Pour tout entier naturel n, on considère la fonction fn définie sur R par :
Soit (Cn ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé On prendra ||||=||||=1 cm.
Partie I :
1-a ) Calculer puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.
b ) Montrer que la courbe (Cn ) admet, en - , une asymptote (n
) dont on déterminera une équation cartésienne.
2-a ) Montrer que la fonction fn est dérivable sur R et que :
b ) Montrer que : c ) En déduire le sens de variation de la fonction fn sur R.
(On distinguera les 2 cas : n = 0 et n 1 )
3-a ) Déterminer l'équation de la tangente à la courbe (Cn ) au point I d'abscisse 0. b ) Montrer que le point I est le seul point d'inflexion de la courbe (Cn ).
4- Représenter graphiquement dans le même repère, les deux courbes (C0 ) et (C2).
5- Pour tout réel t > 0, on pose A(t) l'aire du domaine plan limité par (Cn ) et
les droites d'équations respectives : y=nx - 2 , x = 0 et x = t.
a ) Calculer A(t) pour tout t > 0.
b ) Calculer
Partie II :
On considère la suite définie par :
1-a ) Montrer que l'équation admet une unique solution dans R.
b ) Montrer que
2-a ) Montrer que b ) En déduire que c ) Montrer que la suite converge vers .
Partie III :
On suppose dans cette partie que n 2.
1-a ) Montrer que pour tout entier n 2 , il existe un unique réel xn solution
de l'équation b ) Montrer que pour tout entier n 2 , (On prendra ).
2-a ) Montrer que pour tout entier n 2, b ) En déduire que la suite est strictement décroissante.
c ) Montrer que la suite est convergente.
3-a ) Montrer que pour tout entier n 2, b ) En déduire puis montrer que
4-a ) Montrer que pour tout entier n 2, on a b ) En déduire
4 points
exercice 2
Soient a, b et c trois nombres complexes non nuls tel que : a + b c
1-a ) Résoudre dans l'ensemble C l'équation d'inconnue z b ) On suppose dans cette question que : Ecrire les deux solutions de (E ) sous forme exponentielle.
2- Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct .
On considère les trois points A(a) , B ( b) et C (c) qu'on suppose non alignés.
Soient P (p ) le centre de la rotation d'angle qui transforme B en A
et Q (q ) le centre de la rotation d'angle qui transforme C en A
et D (d ) le milieu du segment [BC ].
a ) Montrer que : b ) Calculer : c ) En déduire la nature du triangle PDQ
3- Soient E le symétrique de B par rapport à P et F le symétrique de C par
rapport à Q et K le milieu du segment [EF ].
a ) Montrer que l'affixe de K est b ) Montrer que les points K, P, Q et D sont cocycliques.
4 points
exercice 3
Partie I :
On considère dans ZZ l'équation (E ) : 1- Vérifier que le couple (11 , 12) est une solution particulière de l'équation (E ).
2- Résoudre dans ZZ l'équation (E );
Partie II :
On considère dans Z l'équation (F ) : .
1- Soit x Z une solution de (F ).
a ) Montrer que x et 43 sont premiers entre eux, en déduire que : .
b ) Montrer que : , en déduire que :
2- Donner l'ensemble des solutions dans Z de l'équation (F ).
Partie III :
On considère dans Z le système à deux équations suivant (S ) : 1- Soit x une solution du système (S ).
a ) Montrer que x est solution du système (S ') : b ) En déduire que : . (On pourra utiliser la partie I)
2- Donner l'ensemble des solutions dans Z du système (S ).
Pour tout entier naturel n , on considère la fonction fn définie sur par :
PARTIE I :
1. a) Nous devons calculer
Nous venons de montrer que
Dès lors, la courbe (Cn ) admet une asymptote d'équation au voisinage de +.
1. b) Nous devons montrer que la courbe (Cn ) admet, en -, une asymptote (n).
Premier cas : n = 0.
Nous déduisons que la courbe (C0 ) admet, en -, une asymptote horizontale (0) d'équation y = 0.
Deuxième cas : n 1.
De plus,
Nous déduisons que la courbe (Cn ) admet, en -, une asymptote oblique (n) d'équation y = nx .
2. a) Nous devons montrer que la fonction fn est dérivable sur et que :
La fonction est dérivable sur comme produit de deux fonctions dérivables sur (fonction constante et fonction exponentielle)
La fonction est dérivable sur comme somme de deux fonctions dérivables sur (fonction constante et fonction exponentielle)
Pour tout x réel,
Donc la fonction est dérivable sur comme quotient de deux fonctions dérivables sur avec
De plus, la fonction est dérivable sur comme produit de deux fonctions dérivables sur (fonction constante et fonction identique)
Dès lors, la fonction est dérivable sur comme somme de deux fonctions dérivables sur .
Déterminons l'expression de
2. b) Nous devons montrer que :
Cela revient à montrer que :
2. c) Nous devons en déduire le sens de variation de la fonction fn sur .
Premier cas : n = 0.
Pour tout x réel,
Par conséquent, la fonction f0 est strictement décroissante sur .
Deuxième cas : n 1.
Pour tout x réel,
En utilisant la question 2. b), nous obtenons :
Par conséquent, pour tout entier n 1, la fonction fn est strictement croissante sur .
3. a) L'équation de la tangente à la courbe (Cn ) au point I d'abscisse 0 est de la forme , soit de la forme
Par conséquent, une équation de la tangente à la courbe (Cn ) au point I d'abscisse 0 est :
3. b) Nous devons montrer que le point I est le seul point d'inflexion de la courbe (Cn ).
Les coordonnées au point I sont (0 ; -1).
La fonction est dérivable sur .
Pour tout x réel,
Etudions le signe de
Pour tout x réel, ex > 0 et (1 + ex)3 > 0.
Donc le signe de est le signe de ex - 1.
D'où change de signe au voisinage de 0 et seulement au voisinage de 0.
Par conséquent, le point I(0 ; -1) est le seul point d'inflexion de la courbe (Cn ).
4. Représentation graphique des courbes (C0) (en vert) et (C2) (en bleu).
5. Pour tout réel t > 0, on pose A (t ) l'aire du domaine plan limité par (Cn ) et les droites d'équations respectives : y = nx - 2, x = 0 et x = t .
5. a) Nous devons calculer A (t ) pour tout t > 0.
Montrons que
Puisque 2 0 est vrai, nous en déduisons que
Dès lors,
Nous obtenons ainsi :
5. b) Nous devons calculer
PARTIE II :
On considère la suite définie par :
1. a) Nous devons montrer que l'équation admet une unique solution dans .
Soit la fonction g définie sur par :
Montrer que l'équation admet une unique solution dans revient à montrer que l'équation admet une unique solution dans .
La fonction g est continue et dérivable sur .
Nous avons montré dans la Partie I - question 2. c) que la fonction f0 est strictement décroissante sur .
La fonction est strictement décroissante sur .
Dès lors, la fonction g est strictement décroissante sur (somme des deux fonctions strictement décroissante sur ).
De plus,
D'où
Selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, nous déduisons que l'équation g (x ) = 0 possède une et une seule solution notée dans
Par conséquent, l'équation admet une unique solution dans .
1. b) Nous devons montrer que
Nous savons que
En utilisant la Partie I - question 2. b), nous obtenons :
2. a) Nous devons montrer que
Soit et
La fonction f0 est continue sur l'intervalle [a ; b]. La fonction f0 est dérivable sur l'intervalle ]a ; b[. Nous savons que pour tout x réel,
Selon l'inégalité des accroissements finis, nous savons que
Or et car est la solution de l'équation
Par conséquent,
2. b) Nous devons en déduire que
L'inégalité est vraie si un = car elle s'écrirait : , ce qui est vrai par évidence.
Soit un.
Nous savons que
Dès lors, nous obtenons :
Multiplions ces n inégalités membre à membre.
Simplifions les facteurs identiques dans les deux membres.
Nous obtenons alors :
D'où
Par conséquent, la suite converge vers .
PARTIE III :
On suppose dans cette partie que n 2.
1. a) Nous devons montrer que pour tout entier n 2, il existe un unique réel xn solution de l'équation
La fonction fn est continue et dérivable sur .
Nous avons montré dans la Partie I - question 2. c) que la fonction fn est strictement croissante sur .
De plus,
D'où
Selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, nous déduisons que l'équation fn (x ) = 0 possède une et une seule solution dans
1. b) Pour tout entier n 2,
Puisque fn (0) et fn (1) sont de signes contraires, nous en déduisons que pour tout entier n 2, 0 < xn < 1.
2. a) Pour tout entier n 2,
2. b) Nous venons de montrer que pour tout entier n 2,
Nous savons également que pour tout entier n 2, xn est solution de l'équation , soit que
Dans ce cas, n + 1 2 et donc, xn +1 est solution de l'équation , soit
D'où, pour tout entier n 2,
Or la fonction fn +1 est strictement croissante sur (voir Partie I - 2. c) .
Donc pour tout entier n 2,
Par conséquent, la suite est strictement décroissante.
2. c) La suite est strictement décroissante et est minorée par 0.
Donc la suite est convergente.
3. a) Nous devons montrer que pour tout entier n 2,
Or nous savons que 0 < xn < 1 (voir Partie III - 1. b) et que la fonction f0 est strictement décroissante sur (voir Partie I - 2. c).
D'où, nous obtenons :
3. b) En appliquant le "théorème des gendarmes", nous obtenons :
Nous en déduisons que
Or
D'où
Par conséquent,
4. a) Nous avons montré que la suite est strictement décroissante.
Dès lors, pour tout entier n 2, nous avons : xnx2.
4. b) Nous savons que pour tout entier n 2, et
Dès lors,
D'autre part, pour tout entier n 2,
En appliquant le "théorème des gendarmes", nous obtenons :
4 points
exercice 2
Soient a , b et c trois nombres complexes non nuls tel que : a + bc .
1. a) Nous devons résoudre dans l'ensemble l'équation d'inconnue z
D'où, l'ensemble des solutions de l'équation (E) est :
1. b) On suppose dans cette question que :
Dans ce cas,
Or
De même,
Or
2. Soient la rotation de centre P (p ), d'angle qui transforme B en A
et la rotation de centre Q (q ), d'angle qui transforme C en A,
et D (d ) le milieu du segment [BC ].
2. a) Montrons que
Montrons que
2. b) Nous devons calculer
Nous savons que D (d ) est le milieu du segment [BC ], soit que
En utilisant les relations démontrées dans la question précédente, nous obtenons :
Par conséquent,
2. c) Montrons que le triangle PDQ est rectangle et isocèle.
Par conséquent, le triangle PDQ est rectangle et isocèle en D.
3. a) Soient E le symétrique de B par rapport à P et F le symétrique de C par rapport à Q et K le milieu du segment [EF ].
Soient e l'affixe du point E et f l'affixe du point F .
Nous savons que : "K est le milieu du segment [EF ]" signifie que
E est le symétrique de B par rapport à P signifie que
F est le symétrique de C par rapport à Q signifie que
3. b) Les points K , P , Q et D sont cocycliques si et seulement si leur affixes complexes vérifient :
Par conséquent, les points K , P , Q et D sont cocycliques.
4 points
exercice 3
PARTIE I :
On considère dans l'équation (E ) : 47x - 43y = 1.
1. Le couple (11 , 12) est une solution particulière de l'équation (E ) car
2. Résolvons l'équation (E ) dans .
Donc l'entier 43 divise le produit 47(x - 11).
Or nous savons que 43 et 47 sont premiers entre eux.
Par le théorème de Gauss, nous en déduisons que 43 divise (x - 11).
Dès lors, il existe un entier relatif k tel que x - 11 = 43k , soit .
Par conséquent, l'ensemble S des solutions de (E) est .
PARTIE II :
On considère dans l'équation (F ) :
1. Soit x une solution de (F ).
1. a) Nous devons montrer que x et 43 sont premiers entre eux.
Effectuons une démonstration par l'absurde.
Supposons que 43 divise x .
Dans ce cas, nous obtenons :
Dès lors,
Or
Nous en déduisons que , soit que 43 divise 4, ce qui est absurde.
D'où la supposition initiale est fausse et donc 43 ne divise pas x .
Par conséquent, x et 43 sont premiers entre eux.
Nous devons en déduire que :
43 est un nombre premier et x est un entier premier avec 43.
Selon le petit théorème de Fermat, nous en déduisons que a pour reste 1 dans la division par 43,
soit que
1. b) Nous devons montrer que :
L'équation (F ) est :
En multipliant les deux membres par x , nous obtenons :
Par la symétrie de la relation de congruence, nous avons donc :
Or nous avons montré dans la question 1. a) que
Par la transitivité de la relation de congruence, nous obtenons :
Nous devons en déduire que
Nous venons de montrer que
En multipliant les deux membres par 11, nous obtenons :
Or nous savons que car 44 - 1 est divisible par 43.
En multipliant les deux membres par x , nous obtenons :
Par la symétrie de la relation de congruence, nous avons donc :
Par la transitivité de la relation de congruence, nous obtenons :
2. Nous devons donner l'ensemble des solutions dans de l'équation (F ).
Soit x une solution de (F).
Alors
Soit x tel que
43 est un nombre premier et 11 est un entier premier avec 43.
Selon le petit théorème de Fermat, nous en déduisons que a pour reste 1 dans la division par 43,
soit que
Par la symétrie de la relation de congruence, nous avons donc :
Par la transitivité de la relation de congruence, nous obtenons :
Nous venons donc de montrer que
Sur base des deux points précédents, nous déduisons que
Par conséquent, l'ensemble des solutions dans de l'équation (F ) est
PARTIE III :
On considère dans le système à deux équations suivant (S ) :
1. Soit x une solution du système (S ).
1. a) Nous devons montrer que x est solution du système (S' ) :
Nous supposons que x est une solution du système (S ).
Donc x est une solution de (F ) :
En utilisant la question 1. b) de la Partie II, nous savons que
De plus, si x est une solution du système (S ), alors
Il s'ensuit que x est premier avec 47 car si ce n'était pas le cas, nous aurions : et par suite, .
Or, par hypothèse, nous savons que
Nous en déduirions que , soit que 47 divise 10, ce qui est absurde.
Nous savons également que 47 est premier.
Selon le petit théorème de Fermat, nous en déduisons que a pour reste 1 dans la division par 47, soit que
Dès lors,
Par conséquent, x est solution du système (S' ) :
1. b) Nous devons en déduire que
Nous venons de montrer que x est solution du système (S' ) :
En utilisant la question 2. de la Partie I, nous déduisons que (z ; y ) appartient à l'ensemble des solutions de l'équation (E ).
D'où
soit
Nous obtenons alors :
2. Nous devons donner l'ensemble des solutions dans du système (S ).
Nous avons montré dans la question 1. a) que si x est une solution de (S ), alors x est une solution de (S' ).
Donc (S ) (S' ).
Supposons que x est une solution de (S' ).
Nous obtenons alors :
Or par la question 2. - Partie II, nous savons que
De plus, 10 est premier avec 47 et 47 est premier.
Selon le petit théorème de Fermat, nous en déduisons que a pour reste 1 dans la division par 47, soit que
Dès lors,
Par la transitivité de la relation de congruence, nous obtenons :
D'où x est une solution de (S ).
Donc (S' ) (S ).
Par conséquent,
Nous en déduisons que l'ensemble des solutions dans du système (S ) est
Publié par malou
le
ceci n'est qu'un extrait
Pour visualiser la totalité des cours vous devez vous inscrire / connecter (GRATUIT) Inscription Gratuitese connecter
Merci à Hiphigenie / malou pour avoir contribué à l'élaboration de cette fiche
Désolé, votre version d'Internet Explorer est plus que périmée ! Merci de le mettre à jour ou de télécharger Firefox ou Google Chrome pour utiliser le site. Votre ordinateur vous remerciera !