Première question
Premier cas:
. Alors,
Deuxième cas:
. Alors,
.
On a:
On en déduit, par récurrence sur n, que:
Supposons par l'absurde que
On a alors, pour tout
La suite
serait alors une suite croissante, majorée par 0. Elle convergerait donc vers une limite l appartenant à [c_1,0].Puisque
, la limite l de (c_n) vérifierait l'équation l=2-l². l serait donc égal à -2 ou 1, ce qui entraîne une contradiction.
Citation :
Il existe donc un entier
tel que
Deuxième question
Soit
Dans le cas où ce polynôme admet une ou des racines réelles, ces deux racines sont négatives ou nulles et il est alors facile de démontrer que les coefficients de P sont positifs ou nuls.
On étudie donc le cas où ce polynôme P n'admet pas de racine réelle (et donc le discriminant de P est strictement négatif).
. On en déduit que
et que
. D'après la question précédente, il existe N tel que
. On choisit N minimal et on a donc,
pour tout n<N, c_n<0
Lorsque N est strictement positif , on a, pour tout
:
Et, en posant
, on a:
On a donc, pour
Les polynômes P_N et
sont à coefficients positifs et P_0=P s'écrit donc comme le quotient de deux polynômes à coefficients positifs.
Lorsque N est égal à 0 ou lorque les racines de P sont réelles , P_0=P s'écrit comme le quotient de P et 1, polynômes à coefficients positifs.
Troisième question
Soit maintenant
.
Dans la décomposition de P en facteurs irréductibles, il n'apparaît que des facteurs P_i n'ayant pas de racine réelle strictement positive. Ce sont des polynômes de la forme X+a, avec a positif ou de la forme
tels que
.
Chacun des polynômes P_i s'écrit comme le quotient de polynômes
, Q_i et R_i étant à coefficients positifs. On en déduit que P s'écrit sous la forme
avec
et
, Q et R étant à coefficients positifs.