Bonjour
Un principe « fiscal » qui est aussi « social » :
• Cours particuliers : déclarés à l'administration (fiscale et sociale) sous le régime d'auto-entrepreneur
• Cours particuliers : non déclarés à l'administration (fiscale et sociale) : c'est du travail « NON BLA NC » (je ne veux pas utiliser le terme de la couleur « exacte » pour éviter d'être traité de raciste.
VU sur internet
Devenir auto-entrepreneur tout en restant fonctionnaire
Fonctionnaire et entrepreneur : il y a encore quelques années, cette association relevait de l'incongru, elle n'était d'ailleurs pas envisageable. Ne serait-ce qu'en raison du principe énoncé dans la loi du 13 juillet 1983 qui dispose que les fonctionnaires « ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit ».
IMPORTANT
Attention ! La loi du 20 avril 2016 dite loi Déontologie a modifié pas mal de choses : il est désormais interdit de cumuler un temps complet avec le statut d'auto-entrepreneur ou la création ou reprise d'une entreprise.
Le temps partiel pour créer ou reprendre une entreprise sera accordé sous réserve des nécessités du service, après autorisation de la Commission de déontologie de la fonction publique, et pour trois ans au maximum.
Historique du statut d'auto-entrepreneur
Des dérogations à la règle datant de 1983 sont apparues, tout d'abord avec la loi de modernisation de la fonction publique du 2 février 2007, qui prévoit la possibilité de cumuler une activité privée avec sa fonction d'agent public.
Les modalités ont été précisées dans un décret d'application du 2 mai 2007 et une circulaire du 11 mars 2008.
L'instauration du statut d'auto-entrepreneur par la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008, qui permet de créer, dans le cadre d'une toute petite entreprise, une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale, a encore élargi les opportunités offertes aux fonctionnaires dans le champ de la création d'entreprise.
« La simplicité du régime de l'auto-entrepreneur peut intéresser un fonctionnaire qui souhaite exercer une activité complémentaire, témoigne Lysiane Yvon, responsable du pôle juridique à l'Agence pour la création d'entreprises (APCE). Il permet en effet de simplifier la formalité de déclaration d'activité d'une entreprise, le calcul et le paiement des charges sociales et fiscales ».
Tout fonctionnaire peut être auto-entrepreneur mais…
Désormais, sous certaines conditions, tout fonctionnaire, qu'il soit titulaire ou contractuel, peut devenir auto-entrepreneur sauf s'il travaille à temps complet !
Il doit au préalable présenter une déclaration écrite à l'autorité dont il dépend au moins deux mois avant la date de création de son activité, où sont précisés la forme et l'objet social de l'entreprise, son secteur et sa branche d'activité. Les responsables administratifs disposent de quinze jours pour transmettre le dossier à la commission de déontologie pour avis consultatif.
Témoin de l'intérêt suscité par le statut d'auto-entrepreneur auprès des fonctionnaires, sa création a conduit à une forte progression des demandes de cumul, d'après le rapport d'activité 2009 de la commission de déontologie rendu public en juillet 2010.
Ces demandes correspondaient à 62 % de l'ensemble des dossiers dont elle a été saisie cette année-là, une proportion qui s'élève même à 70 % dans la fonction publique territoriale. Dans cette dernière, « on constate une hausse, depuis le mois d'août 2009, des demandes d'agents de la catégorie C souhaitant créer une auto-entreprise », peut-on lire dans le rapport.
D'après un sondage Opinion-way de novembre 2010, environ 3 % des auto-entrepreneurs étaient fonctionnaires, soit un peu plus de 20 000, sachant qu'au 31 mars 2011, 687 900 auto-entrepreneurs étaient recensés par l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale, la caisse nationale des Urssaf.
Bonne lecture