Bonjour à vous,
Je viens de m'inscrire sur ce forum car j'ai besoin d'avis sur la difficulté du capes. J'espère que vous pouvez m'aider et je m'excuse à l'avance si je ne poste pas au bon endroit.
J'ai eu un Master 2 Informatique en Octobre mais je me rend compte bien trop tard hélas qu'être ingénieur en info ne me plait pas du tout. Je me sens très stressé, je trouve ça inintéressant et je trouve que je n'ai pas assez de temps pour moi. Bref...
J'envisage donc de reprendre en L3 de Math pour ensuite faire un an d'iufm et passer le capes de math. Est-ce envisageable pour un profil fac comme moi, moyen en math (genre 12 en deug) de l'avoir au 1er ou 2eme essai après une L3 + iufm? Je le tenterais donc à 26 ans pour mon 1er essai.
Dernière question y a t'il des ingénieurs qui ont fait un tel changement de carrière? Si oui, le regrettez-vous?
Merci de m'avoir lu!
Edit Coll : forum modifié
Bonjour,
c'est bien entendu faisable si tu reprends les études qui vont avec et que tu travailles sérieusement.
De plus, si tu veux obtenir ce Capes, alors cet objectif devra te motiver pour y arriver.
J'ai moi-même travaillé en tant qu'ingénieur quelques années avant de me ré-orienter vers l'enseignement.
Et comme il s'agissait d'un réel choix, alors je ne le regrette pas. Par contre, j'ai été étonné de la quantité de boulot à abattre !
Chaque boulot a ses avantages et ses inconvénients ...
Bonjour,
le métier d'enseignant est bien moins stressant que celui d'ingénieur... (c'est mon avis perso après 18 années comme ingénieur agro et une dizaine comme prof des écoles)
Si tu es dans la fonction publique, patiente 3 ans, et passe l'interne
PS Quel est ce joli petit logo ?
Bonjour,
Si tu veux tenter prof, ben fonce, y'a rien de pire que faire un métier qui plaise pas. Maintenant, comme à chaque fois, en quittant ton poste d'ingé, tu sais ce que tu perds, mais tu sais pas ce que tu gagnes.... prof n'est pas du tout évident comme métier, mais tu t'en doutes je pense.
Je connais pas du tout ton niveau en maths, mais je reste sceptique sur l'utilité de faire une L3 de maths. Le capes requiert plutôt un très bon niveau deug qu'un quelconque niveau L3. L'intégration de Lebesgue, les modules et autres ça sert pas à grand chose pour le capes. Mais je connais pas assez le programme de L3, d'autres te conseilleront mieux que moi.
En tout cas, je te conseillerais fortement de te servir de ton temps libre jusqu'à la rentrée prochaine pour revoir le programme de deug en détails.
Sinon, comme Jamo j'ai aussi été ingé, puis prof, sauf que maintenant je vais redevenir ingé
Bonsoir,
Merci pour vos réponses, vous avez été très rapides. Je sais bien que le capes s'arrête au niveau deug mais il éxiste dans mon université ( paris 7 ) une licence math enseignement censée être utile pour les concours. Voici le lien vers le détail du programme (à copier-coller dans la barre d'adresse).
http://www.math.univ-paris7.fr/index.php?id=780
http://www.math.univ-paris7.fr/index.php?id=781
http://www.math.univ-paris7.fr/index.php?id=588
Pour me sentir à égaliter avec les autres, il vaut mieux que je fasse cette licence non? Il y a de la topoogie et des probas aussi (les trucs que je détestais en deug)Je me dis que si je ne suis pas capable d'avoir cette licence, alors mon niveau serait insuffisant pour le capes.
Rouliane, pourquoi souhaites-tu redevenir ingé? Est-ce parce que tes classes sont difficiles à tenir? Question de salaire? Ou bien tu t'ennuies pendant les vacances scolaires?
Jamo, tu dis qu'il y a beaucoup de travail. Tes collègues ne t'ont pas aidé à préparer les cours pendant les 1ères années? Combien de copies as-tu à corriger par semaine environ?
Je me dis que je perdrais en salaire, que je retarderai mon indépendance vis à vis de mes parents mais qu'au final, j'aurai un travail plus intéréssant, moins stressant et avec du temps pour moi. Je suppose que c'est pour ça vous aussi que vous avez eu le capes!
En ce qui concerne la préparation des cours, on peut certes tomber sur des collégues sympas qui vont t'aider.
Mais l'aide se limite à des conseils, qui sont forts utiles, le travail de préparation reste à faire.
Personnelement, j'ai besoin d'avoir moi-même préparé un cours, le faire à ma manière.
Il existe des dizaines de cours tout prêt sur internet, mais franchement, à part m'en inspirer, le meilleur reste celui que tu feras toi-même.
Ce n'est pas tellement la préparation de cours qui est longue. Pour moi, ce sont surtout les devoirs : conception du devoir (tester les bonnes choses, assez mais pas trop), taper le devoir, rédiger la correction pour bien le tester, et enfin le corriger.
En ce qui concerne le nombre de devoirs, tout dépend si tu es en collège ou lycée. En lycée, les devoirs sont plus rapides à corriger. Donc on a tendance à en faire plus. Avec 4 ou 5 classes, il faut compter au moins 1 ou 2 paquets de copies par semaine. Parfois 3. En lycée, c'est plus long à corriger. Imagine une classe de 35 élèves de 2nde ...
Et puis il faut apprendre à travailler chez soi : les soirs, les week-end ...
En bref, les 3 ou 4 premières années sont fatigantes, et puis on arrive à être plus efficace. Je crois que le plus délicat est la discipline, quel que soit le niveau où on enseigne. Le reste suit.
Si c'est la licence enseignement de Jussieu, alors fait là ça sera très bien.
Je te conseille d'ailleurs de faire ensuite la prépa Capes de Jussieu, c'est celle que j'ai faite, elle est bien, prof sérieux, taux de réussite pas mal l'année où je suis passé.
Sinon je souhaite redevenir ingé pour plein de raisons : le niveau en maths enseigné ( préparer un concours pour se retrouver à enseigner les droites parallèles.... ), l'impression d'être toujours étudiant à préparer les cours le soir, devoir faire de la discipline, voire de l'éducation en permanence, etc...
Bonjour
tout à fait d'accord borneo
Bonjour
On a (et c'est très appréciable pour des mères de famille) la liberté de travailler quand on veut : être disponible pour ses enfants à la sortie de l'école et corriger ses copies une fois qu'ils sont couchés, par exemple.
Sur la quantité globale de temps disponible, je n'ai pas l'impression qu'elle est très différente de celle de nos conjoints non enseignants ....
bonjour,
lafol, tu me fais enfourcher mon cheval de bataille :
Salut Frack,
Bien sûr que c'est possible mais il faut être motivé , je veux dire motivé surtout par le métier.
J'étais à Jussieu, j'ai fait mon ptit parcours pépère dans le but d'être ingénieur...Jusque la aucune envie d'être prof.
Après avoir décroché ma maitrise EEA j'ai été accepté en DESS micro-electronique ...blabla
J'ai eu un contact (stage) avec ce milieu qui m'a carrément refroidie!
Déjà la guéguère INGE/TECHNICIEN m'a pris la tête et tt un tas de truc genre (stress, pression, patron...)donc j'ai tout laissé tomber.
Bref j'ai pris qq mois pour faire le point.
Et après 3/4 mois de "rien du tout" j'apprend qu'on peut faire des remplacements en tant que prof vacataire avec seulement une licence scientifique (donc pas forcément Maths)
Et c'est la définitivement que j'ai su que je voulais faire ce métier.
J'ai commencé en tant que vacataire dans un collège sensible puis on m'a passé au statut de contractuelle pour finir l'année scolaire. (c'était il y a 5 ans c'est beaucoup plus difficile maintenant...)Les profs super sympas et surtout l'équipe CPE (y en avait 2) et surveillants était ultra-efficace! (quand un élève a peur de se retrouver dans le bureau du CPE, je peux te dire que ça te décharge pas mal pour la discipline!)
Bref, comme ça se passait bien j'ai eu les 4 années suivantes des postes à l'année en tant que contractuelle (toujours en collège).
Tous les ans c'est différent, il y a une année j'ai détesté à cause d'un principal trop con mais le travail avec les collégiens compensait.
Cette année j'ai passé le capes interne pour la première fois (car entre temps y a eu des contretemps genre mariage, bébé, etc) et j'espère vraiment pouvoir sortir du statut de contractuelle.
Ta démarche ici est tout à fait compréhensible mais je pense que pour tu devrais essayer l'enseignement (essayer de faire des vacations pour voir si ça te plait)
Et encore cela ne te donnera pas à mon avis une certitude car ce métier est bien différent en fonction des établissements, des élèves, du niveau, etc...
C'est ce qui fait sa particularité. Une situation ne dure qu'une année scolaire. Et puis un remaniement du personnel(cpe, surveillants, collègues) ou des chef d'établissement et ça peut changer carrément l'ambiance au travail.
Et puis c'est effectivement un métier avec une grande part de relations humaines donc chacun vivra son expérience différemment en fonction de sa personnalité etc.
En tout il faut être près à se replonger dans les maths pour décrocher le concours.
Si tu es motivé , y a pleins de site de préparation au concours, il y a des formations organisées par les académies...je reste sceptique quand à l'utilité de refaire une licence Maths mais bon cela dépend de ton niveau et de ce que tu vise.
Bon courage en tt cas
Rebonjour tout le monde,
Bonjour
Bonjour,
Ca arrive à tout le monde d'avoir des classes pénibles, mais la difficulté consiste à faire la différence entre "j'ai pas de chance, ça fait 2-3 ans que j'ai des classes pénibles" et "j'ai jamais de chance, toutes mes classes tous les ans sont pénibles". Parce que dans le second cas, il faut changer de métier avant de devenir dingue...
Pour réussir à faire la différence, il n'y a pas de miracle, il faut ou avoir une classe sympa de temps en temps (rassure-toi, en 10 ans, il n'y a qu'une année pendant laquelle toutes mes classes ont été pénibles) ou avoir des collègues présents et honnêtes. Parce que quand toute l'équipe pédagogique rêve d'emmener la classe entière dans les bois pour rejouer le Petit Poucet mais sans les cailloux, c'est important de le savoir pour se mettre du baume au coeur (et accessoirement tenter de renverser la vapeur).
J'ai eu la chance d'être dans des établissements où on pouvait parler des difficultés qu'on rencontrait, et ça permet de remettre les choses à leur place. C'est bien de remettre en question, mais il faut être conscient qu'on ne peut pas faire de miracle et que, non, tout n'est pas de notre faute.
Les journées de 8h de cours, ça arrive, mais heureusement, c'est rare. Au bout de 6h de cours, je suis lessivée, 8h, j'ai pas réussi (au moins 1h de contrôle à chaque fois).
Je fais les deux : je bosse un peu pendant les "trous" et beaucoup le soir et le WE. Maintenant, il faut reconaître qu'il y a des plages que je me réserve pour venir ici
Il faut avouer qu'une salle des profs n'est pas idéale pour bosser, tu as toujours un collègue qui passe pour te parler de tel élève ou de tel problème...
Les livres sont choisis pour 3-4 ans (quand tu as de la chance, sinon c'est 10 ans...) par l'ensemble des collègues de math, donc en général quand tu arrives, il est déjà choisi. Pas mal d'édition propose une livre du prof qui compile les corrections et parfois des prolongement d'exercices. Pour le niveau, c'est là où il faut être en contact avec les collègues, c'est la partie difficile. En terminale, c'est assez simple : tu leur fais faire beaucoup d'annales de bac, et tu es dans le ton.
En ce qui concerne le temps de travail, faisons un petit rappel historique. En fait, les 18 heures de cours par semaine ont été calculées en considérant qu'il faut en effet 1 heure de préparation par heure de cours.
De même, le salaire a été calculé en tenant compte que les profs ne sont pas payés pendant les vacances scolaires. Nous avons en effet des statuts de cadres de la fonction publique, et nos salaires sont loin de ceux qu'on peut trouver dans le privé pour des niveaux d'études équivalents. Nous avons un salaire équivalent à ceux du privé pour le même temps de travail, ce qui explique qu'il soit plus bas car il faut compter 2 ou 3 mois en moins. (le salaire est étalé réguliérement sur l'année).
Je précise ça pour les grincheux habituels qui ralent qu'ils ne sont pas assez payés dans leur métier de prof par rapport à leur niveau d'étude : les gars, vous étiez au courant quand vous avez passé le concours, alors ne venez pas vous plaindre !
Ensuite, beaucoup disent : 1 heure de préparation par heure de cours, mais c'est n'importe quoi !! Non, c'est la réalité. Personnellement, ce qui me prend le plus de temps, ce sont les devoirs à préparer et à corriger. Au lycée, il faut bien compter 2 ou 3 heures pour concevoir un sujet (le temps de trouver des exercices intéressants bien dosés en temps et difficulté, de le taper, de l'imprimer et de le tester, de corriger les perpetuelles fautes de frappe, ...)
Puis vient le temps de la correction : en lycée, il faut pas loin de 3 ou 4 heures par contrôle, quel que soit le niveau. (ne pas oublier la saisie des notes, etc ...)
Et des côntroles, il ne se passe pas une semaine sans que j'en fasse au moins 1, parfois 2 ... (pas pour la même classe bien entendu)
Il y a aussi énormément de boulot de "paprasserie" : photocopier des documents (attendre son tour, remettre des feuilles, aller les chercher quand il n'y en a plus, appeler lorsqu'il n'y a plus de toner, ...), remplir les bulletins (certes, ce n'est que 3 fois par an, mais c'est du boulot quand même), faire des rapports sur les élèves pénibles (car il faut des rapports écrits dans les dossiers pour pouvoir engager des actions), et toujours remplir des petits documents administratifs ...
Tous ces petits boulots remplissent facilement les quelques heures de trous qu'on peut avoir dans une journée.
Et pendant ces heures de trous, il est vrai qu'on échange beaucoup avec les collégues, mais ça fait partie du travail : savoir si on est le seul à avoir des soucis avec telle classe, échanger sur les pratiques, ... on apprend énormément pendant ce temps, et c'est indispensable !
Sinon, je n'ai jamais eu de journée de 8 heures de cours. J'ai du avoir 6 au maximum, et c'est déjà épuisant. j'ai été étonné de l'épuisement que ce travail donne. En étant ingénieur, il m'arrivait de faire des journée de 10, 12, voire plus parfois (j'ai du faire 24 une fois ! ). Je peux te dire que 6 heures de cours est aussi épuisant que 12 heures de boulot "normal" dans un bureau devant un écran.
Ce n'est pas de la fatigue physique, ni même "mentale". Je dirais de la fatigue "nerveuse".
En résumé, je fais des semaines qui ont bien plus de 38 heures de boulot. Et pendant les 1ères années d'enseignement, c'est encore pire, tu peux facilement doubler ce temps !
Bonjour
le rapport Pochard lui même faisait état de bien plus de 38h hebdomadaires. mais curieusement, les liens vers le rapport ne pointent plus que sur du vide ...
actuellement dans mon lycée, toutes les profs de maths sauf deux agrégées sont à temps partiel : moralité : concilier vie de famille et vie professionnelle n'est plus possible en devant 18 h devant élèves(et les collègues concernées -dont moi ce qui explique le temps que j'arrive à passer ici ...)- ne sont plus toutes mères de jeunes enfants)
Merci. effectivement je me pose beaucoup de questions sur le métier de prof de maths car je ne souhaite vraiment pas me tromper une seconde fois d'orientation. Je vais bientot entrer en période d'essai dans une boite d'informatique donc le temps presse pour moi, à savoir si je reste ou si je plaque tout pour reprendre les maths à la rentrée. En gros, je suis vraiment en plein doute!
Certains commentaires ne sont pas très rassurants (notamment sur le temps libre les soirs, week-end et vacances) mais au moins vous exercez un métier "plus noble" que celui d'un ingé et rien que pour ça, ça vaut le coup de tenter sa chance!
En tout cas, vous êtes très réactifs sur ce forum, les profs semblent solidaires entre eux et cela doit être très réconfortant!
Le métier de prof n'est ni plus ni moins nobles que celui d'ingénieur.
Va dire aux profs qui se font insulter et cracher dessus qu'ils font un travail noble !
Frack, la période d'essai c'est minimum 3 mois donc ça te laisse le temps de voir.
Pour revenir au sujet sur le temps de travail hebdomadaire des profs, il faut quand même admettre que les profs de sport ont vraiment un métier de glandeur ( Bon, y'en aura toujours en salle des profs pour te faire croire que le préparation des cours leur prend du temps ..... mais pas de copie à corriger, ça soulage énormément, puis la discipline n'est pas la même du tout. Veinards qu'ils sont ! )
Des 2 établissements que j'ai fait, j'ai pas senti de grosse solidarité entre les profs : que ce soit dans le petit collège ( 30 profs) ou dans le lycée "usine" ( 200 profs). Mais y'a toujours des collègues super sympas évidemment.
Mais ce qui m'a le plus dérangé, c'est le fait de se sentir seul tout le temps, j'avais l'impression de voir personne.
Re-bonjour tout le monde!
Je déterre mon topic plutôt qu'en ouvrir un nouveau pour vous poser des questions au sujet des vacations:
Sont-elles destinées aux personnes ayant échoué aux concours? Comment se déroule un recrutement pour faire une vacation: publication des vacations disponibles dans un journal+ entretien ???.
Est-ce bien rémunéré si on en fait une à temps partiel?
Je m'interroge dans le cas où je rate le capes pour bosser un peu dans le milieu.
Enfin dernière petite question: des rumeurs circulent sur la suppression du capes en 2009-2010, Savez-vous où cela en est? Ca serait bien pour moi s'il n'y avait plus de concours mais un master pro à la place
Bonjour,
Tu peux te signaler au rectorat comme candidat pour des vacations, en math sur la région parisienne, tu seras surement appelé. C'est le chef d'établissement qui t'engage (ou pas) après un entretien, en tout cas il me semble.
La rémunération...ben je crois que ce n'est pas terrible, mais d'autres membres pourraient t'en dire plus je pense.
Pour les rumeurs, ce sont des rumeurs, et personne n'en sais plus.
Bonjour,
pour les vacations, il faut te faire connaitre au rectorat de l'académie en question : passe un petit coup de téléphone, puis fait un courrier avec lettre de motivation et CV.
Ensuite, c'est très variable selon les académies : certaines te feront passer un entretien, d'autres rien du tout ! Et je pense que ça varie aussi selon les disciplines.
Dans le public, ce sont les chefs d'établissements qui font savoir au rectorat qu'ils ont besoin de quelqu'un, puis le rectorat te contacte ensuite.
Franchement, les chefs d'établissement ne s'inquiètent pas trop de qui on leur envoie : un gars pour faire cours, c'est mieux que rien !
Avec le statut de vacataire, c'est bien payé ... à l'heure ! Mais tu n'es pas payé pendant les vacances par exemple. Et si on te propose un poste à 10 heures par semaine, ça ne fait pas grand chose au final ...
De plus, tu n'as le droit de faire que 200 heures de vacation dans une année scolaire. Ensuite, s'ils décident de te garder, ils doivent te faire devenir contractuel : c'est mieux, car tu as un salaire fixe, tu es payé pendant les vacances, et tu as même droit à un "chomage" pendant les grandes vacances.
Etant donné qu'ils suppriment des postes mais que les élèves sont là, je crois qu'ils ont toujours des besoin au niveau vacataires et contractuels. Il n'y a pas longtemps, ils ont même demandé à des profs en retraite de revenir !! Lamentable !!
Dans le privé, la démarche est différente : il faut s'inscrire dans l'organisme qui s'occupe du privé (je ne sais plus le nom), puis tu passes un entretien et des tests, et ensuite tu es accepté et inscrit dans un fichier des profs disponibles pour faire des remplacements (à moins d'être pédophile et d'avoir assassiné du monde, on est en général accepté ! )
Ensuite, ce sont les chefs d'établissements qui accèdent à ce fichier et te contactent directement.
Là aussi, on assiste à des choses lamentables : j'ai déjà eu des chefs d'établissements m'appeler pour faire un remplacement, mais n'étant pas disponible, ils m'ont même demandé (voire supplié) si je n'avais pas un "copain" qui serait intéressé ...
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