Soit ABCD un rectangle tel que et AB = 2CB =
2a , a un réel strictement positif.
1. Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude S de centre A et qui transforme D en B.
2. Soit I un point du segment [DC ], on pose J = S (I ). Montrer que les vecteurs et
sont colinéaires.
3. Soit r la rotation de centre A et d'angle
On pose avec h une transformation du plan, M le milieu du segment [AB ].
a. Déterminer h (A ) et h (M ) et caractériser h.
b. On pose K=r(I ). Montrer que AK = 1/2 AJ.
4. On note B ' l'image de B par la symétrie orthogonale d'axe (AJ ).
Monter que B ' J = 2DI.
4 points
exercice 2
Une urne contient trois (3) pièces de monnaie possédant chacune une face "Pile" et une face "Face", toutes indiscernables au toucher.
Deux (2) des pièces sont bien équilibrées et une est truquée. La pièce truquée a une probabilité d'apparition de "Face" égale à
fois celle de "Pile". est un réel strictement positif.
On prend au hasard une pièce de l'urne et on effectue des lancers successifs de cette pièce.
On considère les événements suivants :
"la pièce prise est normale"
"la pièce prise est truquée"
"Obtenir "Pile" "
"Obtenir "Face" pour les n premiers lancers".
1. a. Déterminer la probabilité d'apparition de "Pile" pour la pièce truquée en fonction de .
b. Calculer la probabilité des événements et puis
en déduire celle de A. c. Existe-t-il une valeur de pour laquelle A est un événement certain ?
un événement impossible ?
2. En remarquant que , calculer la probabilité de
l'événement
3. a. Sachant que l'on obtient "Face" lors des n premiers lancers, quelle est la probabilité Pn
d'avoir pris la pièce truquée ?
b. Pour quelles valeurs de la limite de Pn est-elle non
nulle ?
c. Calculer alors cette limite pour =3.
12 points
probleme
Pour tout entier naturel n non nul, on considère la fonction fn définie sur [0 ; +[ par :
On note (Cn ) la courbe représentative de fn dans un repère orthonormal ;
unité graphique 4 cm.
Partie A
1. a. Montrer que fn est continue en 0.
b. Etudier la dérivabilité de fn en 0. (On distinguera les cas n = 1 et
n > 1).
Interpréter graphiquement les résultats.
c. Calculer
et
2. a. Etudier suivant les valeurs de x le signe de
b. En déduite la position relative de (Cn ) et (Cn+1 ) et montrer
que les courbes (Cn ) passent par trois (3) points fixes dont on précisera les coordonnées.
3. a. Etudier le sens de variation de fn et dresser son tableau de variation. (On distinguera les cas
n = 1 et n > 1). b. Pour tout entier n , non nul, déterminer en fonction de n , une équation de la
tangente à (Cn ) en chacun des points d'abscisse 1 et d'abscisse e.
c. Construire dans un même repère les courbes (C1 ) et (C2 ).
4. a. Soit a un réel strictement positif et différent de e. On considère les deux points
M(Cn ) et M ' (Cn+1 ) de même abscisse a.
On trace : la droite (OM ') ; la droite (D ) passant par M et parallèle à l'axe des abscisses et
la droite () d'équation x = 1.
Montrer que ces trois (3) droites sont concourantes.
b. Expliquer alors comment construire le point M ' à partir du point M.
Partie B
Pour tout entier naturel non nul n, on pose
1. Sans calculer In , étudier le sens de variation de (In ).
2. a. En utilisant une intégration par parties, déterminer en fonction de n l'expression In
de la suite (In ) en fonction de n. b. Calculer
Partie C
Dans cette partie, n est un entier supérieur ou égal à 2.
1. On désigne par xn le réel non nul tel que (où désigne
la dérivée de )
a. Montrer que xn ]1 ; e[.
b. Calculer
2. a. Montrer que l'équation admet une unique solution dans l'intervalle
[xn ; e[. On note n cette solution.
b. Montrer que
c. En déduire que la suite (n ) est croissante.
d. Calculer
1. La transformation S est une similitude de centre A.
Par définition, .
Donc l'image par la similitude S du segment [AD] est le segment [AB].
Or, dans le rectangle ABCD , AB = 2CB = 2AD , soit
D'où le rapport de la similitude S est égal à 2.
De plus,
D'où l'angle de la similitude S est égal à
Par conséquent, S est une similitude de centre A , de rapport 2 et d'angle
2. Soit I un point du segment [DC ], on pose J = S (I ).
Nous devons montrer que les vecteurs et sont colinéaires.
Par définition, .
Donc l'image par la similitude S du triangle ADI est le triangle ABJ .
Or le triangle ADI est rectangle en D car ABCD est un rectangle.
Nous savons que la similitude S transforme un triangle rectangle en un triangle rectangle.
Il s'ensuit que le triangle ABJ est rectangle en B .
D'où .
Dans le rectangle ABCD,
Par conséquent, les vecteurs et sont colinéaires.
3. Soit r la rotation de centre A et d'angle
On pose avec h une transformation du plan, M le milieu du segment [AB ].
3. a) Le point A est le centre de la rotation r-1 car A est le centre de la rotation r .
Donc
Dès lors,
Le point M est le milieu de [AB ].
Donc
De plus .
Donc
Dès lors,
.
Par conséquent, h est une homothétie de centre A , de rapport 2.
3. b) On pose K = r (I ).
Nous devons montrer que
4. On note B' l'image de B par la symétrie orthogonale d'axe (AJ ).
Nous devons monter que B'J = 2DI .
En vertu de la définition de la symétrie orthogonale d'axe (AJ ), nous savons que (AJ ) est la médiatrice du segment [BB' ].
Or tout point de la médiatrice d'un segment est à égale distance des extrémités de ce segment.
Puisque J appartient à (AJ ), nous en déduisons que B'J = BJ .
Or le segment [BJ ] est l'image par la similitude S du segment [DI ].
Dès lors, BJ = 2DI .
D'où
4 points
exercice 2
1. Une urne contient trois (3) pièces de monnaie possédant chacune une face "Pile" et une face "Face", toutes indiscernables au toucher. Deux (2) des pièces sont bien équilibrées et une est truquée. La pièce truquée a une probabilité d'apparition de "Face" égale à fois celle de "Pile". est un réel strictement positif.
On prend au hasard une pièce de l'urne et on effectue des lancers successifs de cette pièce.
On considère les événements suivants :
"la pièce prise est normale"
"la pièce prise est truquée"
"Obtenir "Pile" "
Arbre pondéré représentant la situation.
1. a) Nous devons déterminer la probabilité d'apparition de "Pile" pour la pièce truquée en fonction de .
Soit x la probabilité d'apparition de "Pile" pour la pièce truquée.
Alors la probabilité d'apparition de "Face" pour la pièce truquée est égale à x .
Nous obtenons ainsi :
Par conséquent, la probabilité d'apparition de "Pile" pour la pièce truquée est égale à
Modifions l'arbre de probabilité en fonction des nouveaux résultats.
Nous devons déterminer P(A).
Les événements et forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
1. c)A est un événement certain P (A ) = 1.
ce qui est impossible car est un réel strictement positif.
Donc, il n'existe pas de valeur de pour laquelle A est un événement certain.
A est un événement impossible P (A ) = 0.
ce qui est impossible car est un réel strictement positif.
Donc, il n'existe pas de valeur de pour laquelle A est un événement impossible.
2. En remarquant que , nous devons calculer la probabilité de l'événement .
Les événements et sont incompatibles.
Donc les événements et sont également incompatibles.
Il s'ensuit que
Dès lors,
3. a) Nous devons déterminer la probabilité , notée
3. b) La limite de est nulle si et seulement si , soit si et seulement si .
Dans ce cas, la condition suivante doit être réalisée :
Par conséquent et a contrario, la limite de est non nulle lorsque
3. c) Nous devons calculer cette limite pour = 3.
12 points
probleme
Pour tout entier naturel n non nul, on considère la fonction fn définie sur [0 ; +[ par :
Partie A :
1. a) Nous devons montrer que fn est continue en 0.
fn est définie en 0 et
Il s'ensuit que
Par conséquent, le fonction fn est continue en 0.
1. b) Nous devons la dérivabilité de fn en 0.
Premier cas : n = 1.
Nous en déduisons que la fonction fn n'est pas dérivable en 0.
Interprétation graphique :
Géométriquement, cela signifie que la courbe représentative (C1) admet une tangente verticale en (0 ; 0).
Deuxième cas : n > 1.
Nous en déduisons que la fonction fn est dérivable en 0 et .
Interprétation graphique :
Géométriquement, cela signifie que si n > 1, la courbe représentative de la fonction (Cn ) admet une tangente horizontale en (0 ; 0).
1. c) Nous devons déterminer
Nous devons déterminer
Premier cas : n = 1.
Deuxième cas : n > 1.
Par conséquent, pour tout entier naturel n non nul,
Interprétation graphique :
Géométriquement, cela signifie que pour tout entier naturel n non nul, la courbe représentative (Cn ) présente une branche parabolique de direction asymptotique (Oy ) en +.
2. a) Nous devons étudier suivant les valeurs de x le signe de
Or, par définition, x 0.
Donc pour tout entier naturel n non nul, x n 0.
Nous en déduisons que le signe de est le signe de
Par conséquent,
si x ]0 ; 1[ ]e ; +[, alors
si x ]1 ; e[, alors
si x , alors
2. b) Nous en déduisons que :
si x ]0 ; 1[ ]e ; +[, alors la courbe (Cn +1) est en dessous de la courbe (Cn )
si x ]1 ; e[, alors la courbe (Cn +1) est au-dessus de la courbe (Cn )
si x , alors les courbes (Cn +1) et (Cn ) ont un point commun.
En particulier,
Nous en déduisons que toutes les courbes (Cn ) passent par les points fixes de coordonnées (0 ; 0), (1 ; 1) et (e ; 0) indépendantes de n.
3. a) Nous devons étudier le sens de variation de fn .
La fonction fn est dérivable sur ]0 ; +[ (produit de fonctions dérivables sur ]0 ; +[).
Nous savons par la question 1. b) que la fonction f1 n'est pas dérivable en 0 et que si n 1.
Tableau de variation de fn sur [0 ; +[.
Premier cas : n = 1.
Deuxième cas : n > 1.
3. b) Pour tout entier n non nul, nous devons déterminer en fonction de n , une équation de la tangente à (Cn ) en chacun des points d'abscisse 1 et d'abscisse e.
Équation de la tangente (T1) à (Cn ) au point d'abscisse 1.
Une équation de la tangente (T1) est de la forme : .
Par conséquent, une équation de la tangente (T1) à (Cn ) au point d'abscisse 1 est
Équation de la tangente (Te) à (Cn ) au point d'abscisse e.
Une équation de la tangente (Te) est de la forme : .
Par conséquent, une équation de la tangente (Te) à (Cn ) au point d'abscisse e est
3. c) Représentation graphique de (C1) et de (C1).
4. a) Nous allons déterminer les coordonnées du point I, intersection des droites (D ) et () et ensuite montrer que ce point I appartient à la droite (OM' ).
Le point M d'abscisse a , appartient à la courbe (Cn ).
Ses coordonnées sont alors :
La droite (D ) passe par le point M et est parallèle à l'axe des abscisses.
Donc la droite (D ) admet pour équation :
La droite () admet pour équation :
Dès lors, les coordonnées du point I, intersection des droites (D ) et () sont
Le point M' d'abscisse a , appartient à la courbe (Cn+1 ).
Ses coordonnées sont alors :
Le coefficient directeur de la droite (OM' ) est égal à
Donc la droite (OM' ) admet pour équation :
Les coordonnées du point I vérifient l'équation de la droite (OM' ).
En effet,
Nous en déduisons que le point I appartient aux trois droites (D ), () et (OM' ).
Ces trois droites (D ), () et (OM' ) ont chacune une direction différente.
En effet, la droite (D ) est parallèle à l'axe des abscisses, la droite () est parallèle à l'axe des ordonnées et la droite (OM' ) n'est parallèle à aucun axe puisque son coefficient directeur est différent de 0 (car a 0 et a e).
Par conséquent, les trois droites (D ), () et (OM' ) sont concourantes en I .
4. b) Construction du point M' à partir du point M .
Par le point M , traçons une droite parallèle à l'axe des abscisses.
Traçons la droite d'équation x = 1.
Le point I est le point d'intersection de ces deux droites.
Traçons la droite (OI ).
Le point M' est le point commun de la droite parallèle à l'axe des ordonnées passant par M et la droite (OI ).
Partie B :
Pour tout entier naturel non nul n , on pose
1. Sans calculer In , étudions le sens de variation de la suite (In ).
En utilisant les résultats de la question 2. a) Partie A, nous déduisons que sur l'intervalle [1 ; e].
D'où,
Par conséquent, la suite (In ) est croissante.
2. a) Nous devons déterminer en fonction de n l'expression In de la suite (In )
2. b) Nous devons calculer
Partie C :
Dans cette partie, n est un entier supérieur ou égal à 2.
1. On désigne par xn le réel non nul tel que
1. a) Montrons que xn ]1 ; e[.
Nous avons montré dans la question 3. a) Partie A que
Nous obtenons alors :
Nous savons que n est un entier supérieur ou égal à 2.
Dès lors,
1. b) Nous devons calculer
2. a) Nous savons par la question 1. a) que
Reprenons le tableau de variation de fn établi dans la question 3. a) - Partie A et appliquons-le dans l'intervalle [1 ; e].
Sur l'intervalle [1 ; xn ]
La fonction fn est croissante sur l'intervalle [1 ; xn ].
De plus, fn (1) = 1.
Dès lors,
Par conséquent, l'équation n'admet pas de solution dans l'intervalle [1 ; xn ]
Sur l'intervalle [xn ; e]
La fonction fn est décroissante sur l'intervalle sur l'intervalle [xn ; e]
De plus,
D'après le théorème de la bijection dans l'intervalle [xn ; e], nous déduisons que l'équation admet une unique solution dans l'intervalle [xn ; e].
Puisque fn (e) = 0 1, il s'ensuit que l'équation admet une unique solution dans l'intervalle [xn ; e[.
2. b) Nous avons montré dans la question 2. b) - Partie A que si x ]1 ; e[, alors la courbe (Cn +1) est au-dessus de la courbe (Cn ).
D'où
Or
Donc
2. c) La fonction fn +1 est décroissante sur l'intervalle sur l'intervalle [n ; e]
De plus,
D'après le théorème de la bijection dans l'intervalle [n ; e], nous déduisons que l'équation admet une unique solution dans l'intervalle [n ; e].
Dès lors, pour tout entier n supérieur ou égal à 2,
Par conséquent, la suite est croissante.
2. d) Pour tout entier n supérieur ou égal à 2,
Publié par malou
le
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