A l'époque je m'ennuyais en cours et je ne me trouvais plus beaucoup de point commun avec les gens de ma classe ... Je n'avais pas spécialement peur de la 6e, j'aimais vraiment l'école à cette époque je l'ai donc bien vécu.
C'est vrai... Je serai peut être encore premier de ma classe ce qui n'est plus le cas , je ne sais pas, car c'est vrai que c'état une fierté personnel d'être le premier, par la suite je me satisfaisais d'être en milieu de tableau en ayant sauté une classe.
Clément : tu as sauté quelle classe ?
Si j'ai bien compris, tu entres en 1e année de médecine à moins de 17 ans ?
je suis un de ces élèves qui a sauté le cp pour aller en ce1 parce que je savais lire et écrire
Ma scolarité est un échec, malgré que je pense etre plutot doué: j'ai redoublé ma seconde, je galère chaque année. Cette année je passe tout juste en terminale. Je rejoins totalement l'avis de l'auteur.
j'en suis quasi sur, jusqu'en cp j'étais de loin le premier de la classe, puis apres avoir sautée ma classe j'ai progressivement baissé dans le "classement" jusqu'a redoublé ma seconde.
Mais ca m'a posé bien d'autres problèmes, du fait que je fait jeune et que j'ai sauté on m'a déja dit qu'on pensait que j'avais 2 voir 3 classe de moins que ma classe réel, du coup à un certain moment au collège j'étais un peu le "pigeon"pour mes camarades parce que je faisais jeune et ca a été très dur pour moi. Du coup je n'ai jamais eu de copine,elles faisaient beaucoup plus grande que moi...(et pourtant je suis loin d'etre moche^^)
aujourd'hui, maintenant que j'ai redoublé ca va un peu mieux...mais bon c'est pas encore la lune.
Ce n'est pas, à mon sens, un bon plan de sauter le CP.
Savoir lire et écrire à l'entrée dans le primaire est très souvent le fait de parents exigeants ayant poussés trop à la charette et pas spécialement une vraie précocité de l'enfant.
Les sauts de classe éventuels ne devraient pouvoir se justifier qu'au moins 1 ou 2 ans plus tard, quand on peut mieux juger les facultés de compréhension réelles de l'enfant.
je pense que mon échec scolaire ets due au fait que on m'a souvent dit que j'étais doué et je le pense profondément du coup je travaillais peu, je me reposais sur mes facilités de compréhension. Puis au fil des années il faut de plus en plus apprendre, du coup je perdais le rythmeet au bout d'un moment ca a cassé. Aujourd'hui ayant muri je me rends compte qu'il faut que je travaille mais passer d'un stade ou l'on ne travaille pas(pour mon brevet je n'ai pas ouvert un cahier, je m'en suis sorti avec un petit 11,5) à travailler correctement c'est pas facile.
J'ai sauté le CE1 parcque je savais lire (sans aucune pression de mes parents), et je n'y ai vu aucun inconvénient pour le moment, plutôt des avantages.
Ce que je veux surtout dire, c'est que personne ne peut affirmer ou prouver qu'un saut de classe peut perturber une scolarité.
Les facteurs de réussite ou d'échec sont nombreux et variés. Et pour moi, la majorité de ces facteurs n'ont aucun rapport avec ce qui se passe à l'école.
Donc oui, je me permet de faire ce raccourci, sachant qu'en terme de probabilité, j'ai peu de chance de me tromper
Bonjour à tous,
Je vais y aller de mon expérience:
J'ai sauté la 3° année de maternelle.
Donc, entré au CP avec un an d'avance.
De mémoire (Que je n'ai pas super performante), j'étais dans le premier tiers de la classe.
Petit à petit, j'ai dégringolé dans le classement. Mais certainement plus à cause de mon poil dans la main qu'à mon année d'avance.
A partir du CM2, chaque année, on me disait que je passais mais que je redoublerais probablement l'année suivante.
Le pronostic s'est réalisé en 3°.
J'ai donc fait due deuxième troisième qui m'a remis à flots.
Le reste de ma scolarité s'est passé par des chemins détournés mais à peu près normalement.
JP a raison sur ce point borneo : tu as enfoncé une porte ouverte .
Tu n'as fait que rappeler l'idée qu'être âgé d'un an de plus, ça facilite l'apprentissage, toutes choses égales par ailleurs.
Mais ça tout le monde est d'accord la dessus.
Si tu as une déduction à en tirer qui va dans le sens de ta pensée, il faut la donner explicitement.
Parce qu'à ce stade, c'est comme si tu n'avais quasiment rien dit (sur ce point précis, parce que sur ton intuition et les alertes que tu soulèves, je reste convaincu qu'il faut les prendre en compte).
Faire sauter une classe, c'est comme pour les redoublements. Ca peut être une bonne chose, ça peut ne pas l'être. C'est dans tous les cas une décision difficile à prendre (pour l'équipe éducative comme pour la famille) et on ne sait jamais trop ce que ça va donner.
Enfin, a priori, faire passer une classe, c'est moins "risqué" qu'un redoublement (qui sont bien souvent des échecs...).
Bonjour,
je fais un témoignage trois en un : élève (et épouse d'élève), parent et prof.
en tant qu'élève :
j'ai sauté la dernière année de maternelle, et j'ai un seul souvenir du CP : pipi sous ma chaise, parce que je n'osais pas demander. Et j'ai souvent été la petite gentille de la classe. Bon à l'arrivée, ça va.
Mon époux : il est entré en CE1 et sorti en CE2 (classe double niveau), à la demande de la maitresse. Ben oui, il s'ennuyait, du coup il bavardait. Bon, une fois qu'il a eu compris les multiplications (15j), il a recommencé à s'ennuyer et bavarder. D'autre part, sa maitresse lui a dit bien plus tard qu'elle était contente qu'il s'en soit sorti : c'est l'un des rares dans tous ceux à qui elle a fait sauté une classe...
Enfin, quand il a commencé à chercher un poste, on lui a gentiment expliqué qu'il était jeune et qu'il pouvait bien se balader de part le monde en précaire encore un peu.
En tant que parent: j'ai deux enfants, qui ont tous les deux appris à lire en maternelle (et non, on ne les a pas poussés, mais leur instit de grande section a très bien préparé le terrain pour le CP, ils ont fini le chemin seuls). Le premier a sauté le CP, on s'est laissé convaincre. Et il a bien galéré le premier mois.
Ben oui, la directrice de maternelle, l'instit et la psy scolaire ont toutes les trois oublié un truc : l'enseignement en maternelle et en primaire, ce n'est pas tout à fait les mêmes règles du jeu.
Bon, le gamin est très sociable, il s'en est remis. On verra pour la suite, mais là, il entre au collège très à l'aise.
Ceci dit, le second, on a refusé le saut de classe. Et on a eu du mal. Il n'a pas du tout le même caractère, et c'est en particulier le problème de l'intégration et celui de l'adaptation aux nouvelles règles qui nous ont faits reculer.
Maintenant en tant que prof. Je ne compte plus les rendez-vous avec des parents qui commencent par "je ne comprends pas, il était brillant, d'ailleurs il a sauté une classe, puis il a redoublé (ou pas)". Dans la plupart des cas, c'est un gamin qui a été pus rapide que la moyenne dans les apprentissages du primaire, mais qui n'est pas plus doué que la moyenne (voire moins doué) quand on passe à pas mal d'abstraction.
Dans quelques cas, c'est un gamin qui a été super poussé par ses parents, et là ça devient très difficile à gérer.
Mon cas le plus frappant, c'est un élève qui avait 2 ans d'avance en terminale :
- pas d'amis
- notes très moyennes en maths et physique, plutôt autour de 8 ailleurs
- un bac obtenu ras des fesses
- un projet d'orientation qui s'est limité toute l'année à "prépa balayeur, ça existe ?".
pour être honnête je ne me souviens plus de ce qu'il a fait finalement.
bon j'arrête mon roman
effectivement, je t'avais demandé assistance dans cette décision pas évidente. Et je t'ai suivie pour le deuxième
J'ai deux expériences : mon frère, entré au CP avec une année entière d'avance puisqu'il est de septembre, et moi, entrée au Cp aussi avec un an d'avance mais moins prononcé puisque je suis d'avril.
on a tous les deux la chance d'avoir grandi très vite : même avec mon année d'avance, les profs pas prévenus en début d'année pensaient que je redoublais. Rétrospectivement je pense que ça n'était pas pour rien dans le fait qu'on ait tous les deux bien vécu cette année d'avance.
on est restés bons élèves tout le long de notre scolarité (il a fini à l'X, y'a pire ... et moi à Cachan, tous les deux en 3/2)
Et même avec cette année d'avance, les gens avec qui je m'entendais bien étaient souvent dans la classe au dessus : j'ai d'affreux souvenirs du CM2, toutes mes copines étaient parties en 6° ! ça a dû jouer beaucoup aussi dans la réussite de l'opération.
Après, est-ce que l'instit, la psy scolaire (y'en avait déjà à l'époque ?) et l'inspecteur primaire qui ont permis ces passages en étaient conscients ? j'en doute, puisque pour mon frère ça a failli être refusé.
Pour mes enfants, la grand mère paternelle, instit en moyenne section, ayant tellement mis en garde sur le peu de cas où ça marche, on les a laissé suivre avec les gosses de leur âge, avec toujours une inquiétude pour le dernier, très vif : peur qu'il se mette à faire le clown au fond de la classe parce qu'il s'ennuie. De fait, comme il réussit très bien sans rien faire, ou en faisant très vite, le jour où il aura vraiment besoin de travailler, rien ne dit s'il saura s'y mettre... Wait'n see ....
Sinon en tant que prof : il m'est souvent arrivé de regarder l'année de naissance de tel ou telle, qui avait un comportement complètement immature en classe de terminale ... et de découvrir avec surprise qu'il ou elle allait sur ses 20 ans ... deux ans de retard, et les plus bébés de la classe ... la maturité et l'âge, ça n'est pas forcément lié.
Bonjour lafol,
Ton témoignage est intéressant.
Outre le fait d'avoir grandi très vite, qui a probablement joué en votre faveur, d'autres facteurs ont pu également jouer dans le bon sens (sans vouloir jouer les devins pour ce qui te concerne ...) : climat familial, solidarité de la fatrie, amitiés, autres activités non scolaires... et surtout : "la marge"
.
Quand on a les dispositions pour "finir à l'X ou à Cachan", c'est qu'on est doué de facilités vraiment hors norme (bien mieux que le premier percentile de la tranche d'âge...).
En tout cas, manifestement ton frère et toi êtes heureux de ce saut réussi, et c'est très bien ainsi.
Hello
C'est rigolo que vous parliez de ça, je me faisais récemment la réflexion que dans mon école, beaucoup (mais vraiment beaucoup) d'élèves ont un an d'avance (trois ans pour le plus jeune, ce qui a dû poser des problèmes légaux avec l'âge limite je crois). Avec mon année de retard (5/2), je me sens vieux là-bas!
C'est logique gui_tou...
Le rythme d'enseignement dans le secondaire est calibré pour une population beaucoup plus vaste que celle capable d'intégrer une grande école. Ceux qui ont les dispositions pour atteindre ce niveau un jour ont donc de grandes chances d'être en mesure de suivre un rythme significativement plus rapide au cours de leur scolarité.
Pour ce qui te concerne prendre un peu plus de temps (en repiquant 5/2) pour atteindre un meilleur objectif, est un calcul profitable que tu ne dois probablement pas regretter ...
Gui-tou
Comment te dire...
Ce que tu dis à propos de la "ressource précieuse qui pourra mieux profiter à ceux qui en ont plus besoin", ce serait beau si c'était vrai.
Passer des années à s'ennuyer à l'école n'est marrant pour personne, encore moins marrant pour les enfants qui ont des lacunes, des mauvaises notes, et pour qui l'école est souvent une source de souffrance.
Quand des enfants avaient des lacunes parce que personne n'avait voulu voir qu'il n'arrivaient pas à suivre, on les faisait redoubler, il refaisaient une année, où il n'arrivaient pas plus à suivre que l'année précédente.
Heureusement qu'on ne poussait pas le bouchon jusqu'à leur dire qu'on leur offrait des ressources précieuses en leur faisant cadeau d'une année de plus. Ce n'est pas parce que le redoublement a un coût pour l'Etat que c'est un cadeau qu'on faisait forcément aux enfants...
Je n'avais pas vu ton message d'avant :
en effet, je n'ai pas considéré ton explication sous un angle logique, et il est possible que j'ai inversé ce que tu disais avec la réciproque, parce que cela me semble complètement inutile de raisonner là-dessus sans considérer les problèmes de classe sociale :
Il n'y a qu'à regarder l'origine sociale des élèves qui vont à l'X et celle des élèves qui font coiffure...
Pour assez bien connaître et avoir donné des cours particuliers à des enfants des "beaux quartiers", ils ont certes un vocabulaire plus soutenu dès le plus jeune âge, ils n'en sont pas forcément plus doués...
Dans mon ancien collège, on accueillait les élèves d'un collège ultra-privé, composé principalement d'élèves à particules. Et ça volait pas forcément plus haut que nos petits bouseux !
Oui, c'est ce que je disais, ils ne sont pas plus doués, mais on les "prend" pour des surdoués à cause des mots qu'ils emploient.
Au fond, j'imagine que personne n'est dupe, mais en même temps, à l'école, cette aisance au niveau du vocabulaire avantage énormément. Elle est valorisée dans les devoirs qu'on rend : quand on s'exprime avec facilité, on a tendance à être systématiquement surnoté, indépendamment de la réflexion ou des connaissances qu'on puisse avoir mis dans un devoir.
C'est donc assez naturel de penser que les enfants ayant ce genre de facilité sauront faire illusion à l'école.
Tu ne comprends pas mon point de vue : il n'est pourtant pas bien compliqué à comprendre.
A l'école, il y a ceux à qui on fait sauter des classes, essentiellement des enfants dont les parents sont de milieux aisés, des parents qui ne doutent de rien et refusent de la même manière le redoublement quand on le propose à leurs enfants.
Si tu ne vois pas qu'il y a un problème d'égalité, je ne vais pas encore grossir le trait.
Tu peux bien reprendre toutes mes phrases et résonner comme un tambour...
On va à l'école, il y a règles, que les pauvres suivent et les riches contournent.
La collectivité, comme tu dis, elle paye des impôts pour une école à deux vitesses, où ce sont finalement toujours les gosses aisés qui tirent leur épingle du jeu.
khar,
Certes qu'il y a des problèmes d'égalité, on n'est pas tous pareils et le nier est une connerie sans nom qui est faite par beaucoup pour se donner bonne conscience ou rester politiquement correct.
C'est ainsi partout, d'ailleurs je vais déposer une plainte parce que Hussein Bolt court plus vite que moi.
Désormais, je revendique que les doués en sport soient handicapés (par surcharge importante ou autrement) pour égaliser au mieux les chances entre tous les participants (même moi) lors de participation à des épreuves sportives.
Si c'est bien ce genre de choses qu'on veut, alors il faut certes être opposé aux sauts de classe ...
JP, il y a une nouvelle de science fiction américaine qui décrit exactement ce que tu dis . Peut-être la connais-tu d'ailleurs...
Les danseuses étoiles y ont des fers aux pieds pour compenser leur grâce naturelle, et les intellectuels ont des appareils qui leur envoie des chocs électriques pour les empêcher de penser trop...
Pour être encore plus clair, puisque vous jouez les mal-comprenants (ou vous faites les ânes pour avoir du foin).
Les sauts de classe n'ont en général rien à voir avec les dons supposés des gamins, mais avec leur niveau social.
Ce n'est donc pas la peine de faire des comparaisons avec Hussein Bolt...
Personnellement, le saut de classe, je ne le pense ni bon ni mauvais, j'aimerais juste qu'il soit bien clair pour tout le monde que cette chose existe, qu'on puisse le proposer à des enfants de tous les milieux sociaux et qu'il ne reste pas l'apanage d'une fraction de privilégiés qui ont déjà tout ce qu'il faut comme privilèges.
Après, comme je l'ai déjà expliqué plus haut, se baser sur le vocabulaire ou l'aisance en communication des enfants pour juger de leurs dons, c'est carrément biaisé et ça ne va pas chercher bien loin dans le diagnostic.
Et au sujet de l'argument de LeDino "le saut de classe est profitable à la collectivité", il profite surtout à ceux qui peuvent tirer profit de l'école, essentiellement les classes aisées, et la situation se dégrade de plus en plus pour l'accès des classes défavorisées aux grandes écoles.
En gros, les pauvres payent des impôts pour que les riches puissent faire des études à l'X.
Aux classes aisées, le saut de classe qui permettra aux gamins d'arriver tout frais et en avance aux grandes écoles.
Aux pauvres, les redoublements qui démotivent, font perdre du temps, au point qu'au bout d'un moment, la seule chose qui paraisse raisonnable, c'est d'arrêter les frais et les études par la même occasion.
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