Bonjour,
Dans le cadre d'un projet, je dois identifier le modèle pédagogique de référence (c'est-à-dire la façon dont on conçoit l'organisation de l'apprentissage en classe) qui sous-tend l'utilisation du tableau en classe.
Pour aider, voici quelques questions que l'on peut envisager :
- quelle est la position corporelle « normale » attendue de l'élève qui suit un cours ?
- bien parler ou faire de petits schémas au tableau : les deux atouts essentiels dun bon
enseignant ?
- le véritable pouvoir du professeur : écrire les mots inconnus et les mots compliqués au
tableau ?
- les « risques » du métier : l'extinction de voix ou l'arthrose digitale ?
- à qui cela coûterait-il le plus de se passer du tableau : à l'élève ou au professeur ?
- on parle généralement du tableau en tant que support : et s'il était un obstacle ?
- le peuple des élèves serait divisé en deux tribus : les auditifs et les visuels. Mais qui a
créé ce monde ?
Votre avis m'intéresse,
Merci.
Bonjour,
je ne sais pas si tu t'intéresses au modèle pédagogique en général ou à la didactique des mathématiques.
Si il s'agit de maths, je te recommande d'essayer de faire un calcul oralement.
Ne serait-ce que de factoriser
Et de te mettre à la place d'un élève qui ne sait pas faire...
Quand aux risques du métier, le ou n'est pas exclusif.
Bonsoir,
Je suis tout à fait d'accord avec vous. Je serai capable sans problème de faire cette factorisation de tête mais l'élève à besoin d'un support.
Je fait mon agrégation en math et ce travail est pour le cours de sociologie. J'y décrit mon opinion ainsi que les avancées en termes de tableau (notamment le TBI) car il me semble que si le tableau était vraiment inutile, on essaierait pas de faciliter la vie des enseignants et des élèves en mettant au point ce type de support.
Maintenant, s'il est possible de récolter un maximum d'avis sur le sujet avec l'aide des questions proposées ce serait vraiment chouette. Des idées brutes m'aident à écrire. Donc si vous pouvez développer un peu plus vos idées ce serait vraiment sympa merci.
Bonsoir,
peut-être pouvons nous nous tutoyer...
Bien que je n'ai jamais suivi de cours de sociologie,même quand je préparais l'agregation, il me semble que tes questions sont trop abruptes et trop orientées.
Je crois que tu devrais essayer de préciser ta problématique et faire moins dans le général.
Enfin je vais essayer de répondre.
les « risques » du métier : l'extinction de voix
c'est un risque réel et certaines formation d'enseignants (moniteur futur maitre de conf amenés à faire cours en amphi) propose un stage avec un homme de théatre sur la manière d'utiliser sa voix sans la fatiguer, car il y a des méthodes à connaître pour cela
l'extinction de voix est une causse d'arrêt de travail fréquente et à ne pas négliger
personnellement je ne trouve pas inintéressantes les autres questions du dernier paragraphe
Sur les tableaux interactifs il y a des groupes IREM qui travaillent dessus. On doit trouver des choses sur les sites IREM
Verdurin, pas de problème pour se tutoyer.
Les cours de l'agrégation m'insupportent également comme les cours d'éthique, d'approche de la diversité culturelle, sociologie,... où on a des livres monstrueux à apprendre sans intérêt.
Bref, les questions proposées sont celles du travail et non le fruit de mon imagination mais je suis d'accord, bien entendu, pour ne pas se focaliser et s'arrêter à celles-ci.
Merci à Apaugam pour cette réponse. Voilà une problématique à soulever dans le travail. Lors de mes secondaires, ma prof de math arrivait malgré tout à donenr cours lorsqu'elle n'avait plus de voix. Elle écrivait le tout sur le tableau . A partir du moment où on a une classe respectueuse où il n'est pas nécessaire de crier sans arrêt, je pense que c'est l'arthrose digitale qui l'emporte non ?
Non c'est un vrai problème.
Je connais personnellement des profs, qui ont été contraint de s'arrêter quelques jours pour ne pas détériorer complètement leur cordes vocales.
Surtout quand on débute, on a peur du silence et donc sans forcément crier, on parle tout le temps.
Pourtant les moments de silence ou de "parler doux" cela peut-être un moyen de faire revenir le calme dans une classe qui est un peu bruyante et surtout cela donne du temps aux élèves pour se concentrer et comprendre.
Bonsoir,
je ne sais pas si ça rentre vraiment dans ta problématique, mais, il y a quelques années j'ai eu en première puis en terminale une élève sourde.
Ce qui oblige à tout (absolument tout) écrire au tableau.
C'est un exercice intéressant, mais assez fatigant.
Il exige que les élèves notent rapidement ce qui est au tableau, car c'est vite effacé, et qu'ils fassent plus attention que d'habitude : tout ce qui est écrit n'est pas forcément important. C'est un effort qu'ils faisaient volontiers pour une camarade, je ne crois pas qu'ils l'auraient fait sans ça.
À part ça j'ai 32 ans d'enseignement derrière moi, il m'arrive d'avoir la voix cassée et je n'ai pas d'arthrose digitale mais des problème de peau avec la craie. Et je suis tout à fait d'accord avec la fin du dernier message d'apugam.
Et comme il « ne trouve pas inintéressantes les autres questions du dernier paragraphe » j'aimerais qu'il suggère quelques pistes pour les réponses.
Voir même, pour les mal comprenant comme moi, quelques pistes sur le sens des questions.
Je ne suis pas sociologue mais j'ai le sentiment que c'est un thème intéressant que de réfléchir à plusieurs avec des élèves sur la manière d'utiliser le tableau
car je me suis parfois posée dans mes 38 années de carrière des petites questions à ce sujet
quand par exemple on fait une remarque du genre "quand on a une suite recurrente ça coute pas cher de calculer 4 ou 5 termes pour se faire une idée"
souvent les eleves n'y attachent aucune importance car cela manque d'étiquette : cours, exercice, td, formule
et du coup les eleves pensent que ce n'est pas important et ne note surtout pas alors qu'il note febrilement tous les calculs completement stupides qui sont deja ecrit dans le livre
j'ai parfois justement écrit au tableau ce genre de chose que l'on trouve rarement écrit dans les livres meme resultat aucune trace sur les cahiers et dans les memoires des etudiants
pire !
certains jouent du crayon et de la gomme et efface consciensieusement tout ce qui est important dans des notes prises aux tableaux c'est-à-dire tout ce qui n'est pas dans les livres ou les polys
Je n'ai cessé de lutter contre les cahiers de TD "propres"
un cahier de TD doit refleter les recherches et les erreurs, barrées et non gommées etc, pour y réfléchir ensuite
voilà pourquoi je trouverai interessant de reflechir avec des enseignants et des eleves ou des etudiants au role respectif du tableau, du cahier, des livres ou polycopiés et de la parole
peut etre en choisissant un chapitre précis pour etre concret
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