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orientation

Posté par
Sundae
17-12-14 à 08:54

Bonjour j'attire votre attention sur ce forum pour avoir des informations au plus vite.
Je suis actuellement en licence math info et je souhaite devenir quant ( analyste quantitatif)

Je souhaiterais savoir s'il étais meilleur de me réorienter en licence MIASHS ? Ou de rester en math info.
Y'a t il des avantages dans l'une ou dans l'autre licence pour ce métier, ou désavantage ?

Merci

Posté par
boninmi
re : orientation 17-12-14 à 10:48

Quelle est la formation correspondant à analyste quantitatif ? Un master, peut-être ? Auquel cas la meilleure démarche que tu puisses faire serait de t'adresser au responsable de cette formation. Ces personnes ou leurs services sont en général très disposés à apporter toute précision aux candidats à leur filière.

Posté par
Sundae
re : orientation 17-12-14 à 16:50

Pour devenir quant il faut de solides bases en math et en économie, or la filière math info propose des math poussé, celle miashs propose des math poussé mais légèrement moins mais avec de l'économie.
Mon prof ma dis de rester en math info mais je doute car sur internet on voit que les quant doivent être très bon en économie

Posté par
boninmi
re : orientation 17-12-14 à 18:44

Ce que j'en lis sur la toile et mes opinions personnelles me pousseraient à te dire: ne fais pas ça ...
Grosso modo, il faut avoir fait Polytechnique et un Master à Dauphine. Donc, déjà, ta filière aurait dû être prépa plutôt que licence math info. Es-tu en licence "par défaut" (tu n'as pas obtenu une prépa souhaitée) ou par choix ? Si tu es en licence math info sans être passé par la case prépa, tu as, sauf évolutions récentes (renseigne toi) la possibilité de passer des concours grandes écoles réservées aux étudiants de L2. Sinon, tu peux poursuivre un cursus universitaire en essayant d'être admis dans un master de maths appliquées. A priori le conseil de ton prof de rester en math info est adapté dans ces deux cas. Ce qui pourrait influer dans le sens MIAS serait plutôt à mon avis ton niveau dans les disciplines de spécialité, math et info. Si tu n'es pas suffisamment à l'aise dans ces matières, MIAS pourrait être plus adapté. Mieux vaut une meilleure réussite dans une filière peut-être considérée comme moins "noble", qu'une réussite médiocre dans une filière "dure" qui ne te permettrait pas une poursuite d'étude en master. Toi seul peut prendre ce type de décision.

Posté par
Sundae
re : orientation 06-03-15 à 10:30

merci pour ta reponse, j'ai eu 16,86 en math au premier semestre mais je vais quand même changer. Je souhaiterais savoir si la filière MIASHS permet de faire un master en math financière

Posté par
boninmi
re : orientation 06-03-15 à 15:48

Encore une fois, c'est aux responsables de le formation visée que tu dois t'adresser. C'est comme ça que ça marche à l'Université, si tu veux y réussir, il faut que tu en comprennes les règles et les usages.
Je dirais que probablement les étudiants de math info sont pris en priorité en master de presque n'importe quoi. J'exagère sans doute un peu ...
Ceci étant, si tu es excellent en MIASHS, il est probable aussi que tu trouveras un master de math fi qui t'accepte.
Tu donnes ta moyenne en maths, mais pas en informatique. Quels sont tes résultats dans cette discipline ?
Mon avis est toujours le même: reste en math info. Mais c'est à toi de prendre les décisions.

Posté par
boninmi
re : orientation 06-03-15 à 15:50

Citation :
c'est aux responsables de la formation visée que tu dois t'adresser

Posté par
Sundae
re : orientation 07-03-15 à 10:53

En informatique je suis tellement mauvais que la note ne mérite pas d'être dite.

Posté par
boninmi
re : orientation 07-03-15 à 13:05

Alors c'est ça que tu dois travailler, et la question n'est pas un choix entre Math Info et MIAS. En MIAS aussi l'informatique est une composante importante, un critère de sélection vers la formation que tu vises. Il faut que tu vises en priorité à améliorer ton niveau dans cette discipline. C'est une simple question de travail. Si tu es bon en maths, tu peux être bon en informatique.

Posté par
Sundae
re : orientation 07-03-15 à 14:39

J'ai eu cette note car je ne travail pas cette matière, elle ne me plait pas. J'ai refais un dossier APB et mis une MPSI qui serait plus adéquate pour mon cursus.

Posté par
LeDino
re : orientation 07-03-15 à 14:48

Si tu n'aimes pas l'informatique, il faut prendre une autre voie.

-- "Celui qui choisit un travail qu'il aime n'aura jamais à travailler"
Proverbe chinois

Posté par
LeDino
re : orientation 07-03-15 à 14:49

Ce qui n'invalide en rien les conseils de boninmi... mais les relativise dans ton cas à mon sens.

Posté par
LeDino
re : orientation 07-03-15 à 14:52

C'est marrant Sundae qu'il t'ait fallu dix messages échangés pour balancer l'essentiel ...
Tu n'aimes pas l'informatique.

... et si tu ne l'aimes pas, elle ne t'aimera pas.

Posté par
boninmi
re : orientation 07-03-15 à 16:03

Citation :
Si tu n'aimes pas l'informatique, il faut prendre une autre voie.

Non, il faut travailler l'informatique.
Quand on ne fait que ce qu'on aime, on n'apprend rien.
Pour aimer quoi que ce soit, il faut d'abord s'y être plongé sérieusement, donc le travailler.
Il y a des exceptions, des gens très doués "naturellement", ou très attirés spontanément par un domaine. Ce sont des exceptions. Pour les autres, ils faut d'abord décider délibérément de s'intéresser à un domaine pour le trouver intéressant.

Posté par
LeDino
re : orientation 07-03-15 à 17:37

Citation :
Non, il faut travailler l'informatique.
Quand on ne fait que ce qu'on aime, on n'apprend rien.
Je n'ai absolument pas dit pas dit qu'il ne fallait pas travailler l'informatique.
D'abord ça ne peut pas faire de mal... et ensuite quelle que soit la voie choisie, si elle est en rapport avec les mathématiques de la décision, alors des connaissances et une pratique des outils informatiques ne peuvent qu'être bénéfique, voire indispensable selon la filière choisie. Sans compter l'aspect très formateur de l'informatique qui est une école de logique, de rigueur... et de créativité.

---
Ma remarque signifie essentiellement que si on n'aime vraiment pas l'informatique, il ne faut EN AUCUN CAS en faire la base de son métier.

Je n'ai JAMAIS vu un bon informaticien qui n'ait pas à un moment ou un autre aimé l'informatique.

Citation :
Pour aimer quoi que ce soit, il faut d'abord s'y être plongé sérieusement, donc le travailler.
Je pense que l'intéressé a choisi un cursus qui lui donne l'occasion de se plonger dans l'informatique. A lui de se faire une idée. Moi je pars de sa déclaration de non amour que j'accepte et respecte en l'état.

Citation :
Il y a des exceptions, des gens très doués "naturellement", ou très attirés spontanément par un domaine. Ce sont des exceptions.
Ce n'est pas ce dont je parle.
Moi je parle des gens qui n'aiment pas.
On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.
L'informatique comprend un part ingrate et exigeante.
Tenter d'en faire "à reculons" c'est prendre un risque et se mettre un handicap.
Handicap inutile si on en juge par les capacités en mathématiques de l'intéressé, qui a sûrement des voies moins informatiques à envisager si l'informatique n'est pas sa tasse de thé.

Citation :
Pour les autres, ils faut d'abord décider délibérément de s'intéresser à un domaine pour le trouver intéressant.
Je ne le conteste pas.
Tout dépend du degré de désamour de Sundae.
Moi à première vue et selon ses déclarations, j'entends au premier degré qu'il faut VRAIMENT prendre en compte ce cri du cœur et en tenir fortement compte dans son choix.

Ce qui n'exclut pas de travailler et de s'intéresser à l'informatique, dans une mesure et un rapport plus affranchi de la contrainte d'en faire la clé de voute de son avenir professionnel.

Posté par
boninmi
re : orientation 07-03-15 à 17:50

Je suis pour l'essentiel d'accord. Le problème est:

Citation :
Sundae:
je souhaite devenir quant ( analyste quantitatif)


auquel cas l'informatique est indispensable. Et la conséquence serait de répéter mon premier conseil, qui était alors à prendre au second degré, mais serait maintenant à prendre au premier degré:

Citation :
Ce que j'en lis sur la toile et mes opinions personnelles me pousseraient à te dire: ne fais pas ça ...


Mais c'est à lui de décider.

Posté par
LeDino
re : orientation 07-03-15 à 20:07

L'informatique requise pour devenir analyste quantitatif ça doit pas être d'une grande violence...

Quoi qu'il en soit, Sundae a le temps de changer dix fois d'avis sur ce qu'il fera plus tard.
Il a choisi une filière informatique et ça ne lui plait pas.
Quand il aura touché un peu de finance peut-être qu'il voudra faire autre chose ...

Posté par
boninmi
re : orientation 07-03-15 à 20:19

Citation :
L'informatique requise pour devenir analyste quantitatif ça doit pas être d'une grande violence...

Ce n'est pas le sentiment que j'ai eu à l'issue d'une petite recherche sur la toile.
Mais ce n'est sans doute pas suffisamment concret pour conclure.

Posté par
LeDino
re : orientation 07-03-15 à 20:56

Ne pas oublier que les financiers sont des flambeurs.
Ils aiment bien faire croire à tout le monde qu'ils font des trucs très compliqués ...

Posté par
boninmi
re : orientation 08-03-15 à 09:45

Ils font des trucs très compliqués. C'est bien ça le problème. Ils utilisent des calculs matriciels extrêmement sophistiqués, malheureusement, ils les appliquent à des phénomènes éventuellement non linéaires, et provoquent les crashs que l'on connaît. Un de mes amis est membre de l'académie des sciences. Ils ont invité des spécialistes des mathématiques financières. Ceux-ci ont été incapables de justifier la validité de leurs modèles.

Posté par
LeDino
re : orientation 08-03-15 à 12:58

Je voulais effectivement dire "des trucs compliqués qu'ils maîtrisent" ...

Si tu t'intéresses à la question, tu dois sûrement savoir ce que David Viniar, Vice Président de Goldmann Sachs a eu le culot de déclarer pour justifier les pertes abyssales de sont groupe en 2007 lors de la crise financière :

-- "Nous avons essuyé un événement d'amplitude sigma-25... ça ne pouvait simplement pas arriver !"

En d'autres termes: nos modèles, qui spéculent sur un aléa des cours sagement gaussien, considèrent qu'un événement sigma-25, c'est à dire d'amplitude 25 fois l'écart-type, ne peut quasiment pas arriver (moins d'une fois tous les 100 000 ans...). Autrement dit : nous avons eu une incroyable malchance !

Je me demande d'ailleurs si le gars ne doute toujours pas de ce qui est arriver.

---
En réalité c'est le reste du monde qui a eu une incroyable malchance... en laissant faire une bande d'incapables et d'inconscients qui savent calibrer parfaitement une loi de comportement pour les périodes "routinières" (dans lesquelles les aléas sont effectivement fortement dissociés), périodes qui n'ont que peu d'intérêt pour l'évaluation du risque... et sont incapables (et n'ont surtout pas envie) de dimensionner la vraie mesure du risque : celui qui survient quand les aléas sont liés et ne respectent plus sagement l'hypothèse d'indépendance qui prévaut pour pouvoir appliquer le théorème central limite.

Du jargon, des modèles compliqués pour se rassurer et bluffer les autres, ce qu'il faut d'opacité et de secret...
... et c'est "en avant la musique, fais péter le champagne, le dernier au casino paie sa tournée !!!".
On va quand même pas se laisser emmerder par des sigma-25 !!!

---
Au fait Sundae, désolé de cochonner ta discussion... mais bon ça te concerne aussi un peu tout ça .

Posté par
boninmi
re : orientation 08-03-15 à 18:27



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