Si tu n'as pas envie d'être prof, alors ne le fais pas, voilà le conseil !

non c'est pas que j'ai pas envie d'etre prof,le soucis c'est que je sais pas!
Moi au départ je voulais etre prof pour la stabilité de l'emploi(pas trop la paye en fait) et parce que je pensais que je pourrais enseigner les mathématiques à des gens qui n'aiment pas ça...Mais je sais pas si j'en aurais la patience!
Quand je vois les personnes qui m'aident ici, l'une des premieres choses qui me frappent c'est leur patience!
Quand j'y pige rien,ils prennent un temps monstrueux à m'expliquer et me lache pas tant que j'ai pas compris...
c'est ça ce dont je doute chez moi
et sans ça je crois pas qu'on fasse un bon prof...juste un prof quoi...
par ailleurs on sais pas mal de chose sur le boulot de prof parce qu'on en a cotoyé mais les ingé??
qui sait ce que c'est leur boulot au quotidien?
moi je ne sais absolumment pas!
Enfin merci quand meme de vos réactions!
et désolé à Sheliz pour avoir emprunté son topic

Bonjour à tous
Je vous remercie pour tous vos conseils, c'est sympa d'avoir énoncé les points négatifs et (positifs = je trouve qu'il y en a peut quand même).
C'est vrai que c'est beaucoup mieux de demander à des personnes qui sont vraiment dans le métier.
Avant j'avais l'intention de passer l'agrégation, mais maintenant j'ai carrément envie de le tenter (avec du travail un jour ou l'autre, ça paye).

Ce n'est pas grave robby3 si tu as emprunté mon topic, en faite on est dans le même cas, on ne sait pas si on veut être de future prof de math ou non.
Moi c'est décidée, depuis que je suis au lycée je veux être professeur de maths et ça n'a pas changé, mais je préfère faire un master, comme ça si je vois que ce métier n'est pas fait pour moi, je pourrais changer d'orientation.

Bonjour

  erreur de frappe

et oubli de la négation !

Re,
en 3eme année de licence de maths pures...
En fait personnellement, je crois que je vais repiquer cette année pour mieux assoir  les bases nécessaires à la préparation au capes...mais ce n'est pas une idée fixe,si ça se trouve j'aurais ch

anger d'avis
dsl un petit bug

Oui, c'est vrai si tu as ton année, tu dois vite choisir ta direction soit prépa-capes ou M1, moi ça va j'ai encore 1 an pour y réfléchir,je suis en L2, maths pures aussi (fini l'info et tous ces langages ), toi aussi tu étais en licence math-informatique ou tu viens de prépa ?

euhh moi j'ai fait 3/4 mois de prepa puis bifurcation à la fac au semestre 2,et toujours à la fac depuis...maths fondamentales puis maths pures,en gors des maths et des maths mais j'ai fait de l'info un peu(langage C++,Maple,Matlab et j'en garde de trés mauvais souvenirs )

en fait les inscriptions à l'iufm c'est commencer,j'ai jusqu'à la mi-mai parait-il
Donc j'attend de voir un peu toutes les possiblités pour choisir.
Mais c'est loin d'etre évident!

Le sujet date un peu, mais étant tombé dessus un peu par hasard, je souhaite réagir en qualité d'ingénieur. Cela fait maintenant bientôt 10 ans que je suis ingénieur. J'ai connu différentes entreprises et des projets d'envergure nationale et internationale. Aujourd'hui je suis en train de préparer le concours de professeur des écoles.

Le salaire :

En ce qui me concerne, devenir professeur est synonyme d'une perte nette de plus de 500 euros par mois. Cela me fera retomber en dessus de mon salaire de débutant. Mais je relativise cette perte car j'ai remarqué que plus on gagne, plus on dépense. D'une certaine manière, avoir un certain train de vie peu devenir un frein à l'évolution de carrière. Combien d'ingénieurs font des burn-out car ils sont prisonniers d'un métier qu'ils n'aiment pas, mais qui leur apporte un bon niveau de vie ? Le problème se pose dès que l'on commence à fait des emprunts pour sa bagnole ou sa maison. On vise en fonction de nos revenus, au risque de perdre un peu de liberté. Personnellement je préfère gagner moins mais être plus épanoui. Aujourd'hui c'est ce que je retiens. Evidemment je n'avais pas la même vision il y a 10 ans.

Le stress :

Le métier d'ingénieur n'est pas forcément plus stressant que celui de professeur. Je pense que c'est une question de période et d'investissement personnel. Il y a des moments forts (une livraison, une rentrée) et des moments faibles. Dans les moments forts, le piège est de ne pas savoir se poser de limite et de vouloir être trop perfectionniste (comme dans tous les métiers). Comme on dit : le mieux est l'ennemi du bien. J'ai croisé beaucoup de jeunes ingénieurs (moi le premier) prétendre pouvoir faire beaucoup de choses. C'est généralement vrai, mais il arrive toujours ce moment où cela se retourne contre eux. Au final, ça les oblige à être tout le temps dans le rythme d'un temps fort, alors que ce n'est pas toujours utile. Mettre la barre haute et en faire une normalité pour les autres, c'est se mettre la pression tout seul. Il faut avoir à l'esprit quels sont les objectifs. Les outrepasser systématiquement (par bonne volonté, fierté ou zèle) est prendre le risque de stress, de fatigue, de déception, de frustration et pire d'échec et de déprime. Il faut avoir à l'esprit qu'il sera très rare que l'on vienne vous remercier pour votre travail et votre investissement personnel. C'est donc une question de limite. On peut très bien faire son boulot sans pour autant qu'il soit stressant. Cela étant il y aura toujours des périodes plus tendues que d'autres. C'est normal.

Pourquoi vouloir devenir prof ?

La facilité aurait été de rester ingénieur. C'est donc un choix de vie et presque un choix philosophique. Je trouve ce métier beaucoup plus valorisant (même si pas forcément plus facile). A mon sens, la transmission de savoir à plus d'importance et de valeur que la mise en oeuvre de nouvelles technologies. Je crois qu'aujourd'hui beaucoup de choses vont trop vites et qu'il est urgent de se recentrer sur l'essentiel. Je préfère contribuer à ça qu'au reste. Question de conscience (mais c'est évidement un sentiment très personnel). Dans le métier de professeur, il y a des objectifs clairs et pourtant il y a une vraie liberté dans l'organisation du travail (pas de livraison, pas de recette, pas de commercialisation...). Le vrai avantage est là. A mes yeux cela a plus de valeur qu'un bon salaire. On est à l'échelle humaine. Dans tous les cas, le choix ne peut être que personnel !

Il ne suffit pas d'aimer les maths ,d aimer transmettre des savoirs et aimer les jeunes pour être prof de maths.
Il faut aussi avoir un gout pour diriger, avoir un esprit "chef de meute" , avoir beaucoup d'autorité(non, cela ne s'apprend pas),sinon, jamais on ne sera épanoui et ce métier ne sera que souffrances comme cela l'est pour moi.
J'ai fait ce métier sans trop réfléchir et j'ai toujours eu des soucis de gestion de classe(moins qu'avant mais tout de même). Les élèves sont d'année en année de moins en moins motivés, intéressés par la matière. Il y a du bavardages.
On ne peut pas tous les jours aller bosser pour faireau "gendarme". On peut se montrer sévère quelques semaines, mais apprès le naturel revient et les élèves comprennent vite que je suis plutot gentille.

C'est pour cela que je pense de plus en plus à une reconversion après plus de 13 ans . Je pense passer des concours de la Fonction Publique.
Quand je rentre, je rumine sans cesse mes soucis , me dévalorise et en plus, je n'aime pas vraiment enseigner car je m'ennuie en cours.

Et je lis sur des forums qu'il y a de plus en plus de profs qui souhaitent changer de métier.

J'ajouterai qu'en étant ingénieur on se trouve généralement dans une logique de productivité et de résultat, alors que lorsqu'on est professeur, on est plutôt uniquement dans une logique de résultat. L'univers de l'industrie est de plus en plus déshumanisé et les problèmes de management et de communication sont de plus en plus récurrents. Le métier a moins d'impact sur le quotidien que l'environnement de travail et l'état d'esprit de l'entreprise. Il devient de plus en plus difficile de tout concilier. S'arrêter au salaire est clairement une erreur de débutant. Un professeur est seul devant sa classe et incontestablement responsable de celle-ci. Il baigne dans l'humain (avec ces bons et mauvais côtés). Mais au moins pendant les heures de cours, c'est lui qui tient les rênes.

J'ai beaucoup d'amis professeurs ou instituteurs, beaucoup. Et je constate une chose les concernant : Ils ont tous un caractère différents, mais ils aiment tous leur métier. Je trouve également qu'ils ont une hygiène de vie un peu plus élevée que la moyenne (culture, nourriture, budget). Devoir transmettre aux autres, t'oblige sans doute une peu plus que les autres à te maintenir. Et ça c'est très positif.

@Chanig

En réalité le problème est le même dans tous les métiers. Combien d'étudiants suivent une voie pendant 5 ans sans trop se soucier de la suite ? Je connais beaucoup d'ingénieurs qui regrettent leur parcours et qui ruminent aujourd'hui car ils se trouvent coincés. Il y a une vraie souffrance aussi pour ces gens là.

Vous l'avez dit vous-même, vous n'avez pas trop réfléchi en faisant ce métier. C'était donc un choix par défaut. Sans doute le meilleur à faire au moment ou vous l'avez fait (ou pas).

Professeur n'est pas métier facile et je ne crois pas qu'il y ait de métier facile. En tout cas vous avez raison de remettre en question votre position actuelle. Il n'y a rien de pire que d'allez au boulot la boule au ventre. Cela veut dire qu'il y a un truc qui cloche.

L'important est de trouver le métier qui vous convient (la première barrière est souvent psychologique)

Bon courage

Bonjour,
Je débarque tardivement.
Ce qui m'a frappée dans cette discussion, c'est l'impression donnée que, pendant les cours, le métier d'enseignant se limite à des rapports individuels avec les élèves.
Jusqu'au message de chanig, il n'était jamais question de gestion de groupe, d'ambiance de classe.
Il faut s'efforcer d'instaurer un rapport de confiance ; mais il est quand même presque toujours nécessaire de continuer à faire plus ou moins souvent le gendarme tout au long de l'année.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec