Bonjour à tous !
N'ayant rien à faire (c'est faux, j'ai mon livre de topologie qui m'attend mais j'essaye d'éviter son regard...), je me suis dit que ça pouvait être pas mal d'engager un fil de discussion sur le sujet mis en titre. Je pense que ce dernier a sûrement déjà été lancé en tenant compte de l'âge du site, mais bon... Ça peut être sympa au final de voir un peu comment cet intérêt (cette passion ? cet amour ?) pour les Mathématiques s'est construit.
Je me lance en premier :
Si je retournais 3 ans en arrière pour dire à mon moi de Terminale "Tu vas finir en troisième année de maths à la fac", je pense qu'il aurait éclaté en fou rire. Je n'étais pas du tout destiné à ce cursus, j'étais assez influençable à cette période et je ne foutais absolument rien en cours préférant alors rire avec des camarades. Mais bon, on sait qu'aujourd'hui le bac est simple à obtenir (pour rester correct), donc je l'ai obtenu facilement. C'est seulement quand je suis arrivé en première année de MISPI à la Fac (Maths/Info/Sciences pour l'Ingénieur) dans le but de continuer en Informatique que j'ai commencé à travailler (j'étais le seul de ma classe de Terminale à y aller, donc je n'avais plus les mauvaises fréquentations et je vivais seul pour la première fois de ma vie dans un 9m²). Je crois que c'est grâce à mon professeur de "Calculs et Mathématiques" (je ne me souviens plus du nom de la matière exactement...) qui m'encourageait et qui me donnait des exercices supplémentaires, que j'ai pris confiance et que j'ai décidé de m'inscrire à une "expérience" de ma fac : la double licence maths/info. Sans ce forum je ne pense pas non plus que j'aurais pris cette décision ! Néanmoins l'année suivante, j'ai eu quelques souci de santé provoqués en particuler par des semaines à 30-35h de sommeil et même si j'ai obtenu ma deuxième année en maths et en info haut la main, je me suis imposé le choix entre continuer seulement en maths ou seulement en informatique... le choix a été vite fait Moi qui me suis inscrit à la fac pour faire de l'informatique et en ayant horreur des maths, je suis maintenant un étudiant en maths qui a en grippe l'informatique ! Je pense même à faire dans le futur une licence de Physique tellement les maths ont éveillé en moi une curiosité envers ce qui m'entoure ! J'adore cette sensation de bloquer pendant des heures (voire des jours) sur des exercices et de trouver la solution en cogitant encore et encore (ou même sans cogiter, la réponse vient toute seule parfois !), ou tout simplement venir ici pour obtenir des pistes...
Et vous alors, comment vous en êtes arrivés ici ?
Bonjour
Je trouve intéressant ton parcours.
Moi, c'est le contraire j'ai toujours su que je voulais faire des maths "très abstraites". Je crois que c'est un peu une fuite devant les responsabilités. Mon père, qui était architecte, aurait bien vu une collaboration avec sa fille, mais l'idée qu'une erreur fait s'écrouler l'immeuble, me paraissait insurmontable.
Bien sur, le sens des responsabilités je l'ai retrouvé dès que j'ai compris que j'avais devant moi des étudiants dont les progrès dépendaient de ma manière de faire… Et très modestement je crois que j'ai bien fait mon travail!
Je suis plutôt surpris, savoir dès le "début" qu'on veut être dans l'abstrait des maths c'est plutôt courageux (le simple mot "topologie" me faisait peur l'année dernière, car matière + ou - abstraite selon les gens). Je me souviens en plus de ton intervention sur une de mes questions où je m'arrachais les cheveux, et en 3 lignes même pas tu as su me faire comprendre la notion qui me manquait... en effet je pense que tu fais assez bien ton travail
Bonsoir,
quand j'étais très jeune, je m'intéressait beaucoup aux « sciences naturelles » surtout à la géologie, mais aussi à la botanique et à l'entomologie.
Et je m'intéressait aussi à la technologie.
J'ai vite découvert que, dans toutes ces matières, faire un raisonnement juste ne garantissait pas d'avoir un résultat juste.
En quatrième j'ai découvert la géométrie ( monsieur Lefrançois, qu'il soit mille fois béni, me l'a enseignée ) et je me suis intéressé aux groupes cristallographiques, ce qui m'a conduit à m'intéresser à l'algèbre.
J'avais enfin trouvé une matière où il suffit d'avoir un raisonnement juste pour avoir un résultat juste.
Ensuite j'ai continué les maths, bien que je ne sois pas vraiment bon.
Bonjour,
Je profite de ce sujet pour confirmer mon goût pour les maths car dès l'école primaire
j'ai eu la chance d'avoir un instituteur qui nous a fait comprendre le coté pratique de
ses cours.
Dans ma vie j'ai eu de très nombreux cas concrets à résoudre et je n'ai jamais manqué
de solution exacte si nécessaire ou approchée dans les cas complexes.
J'en profite aussi pour dire combien j'ai apprécié les "énigmes "de l' île modestement
remplacées par les "détentes".
Question:
Que sont devenus les brillants animateurs ?
N'ont-ils pas de nouvelles idées ?
Ont-ils trouvé un meilleur site ?
Ou nous ont-ils quitté tout simplement comme on l'apprend parfois avec tristesse?
Bonjour,
En ce qui me concerne, ça a été assez "bizarre".
Élève moyen (dans tous les sens du terme) jusqu'au BAC (E) obtenu grâce à l'"avis favorable", j'ai commencé une fac de maths (DEUG A1 à l'époque).
Abandon à Noël en 2ème année avec l'idée de me lancer dans la mécanique auto ou moto
L'armée en 80.
Au retour, en 81, je suis candidat en FPA mécanique (objectif CAP) et à l'IUT GEII (pour suivre les conseils des proches).
Les deux m'acceptent à 24h près et je choisis l'IUT (en pensant au chocs des outils sur les doigts en particulier en hiver).
Et là, miracle: mes 15 mois de DEUG me permettent de finir 1° de mon IUT et d'être admis en école d'ingé. En particulier grâce aux acquis de la fac où l'on démontrait ce qui était admis en IUT. Comprendre ça aide!
Plus tard, mon fils aîné est arrivé en 1ère-terminale et pour l'aider, j'ai bien compris que j'avais oublié bien des choses. C'était en 2005 environ et je remercie encore Wikipédia...
Quelques années plus tard, j'ai découvert l'île par un collègue qui connaissait mes goûts pour les énigmes.
J'ai bien accroché et suis fidèle depuis. Surtout, j'ai repris goût à la résolution de problèmes.
En revanche, compte tenu du nombre de bêtises que j'écris (en toute bonne foi), je comprends bien que j'ai beaucoup de lacunes. Je réponds, dans le meilleur des cas, aux questions de terminale.
Du coup, maintenant que j'ai du temps, j'envisage de reprendre des études.
Raisonnablement, ça serait en L1.
Mais est-ce raisonnable?
Et même possible? Surtout sans prendre la place bien plus légitime d'un étudiant.
Dans quelques jours, je vais aller faire un tour à la fac de Bordeaux (Talence) et poser des questions.
J'ai à peu près tout dit
Bonjour,
Il est peut-être possible de s'inscrire en auditeur libre sans prendre une place.
Sinon, je trouve que c'est très raisonnable
Salut
bah pour moi l'intérêt est très simple à comprendre
j'ai compris très vite que dans la vie tout est bidon
mais comme j'existe et que si tout est bidon je suis bidon j'avais le choix entre trouver un truc qui ne soit pas bidon ou me suicider car je ne me vois pas vivre dans un monde absurde dans lequel tout est absolument bidon et puis comment justifier ma propre existence dans toute cette absurdité?
j'ai vu que les maths essaye de parler vrai et j'ai appris plus tard (on m'a dit ça en tout cas et je le crois) que dans ce monde il existe au maximum cinquante personnes sur sept milliards qui savent vraiment de quoi elles parlent et que par conséquent ces cinquante personnes là ne sont pas bidons
comme par hasard ces cinquante personnes sont des mathématiciens et mathématiciennes spécialisés comme logiciens et logiciennes (OC est l'une de ceux là par exemple)
je ne ferais jamais partie du groupe des cinquante mais leurs existences justifie la mienne
Cher amethyste,
A part ça, pour répondre à la question initiale, j'étais tellement rêveuse jusqu'en 5ème que je ne savais rien de ce qu'il se passait.
En 4ème, j'ai eu un prof (Mr Grange lycée de Talence à côté de Bordeaux) qui m'a appris ce qu'était un raisonnement (démonstration d'une propriété, réciproque .... ), puis en 3ème un merveilleux prof (Mr Cautenet, même lycée, merci à lui !!!) qui m'a fait comprendre qu'il fallait aussi apprendre le cours......
Première, terminale, je me suis bcp ennuyée, au point que je je voulais plus entendre parler de math ni physique et surtout pas être prof ... ah ah !!!
Bon, après 2 moisi en médecine (très mauvais souvenir) j'ai compris que les maths étaient mon truc ..... etc
Pour apprécier, il faut avoir du plaisir à chercher, ça fait partie du jeu. Maintenant, c'est peut-être difficile à imaginer?
Quelle mémoire co11!
Je n'ai le souvenir d'aucun nom de prof... Ni d'un bon, ni d'un ... moins bon.
Pour ce qui me concerne plus immédiatement, j'ai contacté par messagerie un correspondant dont j'ai trouvé l'@ sur le site de la fac de sciences de Bordeaux.
A suivre. Je vous raconterai
>sanantonio
Bonjour,
Je crois me souvenir que tu as oeuvré à la SNCF .
Tu as donc eu à régler beaucoup de problèmes techniques et logistiques ,ainsi ;tu
devrais tenter mon optimisation de balayage au tennis.
A bientôt.
@ dpi: l'avantage du ferroviaire, c'est le nombre de degrés de liberté. Il y en a trop sur ton court de tennis!
@ mousse: merci, je vais creuser ça aussi.
>sanantonio
En regardant bien ,le problème se résume à minimiser l'attente du balayeur pour
que le passeur de filet lui laisse place nette
Bonjour Camarade Co
Faire des des maths pourquoi pas, de la musique enfin essayer (pas facile!!), lire ......
mais j'aime bien le terre à terre aussi, bon j'insiste peut-être un peu trop
Bonjour à tous
Moi, j'ai commencé à aimer les maths en 4e, grâce à un prof extraordinaire, que j'ai eu jusqu'en première. En terminale, hélas, j'ai dû quitter le petit Lycée Ribeaupierre pour aller en ville, car il ne proposait pas de terminale C.
Je lui ai dédié une JFF qui parlait du match de foot ou de rugby de fin d'année, entre profs et élèves, mais je ne la retrouve plus.
J'ai replongé dans les maths il y a une quinzaine d'années, quand mon fils a eu besoin de soutien dans cette matière, ce qui m'a fait découvrir l'île des maths.
J'y reviendrai peut-être sérieusement au moment de la retraite
Bonjour borneo
Peut-être celle-ci : JFF :*: ou :*::*: le match de rugby ?
salut
Aujourd'hui j'ai lu un texte de philo du philosophe suisse chrétien Luc Dumas, dans son texte il explique que ce qui est aimable au point d'en éprouver un intérêt sans raison particulière ce sont les choses inutiles
Pour la réponse à la question d'où vient votre intérêt pour les maths, en ce qui me concerne les maths ne me servent à rien dans la vie
Ceci dit sans les maths je ne fumerais pas des blondes et ça se trouve j'en serais à la cigarette électronique mais alors dans se cas où en serait le plaisir de se griller des blondes avec la fumée qui va avec?
Mais n'empêche que je ne peux pas réduire l'intérêt de faire des maths à ça (dans ce cas autant n'en trouver aucun)
En fait chez moi ça ne s'explique pas
on dit que l'amour ne s'explique pas ok mais je ne vois pas trop le rapport car en fait les maths et l'amour ça fait deux
pourquoi j'aime les maths? pourquoi ? la réponse est un mystère
par contre il est vrai que l'amour humain j'y connais encore moins qu'en maths
j'ai toujours considéré qu'un humain c'est moche et que son genre ressemble à celui d'un chimpanzé (donc c'est vraiment un animal très moche)
Ceci dit je me considère nul en maths mais ça c'est une loi (un principe ) que j'applique à la lettre comme applique Osterman son fameux principe décrit dans le dernier film de Sam Peckinpah
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