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Question aux enseignants collège/lycée
Bonjour,
Je voudrais poser une question aux professeurs des collèges et lycées. J'ai donné un petit coup de main à un élève qui entre en seconde dans quelques jours. Il faisait des révisions sur des équations, j'ai remarqué qu'il ne donnait jamais l'ensemble solution. Je lui ai posé la question, il ne semblait pas comprendre de quoi je lui parlais. Je n'ai pas insisté.
A sa place il y a quelques années en troisième, ma prof nous sanctionnait si cet ensemble était oublié. Il est vrai que je n'ai pas le souvenir que cet ensemble solution ait été imposé au lycée.
Comme je le revois demain après-midi, me confirmez-vous que cet ensemble est obligatoire ? Bien évidemment, j'ai conseillé à cet ado de demander à son prof dès qu'il abordera ce chapitre.
Bonne journée
Bonjour
peu importe la façon dont c'est formulé, mais un problème de mathématique n'est terminé que lorsqu'il est conclu.
donc une phrase du genre "l'équation a pour solution(s) ..." ou "l'ensemble solution de cette équation est ..."
et la rédaction en français est toujours une bonne chose plutôt que des symboles du type "S = ..."
à moins que l'énoncé ne soit "déterminer l'ensemble S des solutions de l'équation"
salut
à moins que l'énoncé ne soit "déterminer l'ensemble S des solutions de l'équation"
si les solutions sont finies (et pas trop nombreuses genre pour un trinome) j'ai toujours préféré et insisté comme toi sur une réponse en français : les solutions de l'(in)équation ... sont truc et bidule avec des valeurs exactes bien sur !!!
un exercice est une question qui nécessite de :
1/ justifier la réponse par un raisonnement ou une résolution
2/ donner la réponse proprement et en français
Bonjour matheuxmatou et carpediem,
Merci pour vos réponses. Je vois que d'un enseignant à un autre, l'idée de conclure par une phrase semble satisfaire tout le monde. Personnellement, je suis séduit par cette façon.
J'ai vu le jeune homme ce matin... mais ai complètement oublié de lui en parler ! Pas grave, nous nous reverrons une dernière fois la semaine prochaine.
Bon après-midi
oui, je rejoins Carpediem sur ce point...
les maths ça se rédige, ça se raconte... ce n'est pas une succession de signes cabalistiques.
J'ai piqué à l'un de mes enseignants de fac (il y belle-lurette !) cette remarque selon laquelle le temps qu'on écrit, le cerveau travaille sur le raisonnement mathématique et ainsi évite les "excès de vitesse" qui mènent souvent à une erreur !
moralité : c'est plus claire et on est plus rigoureux.
d'ailleurs, et je pense que tout enseignant honnête le reconnaitra, ne nous est-il pas arrivé à tous de se dire "mais c'est trivial, grede..." et de s'apercevoir en voulant le rédiger que cela ne l'était pas du tout... voire que notre première idée était carrément hors-jeu !
pour reprendre l'expression imagée (et un peu triviale, elle !) de Carpi, dans ces cas-là on le "remet dans sa culotte" 
Je me rends compte que si j'ai souvent rédigé ce que je faisais dans mes raisonnements, je concluais systématiquement par une expression en signes... Tandis qu'en physique je rédigeais quasiment tout le temps par une phrase du genre : "le dégagement de chaleur est de tant.." ou "la célérité de la particule avoisine telle valeur...".
Il n'est jamais trop tard pour bien faire
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