Bonjour!
Soit X et Y deux ensembles. Soit f: X Y une application. Soient
une famille de partie de X et
une famille de parties de Y. On suppose I et J non vides. Soit A une partie de X et B une partie de Y. Démontrer les assertions suivantes:
a) et
, avec égalité quand f est injective.
b) et
.
c). . Quelles inclusions y a-t-il entre
et
?
Je vais envoyer ce que j'ai fait dans le message suivant.
Merci d'avance.
Bonjour Yona07.
Concernant a), c'est bien ça !
Juste, on peut alléger la rédaction avec la connaissance des quantificateurs :
Donc petit rappel :
est identique à
: il existe un i dans I tel que x soit dans Ai ou encore : x est dans l'un des Ai
est identique à
: pour tout i dans I, x dans Ai, ou encore x est un élément commun à tous les Ai
Ainsi :
On pose pour alléger encore les notations.
Si A est vide, alors tous les Ai sont vide et la relation demandée est évidente.
Sinon, si A n'est pas vide :
donc
et donc par la rappel ci-dessus
Réciproquement :
signifie qu'il existe un
tel que
.
Par définition de A, cela signifie qu'il existe , tel que
Ainsi, il existe tel que
.
Par le rappel ci-desus, on a donc
finalement
Posons et montrons
.
Si B est vide, alors l'inclusion demandée est une évidence.
Sinon, f(B) n'est pas vide et donc, soit .
Il existe donc tel que
et par suite, x est dans tous les
.
Il s'ensuit que y (= f(x)) est dans tous les et par le rappel, on a l'égalité demandée.
Réciproquement, quand f est injective.
Si , alors l'inclusion demandée est une évidence.
.
En particulier, pour un et donc il existe
tel que
.
Par injectivité de f, est le seul élément de X qui vérifie
donc pour tout
et par suite
et
D'où la conclusion
Pour la c) : Quelles inclusions y a-t-il entre et
?
On peut écrire que et donc d'après a), on a
.
Par ailleurs
Ici, on est confronté à deux problèmes :
- est-ce que ? autrement dit, f est-elle surjective ?
- est-ce-que Autrement dit, f est-elle injective ?
Quand f est injective mais pas surjective
dans ce cas et
forment une partition de
et on peut dire donc que
, mais dans
et pas dans
donc
dans
.
Quand f est surjective mais pas injective
et cette égalité est un recouvrement de Y
et cette égalité est une partition de Y donc
Si maintenant f est bijective, on a .
Contre-exemple si f n'est ni injective ni surjective : (c'est le plus petit exemple possible)
f : {1,2} -> {1,2} avec f(1) = f(2) = 1 et A = {1}
f(A) = {1}
f(Ac) = {1}
f(A)c = {2}
il n'y a aucune inclusion entre f(Ac) et f(A)c
Bonjour jsvdb!
Merci infiniment pour l'explication hyperdétaillée! ^_^
Concernant a), c'est compris!
Concernant b), j'ai procédé presque par la même méthode que dans a).
Pour c): Evidemment. J'ai rencontré cette question dans un exo auparavant où il fallait démontrer l'équivalence entre le caractère bijectif d'une application et l'égalité entre l'image du complémentaire et le complémentaire de l'image. Concernant la réciproque, j'ai fait comme suit:
Réciproquement:
signifie
.
?
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