Bonjour j'attire votre attention sur ce forum pour avoir des informations au plus vite.
Je suis actuellement en licence math info et je souhaite devenir quant ( analyste quantitatif)
Je souhaiterais savoir s'il étais meilleur de me réorienter en licence MIASHS ? Ou de rester en math info.
Y'a t il des avantages dans l'une ou dans l'autre licence pour ce métier, ou désavantage ?
Merci
Quelle est la formation correspondant à analyste quantitatif ? Un master, peut-être ? Auquel cas la meilleure démarche que tu puisses faire serait de t'adresser au responsable de cette formation. Ces personnes ou leurs services sont en général très disposés à apporter toute précision aux candidats à leur filière.
Pour devenir quant il faut de solides bases en math et en économie, or la filière math info propose des math poussé, celle miashs propose des math poussé mais légèrement moins mais avec de l'économie.
Mon prof ma dis de rester en math info mais je doute car sur internet on voit que les quant doivent être très bon en économie
Ce que j'en lis sur la toile et mes opinions personnelles me pousseraient à te dire: ne fais pas ça ...
Grosso modo, il faut avoir fait Polytechnique et un Master à Dauphine. Donc, déjà, ta filière aurait dû être prépa plutôt que licence math info. Es-tu en licence "par défaut" (tu n'as pas obtenu une prépa souhaitée) ou par choix ? Si tu es en licence math info sans être passé par la case prépa, tu as, sauf évolutions récentes (renseigne toi) la possibilité de passer des concours grandes écoles réservées aux étudiants de L2. Sinon, tu peux poursuivre un cursus universitaire en essayant d'être admis dans un master de maths appliquées. A priori le conseil de ton prof de rester en math info est adapté dans ces deux cas. Ce qui pourrait influer dans le sens MIAS serait plutôt à mon avis ton niveau dans les disciplines de spécialité, math et info. Si tu n'es pas suffisamment à l'aise dans ces matières, MIAS pourrait être plus adapté. Mieux vaut une meilleure réussite dans une filière peut-être considérée comme moins "noble", qu'une réussite médiocre dans une filière "dure" qui ne te permettrait pas une poursuite d'étude en master. Toi seul peut prendre ce type de décision.
merci pour ta reponse, j'ai eu 16,86 en math au premier semestre mais je vais quand même changer. Je souhaiterais savoir si la filière MIASHS permet de faire un master en math financière
Encore une fois, c'est aux responsables de le formation visée que tu dois t'adresser. C'est comme ça que ça marche à l'Université, si tu veux y réussir, il faut que tu en comprennes les règles et les usages.
Je dirais que probablement les étudiants de math info sont pris en priorité en master de presque n'importe quoi. J'exagère sans doute un peu ...
Ceci étant, si tu es excellent en MIASHS, il est probable aussi que tu trouveras un master de math fi qui t'accepte.
Tu donnes ta moyenne en maths, mais pas en informatique. Quels sont tes résultats dans cette discipline ?
Mon avis est toujours le même: reste en math info. Mais c'est à toi de prendre les décisions.
Alors c'est ça que tu dois travailler, et la question n'est pas un choix entre Math Info et MIAS. En MIAS aussi l'informatique est une composante importante, un critère de sélection vers la formation que tu vises. Il faut que tu vises en priorité à améliorer ton niveau dans cette discipline. C'est une simple question de travail. Si tu es bon en maths, tu peux être bon en informatique.
J'ai eu cette note car je ne travail pas cette matière, elle ne me plait pas. J'ai refais un dossier APB et mis une MPSI qui serait plus adéquate pour mon cursus.
Si tu n'aimes pas l'informatique, il faut prendre une autre voie.
-- "Celui qui choisit un travail qu'il aime n'aura jamais à travailler"
Proverbe chinois
C'est marrant Sundae qu'il t'ait fallu dix messages échangés pour balancer l'essentiel ...
Tu n'aimes pas l'informatique.
... et si tu ne l'aimes pas, elle ne t'aimera pas.
Je suis pour l'essentiel d'accord. Le problème est:
L'informatique requise pour devenir analyste quantitatif ça doit pas être d'une grande violence...
Quoi qu'il en soit, Sundae a le temps de changer dix fois d'avis sur ce qu'il fera plus tard.
Il a choisi une filière informatique et ça ne lui plait pas.
Quand il aura touché un peu de finance peut-être qu'il voudra faire autre chose ...
Ne pas oublier que les financiers sont des flambeurs.
Ils aiment bien faire croire à tout le monde qu'ils font des trucs très compliqués ...
Ils font des trucs très compliqués. C'est bien ça le problème. Ils utilisent des calculs matriciels extrêmement sophistiqués, malheureusement, ils les appliquent à des phénomènes éventuellement non linéaires, et provoquent les crashs que l'on connaît. Un de mes amis est membre de l'académie des sciences. Ils ont invité des spécialistes des mathématiques financières. Ceux-ci ont été incapables de justifier la validité de leurs modèles.
Je voulais effectivement dire "des trucs compliqués qu'ils maîtrisent" ...
Si tu t'intéresses à la question, tu dois sûrement savoir ce que David Viniar, Vice Président de Goldmann Sachs a eu le culot de déclarer pour justifier les pertes abyssales de sont groupe en 2007 lors de la crise financière :
-- "Nous avons essuyé un événement d'amplitude sigma-25... ça ne pouvait simplement pas arriver !"
En d'autres termes: nos modèles, qui spéculent sur un aléa des cours sagement gaussien, considèrent qu'un événement sigma-25, c'est à dire d'amplitude 25 fois l'écart-type, ne peut quasiment pas arriver (moins d'une fois tous les 100 000 ans...). Autrement dit : nous avons eu une incroyable malchance !
Je me demande d'ailleurs si le gars ne doute toujours pas de ce qui est arriver.
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En réalité c'est le reste du monde qui a eu une incroyable malchance... en laissant faire une bande d'incapables et d'inconscients qui savent calibrer parfaitement une loi de comportement pour les périodes "routinières" (dans lesquelles les aléas sont effectivement fortement dissociés), périodes qui n'ont que peu d'intérêt pour l'évaluation du risque... et sont incapables (et n'ont surtout pas envie) de dimensionner la vraie mesure du risque : celui qui survient quand les aléas sont liés et ne respectent plus sagement l'hypothèse d'indépendance qui prévaut pour pouvoir appliquer le théorème central limite.
Du jargon, des modèles compliqués pour se rassurer et bluffer les autres, ce qu'il faut d'opacité et de secret...
... et c'est "en avant la musique, fais péter le champagne, le dernier au casino paie sa tournée !!!".
On va quand même pas se laisser emmerder par des sigma-25 !!!
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Au fait Sundae, désolé de cochonner ta discussion... mais bon ça te concerne aussi un peu tout ça .
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