Bonjour,
Je me permets d'appuyer et compléter les dires de Jokass sous un angle plus fondamental :
Si, dans la mesure où l'on suppose que la relation est une relation logiquement construite à partir des lettres x et y, et pouvant éventuellement contenir d'autres lettres, on étudie la relation sous l'angle de la logique pure, il n'est pas nécessaire de savoir qui sont x et y : cette information, si elle est fournie, le sera uniquement par (en plus, accessoirement, la relation ne contient ni la lettre x ni la lettre y.)
Si l'on cherche à montrer que la relation est fausse à l'aide d'un contre-exemple explicite, celui-ci pourra donc contenir effectivement ladite information sur x et y, mais pourra tout aussi n'en rien dire, tout va dépendre du contexte.
Exemple ne nécessitant pas d'info sur x et y :
ne fournit aucune info sur x et y ... et il n'y en a pas besoin car la relation est vraie.
En revanche :
est fausse.
Il s'ensuit que, logiquement, la relation est fausse.
Par suite, ayant trouvé un contre-exemple, il s'ensuit que la relation ne peut avoir valeur de théorème et ce, indépendamment de la nature de x et y.
Maintenant, il est intéressant de se poser la question suivante : pourquoi y a-t-il un "hic" si on écrit la relation ?
Parce que dans ce que je viens d'écrire, à priori, le x > y n'a pas plus de valeur d'information que A(x,y); x > y n'est pas plus explicite que A(x,y). C'est juste une illusion d'optique due à l'utilisation naturelle et permanente du symbole " > ". Cette utilisation abusive de ce symbole en fait oublier que derrière lui se cachent des relations qu'il faut tout autant expliciter que A(x,y).
Donc, si on veut avoir un contre-exemple explicite à base de " > ", il faut à minima préciser qu'il s'agit, par exemple, d'une relation d'ordre sur un ensemble quelconque.