Bonjour,

"trop scolaire" !

Il arrive même que certains profs qualifient des élèves d'être "trop scolaires".

A ceci, je répond : "être en collège ou en lycée, c'est bien être à l'école, non ? Alors c'est plutot bien d'être scolaire à l'école, non !"

Evidemment pour acquérir les bases mais après il faut apprendre à voir les choses en large et en travers et à apprécier leurs véritables applications, autrement, c'est on ne peut plus ennuyeux, à mon goût.

En fait j'entends le mot "scolaire" comme le dit si bien le dictionnaire dans ce cas là : "De carctère livresque, sans originalité", Le Petit Larousse Illustré 1995 ! Je devrais changer ce dico d'ailleurs...

Merci borneo, mais attendons de voir l'avis des autres avant de nous réjoir trop vite !

réjouir

Bonjour,

Perso, dans mon lycée, deux des profs de maths ont créé un "Club Maths" ("Club Galois" pour être précis ), et je trouve l'idée assez sympa...

En effet, cela permet de faire des maths autrement, et avec des gens qui aiment ça (le plus important à mon avis)

Bonjour

Je pense que les profs ont un programme à suivre et vu le temps qu'ils ont, je pense qu'ils ne peuvent pas s'éloigner de l'enseignement dit "scolaire".

Bonjour stella

bien dit !!

Si je prends l'exemple des terminale, j'estime ne pas faire des maths avec eux, mais je les prépare à l'épreuve du bac. Au passage, on fait un peu de maths ...

C'est regrettable, mais le niveau des élèves arrivant en terminale est parfois trés bas, et on n'a vraiment pas le temps d'aller plus loin.

Bonjour Jamo

Ce que je déplore c'est le manque de concertation entre les profs de collège et les profs de lycée.

Il existe des réunions entre profs de collèges et de lycées, mais très honnetement, je pense que ça ne sert à rien.

Les profs de collège ont des programmes à respecter, et ils font ce qu'ils peuvent avec des élèves qui arrivent en fin de collège avec beaucoup de mal.

Ce qu'un prof de lycée veut en priorité d'un élève de collège : qu'il sache lire et écrire, c'est déjà une bonne chose, et que le programme de collège ait été fait.

Bonjour,

Yumi >> j'ai du mal à comprendre ce que tu racontes ...

Comment ça Jamo tu ne parles pas le langage étudiant ?

Désolé...
Je recommence en plus claire.


Lorsque tu dis :

pénalisant peut-être, plutôt que pénal !

ou alors pénible, non ?

Allez, mettons tout le monde d'accord : pénibilisant !

Tout dépend de ce que tu veux dire par "trop scolaire".

Si je me reporte bien loin dans le passé, du temps où j'usais mes fonds de pantalons sur les bancs dune école dans le secondaire ...
Les cours de math étaient certes plus élaborés qu'aujourd'hui, et bien que très à l'aise dans cette matière, je m'ennuyais comme un rat mort.
  
La matière était enseignée sans qu'on distingue le "A quoi peut bien servir tout ce bazar ?", il n'y avait presque jamais de lien fait par les enseignants entre la matière vue et son utilité pratique (ou alors juste pour dire, cela sert dans tel domaine, mais sans plus)
  
J'ai commencé enfin à aimer les maths dans les études supérieures, celles d'ingénieur, car là enfin, le lien entre les matières vues et leur utilité dans les différentes techniques étaient tangibles et palpables.

Qu'on ne vienne pas me dire que c'est difficile de relier les notions enseignées dans le secondaire à des problèmes concrets de la vie de tous les jours. Les élèves auraient alors mieux le sentiment de ne pas apprendre des choses inutiles et pour certains, ne plus s'ennuyer comme des rats morts.

Mais peut-être suis-je hors sujet.

Il est vrai qu'il est trés courant d'entendre les élèves dire "mais à quoi ça sert ??"

C'est une bonne question, en effet, et on peut dévélopper la réponse sur de nombreux points (utilité directe, indirecte, ...)

Mais je crois que derrière cette question se cache bien souvent autre chose, qui n'a rien à voir avec de la curiosité ou un questionnement sur l'utilité de l'enseignement.
Car j'ai certains collègues de matières trés appliquées (du génie civil, de la mécanique, ...) avec des élèves qui ont choisi ces voies, et qui posent quand même cette question d'un air bête "mais à quoi ça sert" lorsqu'on leur fait calculer un volume de béton par exemple.

Bref, comme avait répondu Poincaré (Henri de son prénom) lorsqu'on lui avait demandé à quoi servait ce qu'il présentait : "et vous, à quoi vous servez ?"

Bonjour J-P

En plein dans le sujet !

Sûr jamo, il y en a certains que tout désintéresse...
  
Mais il y en a aussi quelques autres, et ne serait-ce que pour ceux-là, faire un vrai effort pour leur montrer l'utilité de ce qu'ils apprennent pourrait être bien utile.

Oui, mais d'un autre côté, j'ai un inspecteur qui m'a reproché d'être trop concret, trop "utile", qu'il faut aussi montrer que les maths sont abstraites et ne pas toujours montrer une utilité ... (mais bon, heureusement qu'on ne les voit pas trop souvent ! )

Bonjour,

Bah, ils sont humains, donc ils défendent leur manière de voir les choses à mon avis.

Bonjour

Jusqu'en seconde, on faisait des maths parce qu'il fallait suivre le programme, autrement dit c'etait pour avoir une bonne note au bac.

En 1re-Tle, on a eu un nouveau prof de Maths en section S qui nous expliquait a quoi servait ce qu'on apprenait, au fur et a mesure des chapitres, tout en enseignant de maniere excellente; ils nous a montre l'utilite de ce qu'on apprenait pour les annees apres-bac. Il nous a aussi dit que jusqu'au bac, les maths sont assez ennuyeux, en gros scolaires d'apres la definition de bof; et c'est aussi plus ou moins mon avis

Porcepic,

Je t'invite par exemple à lire les problèmes posés dans les championnats de la FFJM (Fédération française des jeux mathématiques), il y en a pour tous niveaux.
  
Ces problèmes ludiques demandent évidemment l'usage de ce qui est enseigné pour être résolus. Mais ils ont le gros avantage d'être bien concrets et là on voit l'utilité des notions vues.
  



  

Merci du conseil J-P

moi je trouve que les élèves sont trop scolaire: je m'explique par un exemple:
hier, en maths, a un devoir, QCM en géométrie dans l'expace, on nous demande de répondre en donnant une réponse.
A la première question, il y a 2 réponses bonnes sur 3. Personne n'a mis les deux, parce qu'il y avait écrit donner "la" réponse exact!
Il faut avoir un peu de bon sens et aller plus loin que l'énoncé, les élèves se servent plus de leurs intelligence. Et le pire c'est que quand je leurs dit que c'est stupide de répondre une réponse au pif (parmis les deux possible) parce qu'il y a écrit qu'une réponse était bonne, aucun ne comprend, soit disant parce que j'ai mis que les deux réponses étaient bonnes, c'est un manque de rigueur, et que ca devrait être pénalisé.

Bonjour Simon

les élèves s'adaptent à leurs profs. C'est le secret de la réussite. Une fois qu'on a compris ce que le prof attend, on a de bonnes notes.

Cela dépend du niveau ! pour comprendre que la réponse est constituée des 2 réponses bonnes, il faut avoir un peu réfléchi sur la notion d'ensembles, ce qui est complètement sorti de tous les programmes ...

Les "maths modernes" ayant fait tellement de mal, paraît-il, qu'on a du mal à faire comprendre la notion d'union et d'intersection aux élèves devant résoudre des probème de proba et aux élèves de secondes à qui on apprend les intervalles.