On considère : un réel quelconque ; les points et ; la droite dont une représentation paramétrique est :
Affirmation 1 :
Pour toutes les valeurs de , les points et définissent un plan et un vecteur normal à ce plan est L'affirmation est FAUSSE.
Pour déterminer si les points et définissent un plan, nous allons étudier la colinéarité des vecteurs et
Les vecteurs et sont colinéaires si est un multiple de , ce qui est impossible car en analysant les ordonnées de ces vecteurs, il n'est pas possible que 2 soit un multiple de 0.
Nous en déduisons que les vecteurs et ne sont pas colinéaires, et par suite, les points et ne sont pas alignés.
Par conséquent, les points et définissent un plan.
Pour déterminer si le vecteur est normal à ce plan, nous allons étudier l'orthogonalité de et de , puis l'orthogonalité de et de
Puisque le vecteur n'est pas orthogonal au vecteur il est impossible que le vecteur soit normal au plan déterminé par les points et L'affirmation est donc fausse.
Affirmation 2 : Il existe exactement une valeur de telle que les droites et sont parallèles. L'affirmation est FAUSSE.
Un vecteur directeur de la droite est
Un vecteur directeur de la droite est
Les droites et sont parallèles si les vecteurs et sont colinéaires, c'est-à-dire s'il existe un réel tel que
Nous obtenons alors :
ce qui est impossible car prend simultanément deux valeurs distinctes.
Il n'existe donc pas de valeur de telle que les droites et sont parallèles.
Dès lors, l'affirmation est fausse.
Affirmation 3 : Une mesure de l'angle est 135°. L'affirmation est VRAIE.
Nous savons que
Or
De plus
Nous en déduisons que :
Par conséquent, une mesure de l'angle est 135°. L'affirmation est donc vraie.
Affirmation 4 : Le projeté orthogonal du point sur la droite est le point de coordonnées : L'affirmation est FAUSSE.
Vérifions si le point appartient à la droite
Déterminons s'il existe un réel tel que
ce qui est impossible car prend simultanément trois valeurs distinctes.
Par conséquent, le projeté orthogonal du point sur la droite n'est pas le point L'affirmation est donc fausse.
Affirmation 5 : La sphère de centre et de rayon 1 rencontre la droite en deux points distincts.
On rappelle que la sphère de centre et de rayon est l'ensemble des points de l'espace situés à une distance de L'affirmation est VRAIE.
Exprimons qu'un point de la droite est à une distance 1 du centre
Les coordonnées de sont
Si alors nous obtenons
Si alors nous obtenons
Dès lors, la sphère de centre et de rayon 1 rencontre la droite en deux points distincts. L'affirmation est donc vraie.
5 points
exercice 2
Partie A
1. À partir des données de l'énoncé, nous devons donner les probabilités et
95% des jouets réussissent le test de fabrication. Donc
Parmi les jouets qui réussissent le test de fabrication, 98% réussissent le test de sécurité. Donc
2. a) Nous devons construire un arbre pondéré illustrant la situation avec les données disponibles dans l'énoncé.
2. b) Montrons que
Nous savons que
Or l'énoncé indique que 1% des jouets ne réunissent aucun des deux tests, soit
De plus, en nous aidant de l'arbre pondéré, nous savons que
Dès lors,
Nous pouvons alors compléter l'arbre pondéré :
3. Nous devons calculer la probabilité que le jouet choisi réussisse les deux tests, soit
4. Montrons que la probabilité que le jouet réussisse le test de sécurité vaut 0,97 (arrondi au centième).
Nous devons donc calculer
Les événements et forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
Par conséquent, la probabilité que le jouet réussisse le test de sécurité vaut 0,97 (arrondi au centième)
5. Lorsque le jouet a réussi le test de sécurité, nous devons calculer la probabilité qu'il réussisse le test de fabrication, soit
D'où, lorsque le jouet a réussi le test de sécurité, la probabilité qu'il réussisse le test de fabrication est égale à 0,96 (arrondi au centième).
Partie B
1. Nous devons exprimer l'espérance et la variance de la variable aléatoire en fonction de
L'énoncé indique que la variable aléatoire suit la loi binomiale de paramètres et
Calcul de l'espérance
Calcul de la variance
2. Dans cette question, on pose
2. a) Déterminons une valeur approchée à 10-3 près de
La variable aléatoire suit une loi binomiale .
Cette loi est donnée par :
Dès lors, nous obtenons :
Interprétation : Parmi les 150 jouets, 145 d'entre eux ont réussi le test de fabrication avec une probabilité d'environ 10,9%.
2. b) Déterminons la probabilité qu'au moins 94% des jouets de ce lot réussissent le test de fabrication.
Remarquons que ''94% des jouets'' se traduit par ''0,94 150 jouets'', soit ''141 jouets''.
Nous devons alors calculer
Par conséquent, la probabilité qu'au moins 94% des jouets de ce lot réussissent le test de fabrication est environ égale à 0,781.
3. Dans cette question, l'entier naturel n'est plus fixé.
Soit la variable aléatoire définie par :
La variable aléatoire représente la proportion de jouets qui réussissent le test de fabrication dans un lot de jouets prélevés.
On note l'espérance et de la variable aléatoire
3. a) Nous devons montrer que et que
Calcul de l'espérance
Par la linéarité de l'espérance, nous obtenons :
Calcul de la variance
3. b) On s'intéresse à l'événement suivant : ''la proportion de jouets qui réussissent le test de fabrication dans un lot de jouets est strictement comprise entre 93% et 97%''.
En utilisant l'inégalité de Bienaymé-Tchebychev, nous devons déterminer une valeur de la taille du lot de jouets à prélever, à partir de laquelle la probabilité de l'événement est supérieure ou égale à 0,96.
Inégalité de Bienaymé-Tchebychev :
En posant nous obtenons :
Nous devons déterminer une valeur à partir de laquelle la probabilité de l'événement « » est supérieure ou égale à 0,96, soit que
Il faut déterminer une valeur de telle que
La plus petite valeur entière vérifiant l'inégalité est
Par conséquent, dans un lot au moins 2969 jouets, la probabilité que la proportion de jouets qui réussissent le test de fabrication soit strictement comprise entre 93% et 97% est supérieure ou égale à 0,96.
5 points
exercice 3
Un patient doit prendre toutes les heures une dose de 2 mL d'un médicament.
On introduit la suite telle que le terme représente la quantité de médicament, exprimée en mL , présente dans l'organisme immédiatement après prises de médicament.
On a et pour tout entier naturel strictement positif :
Partie A
1. Nous devons calculer la valeur de
2. Nous devons montrer par récurrence sur que pour tout entier naturel strictement positif.
Initialisation : Montrons que la propriété est vraie pour soit que
C'est une évidence car
Donc l'initialisation est vraie.
Hérédité : Montrons que si pour un nombre naturel non nul fixé, la propriété est vraie au rang alors elle est encore vraie au rang
Montrons donc que si pour un nombre naturel non nul fixé, , alors
En effet,
L'hérédité est vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que pour tout entier naturel strictement positif
3. Nous devons déterminer
Interprétation : la quantité de médicament présente dans l'organisme est proche de 10 mL après un nombre très élevé de prises de médicament.
4. Soit un entier naturel strictement positif.
Déterminons si l'inéquation admet des solutions.
Or est impossible.
Donc l'inéquation n'admet pas de solution.
Interprétation : il est impossible que la quantité de médicament présente dans l'organisme soit supérieure ou égale à 10 mL. La quantité de médicament présente dans l'organisme est donc strictement inférieure à 10 mL.
5. Nous devons déterminer à partir de combien de prises la quantité de médicament présente dans l'organisme est strictement supérieure à 9 mL.
Nous devons donc déterminer le plus petit nombre entier naturel tel que
Le plus petit nombre entier naturel vérifiant l'inégalité est
Par conséquent, à partir de la 11ème prise, la quantité de médicament présente dans l'organisme est strictement supérieure à 9 mL.
Partie B
On définit la suite définie pour tout entier naturel strictement positif par :
On admet que la suite est croissante.
1. Nous devons calculer
2. Nous devons montrer que pour tout entier naturel strictement positif :
Or est la somme des premiers termes d'une suite géométrique de raison 0,8 et de premier terme 1.
Dès lors,
Par conséquent,
3. Nous devons calculer
Il s'ensuit que , soit que
4. On donne la fonction suivante, écrite en langage Python.
La saisie renvoie la plus petite valeur de telle que :
5. Nous devons justifier que cette valeur est strictement supérieure à 10.
Montrons d'abord que la valeur ne peut pas convenir comme valeur renvoyée par la saisie .
Montrons donc que n'est pas supérieur ou égal à 9.
En effet, en utilisant le résultat de la question 2. - Partie B, nous obtenons :
Nous observons donc que
Nous en déduisons que la valeur ne peut pas convenir comme valeur renvoyée par la saisie .
Or l'énoncé nous informe que la suite est croissante.
Il s'ensuit que n'est pas supérieur ou égal à 9 pour toutes les valeurs entières naturelles de inférieures à 10.
Par conséquent, la valeur renvoyée par la saisie est strictement supérieure à 10.
5 points
exercice 4
On considère la fonction définie sur l'intervalle par et on appelle sa courbe représentative dans un repère orthonormé.
1. On définit la fonction sur l'intervalle par
1. a) Nous devons montrer que pour tout de l'intervalle
Pour tout de l'intervalle
1. b) Pour tout réel de l'intervalle nous dévons calculer
Pour tout réel de l'intervalle
2. a) Nous devons déterminer
Nous observons que
Dès lors,
2. b) Nous en déduisons que la courbe admet une asymptote verticale d'équation
3. a) Nous devons déterminer
3. b) Nous devons étudier le sens de variation de la fonction sur et dresser le tableau de variation de la fonction
Le signe de est le signe de car pour tout
Nous obtenons ainsi :
Par conséquent, la fonction est strictement décroissante sur l'intervalle et est strictement croissante sur l'intervalle
Dressons le tableau de variation de la fonction
3. c) Nous devons démontrer que l'équation admet une unique solution sur l'intervalle
La fonction est continue et strictement croissante sur l'intervalle
De plus,
Par le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel tel que
Par conséquent, l'équation admet une unique solution sur l'intervalle
De plus,
Nous en déduisons qu'une valeur approchée à 0,1 près de la solution de l'équation est
4. On pose
Nous devons calculer
Nous savons par la question 1. a) que la fonction est une primitive de sur l'intervalle
Dès lors,
4. b) La fonction est continue et positive sur l'intervalle
D'où représente l'aire, en unités d'aire, du domaine compris entre la courbe , l'axe des abscisses et les droites d'équations et
5. On admet que la fonction est deux fois dérivable sur l'intervalle et que :
5. a) Nous devons montrer que pour tout réel
de l'intervalle
Posons
Nous obtenons alors :
Le discriminant de est :
Puisque ce discriminant est strictement négatif, le trinôme est du signe de coefficient principal pour tout réel
Dès lors, pour tout réel
Par conséquent, pour tout réel
de l'intervalle
5. b) Nous devons étudier la convexité de la fonction sur l'intervalle
La convexité de la fonction dépend du signe de sur l'intervalle
Or pour tout
D'où pour tout
Par conséquent, la fonction est convexe sur l'intervalle
Merci à Hiphigenie et malou pour l'élaboration de cette fiche
Publié par malou
le
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