Bonjour,
Je ne comprends pas la partie en gras de cette démonstration :
"Soit E un ensemble. P(E) n'est jamais équipotent à E.
Supposons qu'il existe une bijection g : E --> P(E)
Pour tout x dans E, g(x) est un sous-ensemble de E.
Notons F = { x dans E | x n'est pas dans g(x) }.
Par construction, F est une partie de E, donc F est dans P(E).
Comme g est une bijection, F a un antécédent dans E, autrement dit :
il existe y dans E tel que g(y) = F = {x dans E | x n'est pas dans g(x)}
Alors :
- si y est dans F, par définition de F, y n'est pas dans g(y)=F, ce qui est absurde.
- si y n'est pas dans F, par définition de F, y est dans g(y)=F, ce qui est absurde aussi."
Si g est une bijection, l'antécédent de F par g doit être une partie de E et non un unique élément y de E non ?
Merci par avance.
Bonjour,
Soit f : S --> T une application., t un élément de T. Un antécédent de t est un élément s de S tel que f(s)=t. D'accord ?
Si f est surjective, alors tout élément de T a (au moins) un antécédent .
Dans notre situation, on suppose avoir une bijection g : E --> P(E) (en fait, tout ce qu'on utilise dans le raisonnement est que g est une surjection). F est un élément de P(E). D'accord ?
Donc F a un antécédent, c'est-à-dire un un élément y de E tel que g(y)=F. D'accord ?
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