1. On considère les cercles (C ) et (C' ) de centres respectifs O et O' , de rayons respectifs r et 2r , tangents intérieurement en A .
On note A' le point de (C' ) diamétralement opposé à A sur (C' ).
Soit M un point de (C ), distinct de A et de O' et soit M' un point de (C' ) tel que le triangle AMM' soit rectangle en A .
Soit enfin I le point tel que
1. a) Figure représentant la situation avec r = 2 cm.
1. b) Montrons que les points A, O , O' et A' sont alignés.
Soit (t ) la tangente commune aux deux cercles (C ) et (C' ) en A .
Nous savons que (t ) est perpendiculaire au rayon du cercle (C ) passant par A .
Donc (t ) est perpendiculaire à la droite (OA ).
De même, (t ) est perpendiculaire au rayon du cercle (C' ) passant par A .
Donc (t ) est perpendiculaire à la droite (O'A ).
Or il n'existe qu'une seule droite perpendiculaire à une droite donnée en un de ses points.
Dès lors, les droites (OA ) et (O'A ) sont confondues.
Nous en déduisons que les points A , O et O' sont alignés.
De plus, par définition, A' est le point de (C' ) diamétralement opposé à A sur (C' ).
Nous en déduisons que les points A , O' et A' sont alignés.
Par conséquent, les points A , O , O' et A' sont alignés.
2. Soit hk une homothétie de rapport k transformant (C ) et (C' ).
2. a) Déterminons les valeurs possibles de k .
Notons r' le rayon du cercle (C' ).
Nous savons par construction que r' = 2r .
2. b) Déterminons le centre de hk .
Premier cas : k = 2.
Les points A, O et O' sont alignés dans cet ordre (voir question 1. b)
De plus, AO = r et AO' = 2r .
D'où
Par conséquent, le centre de l'homothétie h2 est le point A.
Second cas : k = -2.
Par la relation de Chasles, nous savons que
En utilisant la définition du point I , nous obtenons :
Il s'ensuit que :
Par conséquent, le centre de l'homothétie h(-2) est le point I .
2. c) On note M1 = h2(M ).
Par définition de M1, il découle que M1 appartient au cercle (C' ) et à la droite (AM ).
De plus, le triangle AMM' est rectangle en A et par conséquent, le triangle AM1M' est rectangle en A . Rappel du théorème du cercle circonscrit d'un triangle rectangle : Si le triangle
AM1M' est rectangle en A, alors son cercle circonscrit est le cercle de diamètre [M1M'].
D'où le point M1 est le point de (C' ) diamétralement opposé à M' sur (C' ).
2. d) Nous déduisons de la question précédente que
Or car M1 = h2(M).
D'où
Par conséquent,
Etant donné que l'homothétie h(-2) admet le point I comme centre, nous en déduisons que la droite (MM' ) passe par le point fixe I lorsque le point M décrit le cercle (C ) privé des points A et O' .
3. La droite (MM' ) coupe (C ) en N et (C' ) en N' .
Déterminons h(-2)(N ).
h(-2)(N ) est un point de (C' ) car N est un point de (C ). h(-2)(N ) est un point de la droite (IN ) car I est le centre de l'homothétie h(-2).
Donc h(-2)(N ) est le point d'intersection de (C' ) et (IN ).
Il s'ensuit que h(-2)(N ) est soit le point N' , soit le point M' .
Or nous savons que M' = h(-2)(M ) et que M et N sont deux points distincts.
D'où h(-2)(N ) ne peut pas être égal à M' .
Par conséquent,
4. La mesure d'un angle au centre d'un cercle est le double de celle d'un angle inscrit dans ce cercle interceptant le même arc.
Donc dans le cercle (C ) de centre O , nous obtenons :
De même, dans le cercle (C' ) de centre O' , nous obtenons :
Or car l'homothétie h(-2) conserve la mesure des angles.
Par conséquent, , soit
Montrons que le triangle ANN' est rectangle en A .
Par conséquent, le triangle ANN' est rectangle en A .
5. Soit J le milieu de [MM' ] et D le milieu de [OO' ].
5. a) Nous devons exprimer DJ en fonction de r .
Le point J est le milieu de [MM' ].
Nous obtenons ainsi :
5. b) Nous en déduisons que le point J appartient au cercle de centre D , milieu de [OO' ] et de rayon
4,5 points
exercice 2
1. Le nombre de groupes de 5 cyclistes choisis par 25 est égal à
Par conséquent, à l'issue de chaque étape, nous pouvons former 53 130 groupes possibles de 5 cyclistes choisis parmi les 25 cyclistes.
2. Soit E l'événement : "le cycliste portant le dossard numéro 10 a subi le contrôle prévu pour une étape donnée ".
Calculons la probabilité P(E).
Nous sommes dans une situation d'équiprobabilité.
Les groupes de 5 cyclistes comprenant le cycliste portant le dossard numéro 10 se différencient par 4 cyclistes choisis parmi 24.
De tels groupent sont au nombre de
D'où , soit
Par conséquent, la probabilité le cycliste portant le dossard numéro 10 subisse le contrôle prévu pour une étape donnée est égale à 0,2.
3. On note X la variable aléatoire qui comptabilise le nombre de contrôles subis par le cycliste portant le dossard numéro 10 sur l'ensemble des 10 étapes de la course.
3. a) Nous répétons 10 fois la même expérience aléatoire.
Tous les choix des cyclistes sont identiques et indépendants.
Chaque expérience n'a que deux issues :
"le cycliste portant le dossard numéro 10 a subi le contrôle" dont la probabilité est p = 0,2.
"le cycliste portant le dossard numéro 10 n'a pas subi le contrôle" dont la probabilité est : 1 - p = 0,8. La variable aléatoire X suit donc la loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 0,2.
3. b) Soit A l'événement : "Il a été contrôlé 5 fois".
Par conséquent, la probabilité que le cycliste portant le dossard numéro 10 ait été contrôlé 5 fois est environ égale à 0,0264 (valeur arrondie au dix-millième).
Soit B l'événement : "Il a été contrôlé au moins une fois".
Par conséquent, la probabilité que le cycliste portant le dossard numéro 10 ait été contrôlé au moins une fois est environ égale à 0,8926 (valeur arrondie au dix-millième).
4. Pour un cycliste choisi au hasard, on appelle T l'événement : "le contrôle est positif".
On admet que P(T) = 0,05.
On note D l'événement : "le cycliste est dopé".
Soit x = P(D).
Les données de l'énoncé peuvent être représentée par l'arbre pondéré suivant :
4. a) Nous devons déterminer P(D).
Les événements et forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
Par conséquent,
4. b) Nous devons déterminer
Par conséquent, la probabilité qu'un cycliste ayant un contrôle positif ne soit pas dopé est environ égale à 0,1917.
10 points
probleme
PARTIE A (3,5 points)
Soit n un entier naturel non nul, un réel strictement positif et la fonction définie par :
1. a) Nous devons déterminer le domaine de définition de la fonction .
1. b) Nous devons étudier la dérivabilité de en
Si la fonction h est définie sur ]0 ; +[ par , alors,
d'une part,
Il en découle que
D'autre part, calculons
En conclusion,
Par conséquent, n'est pas dérivable en
Géométriquement, ce résultat montre que la courbe représentative de la fonction admet une demi-tangente verticale au point d'abscisse
1. c) Nous devons étudier les variations de la fonction
La fonction est dérivable en
Le dénominateur de est strictement positif.
Donc le signe de est le signe de
D'où, la fonction est strictement croissante sur l'intervalle strictement décroissante sur l'intervalle
1. d) Nous déduisons de la question précédente que la fonction admet un maximum en
Calculons
2. On considère la suite (Un ) définie pour tout n* par :
2. a) Nous devons étudier le sens de variation de la suite (Un ).
Nous remarquons que tous les termes de la suite (Un ) sont strictement positifs car > 0 et
Par conséquent, la suite (Un ) est décroissante.
2. b) La suite (Un ) est décroissante et bornée inférieurement par 0.
Elle admet donc une limite.
PARTIE B (3 points)
Pour tout entier naturel n non nul, on pose la fonction définie sur [1 ; +[ par
1. a) Nous devons étudier la dérivabilité de en 1.
Nous remarquons que la fonction est un cas particulier de la fonction dans le cas où = 1.
Or nous avons montré dans la question 1. a) de la partie A que la fonction n'est pas dérivable en car
Donc, en remplaçant par 1, nous en déduisons que n'est pas dérivable en 1 car
Géométriquement, ce résultat montre que la courbe représentative (Cn ) de la fonction admet une demi-tangente verticale au point d'abscisse 1.
1. b) Pour tout entier naturel n non nul,
Par conséquent, toutes les courbes (Cn ) passent par le point fixe I(1 ; 0).
1. c) Nous devons étudier la position relative des courbes (Cn ) et (Cn+1 ).
Pour tout x dans [1 ; +[,
Dès lors, la courbe (Cn+1 ) est en dessous de la courbe (Cn ).
2. Représentation graphique des courbes (C1) et (C2).
PARTIE C (3,5 points)
Pour tout réel 1, on pose
1. Nous devons calculer
2. L'aire en unité d'aire du domaine délimité par (C1), l'axe des abscisses et les droites d'équations x = e et x = e2 se détermine par :
En utilisant le résultat de la question 1., nous obtenons :
Or la courbe (C1) est construite dans le plan dont l'unité de longueur est de 2 cm.
Donc l'unité d'aire du graphique correspond à 2 2 = 4 cm2.
Par conséquent, l'aire en cm2 du domaine délimité par (C1), l'axe des abscisses et les droites d'équations x = e et x = e2 est égale à : , soit
3. Pour tout entier naturel non nul n , on pose :
3. a) Nous devons montrer que pour tout entier naturel k tel que 0 kn - 1, nous avons :
Considérons les intervalles de la forme pour tout entier naturel k tel que 0 kn - 1.
Si k = 0, alors Si k = 1, alors Si k = 2, alors ... Si k = n - 1, alors
Nous en déduisons que tous les intervalles de la forme pour tout entier naturel k tel que 0 kn - 1 sont inclus dans l'intervalle .
Or nous avons montré dans la question 1. c) que la fonction g1 est strictement croissante sur l'intervalle où
Il s'ensuit alors que la fonction g1 est strictement croissante sur l'intervalle
Par conséquent, la fonction g1 est strictement croissante sur les intervalles
D'où,
Donc
soit
3. b) Nous devons en déduire que :
En utilisant le résultat de la question précédente, nous obtenons :
Par conséquent,
3. c) Nous devons calculer
Publié par malou
le
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