Après six mois de pâture estivale dans la montagne, le moment est venu pour le bétail de Sébastien de rentrer à l'étable pour l'hiver. À 10 heures, dans la brume, les bêtes sont rassemblées et s'apprêtent à quitter les hauteurs. Avec lenteur d'abord car, avant d'amorcer la descente vers Saint-Pierre, il faut monter en direction de l'église romane qui, de son promontoire, domine la vallée où serpente la Grosne occidentale. Une fois Saint-Pierre traversé, sous le regard des écoliers et du maire, il faut monter encore, jusqu'aux Bajais. C'est la partie la plus délicate de la transhumance car voitures et camions s'impatientent. Il faut plusieurs fois écarter les bestiaux qui, connaissant le chemin pour rentrer chez eux, n'aiment pas en être détournés. À 13 heures et quart, le voyage d'une dizaine de kilomètres prend fin et les bêtes sont à l'étable.
Calculer la vitesse moyenne, en km/h, du troupeau de Sébastien lors de cette transhumance. Justifier par des calculs et arrondir la réponse au dixième.