Bonsoir à tous,
Je vous expose mon problème:
Harry joue avec sa calculatrice. Il s'aperçoit qu'en tapant cos(1) et puis ensuite cos(Ans), cos(Ans), cos(Ans) et ainsi de suite, il finit par obtenir une valeur qui ne change plus. Sally sa voisine, lui fait remarquer que cela revient à faire cos(cos(cos(cos(...cos(cos(1))...)))) jusqu'à obtenir les 9 premières décimales d'un nombre a.
Question:
Expliquer pourquoi le nombre a doit être solution de l'équation cos(x) = x.
Je sais l'expliquer avec le théorème des valeurs intermédiaires puis ou avec le théorème du point fixe en montrant que la fonction cos est contractante, mais je ne vois pas comment répondre à cette question avec des connaissances de classe de seconde.
Quelqu'un aurait-il une idée ?
Merci d'avance de vos propositions (en espérant que le post est au bon endroit du forum).
malou > ***forum modifié***
Salut,
Si a = cos(cos(cos(......(cos(cos(1)))) , alors cos(a) = cos(cos(cos(cos(......(cos(cos(1)))) = a
bonsoir,
je tenterais une démonstration par l'absurde. on suppose que c'est différent (cos x et x) et on montre que ce n'est pas possible.
Bonsoir à vous deux,
Merci pour vos réponses! J'avais aussi pensé au raisonnement par l'absurde, mais effectivement, l'explication de Yzz convient parfaitement!
Merci à vous!
A+
Si vaut
appliqué à
un certain nombre
de fois, alors
vaut
appliqué
fois à
et il n'y a aucune raison que cela fasse encore
.
douzaine,
Hors énoncé, juste pour rebondir sur ce que tu as écrit.
On a à faire à une suite définie par :
U(n+1) = cos(U(n))
avec U(0) = cos(1)
Et cette suite est convergente (même si cela n'a pas été démontré), la valeur a vers laquelle la suite converge est telle que a est solution de cos(a) = a.
Ce n'est pas la même chose que de dire (comme il me semble tu l'as fait) que pour un certain nombre n on a U(n+1) = U(n) = a
Il ne faut pas oublier la notion de limite, on a lim(n--> +oo) U(n) = a (telle que a est solution de cos(a) = a).
Dans le cas présent, on a a = 0,739085133... (ce sont les 9 premières décimales de a)
-----
On pourrait d'ailleurs montrer que lim(n--> +oo) U(n) = 0,739085133... quelle que soit la valeur de U(0), mais c'est hors sujet.
D'accord, mais tout cela est hors programme en seconde comme l'a remarqué robby3.
Un élève de seconde qui n'a pas vu la notion de limite ne pourra pas utiliser cette suite et il est dangereux de lui faire utiliser des notations dépourvues de sens précis comme
. D'ailleurs, la présence d'un premier et d'un dernier
dans cette écriture laisse supposer qu'il n'y a qu'un nombre fini d'application de
, d'où ma remarque.
Il me semble que cet exercice demande l'impossible. Et puis, le résultat affiché sur la calculatrice constitue les 9 premières décimales de plusieurs nombres, parmi lesquels un seul est solution de donc l'énoncé est faux en plus d'être intraitable.
Mettons que le nombre dont l'énoncé parle soit le nombre qui finit par être affiché sur la calculatrice. Ce nombre n'est alors pas solution de
mais seulement la valeur approchée à
décimales près de cette solution.
S'il faut expliquer alors que la valeur approchée de à
décimales près est
, et que la réponse attendue est "l'énoncé dit que la calculatrice renvoie
quand on rentre
puis
, d'accord: c'est alors un exercice sur le principe de la calculatrice. Pourquoi pas hein, mais dans ce cas autant faire plus simple et demander pourquoi rentrer
,
,
et
renvoie
.
Donc je pense que l'énoncé sous-entend que le nombre , dont les premières décimales sont affichées sur la calculatrice, est la solution de
.
Or,
1- Il y a des nombres possédant les mêmes décimales que celles affichées sur la calculatrice et qui ne sont pas des solutions de , donc l'énoncé ne définit pas
. (sauf si on demande: "soit
tel que
, expliquer pourquoi
")
2- L'élève n'a aucun moyen de savoir qu'une telle solution existe, ni que si elle existe on peut se rapprocher d'elle en itérant .
[Ni que le procédé s'arrête: le ième arrondi pourrait très bien dépasser
par en dessous, le
-ième pourrait alors repasser au dessus et être égal au
-ième, et cela bouclerait ainsi. On peut aussi imaginer que la boucle soit plus longue. D'ailleurs je ne suis pas sûr que celui qui a posé l'exercice ait calculé 60 fois cos de cos de .... pour vérifier que ce qu'il dit est vrai, et perso je serais incapable de prouver que c'est effectivement ce qui arrive sans l'aide d'un outil de calcul.]
Désolé, mais tu cherches des complications là où il n'y en a pas.
Il est évident que la valeur exacte du nombre a est la solution de l'équation cos(x) = x (qui n'est pas un nombre décimal et dont l'écriture décimale a une infinité de chiffres après la virgule).
On ne peut donc pas entrer la valeur exacte de a dans la calculatrice, mais on pourrait très bien entrer comme 1er terme une valeur plus proche de "a" que sa valeur donnée par ses 9 premières décimales.
Et alors ?, on constaterait (en le faisant) que les opérations suivantes laisseraient les 9 premières décimales (et peut-être plus) inchangées. Cela ne pose pas de problème particulier.
-----
Re-salut,
Tout ceci est très intéressant au point de vue mathématique ; personnellement je me suis juste attaché à tenter de répondre à la question posée :
Salut Yzz,
Bon je ne sais pas, pour moi un énoncé doit être clair et utiliser des notions définies.
Le nombre affiché sur la calculatrice à la fin ne change pas, il ne tend vers rien d'autre que lui-même,, il n'est pas plus lié à qu'à
, il n'a pas de "valeur exacte", etc...
Votre interprétation selon laquelle il faut supposer que ce phénomène se poursuit si on continue et que les itérations de sont de plus en plus proches est peut-être juste, mais à mon avis l'énoncé en question une fois reformulé pour un élève de seconde n'est pas traitable par un élève de seconde.
Si vous vouliez me convaincre de toute façon, il vous aurait suffi de rédiger une réponse de seconde: reformuler vos trois ligne "à la seconde" et rédiger une explication les utilisant.
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