Bonjour,
Je fais de l'aide aux devoirs le soir pour un groupe d'élève de collège et je remarque que le réflexe calculatrice n'a pas que du bon !!
Pour chaque ligne de calcul ils utilisent la calculatrice.
Du coup j'ai pris la décision de leur interdire l'usage et que s' ils veulent l'utiliser ils doivent me demander mon avis ( par exemple calcul d'un arcsin ou approximation d'une fraction...)
Qu'en pensez vous ? L'usage de la calculatrice à tout bout de champ doit -elle être limitée?
Bonjour.
Bonjour,
en général, on interdit la calculatrice au collège en 6ème et 5ème, car tout est faisable sans.
Par contre, à partir de la 4ème apparaissent les puissances, racine carrée et cosinus, donc la calculatrice devient indispensable.
Et du coup, les élèves prennent l'habitude de l'utiliser pour le moindre petit calcul ...
Ne pas diaboliser la calculatrice, savoir l'utiliser est une compétence à développer. J'ai parfois des élèves de niveau plutôt médiocres, mais qui sont très forts pour utiliser leurs calculatrice, et donner le bon résultat à des expressions numériques assez complexes (malheureusement sans détailler les calculs ...).
Si on avait un peu plus de temps, je pense qu'il faudrait consacrer régulièrement du temps au calcul mental, à tout niveau (de la 6ème à la terminale), par exemple 1/2 heure par semaine.
Certains profs font ça : en début de chaque heure, ils font un test de 5 minutes de calcul mental.
Mais bon, n'arrivant déjà pas à boucler les programmes à 100%, c'est bien difficile à faire ...
Bonjour jamo.
C'est vrai que c'est une perte de temps !
En 2nde, lorsque le programme est cours, ça va!
Mais quand on a un programme qui est LONG, comme l'a dit jamo, cela devient IMPOSSIBLE de finir le programme si 5-10min !
De plus, c'est ridicule, car les élèves peuvent toujours prendre leurs calculatrice dans leur main sans que le prof sans rende compte, et hop des petits 10/10 qui n'auraient pas du être là !...
C'est aussi simple que ça!
bonjour
faire du calcul mental fait partie des programmes du collège et du lycée
en calcul mental, au lycée je demande de développer par exemple, (x-1)(x-5), de factoriser (4x²-25), de donner la probabilité de ... etc., de calculer la moyenne de ... ou la médiane de ...; en première je demande aussi de factoriser des polynômes comme x²+6x-7 (racine évidente), de trouver des racines, de dériver des fonctions de calculer un produit scalaire, dde lire ou calculer une équ
ce n'est pas ridicule! le calcul mental développe des compétences; il est indispensable à la réussite des élèves
il permet aussi d'avancer dans le programme plus rapidement
Le niveau en maths peut remonter quand on impose le calcul mental
On fait souvent non pas du calcul mental mais des activités mentales. On ne s'en tient pas au numérique mais également quelques questions de géométrie. Bon, j'en fais en 6-5-4, presque tout le temps mais pas en 3ème.
En 4ème et en 3ème, les élèves sortent la calculatrice au moindre calcul... Il faudrait revenir aux tables de trigo...
il serait préférable d' interdire la calculatrice (mais pas en contrôle) en classe sauf cas particuliers où les calculs peuvent être plus compliqués
Il serait préférable de demander aussi en calcul mental les tables de multiplication et en particulier les carrés de petits nombres (inférieurs à 12)
ainsi que demander la racine carrée de 50 ou 75 ou 8 ou 32 ou ...
obliger les élèves à de la "gymnastique intellectuelle" pour leur donner l'occasion de développer leur aptitude à réfléchir vite
En première S, j'ai un élève qui ne sait pas calculer 1+2*2 sans calculatrice ( Des profs leur ont bien expliqués qu'ils n'avaient pas le droit de se servir de leurs doigts alors ils se sont servis de la calculatrice!)
Il ne pourra pas aller bien loin dans ses études. C'est un vrai gâchis.
Bonjour ipie11.
Je n'ai pas de 3ème cette année, mais je faisais généralement les racines carrées en fin de 2ème trimestre. Autant dire que l'année est bien entamée, alors passer du temps en activités mentales, c'est difficile ! Et vu ce qui est généralement demandé au brevet (enfin, ce qui était demandé dans les exercices classiques il y a quelques années), c'est un peu toujours les mêmes nombres (50, 75, 8, 32 notamment). En bossant bien les exos, ça doit rentrer (en théorie...).
Par contre, je ne suis pas du tout d'accord avec l'interdiction de compter sur les doigts. Dans la vie de tous les jours, les gens n'ont pas toujours une calculatrice sur eux, mais sauf cas exceptionnels, ils ont leurs doigts !
précision: compter sur ses doigts est important; je crois que les profs de maths en sont conscients
Pourtant les professeurs des écoles demandent à leurs élèves à ne pas compter sur leurs doigts et cela dès le CE1. Enfin c'est ce qui s'est passé pour chacun de mes 3 enfants et pour la plupart de mes élèves.
En fac, la calculatrice est interdite ...
mais elle est autorisée en primaire, au collège et pour passer le baccalauréat
En lycée, quand on l'interdit, c'est la catastrophe!
Bonjour,
D'une part les élèves ne savent plus calculer rapidement, mais aussi ils ne savent pas approximer ! Un camarade de classe a sorti sa calculatrice pour calculer sin 26°, j'ai beau lui avoir dit que ça faisait 0,45, il a sorti sa calculatrice et a trouvé 0,44. Presque aucun collégien/lycéen n'est capable d'approximer des choses comme 200 alors qu'on "voit" que ça fait à peu près 14,15 en connaissant raisonnablement l'allure de la fonction racine, et sans utiliser la méthode d'Euler (on trouverait raisonnablement 14,143, mais cela nécessite le calcul de la dérivée pour avoir la tangente, puis utiliser la linéarisation, mais c'est lourd) ou autre. Pourquoi y apporter tant d'intérêt ? Parce qu'au final, donner une approximation permet d'avoir un ordre de grandeur assez performant sur un résultat, ce qui est un très bon moyen de vérifier le résultat.
Sincèrement, la calculatrice a beaucoup d'avantages, mais l'instaurer seulement en seconde serait une très bonne chose. N'étant pas trop mauvais en calculs, l'utilisation que j'en ai en prépa est quasi nulle et celle que j'en avais au lycée était de tracer des fonctions et d'utiliser la partie calcul formel pour vérifier si mes résultats sont bons ou alors pour me donner une idée de comment procéder (avantage non-négligeable pour le bac, surtout pour les QCMs). Vraiment, conserver une grande part de calcul mental est quelque chose d'important...
ben et comme la racine de 2 doit faire partie de la culture de tout élève un peu sérieux (1,4142135.... ) .pas besoin de quoique soit.
Le soucis des calculettes n'est pas que de faire perdre certaines facultés mentales.... elles permettent aussi de tricher à ceux qui stockent l'intégralité du cours dedans. Ca se passe fréquemment au bac .
salut
quand j'ai passé le bac un responsable est passé !!!! et a fait un "allreset" sur toutes les calculatrices ....
maintenant quand je surveille le bac ou le bts je vois les élèves "tricher" devant moi puisqu'ils ont le droit ....
Bonsoir.
Ben, c'est déplorable, la mémoire n'est plus entraînée ainsi...
bonjour profs de maths.
si le but de l'exercice est de tester l'élevé sur l'acquisition des règles ou des méthodes de calcul, la calculatrice serai dispensée, et si le but est autrement elle serai un outil aidant et dans des cas elle serai indispensable.
Salut,
...Je viens juste dem'apercevoir que je viens de rater une belle occasion de fermer ma g*** !!
Ne tenez donc pas compte de monprécédent message !
Vous inquiétez pas trop pour ca !^^ Dans mon école, les DS de maths c'est sans calculette ! Meme pour les tracés de fonctions, calcule de racines, approximation de arcsin, arcos, argth etc, c'est tout de tête ! Un jour ou l'autre on est contraint de se remuer les méninges ! x)
Jay-M, tu es sur un ordinateur là, non?
Tu es d"pendant de la société des nouvelles technologies donc (car tu es ici souvent)
Bonjour,
L'une des premières phrases de mon prof de physique était que n'importe qui pouvait avoir mention TB au bac S. Ca nous a surpris, d'ailleurs. Il nous a dit qu'on comprendra pourquoi après nous être servis un peu de nos têtes.
Maintenant, je comprends parfaitement... Même s'il avait tort de dire que c'est le cas pour n'importe qui, c'est le cas pour plus de personnes qu'on ne le pense, à condition de leur donner une formation adéquate.
il faut être un peu sérieux :: vu qu'on ne demande plus rien actuellement il est très facile d'avoir une réponse exacte !!!!!
poser un QCM en math au bac (sans même retirer de point pour une réponse fausse au bac S alors que c'était le cas au bac STI et STL) c'est se foutre de la g... de nos enfants et donner peu de valeur à la formation mathématique de ceux-ci .... ni à leur capacité qui reste médiocre parce qu'on ne les tire pas vers l'excéllence (et je dis excellence et non pas élitisme)
deux ans études sérieuses pour le collège et autant pour le lycée permettrait à un grand nombre d'élèves d'avoir 18 au bac S actuellement ..... il suffit qu'il sache parler et écrire français ....
Je ne sais pas si apprendre le CamL au lycée est une bonne chose, mais un peu de pseudo-code plutôt qu'Algobox serait une excellente chose.
Mon opinion personnelle est qu'Algobox est trop éloigné de la réalité des langages de programmation.
Il lui manque deux choses :
a) Les entiers : sauf erreur de ma part l'objet de base d'Algobox est le flottant. Or, l'algorithmique repose plus sur les nombres entiers, sur lesquels on peut faire des calculs exacts. Les flottants sont en réalité extrêmement complexes (l'addition n'est pas associative par exemple), je pense qu'ils sont une question assez secondaire, et qu'ils ne devraient pas être abordés en cours. A la limite, on pourrait simplement évoquer la possibilité de faire des calculs approchés sans jamais faire d'algorithmique dessus.
b) Les définitions de fonctions, et donc les fonctions récursives (chose très importante, par exemple pour Euclide ou pour le calcul de suites définies par récurrence).
Sinon, je pense que les élèves pourraient apprendre à programmer un petit peu dès le collège. Le Caml ne serait pas forcément adapté à cet âge (dur de les intéresser à de la programmation abstraite), mais on peut penser à des langages comme Visual Basic pour faire quelques petits trucs visuels qui pourraient capter leur attention.
Je pense aussi que l'enseignement de l'algorithmique est trop centré sur les mathématiques. La programmation hors mathématiques est trop peu enseignée.
La programmation par Algobox revient presque à écrire des phrases. Mais je pense vraiment qu'il y a deux issues :
- créer un enseignement spécifique en 1S/TS pour apprendre à coder en C, par exemple
- apprendre le pseudo-code en cours de maths.
Bien-sûr, ça risque d'être difficile d'être mis en route, mais l'enseignement a un vrai retard sur la technologie.
Il est vrai qu'aujourd'hui, le calcul mental est délaissé au profit de la calculatrice. On peut facilement s'en rendre compte en cours ou lors de devoirs surveillé.
Le Pascal, c'est has been.
Plus sérieusement, ça ne serait pas plus mal de faire ne serait-ce que du pseudo-code à la place d'Algobox, qui ne donne pas une bonne idée de ce qu'est l'algorithmique en général. Après, le CamL est largement abordable si on a fait du pseudo-code. Le C est là pour donner une idée de ce qu'est la programmation hors algorithmique, pas besoin de faire des choses extraordinaires.
Bonjour,
Je suis entièrement d'accord avec jamo : le Pascal est encore très utilisé. Pour ne citer qu'un exemple que je connais bien, Sine Qua Non a été écrit en Delphi (en Pascal donc). Mais il existe d'autres logiciels très connus qui ont été programmés en Delphi, par exemple Skype si je ne dis pas de bêtises moi aussi (source : )
Par contre je ne suis pas d'accord avec jamo, sur l'antériorité du C par rapport à Pascal. Si on peut faire confiance à Wikipaedia :
Pascal : créé par Niklaus Wirth en 1971, inspiré d'algol 60
C : créé par Dennis Ritchie en 1972, inspiré de B et BCPL
Personnellement, j'ai longtemps animé un club de programmation en Delphi . On peut remarquer au passage, qu'on peut faire autre chose que des mathématiques lorsqu'on apprend à programmer
J'espère recommencer l'expérience à partir de l'année prochaine dans mon lycée ...
bonsoir,
perso j'ai appris à programmer avec DrScheme, je voulais savoir si vous connaissiez? (parceque à part pour apprendre à programmer et pour faire fonctionner certains ascenseurs, ça sert à rien )
Mais je me demande si c'est populaire ou pas?
Moi aussi on m'a introduit la programmation via DrScheme. Mais on a très vite abandonné au profit du C. Puis j'ai arrété la programmation.
En fait, Scheme je crois que c'est quelque chose qui a été créé dans le but d'apprendre la programmation. C'est une introduction, un premier pas dans l'apprentissage de la programmation donc ça peut être "populaire" dans le sens ou peut être que dans beaucoup de fac on l'enseigne. Après je peux pas en dire plus.
Mais oui ça ne sert pas à grand chose. Même notre prof nous le disait qu'il trouvait ça absurde de nous enseigner ça et qu'on aurait du commencer directement par le C plutot que de perdre notre temps.
Sinon ça ne sert pas quand même pour les ascenceurs j'avais un pote qui écrivait ses partitions de musiques avec DrScheme lol
Disons que tant qu'à faire, plutôt que d'apprendre le Pascal, autant apprendre le C et le CamL.
En fait, on peut voir ça comme ça :
- pseudo-code : parce que c'est ce qu'il y a de plus facile, en apprendre les bases permet de saisir la notion d'algorithme de façon purement pratique.
- C : bon, no comment, suffit de voir l'utilisation courante du C (C++, C#), Java, PHP
- CamL : c'est quand même bien plus puissant que le Pascal (surtout que ce qu'on peut faire avec le Pascal, on peut le faire raisonnablement avec le C, qui, me semble-t-il, est plus développé) et surtout est un langage récursif, avec une syntaxe très proche des maths (beaucoup plus que le Pascal).
Point noir : le Pascal a été créé d'abord dans un but purement éducatif, et c'est justement pour cela qu'il fait partie des langages préférés en général. En revanche, désormais, en classes préparatoires, c'est le CamL qui est de très loin plus utilisé. Après, peut-être que le Pascal est plus facile à mettre en main mais le CamL demeure être au final plus efficace.
Je ne connais vraiment pas le Python (comme ça, incapable de te dire si c'est un langage à style impératif ou fonctionnel, par exemple, sauf en faisant une recherche).
En effet, il faut faire très attention lorsqu'on compare des langages de programmation.
D'ailleurs, que veut dire l'adjectif "puissant" dans ce domaine ??
Tout dépend de l'usage qu'on veut faire d'un programme.
Par exemple, si on programme des logiciels de calculs numériques, devant faire des millions, des milliards d'opérations, travailler avec des matrices gigantesques, résoudre des systèmes linéaires avec des dizaines de milliers d'inconnues, alors il faut s'orienter vers un langage compilé qui permettra d'obtenir des exécutables rapides.
Certains logiciels plus orientés pour les maths ne sont que des langages interprétés, ce qui est plus lent qu'un programme compilé.
Ensuite, pour cette histoire de récursivité, franchement je trouve cela plutôt inutile.
Alors certes, cela permet de produire un code très court lorsque la situation s'y prête, mais très honnêtement, à part des situations qu'on rencontre dans l'enseignement, je n'ai jamais eu à utiliser la récursivité.
Vu la dominance des langages de la famille du C, je pense qu'il est indispensable de connaitre ce langage quand on se lance dans la programmation.
C'est comme pour les langues étrangères : il faut tout d'abord apprendre l'anglais, et ensuite éventuellement d'autres langues pour le plaisir.
Et pour le Pascal, je trouve que c'est une excellente introduction à la programmation : c'est très proche de l'esprit du C, et bien moins effrayant que celui-ci lorsqu'on débute.
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