Partie A : Évaluation des ressources (13,25 points)
4,5 points
exercice 1
On considère les fonctions numériques f et h de la variable réelle x définies sur par et
Le plan est rapporté à un repère orthonormé
1. Nous devons dresser le tableau de variations de f sur
Déterminons d'abord les limites de f aux bornes de
Déterminons ensuite le signe de la dérivée f' (x ) et les variations de f sur
La fonction f est dérivable sur
Nous en déduisons que la fonction f est strictement croissante sur
D'où le tableau de variations de f sur
2. Montrons que le réel 2 est l'unique solution de l'équation
La fonction f est continue et strictement croissante sur
Il s'ensuit que f réalise une bijection de sur
Or
Dès lors, le réel 2 est l'unique solution de l'équation
3. Nous devons en déduire suivant les valeurs de x , le signe de
Complétons le tableau de variation de f :
Nous en déduisons que
si alors
si alors
4. Nous devons montrer que pour tout
La fonction h est dérivable sur
Nous devons en déduire les variations de la fonction h .
Il s'ensuit que le signe de est le signe de
Or ce signe a été étudié à la question 3).
Nous obtenons ainsi le tableau de signes de sur
Par conséquent, h est
strictement décroissante sur
strictement croissante sur
5. On considère la suite définie par et on pose
5. a) Nous devons calculer à l'aide d'une intégration par parties et en déduire la valeur de
Déduisons en la valeur de
5. b) Soient et un entier naturel tel que
Démontrons que pour tout
Soit x dans l'intervalle vérifiant la relation :
Nous avons montré que la fonction h est strictement croissante sur
Dès lors,
5. c) Nous devons en déduire que :
En utilisant la question précédente, nous obtenons :
Nous devons calculer la limite de la suite
En utilisant la question précédente, nous obtenons :
Or
Donc selon le théorème d'encadrement (théorème des gendarmes), nous obtenons :
Par conséquent,
4,25 points
exercice 2
Le plan est muni d'un repère orthonormé
On considère l'équation d'inconnue complexe z où est un nombre réel.
1. Montrons que est une solution de .
En remplaçant z par dans le membre de gauche de l'équation , nous obtenons :
Puisque vérifie l'équation , nous en déduisons que est une solution de .
2. Nous devons en déduire l'autre solution.
Nous rappelons que si l'équation du second degré admet deux solutions et , alors
Par la question 1, nous savons que est solution de .
Notons et l'autre solution de .
Alors :
3. Déterminons l'ensemble des points d'affixe lorsque décrit .
Posons
Dans ce cas, nous obtenons :
Appliquons la formule fondamentale de trigonométrie.
Par conséquent, l'ensemble des points est la conique d'équation :
4. Soit un point du plan.
4. a) Nous devons déterminer une équation de dans le repère
Soit M un point du plan appartenant à la conique
les coordonnées du point M dans le repère
les coordonnées du point M dans le repère
Les formules du changement de repère sont alors : , soit .
Or nous avons montré dans la question 3) que :
Par conséquent, une équation de dans le repère est
4. b) Nous devons en déduire la nature exacte de préciser son excentricité et les coordonnées de ses sommets dans le repère
Rappelons qu'une ellipse centrée à l'origine du repère, dont les sommets sont et sur l'axe des ordonnées, et sur l'axe des abscisses, admet une équation de la forme
Nous avons montré qu'une équation de dans le repère est
Dès lors est une ellipse centrée en .
Son excentricité est , soit
Les coordonnées de ses sommets dans le repère sont
4. c) Construisons dans le repère
5. Soient B et C deux points d'affixes respectives -i et 3.
5. a) Nous devons déterminer l'écriture complexe de la similitude directe S de centre telle que
Nous savons que l'écriture complexe d'une similitude directe est de la forme avec a 0.
Comme le point est le centre de la similitude S , nous savons que .
Nous en déduisons que
D'où, la similitude directe S a pour écriture complexe :
5. b) Déduisons en l'angle de S .
L'angle de S est égal à
4,5 points
exercice 3
L'espace est muni d'un repère orthonormé direct
Soient A (-1 ; -1 ; 0) ; B (0 ; 0 ; 2) et C (-1 ; 1 ; 2) trois points de l'espace.
1. Nous devons montrer que les points A , B et C définissent un plan.
Nous allons montrer que les points A , B et C ne sont pas alignés ce qui signifie que les vecteurs et ne sont pas colinéaires.
Manifestement, les coordonnées des vecteurs et ne sont pas proportionnelles.
Les vecteurs et ne sont donc pas colinéaires et par suite, les points A , B et C ne sont pas alignés.
Par conséquent, les points A , B et C définissent un plan (ABC ) .
2. Déterminons une équation cartésienne de ce plan (ABC ).
Nous savons que le vecteur est normal au plan (ABC ).
Dès lors, si M (x ; y ; z ) est un point du plan (ABC ), nous obtenons :
Or nous connaissons les coordonnées suivantes :
Nous en déduisons que :
Par conséquent, une équation cartésienne du plan (ABC ) est :
3. Soit (P ) le plan d'équation :
Nous devons déterminer l'expression analytique de la réflexion f de plan (P ).
Soient M (x ; y ; z ) et M' (x' ; y' ; z' ) deux points de l'espace.
où est un vecteur normal au plan (P ).
Or le plan (P ) admet comme équation :
Donc un vecteur normal au plan (P ) est
Dès lors,
Donc les coordonnées du point I vérifient l'équation de (P ).
Nous obtenons ainsi :
A partir des relations (1) et (2), nous déduisons que :
A partir des relations (1) et (3), nous déduisons que :
soit
Par conséquent, l'expression analytique de la réflexion f de plan (P ) est :
4. Soit g la transformation de l'espace d'expression analytique :
4. a) Nous devons montrer que l'ensemble (D) des points invariants par g est la droite passant par B dont un vecteur directeur est
Soit M (x ; y ; z ) un point de l'ensemble (D).
Dans ce cas,
Dès lors,
Nous remarquons que la troisième équation est égale à la somme membre à membre des deux premières.
Nous obtenons alors :
D'où
De plus si k = 2, nous obtenons
Par conséquent, l'ensemble (D) des points invariants par g est la droite passant par B (0 ; 0 : 2) dont un vecteur directeur est
4. b) Soient M et M' deux points de l'espace tels que
4. b) (i) Nous devons montrer que est un vecteur normal à la droite (D).
Montrons que est orthogonal au vecteur en observant que
Soient M de coordonnées (x ; y ; z ) et M' de coordonnées (x' ; y' ; z' ) .
En utilisant l'expression analytique de g , nous déduisons que les coordonnées de sont données par : .
Par conséquent, est un vecteur normal à la droite (D).
4. b) (ii) Nous devons montrer que le milieu du segment appartient à (D).
Soient M de coordonnées (x ; y ; z ) et M' de coordonnées (x' ; y' ; z' ) tels que
Alors le milieu du segment admet comme coordonnées
D'où les coordonnées du milieu du segment sont :
Montrons que ces coordonnées vérifient le système caractérisant (D ).
Dans l'équation (4), remplaçons x , y et z par les coordonnées correspondantes du milieu du segment
Le membre de gauche de l'équation devient :
Le membre de droite de l'équation devient :
Donc les coordonnées du milieu du segment vérifient l'équation (4).
Dans l'équation (5), remplaçons x , y et z par les coordonnées correspondantes du milieu du segment
Le membre de gauche de l'équation devient :
Le membre de droite de l'équation devient :
Donc les coordonnées du milieu du segment vérifient l'équation (5).
D'où les coordonnées de ce milieu vérifient le système d'équations caractérisant la droite (D).
Par conséquent, le milieu du segment appartient à (D).
4. c) Nous devons en déduire que g est un demi-tour.
Soient M et M' deux points de l'espace tels que
Nous avons montré dans la question 4 a) que (D) est l'ensemble des points invariants par g .
Nous avons également montré dans les questions 4. b) (i) et (ii) que (D) est la médiatrice du segment [MM' ].
Par conséquent, g est un demi-tour d'axe (D).
5. a) Nous devons montrer que
La droite (D) est dirigée par le vecteur normal au plan (P ).
Dès lors,
5. b) Nous devons en déduire que est une symétrie centrale.
Nous savons que (P ) est un plan passant par le point B et (D ) est la perpendiculaire à (P ) en B .
Soient la réflexion de plan (P ) et le demi-tour d'axe (D ).
Or la composée d'une réflexion de plan (P ) et d'un demi-tour d'axe (D ) perpendiculaire à (P ) est la symétrie centrale de centre B notée ,
Par conséquent, est la symétrie centrale de centre B.
Partie B : Évaluation des compétences (6,75 points)
1. Nous devons déterminer la masse maximale que cette balance peut peser.
Remarque : L'énoncé comporte une double ambiguïté.
La première consiste en l'absence d'unité de l'élongation, ce qui peut fournir plusieurs réponses à la question posée.
La seconde concerne les deux données de l'énoncé.
Ces deux données prises isolément nous donne des réponses différentes.
De plus, suivant la méthode utilisée, certaines données sont inutiles.
Nous allons proposer deux résolutions possibles.
Comme le système d'unités n'est pas donné dans l'énoncé, nous choisirons le système international d'unités (masse en kilogramme, temps en seconde, longueur en mètre).
Première proposition de solution (ne tenant pas compte de l'équation différentielle)
Nous savons que et que le ressort s'allonge de 2 cm, soit de 0,02 m lorsqu'on accroche une masse de 4 kg.
Donc nous obtenons :
D'où la constante de raideur k est égale à
Déterminons la masse maximale que cette balance peut peser.
Utilisons la relation .
Par conséquent, la masse maximale que cette balance peut peser est de 14 kg. Cette valeur semble plausible.
Deuxième proposition de solution (ne tenant pas compte du fait que le ressort s'allonge de 2 cm lorsqu'on accroche une masse de 4 kg)
La masse maximale est donnée par la relation : où est l'allongement au repos.
Résolvons d'abord l'équation
Rappelons que si est un nombre réel constant non nul, les solutions de l'équation différentielle du second ordre sont de la forme : où a et b sont des nombres réels constants.
Nous en déduisons que les solutions de l'équation sont de la forme où a et b sont des nombres réels constants.
Or le ressort est étiré de sa position d'équilibre et est ensuite relâché sans vitesse initiale, ce qui signifie que
Nous obtenons ainsi :
Par conséquent, où a est un nombre réel constant.
Déterminons la valeur de k exprimée en newton par mètre .
Selon l'énoncé, après une minute (60 secondes), le centre de gravité du solide repasse pour la première fois au point initial, ce qui signifie qu'après 60 secondes, l'élongation est nulle.
Donc nous avons la relation , soit
Or car et il n'a alors jamais aucune élongation, ce qui est impossible.
Déterminons la masse maximale que cette balance peut peser.
Nous savons que .
L'allongement maximal est de
Concernant la valeur de k , nous considérerons le cas où et par suite,
D'où, la masse maximale est donnée par :
Par conséquent, la masse maximale que cette balance peut peser est de . Cette valeur ne semble pas être plausible ce qui remet en évidence l'ambiguïté de l'énoncé.
2 Nous devons estimer le chiffre d'affaires que KEMO pourra espérer des frais de publicités investis.
Le tableau ci-dessous montre ses dépenses en publicité exprimées en dizaine de milliers et son chiffre d'affaires pour la même période, sur les dix dernières années (exprimé en dizaine de millions).
On admettra que le chiffre d'affaires suit un ajustement linéaire par rapport aux frais de publicité.
On subdivise cette série statistique en deux sous-séries et constituées respectivement par les cinq premiers et les cinq derniers points du nuage de points de la série
Déterminons les coordonnées des points moyens et respectivement des séries statistiques et .
Les coordonnées du point moyen sont donc :
Les coordonnées du point moyen sont donc :
Vérifions qu'une équation de la droite d'ajustement par la méthode de Mayer est :
La droite de Mayer admet une équation de la forme
Cette droite passe par les deux points moyens et
Remplaçons y et x par les coordonnées des deux points.
Nous obtenons ainsi :
Pour déterminer la valeur de , il suffit de soustraire (1) de (2).
Pour déterminer la valeur de , il suffit de remplacer par 7,5401 dans l'équation (1) .
Par conséquent, une équation de la droite d'ajustement par la méthode de Mayer est :
Nous devons estimer le chiffre d'affaires que KEMO pourra espérer des frais de publicités investis.
Dans l'équation de la droite de Mayer, remplaçons x par 15 et calculons la valeur de y .
Par conséquent, selon ce modèle, le chiffre d'affaires que KEMO pourra espérer des frais de publicités investis après 15 semaines est estimé à 2 908 480 000 FCFA.
3. Nous devons déterminer la date de la prochaine coïncidence des deux fournisseurs.
Le premier fournisseur rend visite à KEMO tous les 21 jours tandis que le second lui rend visite tous les 16 jours.
Le premier fournisseur était au marché le 20 décembre 2020 tandis que le second fournisseur était au marché le 27 décembre 2020, soit 7 jours plus tard.
Si x représente le nombre de visites du premier fournisseur et y le nombre de visites du second fournisseur pour atteindre la prochaine coïncidence, nous obtenons la relation :
Résolvons l'équation
Déterminons d'abord une solution de (E ) à l'aide de l'algorithme d'Euclide étendu.
Nous obtenons les égalités suivantes :
Nous en déduisons que :
Nous obtenons ainsi la relation :
En multipliant les deux membres de cette relation par 7, nous obtenons :
, soit
Par conséquent, le couple (-21 ; -28) vérifie l'équation (E ).
Dès lors,
Donc l'entier 16 divise le produit 21(x + 21).
Or 16 et 21 sont premiers entre eux.
Par le théorème de Gauss, nous en déduisons que 16 divise (x + 21).
Dès lors, il existe un entier relatif k tel que x + 21 = 16k , soit .
De plus,
Donc, il existe un entier relatif k tel que
Montrons que le couple (-21 + 16k ; -28 + 21k ) est solution de (E ) pour tout entier relatif k .
En effet,
Par conséquent, l'ensemble des solutions de l'équation (E ) est
ou encore, après optimisation des paramétrages,
Or les inconnues x et y représentent des nombres de visites et sont donc des nombres entiers positifs.
Donc le couple dont les composantes sont les plus petits nombres entiers positifs est le couple (11 ; 14).
Donc le premier fournisseur effectuera 11 visites pour atteindre la prochaine coïncidence tandis que le second fournisseur en effectuera 14.
En conséquence, le nombre de jours s'écoulant entre les derniers passages au marché des fournisseurs et le jour de la prochaine coïncidence est de pour le premier fournisseur et de pour le second fournisseur.
Déterminons la date de la prochaine coïncidence des deux fournisseurs.
Nous allons baser notre calcul sur les données du premier fournisseur.
Nous savons que le premier fournisseur était au marché le 20 décembre 2020 et que la prochaine coïncidence aura lieu 231 jours après cette date.
Ci-dessous un tableau reprenant le nombre total de jours à partir du 20 décembre 2020, au fur et à mesure que le temps s'écoule.
Nous remarquons que les 231 jours au-delà du 20 décembre 2020 seront écoulés durant le mois d'août.
Selon le tableau, à la fin du mois de juillet 2021, 223 jours se sont écoulés à partir du 20 décembre 2020.
Puisque 231-223 = 8, nous en déduisons que la prochaine coïncidence des deux fournisseurs aura lieu de 8 août 2021.
Nous aurions également pu déterminer cette date sur base des données du second fournisseur.
Nous savons que le second fournisseur était au marché le 27 décembre 2020 et que la prochaine coïncidence aura lieu 224 jours après cette date.
Ci-dessous un tableau reprenant le nombre total de jours à partir du 20 décembre 2020, au fur et à mesure que le temps s'écoule.
Nous remarquons que les 231 jours au-delà du 20 décembre 2020 seront écoulés durant le mois d'août.
Selon le tableau, à la fin du mois de juillet 2021, 216 jours se sont écoulés à partir du 20 décembre 2020.
Puisque 224-216 = 8, nous en déduisons que la prochaine coïncidence des deux fournisseurs aura lieu de 8 août 2021.
Publié par malou/Panter
le
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