Bonjour et merci déjà pour l'attention accordée à mon message.
Exercice : Soient (E, N) un espace vectoriel normé et E' un sous-espace vectoriel de E.
1. Montrer que l'adhérence de E' est aussi un sous-espace vectoriel de E.
2. Étant donnés a E et A E, la distance de a à A est définie par d (a, A) = inf{d (a, x), x A}. Si en plus, A est bornée, le diamètre de A est défini par δ (A) = sup{(d (x, y)), x, y A}
(a) On suppose A fermée. Montrer que a A d (a, A) = 0. Qu'en déduire pour a A ?
(b) Pour toute partie A quelconque de E, peut-on dire que d (a, A) = 0 a A ? Si non, donner un contre-exemple pour E = ².
(c) Montrer que si A est compact, alors il existe a, b A tels que δ(A) = d (a, b)
Pour mon travail,
1) Pas de difficultés à ce niveau.
2)
a)Voici ce que j'ai fais même si je doute un peu par ce que je n'ai pas utilisé l'hypothèse de départ qui stipulais que A est fermée :
Montrons que a A d(a , A) = 0
*Si a A, alors pour x = a, d(a,x) = d(a,a) = 0; or, x A,
d(a,x) 0 d(a,a) d'où :
x A, d(a , A) = inf{d(a , x), x A} = min{ d(a,x), x A} = d(a,a) = 0.
*Supposons que d(a,A) = 0 et montrons que a A :
Si d(a , A) = 0, alors : inf{d(a,x), xA} =0 et en posant :
inf{d(a,x) , xA} = d(a,xo) avec xo A, on a :
d(a,xo) = 0 a = xo(Par définition de d(a,x))
d'où xo = a A et donc aA.
Et en conclusion, aA d(a,A) = 0.
b) et c) Je bloque complètement.
Hello !
a) Tu as écrit : inf{d(a , x), x A} = min{ d(a,x), x A} : c'est faux, car tu ne sais pas si l'infimum est atteint (la b te donne un cas où il n'est justement pas atteint)
Tu n'as pas forcément un x0 tel que d(a,x0) = d(a,A).
Passe par les suites, il existe xn tel que d(a,xn) -> inf(d(a,x), x € A)
b) Si tu prends dans R² (1,0) et A = ]0,1[ = {(x,0) avec 0 < x < 1 }
c) Il existe une suite dn = d(an,bn) qui tend vers d(A). Ensuite comme A est compact tu peux extraire une suite pour an puis pour bn etc.
Pardon pour la a) faut passer par les suites d'une autre manière :
Pour tout n il existe xn tel que d(a,xn) < 1/n (à montrer)
Puis tu conclus
Aussi, si ce n'est pas trop vous demander, je viens d'aborder ce chapitre et plus généralement la topologie et j'aimerais s'il vous plait savoir pourquoi dans certains cas on travaille avec des suites, quels est l'intérêt de cette approche et éventuellement quand est ce qu'il est conseillé de travailler avec des suites.
Salut
salut
on travaille avec des suites parce que la définition de distance d'un point à un ensemble fait intervenir la notion de borne inférieure !!!
d(a, A) = inf {d(a, x) / x A}
donc par définition de la borne inférieure pour tout e > 0 il existe y A tel que d(a, y) < d(a, A) + e
donc naturellement il apparaît des suites car on choisit naturellement le pus simple : on prend e = 1/n et donc on créer la suites e = 1/n --> y = y(n)
le raisonnement est direct dans l'autre sens :
il existe une suite y(n) telle que d(a, y(n)) < d(a, A) + 1/n
si d(a, A) = 0 alors y(n) --> a
donc que peut-on dire de a ? (penser à la question 1/)
oui mais c'est inutile de poser artificiellement que a A puisque la démo nous demande le contraire ...
c'est un faux raisonnement par l'absurde puisqu'un raisonnement direct convient
lorsqu'on arrive à x_n --> a on en déduit que (lien avec 1/) et pour l'instant on a rien supposer sur A
et (maintenant on utilise 'information sur A) puisque A est fermé donc ...
oui tout à fait,cependant j'ai insisté pour montrer que si est fermé toutes suites qui converge vers alors
Donc à partir de , le raisonnement n'est absolument pas nécessaire, et la preuve se termine juste avant. C'était juste pour illustrer mon propos.
Merci @mousse42 et @carpediempour toutes vos explications grâces auxquelles j'ai pu encore plus comprendre l'exercice et certaines propriétés du cours. Tout est bien compris à présent; encore merci beaucoup.
Pour la question 2.b) Je pense qu'on ne peut pas dire que pour toute partie A quelconque de E, d (a, A) = 0 a A car si A est un ouvert, cela ne sera plus vrai.
Quand au contre-exemple, je suis bloqué.
amage, bonjour
tu viens de lever ton avertissement de multicompte sans avoir pris la peine de fermer ton autre compte
tu dois le fermer si tu veux retrouver la possibilité de poster sur l'
Merci
*malou>citation inutile supprimée*
malou, bonjour !
Je vous présente toutes mes excuses pour mon compte et je vous promet que cela ne se reproduira plus à l'avenir.
Je tiens également à vous remercié de m'avoir permis d'envoyer des messages à nouveau sur le forum.
OK.
Franchement quel intérêt d'employer des chemins détournés pour ouvrir un 2e compte alors que tu as le droit de poster toutes les questions que tu veux avec un compte ? Il y a quelque chose qui m'échappe là ...
oui, tu as fait ce qu'on t'a dit, maintenant il faut rédiger correctement .
tu dois réfuter cette proposition
Ce qui revient à prouver sa négation
Je te laisse rédiger correctement
Pour info, je te donne une caractérisation de la borne inférieure
On a si et seulement si
Bon courage
attention l'ensemble donné dans la caractérisation de la borne inférieure n'est pas l'ensemble inital qui est une partie de . J'aurais dû l'appeler autrement.
Notons le avec
Aussi, j'aimerais avoir s'il vous plait quelques de vos indications sur la dernière question.
J'ai essayé d'utiliser le fait que si A est compacte, alors de toute suite d'éléments de A, l'on peut extraire une sous suite qui soit convergente et qui converge vers un élément de A et ensuite introduire une suite et utiliser la caractérisation de la borne supérieure avec des suites mais je ne sais pas comment utiliser tout cela pour prouver l'existence du max de (A) qui serait égal à d(a,b)
c'est la même chose :
A est compact donc borné donc d(A) est borné
il existe donc une suite de couples (a_n, b_n) de A x A tels que d(a_n, b_n) --> d(A)
et ensuite tu travailles comme pour la question 2a/ ...
prends par exemple le disque fermé de rayon 1 centré sur dans . Il existe une infinité de couples tels que
la suite définie comme ceci et
on a bien par contre la suite n'est pas convergente
Ahhh oui oui !! la suite ((an , bn)) ne converge pas nécessairement.
Pour les résultats du cours rassurez-vous elles se sont collées. Je vais donc essayer de les utiliser pour faire la démonstration.
Mais avant, dans ce cas, comment faire avec les suites ? Car vous m'avez appris(et je vous remercie grandement au passage) à considérer leur usage possible dans les exercices chose que je n'imaginai pas possible alors j'aimerais bien apprendre à les utiliser.
Étant donné que ((an , bn) est dans A² et que A est compact, A est par conséquent complet et par par définition d'un complet, toute suite de A et en occurrence ((an , bn)) converge et converge vers un élément de A qui est donc
(a ,b).
si tu t'appuies sur les résultats de ton cours (sans utiliser les suites) :
Puisque et que est l'image de par , qui est une fonction continue. On a donc , tu dois avoir un théorème dans ton cours qui dit que l'image d'un compact par une fonction continue est un compact
Donc est un compact de , par conséquent c'est un fermé borné, dès lors , donc il existe un couple tel que
Je te laisse terminé avec les suites, tu es très proche du résultat final
je ne pense pas qu'il faille utiliser la continuité ... et que c'est très important de ne le faire qu'avec les propriétés de base des compacts ...
Merci beaucoup @mousse42 pour toutes vos explications et précisions.
Je vais terminer avec les suites. Encore merci !
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