1. a. est une variable aléatoire suivant la loi uniforme sur l'intervalle [0 ; 12].
D'où
Par conséquent, la probabilité qu'un client attende au moins 5 minutes avant d'être pris en charge est égale à soit environ 0,583.
b. Le temps moyen d'attente est donné par
Donc le temps moyen d'attente est de 6 minutes.
2. est une variable aléatoire suivant la loi normale de moyenne 5 et d'écart type 1,5.
Par la calculatrice, nous obtenons :
En arrondissant cette valeur à , nous trouvons :
3. a. L'expérience consiste en une répétition de 10 choix de caisses, ces choix étant indépendants et identiques.
A chaque choix de caisse, il n'existe que deux possibilités : la caisse est en panne avec une probabilité p = 0,1 ou la caisse n'est pas en panne avec une probabilité 1-p = 0,9.
Donc la variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 0,1.
b. Si aucune caisse automatique ne tombe en panne, alors X = 0.
D'où la probabilité pour qu'aucune caisse automatique ne tombe en panne pendant une journée donnée est égale à
4. Déterminons un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95% de la fréquence des clients satisfaits.
Les conditions d'utilisation de l'intervalle de fluctuation sont remplies.
En effet,
Donc un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95% est :
Or la fréquence observée est
Nous observons que
Par conséquent, le sondage ne remet pas en question l'affirmation du gérant (au seuil de 95%).5 points
exercice 2 - Candidats de la série ES ayant suivi l'enseignement de spécialité
Partie A
1. Puisque la première énigme est facile, nous trouvons :
D'où la matrice
2. La situation peut être représentée par le graphe probabiliste suivant :
3 La matrice associée à ce graphe est alors
Nous en déduisons la matrice .
4. Nous savons que pour tout entier
soit que
D'où
Or
Donc
5. a. Pour tout entier ,
Par conséquent, est une suite géométrique de raison 0,75 et dont le premier terme est .
b. Le terme général de la suite est
Or
D'où pour tout
c. Nous savons que car -1 < 0,75 < 1.
Donc
Nous déduisons alors que
d. Nous savons que pour tout entier n 1 : et que
Nous en déduisons alors que
Nous pouvons interpréter ce résultat en disant que plus le joueur évolue dans le jeu, plus la probabilité d'avoir à résoudre des questions faciles se rapproche de 0,4.
Cela revient à dire que plus le joueur évolue dans le jeu, plus la probabilité d'avoir à résoudre des questions difficiles se rapproche de 0,6.
Or une probabilité égale à 0,5 représente l'équilibre entre les risques de questions faciles et difficiles.
Par conséquent, puisque 0,6 > 0,5, plus le joueur évolue dans le jeu, plus il risque d'avoir à résoudre des énigmes difficiles. L'analyse est donc correcte.
Partie B
Utilisons l'algorithme de Dijkstra afin de déterminer le trajet minimisant le temps de parcours.
Nous en déduisons que le trajet minimisant le temps de parcours est le trajet A - B - C - D - E - G.
La durée de ce trajet est de 16 minutes.
5 points
exercice 2 - Candidats de la série ES n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité et candidats de la série L
Partie A
1. Le nombre d'adhérents au 1er janvier 2017 est égal à 900.
Au bout d'un mois, le jour de référence sera le 1er février 2017.
Au bout de deux mois, le jour de référence sera le 1er mars 2017.
D'où une estimation du nombre d'adhérents au 1er mars 2017 sera donné par
Nous obtenons alors :
Par conséquent, au 1er mars 2017, le nombre d'adhérents sera estimé à 527 adhérents.
2. a. Pour tout entier naturel n,
D'où est une suite géométrique de raison 0,75.
b.
Le terme général de la suite est , soit
c.
Nous en déduisons donc que pour tout entier naturel n,
3. Nous recherchons la valeur du plus petit nombre entier naturel n vérifiant l'inéquation .
Or
Puisque n est un nombre entier naturel, nous en déduisons que n 10.
Par conséquent, si nous supposons que l'évolution du nombre d'adhérents se poursuit de la même manière, la présidente devra démissionner au bout de 10 mois car le nombre d'adhérents sera alors inférieur à 100.
Partie B
1. Algorithme
Variables : S est un nombre réel N est un entier U est un nombre réel
Initialisation : S prend la valeur 0 U prend la valeur 900
Pour N allant de 1 à 12
Affecter à S la valeur S + 10 x U Affecter à U la valeur 0,75U + 12 Fin pour
Sortie : S
2. La somme totale des cotisations perçues pendant l'année 2017 est donnée par
Or est la somme de 12 termes consécutifs d'une suite géométrique de raison 0,75 dont le premier terme est
D'où
Nous obtenons alors :
Par conséquent, le montant total des cotisations perçues par l'association durant l'année 2017 s'élève à 38760,47 euros.
6 points
exercice 3 - COMMUN À TOUS LES CANDIDATS
Partie A
1.
Puisque la fonction exponentielle est strictement positive, le signe de la dérivée f' est celui de (-3x+2)
Nous obtenons ainsi le tableau de variation de la fonction f sur l'intervalle [0 ; 1] :
2. La fonction f est dérivable deux fois sur l'intervalle [0 ; 1]
La courbe possède un point d'inflexion M si et seulement si la dérivée seconde de f s'annule en changeant de signe en l'abscisse du point M.
Or .
Puisque 3 > 0 et que la fonction exponentielle est strictement positive, le signe de la dérivée f'' est celui de (1-3x)
Nous obtenons ainsi le tableau de signes de la dérivée seconde f'' et la convexité de la fonction f.
La courbe admet donc un point d'inflexion dont l'abscisse vaut .
.
Par conséquent, les coordonnées du point d'inflexion de la courbe sont
Partie B
1. Montrons que les points A(1 ; 0) et B(0 ; 1) sont communs aux deux courbes et .
D'où le point A est commun aux deux courbes et .
D'où le point B est commun aux deux courbes et .
2. a.x [0 ; 1] x 0 3x 0.
La fonction exponentielle népérienne est strictement croissante sur . Elle est donc strictement croissante sur l'intervalle [0 ; 1]
D'où
b. Pour tout x dans [0 ; 1],
(somme de deux nombres positifs)
c. On admet que pour tout x dans [0 ; 1],
Par conséquent, pour tout x dans [0 ; 1], f(x) - g(x) 0
3. a. Nous savons que la fonction g est définie sur l'intervalle [0 ; 1] par g(x) = x² - 2x + 1
Une primitive de la fonction g est la fonction G définie par
D'où
b. Nous savons que pour tout x dans [0 ; 1] : f(x) - g(x) 0, soit f(x) g(x).
Puisque les fonctions f et g sont continues sur l'intervalle [0 ; 1], nous déduisons que l'aire S est donnée par
Or on admet que
De plus, nous savons que
Par conséquent,
3 points
exercice 4 - COMMUN À TOUS LES CANDIDATS
1.
2. a.Premier cas Calculons la fréquence f des communes dont la population est un nombre commençant par 1.
Puisque les valeurs de f et de P(X = 1) sont très proches l'une de l'autre, nous pouvons dire que cette observation est compatible avec l'affirmation : "le premier chiffre de la population des communes en France au 1er janvier 2016 suit la loi de Benford"
b.Second cas
Nous pouvons supposer que les tailles des candidats au baccalauréat de la session 2017 sont comprises entre 100 cm et 200 cm,
les candidats ne respectant pas ces normes étant très rares.
La fréquence de ces candidats est donc proche de 1.
Si X est la variable aléatoire égale au premier chiffre de la taille en centimètres d'un candidat pris au hasard, alors nous savons que P(X = 1) 0,301.
Puisque la valeur de la fréquence et la valeur 0,301 ne sont pas "proches" l'une de l'autre, nous pouvons dire que la loi de Benford ne semble pas être un modèle valide dans ce second cas.
Publié par malou
le
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