salut

que c'est lamentable ... de ne plus faire de mathématiques ...

la réforme a été faite par et pour les machines .... ce qu'ils deviennent naturellement ...

Bonjour,

attention de ne pas se fier au contenu des manuels scolaires, ils ne sont pas toujours exactement dans le programme.

Et puis quand on lit le programme, ce n'est pas super précis : cela laisse les profs décider de pas mal de choses, et c'est très bien ainsi.

Moi quand je ne trouve pas mon bonheur dans les manuels, je tape les exos que j'ai envie de traiter.

Sinon, en ce qui concerne les changement de programme, que ce soit dans le fond ou dans l'esprit, cela ne me gêne pas vraiment.
On enlève ceci, on met cela ... et dans 10 ans on fera le contraire ... et puis les changement sont assez mineurs.
C'est plutôt une bonne chose que les programmes soient vivants, qu'ils évoluent.

mineurs les changements ... surement pas ... il suffit de regarder la partie "proba" que je mets entre guillemets et reflète exactement ce que Tlr a remarqué ...

Une interrogation à laquelle j'aimerais que ceux qui le peuvent (profs, parents d'élèves, élèves...) m'éclairent : ces élèves actuellement au lycée devront-ils "faire tout le boulot" eux-mêmes (sous-entendu que suivre le programme à la lettre ne le permettrait pas) s'ils souhaitent poursuivre une formation scientifique, afin de comprendre ce que le lycée ne leur a pas demandé de comprendre ? Et memes en ce qui concerne les autres qui choisiront d'autres voies ? Parce même après seulement deux ans de maths post-bac, je me rend bien compte que ca change l'esprit et que l'on voit les choses autrement, même si elles n'ont aucun rapport avec les maths ! (Á prendre dans un sens positif)

Bonjour,

Je suis aussi frappé par l'utilisation mise très en avant des calculatrices dans le programme scolaire Belge pour ma part. Comme on peut le voir dans cet article par exemple : http://www.enseignons.be/actualites/2013/05/28/calculatrice-ceb/.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le CEB (Certificat d'Etude de Base) est un examen passé à la fin des primaires (avant dans rentrer au collège pour les français, à peu de choses près) pour confirmer que toutes les notions abordées au cours de l'enseignement inférieur ont été acquises par l'élève.

Au delà de l'article qui soulève plus un autre problème (cf. le taux de réussite des élèves), je trouve ça affligeant d'autoriser une calculatrice dans la résolution de problèmes même si il ne s'agit pas de calcul mental "pur".
Pour moi, la résolution de problèmes (pour autant qu'ils restent relativement simples, et ils le sont) passe aussi par des calculs mentaux qui font partie intégrante de cette résolution.

Plus tard, on autorisera les élèves à utiliser des outils pour dériver des fonctions en physique car les mathématiques ne font pas partie de ce cours?
Je trouve ça vraiment dommage..

Si je puis me permettre, je serais plus nuancé par rapport à l'usage de la calculatrice.

Du moment que l'on maîtrise "parfaitement" sans calculatrice un calcul quelconque, je ne vois pourquoi à terme on ne pourrait pas l'utiliser pour nous faire gagner du temps, puisque de toutes façons nous serions capable d'effectuer nous-même ce calcul sans problème.

Un exemple très criant : la division euclidienne. Combien de mes camarades de 1ère S savent encore effectuer cette opération de base que l'on apprend en primaire ?
Le jour où ils voudront trouver un résultat approximatif décimal d'un quotient sans calculatrice, ils se mordront les doigts.
Cela dit, une fois que l'on a parfaitement intégré cette technique, est-il vraiment nécessaire de l'effectuer à chaque fois ?

Les outils mathématiques ont évolués au cours du temps et nous vivont avec. D'abord, c'était le boulier, puis la machine de Schickard, de Pascal, et après les premières calculatrices, et finalement les ordinateurs qui constituent une porte ouverte à l'algorithmie, pour moi une branche à part entière des mathématiques.
J'ai même entendu parlé dans Sciences & Vie l'existance d'un programme baptisé COQ qui serait capable de vérifier l'exactitude des démonstrations !

En conclusion, pour moi, la machine ne doit pas remplacer le mathématicien ou les élèves mais être un outil.
Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi nous devrions interdire l'usage de la calculatrice et par extension des ordinateurs etc.

Je rajoute que je suis cependant déçu de l'importance qu'accorde les enseignants à la calculatrice.

Exemple : en probabilités, nous savons effectuer un calcul combinatoire... Mais seulement à l'aide de la calculatrice.
La professeur ne nous a pas montré la formule avec les factorielles, résultat nous sommes dépendants de la calculatrice et c'est précisément ce qu'il ne faut surtout pas : être dépendant.

le pb c'est qu'on nous l'impose .... parce que nos élèves ne savent pas calculer .... et c'est le chat qui se mord la queue ....

quant à la division euclidienne combien de TS savent la faire ....jem' doute .... comme disais le regretté Coluche .....

quand j'en vois bon nombre prendre la calculatrice pour calculer 6/-3 ....

"on" = nos "chefs" ....