Bonjour,

je suis tout à fait d'accord qu'il est genant de faire employer une telle écriture peu rigoureuse, alors qu'on passe une partie de son temps à les reprendre sur la rigueur des notations à la place du n'importe quoi et de l'a peu près qu'ils nous servent souvent.

Et en ce qui concerne la remarque de J-P, les avis sont partagés : certains profs disent que ce n'est pas avec des logiciels ou calculatrices qu'on fait des maths, et d'autres ne jurent que par ça.
Pour ma part, je suis partisan de l'informatique, j'ai passé quelques années à faire des maths devant un ordinateur avant d'être prof, mais franchement, je ne suis pas convaincu de l'utilité pour l'enseignement. Ils prennent ça pour de la rigolade, se depechent de faire "pour que ça marche" sans comprendre, sans interpreter ce qui se passe ... c'est très décevant.
Par exemple, en classe de 5ème, je crois qu'il est préférable de faire tracer quelques triangles et que les élèves mesurent les angles pour constater que la somme est constante, plutot que de le faire avec quelques clics de souris. A mon avis, ça s'imprimera mieux si c'est fait "à la main".

Bonjour
cette écriture ne me choque pas, dans la mesure où elle résume la propriété : pour tout M,

M peut être remplacé par n'importe quoi, on laisse un vide à la place ....

Bonjour

Pour l'écriture finalement ce n'est qu'une transciption d'écriture d'affixes (avec des minuscules ça ne choquerait pas, non ?)



Je suis donc assez d'accord avec Mariette

En ce qui concerne la remarque de J-P je n'ai pas d'opinion tranchée (sauf pour l'apprentissage au calcul mental qui manque cruellement) ; pour les logiciels cela me fait un peu penser au débat "cours - exercices", ou bien "activités - cours". Mon grand âge me fait dire que dans telle ou telle situation, avec tel ou tel élève, il est préférable - parfois - de faire ci ou de faire ça. C'ètait bien sûr, je peux en témoigner, bien plus confortable avec 20 élèves dans une seule TC. Mais c'est là un débat de fond dans lequel je ne m'engagerai pas plus avant ; les profs font sans doute au mieux en cherchant des équilibres entre leurs convictions propres et la réalité du terrain.

Salut ! Mon topic remonte
Pour logiciel ou pas logiciel : je gagne beaucoup de temps en faisant faire au logiciel un dessin propre plutôt que de demander à mes élèves un gros effort d'imagination (si si, c'est un parallèlogramme, qui a dit "une patate" ?). Et du coup j'arrive à leur faire faire la différence entre un croquis (la patate précédente) et le beau dessin qu'on doit rendre.
Ils rechignent 'un peu) moins à faire plusieurs croquis et à crayonner dessus pour chercher des idées.

D'autre part, l'utilisation du logiciel par les élèves leur permet de se rendre compte qu'ils occultent la moitié de l'énoncé (et oui, on ne compte pas les carreaux pour faire un symétrique, on utilise un outil géométrique, pour que le symétrique suive le point).

Bonsoir
ce que dit JP me rappelle l'attitude d'entreprises allemandes qui prenaient des élèves des mines de Douai en stage ouvrier : elles avaient pour principe de ne jamais laisser un gars sur une machine à commande numérique s'il n'avait pas au moins six mois d'expérience sur le même type de machine en "manuel".

il me semble que ça ne viendrait à l'idée de personne d'apprendre à piloter une moto sans savoir correctement tenir sur un vélo ?