Bonjour,

Je trouve ça génial.

Cela permet de démultiplier les leviers de connaissance.
D'accéder à une offre de formations en ligne vertigineuse.
A terme, les enseignements disponibles devraient se capitaliser avec sélection naturelle des meilleurs disponibles. D'où émulation. Progrès.

De plus, au delà des supports proposés, les MOOC créent une dynamique fructueuse au travers des interactions entre participants aux cours (parfois plusieurs milliers) qui s'échangent des ressources intéressantes, prolongeant le cours.

Le mouvement n'en est qu'à ses débuts... mais il est inexorable.
Pour les pays pauvres en structures et équipes d'enseignement ça peut être une aubaine fameuse, pour peu que la langue ne soit pas un obstacle. Pour les pays  mieux placés, un moyen de tirer l'enseignement vers le haut.

Il y a bien du chemin pour créer les contenus (on en est au tout début).
Et la certification des parcours est encore à ses débuts.
Mais à terme, les perspectives sont sans limites.

On ne peut pas aimer la connaissance et ne pas aimer les MOOC.

Tu aurais en tête de créer un MOOC mathématique avec l'île ?

Salut,

Ce qu'il y a de bien, avec les journaux et magazines (vous savez, ces vieux machins en papier, avec des traces noires dessus, qui marchent sans batterie) , c'est que dans un article, l'auteur rappelle toujours la signification d'un acronyme la première fois qu'il l'emploie dans son texte.
Je disais ça comme ça, pour montrer que je sais des choses.

Maintenant, j'étale mon incultance au grand jour :
C'est quoi, un MOOC ?

Ah oui d'accord, je viens de trouver sur le net, en fait c'est une FLOT, ou un CLOM...
_{'Scusez du dérangement}  

Bonjour.

Une question pour relancer un débat qui peut être intéressant :

Quel est le taux d'illettrisme en France ?

salut

disons que si l'école (l'éducation nationale) faisait son boulot on en aurait pas besoin ...


maintenant ceci dit tirons partie de la (nouvelle)  technologie pour en faire un progrès ... (ce qui est rarement le cas) ... éventuellement ....



nous resterons donc très policé au sujet de ce topic ....

Bonjour tout le monde ,

Je pense que Jedo n'a pas explicité ce qu'est un MOOC parce qu'à la limite, celui qui ne sait pas ce que c'est ne peut pas vraiment avoir un avis dessus. Et je doute qu'il y ait beaucoup de gens qui aient la notion de ce qu'est vraiment un MOOC au travers d'une autre expression que celle-ci, même si des équivalents existent.

Le MOOC a d'ailleurs fait son entrée dans le dictionnaire ...

MOOC = Massively Open Online Course = Cours en Ligne Massivement Ouvert

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En France, il existe une excellente plateforme "d'état" appelée FUN (France Université Numérique) avec déjà de très beaux contenus, et une plateforme opérationnelle qui tient la route.

Open Classroom est également un leader européen.

Pour un panorama plus complet des MOOC francophones, il y a des annuaires.
... Par exemple Digischool :  

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Aux USA je connais notamment le leader COURSERA (L'ère des cours) qui a plusieurs années de vécu, un contenu très riche, principalement en anglais, mais pas que. Juste après l'anglais vient l'espagnol (car beaucoup d'hispanophones aux USA), puis le français (avec des contributions françaises, québecquoises, suisses, belges notamment). Il y a d'autres spécialistes (edx, canvas...)...

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Un MOOC ce sont des cours accessibles en ligne pour le plus grand nombre...
... mais ce n'est pas que cela.

Au-delà des contenus, c'est aussi une infrastructure, une organisation, un timing... qui permettent une rencontre programmée sur un lapse de temps bien défini, avec un rythme, une progression, des évaluations pendant le cours (questions surprises qui apparaissent pendant le cours entre deux diapos... impossible de faire semblant d'avoir suivi ou de dormir ...) et après chaque session.

Les évaluations sont de type QCM et permettent à l'étudiant de s'assurer qu'il a compris les notions essentielles. Mais il y a également des exercices, avec des résultats parfois complexes à produire, et souvent même de véritables projets à produire et à soumettre à d'autres étudiants pour évaluation. Ainsi chacun évalue 4 projets au moins, et chacun sera évalué au moins 4 fois. Ces évaluations permettent de sanctionner la progression. mais elles sont aussi là pour provoquer de questions, débats, discussions sur le forum, avec des échanges de conseils et de ressources pour aider ceux qui peinent, mais aussi pour faire réfléchir au-delà des exercices et du cours...

Les plateformes les mieux organisées proposent des certifications, avec des protocoles plus ou moins stricts pour garantir l'authentification des candidats...

Certains MOOC commencent déjà à devenir des références dans divers domaines d'expertise. Par exemple les MOOC sur la Data Science apportent vraiment des contenus très pertinents sur des sujets dont l'enseignement est encore en démarrage.

Et je reçois de plus en plus de candidats indiquant les MOOC suivis (et certifiés) dans leur CV...
... Ce qu'ils ont rudement raison de faire car c'est souvent très valorisant : pour la modernité de la démarche, la prise d'initiative et la curiosité intellectuelle que ça sous-entend, et bien sûr pour les compétences supposées acquises au travers de l'expérience.

Bonsoir.

Il y avait eu en 2014 un très bon article sur les MOOC dans la revue "La Recherche".
Je suis pour le développement de l'accès à tous à la Connaissance. A mes yeux, c'est même un droit.

Mais je reste dubitatif quant au profil des gens qui suivront ces cours. Je crains fort que le 'consommateur' type ne soit qu'une personne comme vous et moi qui avons suivi des parcours qui nous ont amené à bac + n.

Des consommateurs, je pense que nous pouvons enlever les illettrés (en France 20 % de mémoire), des gens pour qui les 35 h n'existent que sur un papier, etc.

Si les MOOC sont intéressant, je pense que ceux-ci ne toucheront qu'une faible partie de la population déjà bien engagée sur le chemin du Savoir.

J'espère me tromper.

Amicalement, bbomaths

Bonjour,
Pour réagir à ce que dit bbomaths, je ne pense pas que les MOOC pourront toucher seulement les étudiants dans le supérieur. Par exemple, les tutos d'Open Classroom sont depuis longtemps consultés par des jeunes lycéens. Par contre, je pense que ça touchera surtout ceux qui sont suffisamment autonome pour suivre un cours sans professeur, et qui auront soif d'apprendre des  connaissances qui pourrait être hors programme.
Donc je doute que ce soit les derniers de la classe qui se précipitent sur les MOOC. ça ne diminuera donc pas beaucoup, selon moi, l'échec scolaire.
Par contre, c'est vraiment une une aubaine quand on est un peu curieux de découvrir des nouvelles choses...

Bonsoir à tous,

Je tiens à "rassurer" Yzz, je ne savais pas non plus ce qu'était un MOOC il y a encore quelques semaines.
J'en ai suivi quelques uns (jusqu'au bout) sur FUN MOOC (histoire des sciences - Mathématiques du Rubik's Cube - De la Gravité aux Trous Noirs + quelques autres) et pour ma part, j'ai trouvé cela vraiment très bien.
Ceci dit, comme tout outil, il faut aussi considérer l'usage que l'on en fait.
En l'état actuel des MOOC (que j'ai vus), je les considère comme un complément fort intéressant, mais certainement pas comme un outil capable à ce jour de cimenter à lui seul un faisceau de connaissances.

Bonsoir bbomaths,

Et l'autre intérêt énorme des MOOC, c'est de favoriser la transversalité des connaissances.
Ou de revenir sur ce qu'on a étudié il y a longtemps pour rafraichir ses connaissances, se mettre à niveau, puis aborder d'autres enseignements connexes en mode découverte...

Bonjour à tous.

Ne me voyez surtout pas en adversaire des MOOC.

Au contraire, tout ce qui peut aider toute personne à "augmenter" son savoir a ma "bénédiction".

Je me rappelle ma jeunesse où pour faire un exposé, il fallait aller à la Connaissance via les bibliothèques.

Maintenant c'est l'inverse, la Connaissance vient à nous du moment que nous ayons une connexion  Internet...

Personnellement, je suis quelqu'un de curieux et je me retrouve à une période de ma vie où j'ai largement plus de temps libre que de temps professionnel actif.

Je vais aller voir les sites que vous avez indiqués.

Ça me rappelle  un vieux collègue qui disait  : au début il y a le temps du 'savoir', après vient le temps  du 'savoir-faire' et, à la fin le temps du "savoir-faire-faire".

On apprend les bases, puis les tours de mains et enfin on transmet son savoir...