d'affixe z'. Soient a et b des nombres complexes.
Soit s la transformation d'écriture complexe qui, au point M, associe le point M'.
Déterminer a et b pour que les points A et C soient invariants par s. Quelle est alors la nature de s ?
b) En déduire l'affixe du point E, symétrique du point H par rapport à la droite (AC).
c) Vérifier que le point E est un point du cercle .
3. Soit I le milieu du segment [AC].
Déterminer l'affixe du point G, image du point I par l'homothétie de centre B et de rapport .
Démontrer que les points H, G et F sont alignés.
4 points
exercice 4 - Commun à tous les candidats
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples.
Pour chaque question, une seule des propositions est exacte. On donnera sur la feuille la réponse choisie sans justification. Il sera attribué un point si la réponse est exacte, zéro sinon.
Dans certaines questions, les résultats proposés ont été arrondis à 10—3 près.
1. Un représentant de commerce propose un produit à la vente.
Une étude statistique a permis d'établir que, chaque fois qu'il rencontre un client, la probabilité qu'il vende son produit est égale à 0,2.
Il voit cinq clients par matinée en moyenne. La probabilité qu'il ait vendu exactement deux produits dans une matinée est égale à :
a) 0,4
b) 0,04
c) 0,1024
d) 0,2048
2. Dans une classe, les garçons représentent le quart de l'effectif. Une fille sur trois a eu son permis du premier coup, alors que seulement un garçon sur dix l'a eu du premier coup. On interroge un élève (garçon ou fille) au hasard. La probabilité qu'il ait eu son permis du premier coup est égale à :
a) 0,043
b) 0,275
c) 0,217
d) 0,033
3. Dans la classe de la question 2, on interroge un élève au hasard parmi ceux ayant eu leur permis du premier coup. La probabilité que cet élève soit un garçon est égale à :
a) 0,100
b) 0,091
c) 0,111
d) 0,25
4. Un tireur sur cible s'entraîne sur une cible circulaire comportant trois zones délimitées par des cercles concentriques, de rayons respectifs 10, 20 et 30 centimètres. On admet que la probabilité d'atteindre une zone est proportionnelle à l'aire de cette zone et que le tireur atteint toujours la cible. La probabilité d'atteindre la zone la plus éloignée du centre est égale à :
a)
b)
c)
d)
5 points
exercice 5 - Commun à tous les candidats
On considère la fonction définie sur l'intervalle ]-1 ; +[ par : .
La courbe représentative de est donnée sur le document ci-dessous que l'on complètera.
Partie A : Etude de certaines propriétés de la courbe
1. On note la fonction dérivée de . Calculer pour tout de l'intervalle ]-1 ; +[.
2. Pour tout de l'intervalle ]-1 ; +[, on pose .
Vérifier que l'on définit ainsi une fonction strictement croissante sur ]-1 ; +[.
Calculer N(0). En déduire les variations de .
3. Soit la droite d'équation y = .
Calculer les coordonnées du point d'intersection de la courbe et de la droite .
Partie B : Etude d'une suite récurrente définie à partir de la fonction
1. Démontrer que si , alors .
2. On considère la suite (un) définie par : u0 = 4 et pour tout de .
a) Sur le graphique, en utilisant la courbe et la droite , placer les points de d'abscisses u0, u1, u2 et u3.
b) Démontrer que pour tout n de on a : .
c) Etudier la monotonie de la suite (un).
d) Démontrer que la suite (un) est convergente. On désigne par l sa limite.
e) Utiliser la partie A pour donner la valeur de l.
Deux plans sont perpendiculaires si et seulement si leurs vecteurs normaux sont orthogonaux.
Déterminons donc les vecteurs normaux aux plans et :
Théorème :
Si est l'équation cartésienne d'un plan, alors le vecteur est un vecteur normal au plan.
Le plan a pour équation cartésienne donc le vecteur est un vecteur normal à .
Le plan a pour équation cartésienne donc le vecteur est un vecteur normal à .
= 1 × (-1) + 2 × 1 + (-1) × 1 = -1 + 2 - 1 = 0 donc les vecteurs et sont orthogonaux donc les plans et sont orthogonaux.
2. Soit M un point de (d).
M (d) donc et et .
Donc : donc M .
Et donc M On en conclut que les points de (d) appartiennent à la fois à et à : (d) est l'intersection des plans et .
3.
Théorème :
Si est l'équation cartésienne d'un plan et les coordonnées d'un point, alors la distance du point au plan est donnée par :
Distance de A à : Distance de A à :
4. On sait que les plans et sont perpendiculaires (cf. question 1), que (d) est l'intersection des plans (cf. question 2) et on connait la distance du point A aux plans (cf. question 3).
Soient H le projeté orthogonal de A sur , H' le projeté orthogonal de A sur et H'' le projeté orthogonal de A sur (d).
On a : AH = d et AH' = d' et on cherche AH''.
Comme (d) est l'intersection des plans et , H'' se situe dans le plan (AHH').
Comme et sont orthogonaux, (HH'') et (HH') sont perpendiculaires.
Dans le plan (AHH') le schéma est le suivant :
On applique le théorème de Pythagore dans le triangle AHH'' rectangle en H :
AH''² = AH² + HH''² = AH² + AH'² = d² + d'²
Donc .
La distance de A à la droite (d) est .
exercice 2 - Commun à tous les candidats
1. Soient et deux fonctions dérivables, à dérivées continues sur [a ; b].
Sur [a ; b], on a : d'où En intégrant entre a et b, on obtient alors :
2. a) On pose , et sont alors des fonctions dérivables à dérivées continues sur [0 ; ], et :
.
On obtient : D'autre part, On pose , et sont alors des fonctions dérivables à dérivées continues sur [0 ; ], et :
On obtient : donc I = -J
2. b) Il s'agit de résoudre un système de 2 équations à 2 inconnues :
exercice 3 - Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité
Partie A
1. On remplace par i dans le premier membre.
donc i est solution de (E).
2. On développe le second membre puis on identifie les coefficients des deux polynômes obtenus :
et alors
3. z est solution de (E) Pour , équation du second degré à coefficients réels, on calcule le discriminant = b² - 4ac = 16 - 4 × 1 × 13 = 16 - 52 = -36
donc ou Conclusion : S = { i ; 2 - 3i ; 2 + 3i }
Partie B
On remarque que les affixes des points A, B et C correspondent aux solutions trouvées dans la partie A ! Cela nous permet de vérifier que nos résultats sont justes.
1.
Rappel :
Soit r est la rotation de centre d'affixe et d'angle alors :
M' d'affixe z' est l'image de M d'affixe z
A' = r(A) donc
2. On a donc Les vecteurs et sont donc colinéaires, les points A', B et C sont donc alignés.
exercice 3- Candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité
1.
Propriété :
Soit s la similitude directe de centre transformant le point M d'affixe z en M' d'affixe z'.
Le rapport de la similitude est donné par et l'angle par .
H = s(C)
s est donc la similitude directe de rapport et d'angle .
2. a) A et C invariants par s A = s(A) et C = s(C).
Ecrivons et où sont des réels.
A = s(A)
C = s(C) et donc donc a = -i et b = 1 + i L'écriture complexe de s est donc , de la forme avec |a| = 1. Il s'agit donc d'une symétrie axiale ou une symétrie glissée.
Comme A et C sont invariants, il s'agit de la symétrie d'axe (AC).
2. b) E est le symétrique de H par rapport à (AC), donc E = s(H) et donc L'affixe de E est 1 + 6i.
2. c) E FE = FA FE² = FA²
donc FA² = 3² + 5² = 9 + 25 = 34
Donc FE² = 3² + 5² = 34 = FA²
Donc E est un point de .
3. I milieu de [AC] donc h homothétie de centre B et de rapport et G = h(I) donc L'affixe de G est . F, G, H alignés et colinéaires
Donc F, G, H sont alignés. Ci-dessous, la figure complétée au fil de l'exercice :
exercice 4 - Commun à tous les candidats
1. Il s'agit d'une expérience de Bernoulli de paramètres p = 0,2, renouvelée n = 5 fois de manière indépendante. La variable aléatoire X = nombre de succès suit donc une loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0,2.
Donc P(X = 2) = .
La bonne réponse est donc la réponse d.
2. Soient les évènements P = "avoir eu son permis du 1er coup", G = "être un garçon" et F = "être une fille".
L'énoncé donne : donc ; et et .
On utilise la formule des probabilités totales :
.
La bonne réponse est donc la réponse b.
3. Il s'agit de calculer la probabilité de P sachant G. On utilise la formule de probabilité conditionnelle :
La bonne réponse est donc la réponse b.
4. La probabilité d'atteindre la zone la plus éloignée est égale au quotient de l'aire de la dernière zone et l'aire totale de la cible, avec :
aire de la dernière zone = × 30² - × 20² = 500 aire de la cible = × 30² = 900 donc P(dernière zone) = La bonne réponse est donc la réponse a.
exercice 5 - Commun à tous les candidats
Partie A : Etude de certaines propriétés de la courbe
1. Pour la partie rationnelle, on utilise la formule , avec :
donc et donc .
2. N est une fonction dérivable sur ]-1 ; +[ et Sur ]-1 ; +[, on a : donc et donc donc .
Donc sur ]-1 ; +[ donc N est strictement croissante sur ]-1 ; +[. N(0) = 1² - 1 + ln(1) = 0 d'où les variations et le signe de N :
Or donc est du signe de N. On en déduit les variations de :
3. Il s'agit de résoudre le système: et Donc la courbe et la droite se coupent au point O.
Partie B : Etude d'une suite récurrente définie à partir de la fonction
1. On a démontré en A. 2. que la fonction est croissante sur [0 ; +[ donc
avec et donc
2. a)
2. b) Raisonnement par récurrence : on va montrer la propriété P(n) : [0 ; 4]
- 1ère étape : pour n = 0, u0 = 4 [0 ; 4]. La propriété est vraie au rang 0.
- 2e étape : on suppose la propriété vraie pour n et on veut montrer qu'elle est vraie pour n + 1.
On suppose que un [0 ; 4].
avec un [0 ; 4]. Alors, d'après les résultats de la question B. 1, [0 ; 4].
Donc un+1 [0 ; 4]. La propriété est vraie au rang n + 1. La propriété est héréditaire.
- 3e étape : conclusion. P(0) vraie et P(n) vraie P(n+1) vraie. Donc P(n) est vraie pour tout n.
Pour tout , un [0 ; 4].
2. c)
Pour étudier la monotonie d'une suite (un), on détermine le signe de un+1 - un.
Or donc et et donc Donc La suite (un) est strictement décroissante.
2. d) La suite (un) est strictement décroissante et minorée, elle est donc convergente.
2. e) La fonction étant continue, la limite de la suite (un) vérifie Cette équation a été résolue en A. 3 : .
La suite (un) tend vers 0.
Publié par Cel/Aurélien
le
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