Fiche de mathématiques
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Bac spécialité Mathématiques 2025

Amérique du Nord

Jour 2

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5 points

exercice 1

Au basket-ball, il est possible de marquer des paniers rapportant un point, deux points ou trois points.

Les parties A et B sont indépendantes.

Partie A

L'entraineur d'une équipe de basket décide d'étudier les statistiques de réussite des lancers de ses joueurs. Il constate qu'à l'entrainement, lorsque Victor tente un panier à trois points, il le réussit avec une probabilité de  0,32 .

Lors d'un entrainement, Victor effectue une série de 15 lancers à trois points. On suppose que ces lancers sont indépendants.

On note  N  la variable aléatoire qui donne le nombre de paniers marqués.

Les résultats des probabilités demandées seront, si nécessaire, arrondis au millième.

1.   On admet que la variable aléatoire  N  suit une loi binomiale. Préciser ses paramètres.

2.   Calculer la probabilité que Victor réussisse exactement 4 paniers lors de cette série.

3.   Déterminer la probabilité que Victor réussisse au plus 6 paniers lors de cette série.

4.   Déterminer l'espérance de la variable aléatoire  N .

5.   On note  T  la variable aléatoire qui donne le nombre de points marqués après cette série de lancers.

a.   Exprimer  T  en fonction de  N .

b.   En déduire l'espérance de la variable aléatoire  T . Donner une interprétation de cette valeur dans le contexte de l'exercice.

c.   Calculer  P(12 \leq T \leq 18) .

Partie B

On note  X  la variable aléatoire donnant le nombre de points marqués par Victor lors d'un match.

On admet que l'espérance  E(X) = 22  et la variance  V(X) = 65 .

Victor joue  n  matchs, où  n  est un nombre entier strictement positif.

On note  X_1, X_2, ..., X_n  les variables aléatoires donnant le nombre de points marqués au cours des 1er, 2e, ..., n-ième matchs. On admet que les variables aléatoires  X_1, X_2, ..., X_n  sont indépendantes et suivent la même loi que celle de  X .

On pose  M_n = \dfrac{X_1 + X_2 + ... + X_n}{n} .

1.   Dans cette question, on prend  n = 50 .

a.   Que représente la variable aléatoire  M_{50}  ?

b.   Déterminer l'espérance et la variance de  M_{50} .

c.   Démontrer que  P(|M_{50} - 22| \geq 3) \leq \dfrac{13}{90} .

d.   En déduire que la probabilité de l'évènement «  19 < M_{50} < 25  » est strictement supérieure à  0,85 .

2.   Indiquer, en justifiant, si l'affirmation suivante est vraie ou fausse :

" Il n'existe aucun entier naturel  n  tel que  P(|M_n - 22| \geq 3) < 0,01 "

5 points

exercice 2

Un des objectifs de cet exercice est de déterminer une approximation du nombre réel  \ln(2) , en utilisant une des méthodes du mathématicien anglais Henry Briggs au XVIe siècle.

On désigne par  (u_n)  la suite définie par :

 u_0 = 2  et, pour tout entier naturel  n , u_{n+1} = \sqrt{u_n} 

Partie A

1. a.   Donner la valeur exacte de  u_1  et de  u_2 .

b.   Émettre une conjecture, à l'aide de la calculatrice, sur le sens de variation et la limite éventuelle de la suite.

2. a.   Montrer par récurrence que pour tout entier naturel  n ,  1 \leq u_{n+1} \leq u_n .

b.   En déduire que la suite  (u_n)  est convergente.

c.   Résoudre dans l'intervalle  [0; +\infty[  l'équation  \sqrt{x} = x .

d.   Déterminer, en justifiant, la limite de la suite  (u_n) .

Partie B

On désigne par  (v_n)  la suite définie pour tout entier naturel  n  par  v_n = \ln(u_n) .

1. a.   Démontrer que la suite  (v_n)  est géométrique de raison  \dfrac{1}{2} .

b.   Exprimer  v_n  en fonction de  n , pour tout entier naturel  n .

c.   En déduire que, pour tout entier naturel  n ,  \ln(2) = 2^n \ln(u_n) .

2.   On a tracé ci-dessous dans un repère orthonormé la courbe  \mathcal{C}  de la fonction  \ln  et la tangente T à la courbe  \mathcal{C}  au point d'abscisse 1.

Une équation de la droite T est  y = x - 1 .

Les points  A_0, A_1, A_2  ont pour abscisses respectives  u_0, u_1  et  u_2  et pour ordonnée 0.

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On décide de prendre  x - 1  comme approximation de  \ln(x)  lorsque  x  appartient à l'intervalle  ]0,99\,; \,1,01[ .

a.   Déterminer à l'aide de la calculatrice le plus petit entier naturel  k  tel que  u_k  appartienne à l'intervalle  ]0,99 ; 1,01[  et donner une valeur approchée de  u_k  à  10^{-5}  près.

b.   En déduire une approximation de  \ln(u_k) .

c.   Déduire des questions 1. c. et 2. b. de la partie B une approximation de  \ln(2) .

3.   On généralise la méthode précédente à tout réel  a  strictement supérieur à 1.

Recopier et compléter l'algorithme ci-dessous afin que l'appel  \text{Briggs (a)}   renvoie une approximation de  \ln(a) .

On rappelle que l'instruction en langage Python sqrt(a) correspond à  \sqrt{a} .

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5 points

exercice 3

Pour chacune des affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse. Chaque réponse doit être justifiée.

Une réponse non justifiée ne rapporte aucun point.

PARTIE A

ABCDEFGH est un cube d'arête de longueur 1.

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Les points I, J, K, L et M sont les milieux respectifs des arêtes [AB], [BF], [AE], [CD] et [DH].

Affirmation 1 : " \overrightarrow{JH} = 2\overrightarrow{BI} + \overrightarrow{DM} - \overrightarrow{CB} "

Affirmation 2 : " Le triplet de vecteurs  \left(\overrightarrow{AB}, \overrightarrow{AH}, \overrightarrow{AG}\right)  est une base de l'espace. "

Affirmation 3 : " \overrightarrow{IB} \cdot \overrightarrow{LM} = -\frac{1}{4} "

PARTIE B

Dans l'espace muni d'un repère orthonormé, on considère :

- le plan  \mathcal P  d'équation cartésienne  2x - y + 3z + 6 = 0 
- les points  A~(2 ; 0 ; -1)  et  B~(5 ; -3 ; 7) 

Affirmation 4 : " Le plan  \mathcal P  et la droite (AB) sont parallèles. "

Affirmation 5 : " Le plan  \mathcal P'  parallèle à  \mathcal P  passant par B a pour équation cartésienne  -2x + y - 3z + 34 = 0  "

Affirmation 6 : " La distance du point A au plan  \mathcal P  est égale à  \frac{\sqrt{14}}{2} . "

On note  (d)  la droite de représentation paramétrique :
 \begin{cases}x = -12 + 2k \\y = 6 \\z = 3 - 5k\end{cases} , où  k \in \mathbb{R} 

Affirmation 7 : " Les droites  (AB)  et  (d)  ne sont pas coplanaires. "

5 points

exercice 4



On désigne par  f  la fonction définie sur l'intervalle  [0; \pi]  par : f(x) = e^x \sin(x) .

On note  C_f  la courbe représentative de  f  dans un repère.

PARTIE A

1. a.   Démontrer que pour tout réel  x  de l'intervalle  [0; \pi]  :  f'(x) = e^x (\sin(x) + \cos(x)) 

b.  Justifier que la fonction  f  est strictement croissante sur l'intervalle  [0; \frac{\pi}{2}] .

2. a.   Déterminer une équation de la tangente T à la courbe  C_f  au point d'abscisse 0.

b.   Démontrer que la fonction  f  est convexe sur l'intervalle  [0; \frac{\pi}{2}] .

c.   En déduire que pour tout réel  x  de l'intervalle  [0; \frac{\pi}{2}]  :  e^x \sin(x) \geq x 

3.   Justifier que le point d'abscisse  \frac{\pi}{2}  de la courbe représentative de la fonction  f  est un point d'inflexion.

PARTIE B

On note : I = \displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \sin(x)  \text dx  et  J =\displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \cos(x)  \text dx 

1.   En intégrant par parties l'intégrale  I  de deux manières différentes, établir les deux relations suivantes :  I = 1 + J  et  I = e^{\frac{\pi}{2}} - J 

2.   En déduire que :  I = \dfrac{1+\text e^{\frac{\pi}{2}}}{2} 

3.   On note  g  la fonction définie sur  \mathbb{R}  par  g(x) = x .
Les courbes représentatives des fonctions  f  et  g  sont tracées dans le repère orthogonal ci-dessous sur l'intervalle  [0; \pi] .
Calculer la valeur exacte de l'aire du domaine hachuré situé entre : les courbes  C_f  et  C_g  et les droites d'équation  x = 0  et  x = \dfrac{\pi}{2} .

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Bac spécialité maths 2025 Amérique du Nord Jour 2

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5 points

exercice 1

Partie A

Au basket-ball, il est possible de marquer des paniers rapportant un point, deux points ou trois points.

L'entraîneur constate qu'à l'entraînement, lorsque Victor tente un panier à trois points, il le réussit avec une probabilité de 0,32 .
Lors d'un entraînement, Victor effectue une série de 15 lancers à trois points. On suppose que ces lancers sont indépendants.
On note  \overset{ { \white{ _. } } } { N   }  la variable aléatoire qui donne le nombre de paniers marqués.

1.  On admet que la variable aléatoire  \overset{ { \white{ _. } } } { N   }  suit une loi binomiale. Précisons ses paramètres.

Victor réussit un panier à trois points avec une probabilité de 0,32.
Il effectue une série de 15 lancers à trois points indépendants.

Dès lors,  \overset{ { \white{ _. } } } { N   }  suit une loi binomiale de paramètres  \overset{ { \white{ _. } } } {  n=15  }  et  \overset{ { \white{o. } } } {  p=0,32  } , soit la loi  \overset{ { \white{ . } } } { \mathscr{B}(15;0,32).   } 

Cette loi est donnée par :  \overset{ { \white{ o. } } } { P(N=k)=\begin{pmatrix}15\\k\end{pmatrix}\times0,32^k\times(1-0,32)^{ 15-k }}  

soit   \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{P(N=k)=\begin{pmatrix}15\\k\end{pmatrix}\times0,32^k\times0,68^{ 15-k }}   } 

2.  Nous devons calculer la probabilité que Victor réussisse exactement 4 paniers lors de cette série.

Nous devons donc calculer  \overset{ { \white{ . } } } { P(N=4).   } 

{ \white{ xxi } } P(N=4)=\begin{pmatrix}15\\4\end{pmatrix}\times0,32^4\times0,68^{ 15-4}    \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{P(N=4)   }=\dfrac{15!}{4!\times11!}\times0,32^4\times0,68^{ 11}   } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{P(N=4)   }\approx0,206   } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{P(N=4)\approx0,206}

Par conséquent, la probabilité que Victor réussisse exactement 4 paniers lors de cette série est égale à 0,206 (valeur arrondie au millième).

3.  Nous devons déterminer la probabilité que Victor réussisse au plus 6 paniers lors de cette série.

Nous devons donc calculer  \overset{ { \white{ _. } } } { P(N \le 6).   } 

La calculatrice nous donne immédiatement le résultat.
Dès lors,  \overset{ { \white{ _. } } } {\boxed{ P(N \le 6)\approx 0,828}\,.   } 

Remarque : Nous pouvons également obtenir ce résultat par un calcul plus long :

{ \white{ WWWWw } }P(N\le6)=P(N=0)+P(N=1)+P(N=2)+\cdots+P(N=6).

4.  Nous devons déterminer l'espérance de la variable aléatoire  \overset{ { \white{ _. } } } { N.   } 

{ \white{ xxi } }  E(N)=n\times p \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ E(N)  }=15\times 0,32  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ E(N)  }=4,8  } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{E(N)=4,8}

5.  On note  \overset{ { \white{ _. } } } {  T  }  la variable aléatoire qui donne le nombre de points marqués après cette série de lancers.

5. a)  Nous devons exprimer  \overset{ { \white{ _. } } } {  T  }  en fonction de  \overset{ { \white{ _. } } } { N.   } 

La variable aléatoire  \overset{ { \white{ _. } } } { N   }  donne le nombre de paniers marqués.
Victor effectue une série de lancers à trois points.

D'où  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{T=3N}\,.   } 

5. b)  Nous devons en déduire l'espérance de la variable aléatoire  \overset{ { \white{ _. } } } {  T . } 

{ \white{ xxi } }  E(T)=E(3N) \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ E(T)  }=3\times E(N)  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ E(T)  }=3\times 4,8  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ E(T)  }=14,4 } \\\\\Longrightarrow\quad \boxed{E(T)=14,4}

Interprétons ce résultat.

{ \white{ xxi } }Lors d'une série de 15 lancers à trois points, Victor marque en moyenne un total de 14,4 points.

5. c)  Nous devons calculer  \overset{ { \white{ _. } } } { P(12 \leq T \leq 18) .    } 

{ \white{ xxi } } P(12 \leq T \leq 18)= P(12 \leq 3N \leq 18) \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  P(12 \leq T \leq 18) }= P(4 \leq N \leq 6)   } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  P(12 \leq T \leq 18) }= P(N=4)+ P(N=5)+ P(N=6)   } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  P(12 \leq T \leq 18) }\approx0,206+0,213+0,167  } \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{  P(12 \leq T \leq 18) }\approx0,586  } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{ P(12 \leq T \leq 18)\approx0,586}

Partie B

1.  Dans cette question, on prend  \overset{ { \white{ _. } } } { n = 50 .   } 

1. a)   \overset{ { \white{ _. } } } {  M_{50}  }  est la moyenne des points marqués par Victor sur l'ensemble des 50 matchs.

1. b)  Déterminons l'espérance et la variance de  \overset{ { \white{ _. } } } {  M_{50} .   } 

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}}Calculons l'espérance  \overset{ { \white{ _. } } } { E(M_{50}) .  } 

{ \white{ xxi } }  E(M_{50})=E\left( \dfrac{X_1 + X_2 + \cdots+ X_{50}}{50}  \right) \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=\dfrac{E(X_1) + E(X_2) +\cdots + E(X_{50})}{50}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=\dfrac{E(X) + E(X) +\cdots + E(X)}{50}  }
{ \white{ xxi } }  \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=\dfrac{50\times E(X)}{50}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=E(X)  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=22 } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{E(M_{50})=22}

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}}Calculons la variance  \overset{ { \white{ _. } } } { V(M_{50}) .  } 

{ \white{ xxi } }  V(M_{50})=V\left( \dfrac{X_1 + X_2 + \cdots+ X_{50}}{50}  \right) \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   V(M_{50})}=\dfrac{V(X_1) + V(X_2) +\cdots + V(X_{50})}{50^2}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  V(M_{50})}=\dfrac{V(X) + V(X) +\cdots + V(X)}{50^2}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=\dfrac{50\times  V(X)}{50^2}  }
{ \white{ xxi } }  \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=\dfrac{V(X)}{50} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=\dfrac{65}{50} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   E(M_{50})}=1,3 } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{V(M_{50})=1,3}

1. c)  Nous devons démontrer que  \overset{ { \white{ _. } } } { P(|M_{50} - 22| \geq 3) \leq \dfrac{13}{90} .    } 

Utilisons l'inégalité de Bienaymé-Tchebychev :  \overset{ { \white{ _. } } } {  P(\,|\,M_{50}-E(M_{50})\,|\geq a)\leq \dfrac{V(M_{50})}{a^2}\quad\text{où}\quad a>0.  } 

En posant  \overset{ { \white{ _. } } } { a=3,   }  nous obtenons :

{ \white{ xxi } }  P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{\frac{13}{10}}{3^2}\quad\Longleftrightarrow\quad  P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{13}{10\times9} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{\frac{13}{10}}{3^2} }\quad\Longleftrightarrow\quad  \boxed{P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{13}{90}}  }

1. d)  Nous devons en déduire que la probabilité de l'événement «  \overset{ { \white{ _. } } } {  19 < M_{50} < 25  }  » est strictement supérieure à 0,85, soit que  \overset{ { \white{ _. } } } {P(19<M_{50}<25) > 0,85.    } 

Utilisons la question 1, c).

{ \white{ xxi } }  P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{13}{90}\quad\Longleftrightarrow\quad 1-P(\,|\,M_{50}-22\,|< 3)\leq \dfrac{13}{90}  \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{13}{90}}\quad\Longleftrightarrow\quad P(\,|\,M_{50}-22\,|< 3)\geq 1-\dfrac{13}{90}   } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{13}{90}}\quad\Longleftrightarrow\quad P(-3<M_{50}-22< 3)\geq \dfrac{90-13}{90}   } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   P(\,|\,M_{50}-22\,|\geq 3)\leq \dfrac{13}{90}}\quad\Longleftrightarrow\quad P(22-3<M_{50}<22+ 3)\geq \dfrac{77}{90}   }
{ \white{ xxi } } .  {\phantom{   P(\,|\,M_{50}-22)\,|\geq 3)\leq \dfrac{13}{90}}\quad\Longleftrightarrow\quad P(19<M_{50}<25)\geq \dfrac{77}{90}   }

Or  \overset{ { \white{ _. } } } { \dfrac{77}{90} \approx0,856   } 

D'où nous en déduisons que  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{P(19<M_{50}<25)>0,85}   } 

2.  Montrons que l'affirmation suivante est fausse :

" Il n'existe aucun entier naturel  \overset{ { \white{. } } } {  n  }  tel que  \overset{ { \white{ _. } } } { P(|M_n - 22| \geq 3) < 0,01   }  ".

En effet,

L'espérance de la variable aléatoire  \overset{ { \white{ _. } } } { M_n   }  est  \overset{ { \white{ _. } } } {  E(M_n)=22  }  et la variance est  \overset{ { \white{ _. } } } { V(M_n)=\dfrac{65}{n}.   } 

Utilisons l'inégalité de Bienaymé-Tchebychev :  \overset{ { \white{ _. } } } {  P(\,|\,M_{n}-E(M_{n})\,|\geq a)\leq \dfrac{V(M_{n})}{a^2}\quad\text{où}\quad a>0.  } 

En posant  \overset{ { \white{ _. } } } { a=3,   }  nous obtenons :

{ \white{ xxi } }  P(\,|\,M_{n}-22)\,|\geq 3)\leq \dfrac{\frac{65}{n}}{3^2}\quad\Longleftrightarrow\quad  P(\,|\,M_{n}-22)\,|\geq 3)\leq \dfrac{65}{9n}

Nous cherchons les valeurs de  \overset{ { \white{ _. } } } {  n  }  vérifiant l'inégalité  \overset{ { \white{ _. } } } {\dfrac{65}{9n}<0,01 .   } 

{ \white{ xxi } }\dfrac{65}{9n}<0,01\quad \Longleftrightarrow\quad  \dfrac{65}{9\times0,01}<n \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{    \dfrac{65}{9n}<0,01}\quad \Longleftrightarrow\quad  \dfrac{65}{0,09}<n } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{    \dfrac{65}{9n}<0,01}\quad \Longleftrightarrow\quad n>722,22...}

Le plus petit entier  \overset{ { \white{ _. } } } {  n  }  vérifiant l'inégalité est  \overset{ { \white{ _. } } } {  n=723.  } 
D'où pour tout entier naturel  \overset{ { \white{. } } } {  n\geq 723,  }  nous obtenons l'inégalité :  \overset{ { \white{ _. } } } { P(|M_n - 22| \geq 3) < 0,01   } 

Par conséquent, l'affirmation proposée dans l'énoncé est fausse.


5 points

exercice 2

On désigne par  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  la suite définie par :    \overset{ { \white{ . } } } {  u_0 = 2  }  et, pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ -. } } } {   n , u_{n+1} = \sqrt{u_n} .  } 

Partie A

1. a)  Nous devons donner la valeur exacte de  \overset{ { \white{ o. } } } { u_1   }  et de  \overset{ { \white{ o. } } } {   u_2 .  } 

{ \white{ xxi } }  {\bullet}{\white{x}}\boxed{u_0=2} \\\\ \overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}}u_1=\sqrt{u_0}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{u_1=\sqrt 2} \\\\ \overset{ { \phantom{ . } } }{\bullet}{\phantom{x}}u_2=\sqrt{u_1}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{u_2=\sqrt {\sqrt 2}}

1. b)  Nous devons émettre une conjecture, à l'aide de la calculatrice, sur le sens de variation et la limite éventuelle de la suite.

À la calculatrice, nous observons que la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  semble être décroissante et semble converger vers 1.

2. a)  Montrons par récurrence que pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ . } } } {  n ,\quad  1 \leq u_{n+1} \leq u_n .   } 

Initialisation  : Montrons que la propriété est vraie pour   \overset{{\white{.}}}{n = 0 ,}   soit que   \overset{{\white{.}}}{1 \leq u_{1} \leq u_0.}
C'est une évidence car  \overset{{\white{.}}}{\begin{cases} u_1=\sqrt 2 \approx 1,414\\u_0=2   \end{cases}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{1 \leq u_{1} \leq u_0}}
Donc l'initialisation est vraie.

Hérédité  : Montrons que si pour un nombre naturel   \overset{{\white{.}}}{ n }    fixé, la propriété est vraie au rang   \overset{{\white{o.}}}{ n, }   alors elle est encore vraie au rang   \overset{{\white{.}}}{(n+1). }  
Montrons donc que si pour un nombre naturel  \overset{ { \white{ . } } } {   n }  fixé,   \overset{{\white{.}}}{1 \leq u_{n+1} \leq u_n}  , alors   \overset{{\white{.}}}{1 \leq u_{n+2} \leq u_{n+1} .}
En effet,  la fonction ''racine carrée'' est croissante sur  \overset{ { \white{ _. } } } { \R_+.   } 
Dès lors,

{ \white{ xxi } }1 \leq u_{n+1} \leq u_n \quad\Longrightarrow\quad  \sqrt 1 \leq \sqrt{u_{n+1}} \leq \sqrt{u_n} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  1 \leq u_{n+1} \leq u_n }  \quad\Longrightarrow\quad  \boxed{1 \leq u_{n+2} \leq u_{n+1} }}
L'hérédité est vraie.

Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ . } } } {  n ,\quad  1 \leq u_{n+1} \leq u_n . }

2. b)  Nous devons en déduire que la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  est convergente.

Nous avons montré dans la question précédente que la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  est décroissante et minorée par 1.
Donc, la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  est convergente.

2. c)  Nous devons résoudre dans l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { [0; +\infty[   }  l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } {  \sqrt{x} = x .  } 

Pour tout  \overset{ { \white{ . } } } { x\geq 0,   } 

{ \white{ xxi } } \sqrt{x} = x\quad\Longleftrightarrow\quad x = x^2 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \sqrt{x} = x}\quad\Longleftrightarrow\quad  x^2 - x = 0  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \sqrt{x} = x}\quad\Longleftrightarrow\quad  x(x - 1)= 0  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \sqrt{x} = x}\quad\Longleftrightarrow\quad  x=0\quad\text{ou}\quad x - 1= 0  } \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{   \sqrt{x} = x}\quad\Longleftrightarrow\quad  \boxed{x=0\quad\text{ou}\quad x = 1}  }

Par conséquent, l'ensemble des solutions dans  \overset{ { \white{ _. } } } { [0; +\infty[   }  de l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } {  \sqrt{x} = x   }  est  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{S=\lbrace 0 , 1\rbrace}\;.   } 

2. d)  Nous devons déterminer la limite de la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n).  } 

La fonction ''racine carrée'' est continue sur  \overset{ { \white{ . } } } { [0\;;\;+\infty[. } 
La suite  \overset{ { \white{ . } } } { (u_n) }  est définie par la relation de récurrence :  \overset{ { \white{ . } } } { u_{n+1}=\sqrt{u_n}. } 
Nous savons que la suite  \overset{ { \white{ . } } } { (u_n) }  est convergente vers une limite notée  \overset{{\white{_.}}}{\ell} .
Selon le théorème du point fixe, nous déduisons que  \overset{{\white{_.}}}{\ell}  vérifie la relation  \overset{{\white{_.}}}{\ell=\sqrt{\ell}.}

Dès lors,  \overset{ { \white{ _. } } } { \ell }  est solution de l'équation  \overset{ { \white{ . } } } { \sqrt x = x. } 
Selon la question 2. c), nous savons que sur l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } { [0\;;\;+\infty[, }  l'équation  \overset{ { \white{ . } } } { \sqrt x = x }  admet pour solutions   { x=0 }  ou   { x=1. } 

Or nous savons que pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ _. } } } { n,\quad u_n \geq 1.   } 

Il s'ensuit que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \ell \geq 1,  }  et par suite,  \overset{ { \white{ _. } } } { \ell = 1.   } 

Par conséquent,  \overset{ { \white{ . } } } {\boxed{\lim\limits_{n\to+\infty}u_n=1}}

Partie B

On désigne par  \overset{ { \white{ _. } } } {  (v_n)  }  la suite définie pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ . } } } { n   }  par  \overset{ { \white{ _. } } } { v_n = \ln(u_n) .   } 

1. a)  Démontrons que la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (v_n)  }  est géométrique de raison  \overset{ { \white{ _. } } } {  \dfrac{1}{2} .   } 

Pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ _. } } } { n,   } 

{ \white{ xxi } } v_{n+1}=\ln(u_{n+1}) \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   v_{n+1}}=\ln(\sqrt {u_n}) } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   v_{n+1}}=\dfrac 12\ln({u_n}) } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   v_{n+1}}=\dfrac 12\,v_n } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,n\in\N,\quad v_{n+1}=\dfrac 12\, v_n}

Notons que  \overset{ { \white{ _. } } } {  v_0=\ln(u_0)=\ln(2).  } 

Par conséquent, la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (v_n)  }  est géométrique de raison  \overset{ { \white{ _. } } } { q= \dfrac{1}{2} }  de premier terme  \overset{ { \white{ _. } } } {  v_0=\ln(2).  } 

1. b)  Exprimons  \overset{ { \white{ . } } } { v_n }  en fonction de  \overset{ { \white{ . } } } { n. } 

Le terme général de la suite  \overset{ { \white{ . } } } { (v_n) }  est  \overset{{\white{.}}}{v_n=v_0\times q^n.}
Donc, pour tout \overset{{\white{.}}}{n\in\N,\quad \boxed{v_n=\ln(2)\times \left(\dfrac 12\right)^n}}

1. c)  Nous devons en déduire que, pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ _. } } } {  n ,\quad  \ln(2) = 2^n \ln(u_n) .   } 

{ \white{ xxi } }  v_n=\ln(2)\times \left(\dfrac 12\right)^n\quad\Longleftrightarrow\quad v_n=\ln(2)\times \dfrac {1}{2^n} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   v_n=\ln(2)\times \left(\dfrac 12\right)^n} \quad\Longleftrightarrow\quad \ln(u_n)=\ln(2)\times \dfrac {1}{2^n}} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   v_n=\ln(2)\times \left(\dfrac 12\right)^n} \quad\Longleftrightarrow\quad 2^n\ln(u_n)=\ln(2)} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,n\in\N,\quad \ln(2)=2^n\ln(u_n)}

2. a)  Nous devons déterminer à l'aide de la calculatrice le plus petit entier naturel  \overset{ { \white{ _. } } } { k   }  tel que  \overset{ { \white{ o. } } } { u_k   }  appartienne à l'intervalle ]0,99 ; 1,01[ et donner une valeur approchée de  \overset{ { \white{ o. } } } {  u_k  }  à  \overset{ { \white{  } } } {   10^{-5} }  près.

En donnant des valeurs successives à  \overset{ { \white{ _. } } } { k   } , nous obtenons  \overset{ { \white{. } } } { u_6\approx1,010889   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { u_7\approx1,0054299 .  } 
Donc le plus petit entier naturel  \overset{ { \white{ _. } } } { k   }  tel que  \overset{ { \white{ o. } } } { u_k   }  appartienne à l'intervalle ]0,99 ; 1,01[ est  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{k=7}\,.   } 

Une valeur approchée de  \overset{ { \white{ o. } } } {  u_7  }  à  \overset{ { \white{  } } } {   10^{-5} }  près est  \overset{ { \white{ _. } } } {  \boxed{u_7\approx 1,00543}\,.  } 

2. b)  Nous devons en déduire une approximation de  \overset{ { \white{ _. } } } { \ln(u_k) .    } 

Dans la question précédente, nous avions montré que  \overset{ { \white{ _. } } } {  k=7.  } 

L'énoncé précise que l'on décide de prendre  \overset{ { \white{ _. } } } {  x - 1  }  comme approximation de  \overset{ { \white{ _. } } } { \ln(x)   }  lorsque  \overset{ { \white{ _. } } } { x   }  appartient à l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } {  ]0,99\,; \,1,01[ .   } 

Dès lors,

{ \white{ xxi } } \ln(u_7)\approx u_7-1 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \ln(u_7)}\approx 1,00543-1  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \ln(u_7)}\approx 0,00543  } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\ln(u_7)\approx0,00543}

2. c)  Nous devons en déduire une approximation de  \overset{ { \white{ _. } } } {   \ln(2). } 

Nous avons montré dans la question 1. c) que pour tout  \overset{ { \white{ _. } } } {  n\in\N,\quad \ln(2)=2^n\ln(u_n),  } 
soit en prenant  \overset{ { \white{ _. } } } { n=7,\quad \ln(2)=2^7\ln(u_7).   } 

\text{D'où }\quad\begin{cases}\ln(2)=2^7\ln(u_7)\\\ln(u_7)\approx0,00543    \end{cases}\quad \Longrightarrow\quad \ln(2)\approx 2^7\times0,00543 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \text{D'où }\quad\begin{cases}\ln(2)=2^7\ln(u_7)\\\ln(u_7)\approx0,00543    \end{cases}}\quad \Longrightarrow\quad \boxed{\ln(2)\approx 0,69504} }

3.  On généralise la méthode précédente à tout réel  \overset{ { \white{ . } } } { a   }  strictement supérieur à 1.

Ci-dessous un algorithme tel que l'appel  \overset{ { \white{ _. } } } {  \text{Briggs (a)}  }  renvoie une approximation de  \overset{ { \white{ _. } } } {  \ln(a) .   } 

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5 points

exercice 3

Partie A

 \overset{ { \white{ _. } } } {  ABC  }\overset{ { \white{ _. } } } { D   }\overset{ { \white{ _. } } } { EFGH  }   est un cube d'arête de longueur 1.

Bac spécialité maths 2025 Amérique du Nord Jour 2 : image 8

Les points  \overset{ { \white{ . } } } {  I, J, K, L  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  M  }  sont les milieux respectifs des arêtes  \overset{ { \white{ _. } } } {  [AB], [BF], [AE], [CD]  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  [DH].   } 

Affirmation 1 : " \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow{JH} = 2\overrightarrow{BI} + \overrightarrow{DM} - \overrightarrow{CB}    } "
L'affirmation est  VRAIE.

En effet,

{ \white{ xxi } } \overrightarrow{JH}=\overrightarrow{JF}+\overrightarrow{FE}+\overrightarrow{EH} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \overrightarrow{JH}}= \dfrac 12\overrightarrow{BF}+\overrightarrow{BA}+\overrightarrow{BC}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \overrightarrow{JH}}= \dfrac 12\overrightarrow{DH}+\overrightarrow{BA}+\overrightarrow{BC}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \overrightarrow{JH}}=\overrightarrow{DM}+2\overrightarrow{BI}-\overrightarrow{CB}  } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{JH}=2\overrightarrow{BI}+\overrightarrow{DM}-\overrightarrow{CB}  }

Affirmation 2 : " Le triplet de vecteurs  \overset{ { \white{ . } } } {  \left(\overrightarrow{AB}, \overrightarrow{AH}, \overrightarrow{AG}\right)  }  est une base de l'espace. "
L'affirmation est  FAUSSE.

En effet,  \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow{AG}=\overrightarrow{AB}+\overrightarrow{BG}\quad\Longleftrightarrow\quad   \boxed{\overrightarrow{AG}  =\overrightarrow{AB}+\overrightarrow{AH}}  } 

Nous en déduisons que les vecteurs  \overset{ { \white{ _. } } } { \overrightarrow{AG}, \overrightarrow{AB}   }  et  \overset{ { \white{  } } } { \overrightarrow{AH}   }  sont liés.
Par conséquent, le triplet de vecteurs  \overset{ { \white{ . } } } {  \left(\overrightarrow{AB}, \overrightarrow{AH}, \overrightarrow{AG}\right)  }  n'est pas une base de l'espace.

Affirmation 3 : "  \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow{IB} \cdot \overrightarrow{LM} = -\frac{1}{4}  }  "
L'affirmation est  VRAIE.

En effet,

{ \white{ xxi } } \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}=\overrightarrow{IB}\cdot(\overrightarrow{LD}+\overrightarrow{DM}) \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}  }=\overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LD}+\overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{DM}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}  }=\overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LD}+0 \quad\text{car}\quad \overrightarrow{IB}\perp\overrightarrow{DM} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}  }=\overrightarrow{IB}\cdot(-\overrightarrow{IB}) }
{ \white{ xxi } }  \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}  }=-\overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{IB} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}  }=-IB\times IB} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}  }=-\dfrac 12\times \dfrac 12} \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{ \overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM}  }=-\dfrac 14} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{IB}\cdot\overrightarrow{LM} =-\dfrac 14}

Partie B

Dans l'espace muni d'un repère orthonormé, on considère :

{ \white{ xxi } } \bullet  { \white{ xx } le plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  \mathcal P  }  d'équation cartésienne  \overset{ { \white{ _. } } } { 2x - y + 3z + 6 = 0 } 
{ \white{ xxi } } \bullet  { \white{ xx } les points  \overset{ { \white{ _. } } } {  A~(2 ; 0 ; -1)  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { B~(5 ; -3 ; 7)   } 

Affirmation 4 : " Le plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  \mathcal P  }  et la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  sont parallèles. "
L'affirmation est  FAUSSE.

Un vecteur normal au plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  \mathcal P  : 2x - y + 3z + 6 = 0 }  est le vecteur  \overset{ { \white{ _. } } } {  \boxed{\overrightarrow n\;(2\;;\;-1\;;\;3)}\,.  } 
Un vecteur directeur de la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  est le vecteur  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow{AB}.  } 

Or  \overset{ { \white{ _. } } } {   \begin{cases}A(2\;;\;0\;;\;-1)\\B(5\;;\;-3\;;\;7)\end{cases}\right.\quad\Longrightarrow\quad\overrightarrow {AB}\,(5-2\;;\; -3-0\;;\;7+1)\quad\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow {AB}\,(3\;;\; -3\;;\;8)}   } 

Déterminons si les vecteurs  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow{n}  }  et  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow{AB}  }  sont orthogonaux.

{ \white{ xxi } } \overrightarrow{n}\cdot \overrightarrow{AB}=2\times 3-1\times(-3)+3\times 8 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \overrightarrow{n}\cdot \overrightarrow{AB}}=6+3+24 } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \overrightarrow{n}\cdot \overrightarrow{AB}}=33} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{n}\cdot \overrightarrow{AB}\;{\red{\neq 0}} }

D'où, les vecteurs  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow{n}  }  et  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow{AB}  }  ne sont pas orthogonaux.
Par conséquent, le plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  \mathcal P  }  et la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  ne sont pas parallèles.

Affirmation 5 : "Le plan  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P'   }  parallèle à  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P }  passant par  \overset{ { \white{ _. } } } { B   }  a pour équation cartésienne  \overset{ { \white{ _. } } } { -2x + y - 3z + 34 = 0.   }"
L'affirmation est  VRAIE.

Puisque les plans  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P' }  sont parallèles, le vecteur  \overset{ { \white{ _. } } } { \overrightarrow n\;(2\;;\;-1\;;\;3)   }  est normal aux deux plans.

Dès lors, une équation cartésienne du plan  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P'   }  est de la forme  \overset{ { \white{ _. } } } { 2x-y+3z+d=0   }  avec  \overset{ { \white{ _. } } } { d\in\R.  } 
Or le point  \overset{ { \white{ _. } } } { B   }  appartient au plan  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P '  } 
Ses coordonnées vérifient l'équation de  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P'   } 
Nous obtenons ainsi :  \overset{ { \white{ _. } } } { 2\times5+3+3\times7+d=0\quad\Longrightarrow\quad d=-34.   } 

Nous en déduisons que la plan  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P' }  admet pour équation cartésienne  \overset{ { \white{ _. } } } { 2x-y+3z-34=0   } 
ou également, en multipliant les deux membres de l'équation par (-1), l'équation est  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{-2x+y-3z+34=0}   } 

Affirmation 6 : " La distance  \overset{ { \white{ _. } } } {  d(A,\mathcal P)  }  du point  \overset{ { \white{  _{_.} } } } { A   }  au plan  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathcal P   }  est égale à  \overset{ { \white{ _. } } } { \dfrac{\sqrt{14}}{2} .   }  "
L'affirmation est  VRAIE.

Nous avons le point  \overset{ { \white{ _. } } } {  A~(2 ; 0 ; -1)  }  et le plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  \mathcal P  }  d'équation cartésienne  \overset{ { \white{ _. } } } { 2x - y + 3z + 6 = 0 } 

Nous obtenons ainsi :

{ \white{ xxi } }  d(A,\mathcal P)=\dfrac{|2\times2-0+3\times(-1)+6}{\sqrt{2^2+(-1)^2+3^2}} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   d(A,\mathcal P)}=\dfrac{|4+0-3+6|}{\sqrt{4+1+9}} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   d(A,\mathcal P)}=\dfrac{7}{\sqrt{14}} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   d(A,\mathcal P)}=\dfrac{7\sqrt{14}}{14} } \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{   d(A,\mathcal P)}=\dfrac{\sqrt{14}}{2 }} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{d(A,\mathcal P)=\dfrac{\sqrt{14}}{2 }}

On note  \overset{ { \white{ _. } } } {  (d)  }  la droite de représentation paramétrique :  \overset{ { \white{ _. } } } {  \begin{cases}x = -12 + 2k \\y = 6 \\z = 3 - 5k\end{cases}  }    où  \overset{ { \white{ _. } } } { k \in \mathbb{R} .   } 

Affirmation 7 : " Les droites  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  (d)  }  ne sont pas coplanaires. "
L'affirmation est  FAUSSE.

Déterminons si les droites  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  (d)  }  sont sécantes.

Déterminons d'abord une représentation paramétrique de la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB).  } 
Un vecteur directeur de la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  est le vecteur  \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow {AB}\,(3\;;\; -3\;;\;8) . } 

La droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  passe par le point  \overset{ { \white{ _. } } } {  A~(2 ; 0 ; -1) . } 
Donc une représentation paramétrique de la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  est :  \overset{ { \white{ _. } } } { \begin{cases}x =2+3r \\y = -3r \\z = -1+8r\end{cases}   }  où  \overset{ { \white{ _. } } } { r \in \mathbb{R} .   } 

Résolvons ensuite le système composé par les représentations paramétriques des droites  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  (d).  } 

{ \white{ xxi } }\begin{cases}x =2+3r \\y = -3r \\z = -1+8r\\x = -12 + 2k \\y = 6 \\z = 3 - 5k\end{cases}\quad\Longleftrightarrow\quad \begin{cases}x =2+3r \\y = -3r \\z = -1+8r\\2+3r = -12 + 2k \\-3r = 6 \\-1+8r = 3 - 5k\end{cases}\quad\Longleftrightarrow\quad \begin{cases}x =2+3r \\y = -3r \\z = -1+8r\\2+3r = -12 + 2k \\ {\red{r=-2}} \\-1+8r = 3 - 5k\end{cases} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \begin{cases}x =2+3r \\y = -3r \\z = -1+8r\\x = -12 + 2k \\y = 6 \\z = 3 - 5k\end{cases}  }\quad\Longleftrightarrow\quad \begin{cases}x =2+3\times(-2) \\y = -3\times(-2) \\z = -1+8\times(-2)\\2+3\times(-2) = -12 + 2k \\ {\red{r=-2}} \\-1+8\times(-2) = 3 - 5k\end{cases} \quad\Longleftrightarrow\quad \begin{cases}x =-4 \\y = 6 \\z = -17\\-4= -12 + 2k \\r=-2 \\-17 = 3 - 5k\end{cases} }

{ \white{ xxi } } .\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \begin{cases}x =2+3r \\y = -3r \\z = -1+8r\\x = -12 + 2k \\y = 6 \\z = 3 - 5k\end{cases}  }\quad\Longleftrightarrow\quad  \begin{cases}x =-4 \\y = 6 \\z = -17\\2k=8 \\r=-2 \\5k=20\end{cases} \quad\Longleftrightarrow\quad  \begin{cases}x =-4 \\y = 6 \\z = -17\\k=4 \\r=-2 \\k=4\end{cases} }

Dès lors, il existe un réel  \overset{ { \white{ o. } } } {  r  }  et un réel  \overset{ { \white{ _. } } } {  k  }  pour lesquels les droites  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  (d)  }  ont un point commun.
D'où les droites  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  (d)  }  sont sécantes au point de coordonnées  \overset{ { \white{ _. } } } { (-4\;;\;6\;;\;-17).   } 

Par conséquent, les droites  \overset{ { \white{ _. } } } {  (AB)  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  (d)  }  sont coplanaires.

5 points

exercice 4

On désigne par  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  la fonction définie sur l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } { [0; \pi]    }  par :  \overset{ { \white{ _. } } } {  f(x) = e^x \sin(x) .   } 

Partie A

1. a)  Démontrons que pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } {  x  }  de l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } {  [0; \pi]\quad  :\quad  f'(x) = e^x (\sin(x) + \cos(x))    } 

Pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } {  x\in  [0; \pi]\,, } 

{ \white{ xxi } }  f'(x) = \Big(e^x \sin(x)\Big)' \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ f'(x)  }=(e^x)'\times \sin(x) +e^x\times\Big( \sin(x)\Big)' } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ f'(x)  }=e^x\times \sin(x) +e^x\times \cos(x) } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ f'(x)  }=e^x\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big) } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,x\in[0 ; \pi],\quad f'(x)=e^x\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big) }

1. b)  Nous devons justifier que la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  est strictement croissante sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right] .    } 

Pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } {  x\in  [0; \dfrac{\pi}{2}]\,, } 

{ \white{ xxi } }  \begin{cases}  \text e^x > 0\\\sin(x)\geq 0\\\cos(x)\geq 0  \end{cases}\quad\Longrightarrow\quad  e^x\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big)\geq 0

De plus, dans l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right]} , il n'existe aucune valeur de  \overset{ { \white{ _. } } } {  x  }  telle que  \overset{ { \white{ _. } } } { \sin(x)   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { \cos(x)   }  s'annulent simultanément.
Nous en déduisons que pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } {  x\in  [0; \dfrac{\pi}{2}]\,,\quad e^x\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big)\neq 0 . } 

Donc pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } {  x\in  [0; \dfrac{\pi}{2}]\,,\quad e^x\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big)>0 } 
Autrement dit, pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } {  x\in  [0; \dfrac{\pi}{2}]\,,\quad f'(x)>0 } 

Par conséquent, la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  est strictement croissante sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right] .    } 

2. a)  Nous devons déterminer une équation de la tangente  \overset{ { \white{ _. } } } {  T  }  à la courbe  \overset{ { \white{ _. } } } {  C_f  }  au point d'abscisse 0.

Une équation de la tangente  \overset{ { \white{ _. } } } {  T  }  à la courbe  \overset{ { \white{ _. } } } {  C_f  }  au point d'abscisse 0 est de la forme  \overset{ { \white{ _. } } } { y=f'(0)(x-0)+f(0) ,  }  soit  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{y=f'(0)x + f(0)}   } 

{ \white{ xxi } } \text{Or }\quad\begin{cases} f(0)=\text e^0\sin(0)\\f'(0)=\text e^0\Big( \sin(0) + \cos(0)\Big)\end{cases}  \quad\Longrightarrow\quad \begin{cases} f(0)=1\times0\\f'(0)=1\times(0+1)\end{cases}   \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \text{Or }\quad\begin{cases} f(0)=\text e^0\sin(0)\\f'(0)=\text e^0\Big( \sin(0) + \cos(0)\Big)\end{cases}    }\quad\Longrightarrow\quad  \begin{cases} f(0)=0\\f'(0)=1\end{cases}  }

Donc une équation de la tangente  \overset{ { \white{ _. } } } {  T  }  à la courbe  \overset{ { \white{ _. } } } {  C_f  }  au point d'abscisse 0 est  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{y=x}\,.   } 

2. b)  Nous devons démontrer que la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  est convexe sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right] .    } 

Étudions le signe de la dérivée seconde sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right] .    } 

La fonction dérivée  \overset{ { \white{ _. } } } { f'   }  est dérivable sur  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right] .    } 

{ \white{ xxi } } \forall\,x\in\left[0; \dfrac{\pi}{2}\right],\quad f''(x)=\Big[ e^x\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big)\Big]' \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \forall\,x\in\left[0; \dfrac{\pi}{2}\right],\quad f''(x)  } =(e^x)'\times\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big)+e^x\times\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big)'} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \forall\,x\in\left[0; \dfrac{\pi}{2}\right],\quad f''(x)  } =e^x\times\Big( \sin(x) + \cos(x)\Big)+e^x\times\Big( \cos(x) - \sin(x)\Big)} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \forall\,x\in\left[0; \dfrac{\pi}{2}\right],\quad f''(x)  } =e^x\times\Big( \sin(x) + \cos(x)+\cos(x)-\sin(x)\Big)}

{ \white{ xxi } } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \forall\,x\in[0 ; \pi],\quad f''(x)  } =2e^x\cos(x)} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,x\in\left[0; \dfrac{\pi}{2}\right],\quad f''(x)   =2e^x\cos(x)}

\text{Or pour tout}\; x\in[0\;;\;\dfrac{\pi}{2}],\quad \begin{cases} \text e^x>0\\\cos(x)\geq 0   \end{cases}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{f''(x)\geq 0}

Par conséquent, la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  est convexe sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right] .    } 

2. c)  Nous devons en déduire que pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } { x   }  de l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } {  [0; \frac{\pi}{2}]  :  e^x \sin(x) \geq x .   } 

La fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  est convexe sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right] .    } 
Donc la courbe représentative  \overset{ { \white{ _. } } } { C_f   }  de  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  est entièrement située au-dessus de chacune de ses tangentes sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \dfrac{\pi}{2}\right]}  et en particulier au-dessus de la tangente  \overset{ { \white{ _. } } } {  T.  } 

Nous en déduisons que pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } { x   }  de l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } {  [0; \frac{\pi}{2}]  :  e^x \sin(x) \geq x .   } 

3.  Nous devons justifier que le point d'abscisse  \overset{ { \white{ _. } } } { \dfrac{\pi}{2}   }  de la courbe représentative de la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  est un point d'inflexion.

La fonction dérivée  \overset{ { \white{ _. } } } { f'   }  est dérivable sur  \overset{ { \white{ _. } } } { \left[0; \pi\right] .    } 

De plus,  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{\forall\,x\in[0 ; \pi],\quad f''(x)   =2e^x\cos(x)}     } 

Étudions le signe de  \overset{ { \white{ _. } } } { f''(x)   }  sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { [0;\;\pi].   } 
Puisque la fonction exponentielle est strictement positive sur  \overset{ { \white{ _. } } } { \R,   }  le signe de  \overset{ { \white{ _. } } } {  f''(x)  }  est le signe de  \overset{ { \white{ _. } } } { \cos(x).   } 

{ \white{ xxi } } \begin{matrix}\overset{ { \phantom{.} } } {\cos(x)>0\Longleftrightarrow 0\leq x <\dfrac{\pi}{2}}\\\  \overset{ { \white{.} } } {\cos(x)=0\Longleftrightarrow x=\dfrac{\pi}{2}\phantom{XXi}}\\\overset{ { \phantom{.} } } {\cos(x)<0\Longleftrightarrow\dfrac{\pi}{2}< x \leq \pi} \end{matrix}   \begin{matrix} \\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\|| \\\phantom{WWW}\end{matrix} \begin{array}{|c|ccccc|}\hline &&&&&\\x&0&&\dfrac{\pi}{2}&&\pi\\ &&&&& \\\hline &&&&&\\\cos(x)&+&+&0&-&-\\&&&&&\\\hline&&&&&\\f''(x)&+&+&0&-&\\&&&&&\\\hline \end{array}

Nous observons que  \overset{ { \white{ _. } } } { f''(x)   }  change de signe en s'annulant en  \overset{ { \white{ _. } } } { \dfrac{\pi}{2} .  } 
D'où le point d'abscisse  \overset{ { \white{ _. } } } { \dfrac{\pi}{2}   }  de la courbe représentative de la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  est un point d'inflexion.

Partie B

On note :  \overset{ { \white{ _. } } } { I = \displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \sin(x)\, \text dx   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { J =\displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \cos(x)\, \text dx  .   } 

1.  En intégrant par parties l'intégrale  \overset{ { \white{ _. } } } { I   }  de deux manières différentes, établir les deux relations suivantes :  \overset{ { \white{ _. } } } { I = 1 + J   } et  \overset{ { \white{ _. } } } { I = e^{\frac{\pi}{2}} - J     } 

\overset{ { \white{ . } } } { \bullet}{\white{x}}Calculons  \overset{ { \white{ _. } } } {  I = \displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \sin(x)\; \text dx   }  d'une première manière.
\underline{\text{Formule de l'intégrale par parties}}\ :\ {\blue{\displaystyle\int_0^{\frac{\pi}{2}}u(x)v'(x)\,\text{d}x=\left[\overset{}{u(x)v(x)}\right]\limits_0^{\frac{\pi}{2}}- \displaystyle\int\limits_0^{\frac{\pi}{2}}u'(x)v(x)\,\text{d}x}}.  \\ \\ \begin{cases}  u(x)=\text e^x\quad\Longrightarrow\quad u'(x)=\text e^x \\\\v'(x)=\sin(x)\phantom{}\quad\Longrightarrow\quad v(x)=-\cos(x)\end{cases}\right.

\text{Dès lors }\;\overset{ { \white{ . } } } {I = \displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \sin(x)\; \text dx  =\left[\overset{}{-\text e^{x}\cos(x)}\right]_{0}^{\frac{\pi}{2}}-\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\text{e}^{x}\,(-\cos(x))\,\text{d}x} \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWWW}=\left[\overset{}{-\text e^{x}\cos(x)}\right]_{0}^{\frac{\pi}{2}}+\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\text{e}^{x}\cos(x)\,\text{d}x}  \\\overset{ { \phantom{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWWW}=(-\text e^{\frac{\pi}{2}}\cos(\dfrac{\pi}{2}))-(-\text e^{0}\cos(0))+\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\text{e}^{x}\cos(x)\,\text{d}x} \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWWW}=0-(-1)+J} \\\overset{ { \phantom{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWW}=1+J}

\Longrightarrow\quad\boxed{\overset{ { \white{ _. } } } { I = 1 + J }}

\overset{ { \white{ . } } } { \bullet}{\white{x}}Calculons  \overset{ { \white{ _{_.} } } } {  I = \displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \sin(x)\; \text dx }  d'une deuxième manière.
\underline{\text{Formule de l'intégrale par parties}}\ :\ {\blue{\displaystyle\int_0^{\frac{\pi}{2}}u(x)v'(x)\,\text{d}x=\left[\overset{}{u(x)v(x)}\right]\limits_0^{\frac{\pi}{2}}- \displaystyle\int\limits_0^{\frac{\pi}{2}}u'(x)v(x)\,\text{d}x}}.  \\ \\ \begin{cases}  u(x)=\sin(x)\quad\Longrightarrow\quad u'(x)=\cos(x) \\\\v'(x)=\text e^x\phantom{}\quad\Longrightarrow\quad v(x)=\text e^x\end{cases}\right.

\text{Dès lors }\;\overset{ { \white{ . } } } {I = \displaystyle \int_{0}^{\frac{\pi}{2}} e^{x} \sin(x)\; \text dx  =\left[\overset{}{\text e^{x}\sin(x)}\right]_{0}^{\frac{\pi}{2}}-\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\text{e}^{x}\,\cos(x)\,\text{d}x} \\\overset{ { \phantom{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWWW}=\text e^{\frac{\pi}{2}}\sin(\dfrac{\pi}{2})-\text e^{0}\sin(0)-\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\text{e}^{x}\cos(x)\,\text{d}x} \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWWW}=\text e^{\frac{\pi}{2}}-0-J} \\\overset{ { \phantom{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWW}=\text e^{\frac{\pi}{2}}-J}

\Longrightarrow\quad\boxed{\overset{ { \white{ _. } } } { I = \text e^{\frac{\pi}{2}}-J }}

2.  Nous devons en déduire que :  \underset{ { \white{ } } } { I = \dfrac{1+\text e^{\frac{\pi}{2}}}{2}    } 

Nous avons montré que  \overset{ { \white{ _. } } } { \begin{cases} I = 1 + J \\I = \text e^{\frac{\pi}{2}}-J    \end{cases}.   } 

En additionnant membre à membre les deux équations, nous obtenons :  \overset{ { \white{ _. } } } { 2I=1+ \text e^{\frac{\pi}{2}} ,   } 
soit  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{ I = \dfrac{1+\text e^{\frac{\pi}{2}}}{2} }   } 

3.  On note  \overset{ { \white{ o. } } } {  g  }  la fonction définie sur  \overset{ { \white{  _{_.} } } } { \R   }  par  \overset{ { \white{ _. } } } {   g(x) = x . } 
Les courbes représentatives des fonctions  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  et  \overset{ { \white{ o. } } } {  g  }  sont tracées dans le repère orthogonal ci-dessous sur l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } {  [0; \pi] .   }

Bac spécialité maths 2025 Amérique du Nord Jour 2 : image 9


Nous devons calculer la valeur exacte de l'aire  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathscr A   }  du domaine hachuré situé entre : les courbes  \overset{ { \white{ _. } } } {  C_f  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {C_g}  et les droites d'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { x = 0   }  et  \overset{ { \white{ . } } } { x = \dfrac{\pi}{2} .   } 

Nous avons montré dans la Partie A - question 2. c) que pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } { x   }  de l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } {  [0; \frac{\pi}{2}]  :  f(x) \geq x ,   }  soit que pour tout réel  \overset{ { \white{ . } } } { x   }  de l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } {  [0; \frac{\pi}{2}]  :  f(x) \geq g(x) .   } 

Dès lors, nous obtenons :

{ \white{ xxi } } \mathscr A=\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\Big(f(x)-g(x)\Big)\text{ d}x \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ A  } =\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\Big(\text e^x\sin(x)-x\Big)\text{ d}x } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ A  } =\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}\text e^x\sin(x)\text{ d}x-\displaystyle\int_{0}^{\frac{\pi}{2}}x\text{ d}x }
{ \white{ xxi } } .\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ A  } =I-\Big[\dfrac{x^2}{2}\Big]_{0}^{\frac{\pi}{2}}} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ A  } =\dfrac{1+\text e^{\frac{\pi}{2}}}{2}-\Bigg(\dfrac{(\frac{\pi}{2})^2}{2}-0\Bigg)} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ A  } =\dfrac{1+\text e^{\frac{\pi}{2}}}{2}-\dfrac{\pi^2}{8}}

Par conséquent, la valeur exacte de l'aire  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathscr A   }  du domaine hachuré est égale à  \overset{ { \white{ _. } } } { \Bigg(\dfrac{1+\text e^{\frac{\pi}{2}}}{2}-\dfrac{\pi^2}{8}\Bigg)   }  unités d'aire.

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