Bac Maroc 2023 Sc-Maths (Rattrapage)
10 points exercice 1
Partie I
Pour tout entier naturel
non nul n , on considère la fonction

définie sur
I = [0 , +

[ par :
et ![\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,x\in\,]0\;;\;+\infty[\;,\;f_n(x)=\sqrt x\,(\ln x)^n }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,x\in\,]0\;;\;+\infty[\;,\;f_n(x)=\sqrt x\,(\ln x)^n })
et soit
 })
sa courbe représentative dans un repère orthonormé
1. a) Nous devons vérifier que :
![\forall\,x\in\;]0\;;\;+\infty[\;,\;\sqrt x(\ln x)^n=(2n)^n\left(x^{\frac{1}{2n}}\ln\left(x^{\frac{1}{2n}}\right)\right)^n.](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\forall\,x\in\;]0\;;\;+\infty[\;,\;\sqrt x(\ln x)^n=(2n)^n\left(x^{\frac{1}{2n}}\ln\left(x^{\frac{1}{2n}}\right)\right)^n.)
En effet,
Montrons que la fonction
est continue à droite en 0.

Par définition,

Calculons



Nous en déduisons que
=f_n(0)}\,.})
Par conséquent,
la fonction
est continue à droite en 0.
1. b) Nous devons calculer
1. c) Nous devons vérifier que :
![\forall\,x\in\;]0\;;\;+\infty[\;,\;\dfrac{f_n(x)}{x}=(2n)^n\left(\dfrac{\ln\left(x^{\frac{1}{2n}}\right)}{x^{\frac{1}{2n}}}\right)^n.](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\forall\,x\in\;]0\;;\;+\infty[\;,\;\dfrac{f_n(x)}{x}=(2n)^n\left(\dfrac{\ln\left(x^{\frac{1}{2n}}\right)}{x^{\frac{1}{2n}}}\right)^n.)
En effet,
Calculons


^n\times0\quad\text{ (croissances comparées) }} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWix}=0} \\\\\Longrightarrow\quad \boxed{\lim\limits_{x\to +\infty}\dfrac{f_n(x)}{x}=0})
Nous en déduisons que
la courbe
admet une branche parabolique de direction l'axe des abscisses au voisinage de +
.
1. d) Calculons



Considérons la parité de
n .
Premier cas : n est pair.
Second cas : n est impair.
Interprétation graphique du résultat.
La fonction

est définie en 0 et
Dès lors,
}{x}=\lim\limits_{x\to 0^+}\dfrac{f_n(x)-0}{x-0}\quad\Longrightarrow\quad\lim\limits_{x\to 0^+}\dfrac{f_n(x)}{x}=\lim\limits_{x\to 0^+}\dfrac{f_n(x)-f_n(0)}{x-0})
Donc

si
n est pair, alors


si
n est impair, alors
-f_n(0)}{x-0}=-\infty)
En conséquence,
la courbe
possède une demi-tangente au point de coordonnées (0 ; 0).
Cette demi-tangente est orientée vers le haut si n est pair et est orientée vers le bas si n est impair.
2. a) Montrons que

est dérivable sur ]0 ; +

[.
La fonction
^n })
est dérivable sur ]0 ; +

[ (composée de deux fonctions dérivables sur ]0 ; +

[).
La fonction

est dérivable sur ]0 ; +

[.
D'où la fonction
^n })
est dérivable sur ]0 ; +

[ (produit de deux fonctions dérivables sur ]0 ; +

[).
Par conséquent,
est dérivable sur ]0 ; +
[.
De plus,




2. b) Pour tout entier naturel

=0}\quad\Longleftrightarrow\quad (x=1\quad\text{ou}\quad x=\text e^{-2n}) })
Par conséquent,
2. c) Nous devons étudier, selon la parité de
n , le sens de variation de

et donner son tableau de variations.
Rappelons que
![\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,x\in\;] 0\;;\;+\infty[\,, f\,'_n(x)=\dfrac{1}{2\sqrt x}(\ln x)^{n-1}(2n+\ln x) }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,x\in\;] 0\;;\;+\infty[\,, f\,'_n(x)=\dfrac{1}{2\sqrt x}(\ln x)^{n-1}(2n+\ln x) })
Or
![\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,x\in\;] 0\;;\;+\infty[\,, \dfrac{1}{2\sqrt x}>0 }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,x\in\;] 0\;;\;+\infty[\,, \dfrac{1}{2\sqrt x}>0 })
Donc le signe de
 })
est le signe de
Premier cas : n est pair.
Si
n est pair, alors (
n -1) est impair.
Dès lors, le signe de
^{n-1} )
est le signe de
Calculs préliminaires :
^{n-1}=0\Longleftrightarrow \ln x=0\\\phantom{XXxxXX}\Longleftrightarrow x=1\\ (\ln x)^{n-1}<0\Longleftrightarrow x<1\\ (\ln x)^{n-1}>0\Longleftrightarrow x>1\end{matrix}\right \\ \\ \\ \left\lbrace\begin{matrix}2n+\ln x=0\Longleftrightarrow \ln x=-2n\\ \phantom{WWWWW}\Longleftrightarrow x=\text e^{-2n}\;\\ 2n+\ln x<0\Longleftrightarrow \ln x<-2n\\ \phantom{WWWWW}\Longleftrightarrow x<\text e^{-2n}\\ 2n+\ln x>0\Longleftrightarrow x>\text e^{-2n} \end{matrix}\right. \\ \\ \\ \left\lbrace\begin{matrix}f_n(1)=\sqrt 1\times(\ln 1)^n=1\times0=0\phantom{WWWWwW}\\f_n(\text e^{-2n})=\sqrt {\text e^{-2n}}\times(\ln \text e^{-2n})^n=\text e^{-n}\times(-2n)^n\end{matrix}\right.)
Nous obtenons alors le tableau de variations de
Second cas : n est impair.

Supposons

Si
n est impair, alors (
n -1) est pair.
Dès lors,
Nous obtenons alors le tableau de variations de

Supposons

Dans ce cas,
^{n-1}=(\ln x)^0=1. })
Nous obtenons alors le tableau de variations de
2. d) Nous devons montrer que si
n est impair et
n 
3, alors le point d'abscisse 1 est un point d'inflexion de
\,. })
Les variations de

lorsque
n est impair et
n 
3 ont été étudiées dans la question
2. c) - Second cas : n est impair et différent de 1 (deuxième tableau) .
Nous observons que
=0})
Le point de coordonnées (1 ; 0) est un point stationnaire où la tangente à la courbe
 })
est horizontale.
La dérivée
 })
ne change pas de signe dans le voisinage de 1.
Par conséquent, le point stationnaire d'abscisse 1 est un point d'inflexion de
Partie II
1. Soit
![\overset{ { \white{ . } } } { \beta\in\;]1\;;\;\text e[ }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { \beta\in\;]1\;;\;\text e[ })
un réel fixé.
On considère la suite numérique
_{n\ge1})
définie par :
1. a) Pour tout entier naturel non nul
n , nous savons par la question
2. c) - Partie I que la fonction
 })
est strictement croissante sur l'intervalle [1 ; e].
Dès lors,

1. b) Montrons que la suite
_{n\ge1})
est décroissante.
^n>0\\\ln\beta-1<0\end{matrix}\right. \\\\\phantom{WWWWiW}\quad\Longrightarrow\quad \sqrt \beta\,(\ln \beta)^{n}(\ln \beta-1)<0)
D'où

Par conséquent,
la suite
est décroissante.
1. c) Nous devons déterminer

Nous avons montré dans les questions 1. a) et 1. b) que la suite (
un ) est décroissante et minorée par 0.
Selon le théorème de convergence monotone, nous en déduisons que
la suite (un ) est convergente.
Nous obtenons alors,
2. a) Montrons que pour tout entier naturel
n non nul, il existe un unique réel
![\overset{ { \white{ . } } } { x_n\in\;]1\;;\;\text e[ }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { x_n\in\;]1\;;\;\text e[ })
tel que :
=1. })
La fonction

est continue sur l'intervalle [1 ; e] (produit de deux fonctions continues sur cet intervalle).
La fonction

est strictement croissante sur l'intervalle ]1 ; e[ (voir question 2. c) - Partie I).
![\left\lbrace\begin{matrix}f_n(1)=0{\;\red{<1}}\phantom{ WWWWWWWWWw }\\f_n(\text e)=\sqrt e(\ln \text e)^n=\sqrt e\times1=\sqrt e{\;\red{>1}} \end{matrix}\right.\quad\Longrightarrow\quad \boxed{1\in\,]\,f_n(1)\;;\;f_n(\text e)\,[ }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\left\lbrace\begin{matrix}f_n(1)=0{\;\red{<1}}\phantom{ WWWWWWWWWw }\\f_n(\text e)=\sqrt e(\ln \text e)^n=\sqrt e\times1=\sqrt e{\;\red{>1}} \end{matrix}\right.\quad\Longrightarrow\quad \boxed{1\in\,]\,f_n(1)\;;\;f_n(\text e)\,[ })
Selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l'équation
=1 } })
admet une unique solution

dans ]1 ; e[ .
Par conséquent,
pour tout entier naturel n non nul, il existe un unique réel
tel que
2. b) Nous devons montrer que la suite
_{n\in\N^*})
est croissante.
Montrons que
![\overset{ { \white{ . } } } { x_n\in\; ]\,1\;;\;\text e\,[\quad\Longrightarrow\quad x_n>0. }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { x_n\in\; ]\,1\;;\;\text e\,[\quad\Longrightarrow\quad x_n>0. })
Dès lors,
})
est bien défini.
Nous obtenons ainsi :


=\ln x_n\\\overset{ { \white{ . } } } { \ln x_n<f_{n+1}(x_{n+1}) }\end{matrix}\right.\quad\Longrightarrow\quad \boxed{f_{n+1}(x_n)<f_{n+1}(x_{n+1})})
De plus, nous savons que la fonction

est strictement croissante sur l'intervalle ]1 ; e[.
Nous en déduisons alors que

Par conséquent,
la suite
est croissante.
Nous avons montré dans les questions précédentes que la suite
_{n\in\N^*})
est croissante et majorée par
e.
Selon le théorème de convergence monotone, nous en déduisons que
la suite
est convergente.
3. On pose :
3. a) Nous savons que
![\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,n\in\N^*,\quad x_n\in\,]1\;;\;\text e\,[\quad\Longrightarrow\quad x_n<\text e.}](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { \forall\,n\in\N^*,\quad x_n\in\,]1\;;\;\text e\,[\quad\Longrightarrow\quad x_n<\text e.})
Étant donné que la suite
_{n\in\N^*}})
est croissante, nous déduisons que

Mais dans un passage à la limite, une relation d'inégalité stricte devient large.
Nous obtenons alors :

, soit
Or
![\overset{ { \white{ . } } } { x_1\in\,]1\;;\;\text e\,[\quad\Longrightarrow\quad 1<x_1.}](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { x_1\in\,]1\;;\;\text e\,[\quad\Longrightarrow\quad 1<x_1.})
D'où

Par conséquent,
3. b) Montrons que
^n=\dfrac{1}{\sqrt \ell}\,.})
Nous savons que pour tout entier naturel
n non nul,
=1\,.})
Dès lors,

![\left\lbrace\begin{matrix}x_n\in\; ]\,1\;;\;\text e\,[\\\overset{ { \white{ . } } } { f_n(x_n)=1 }\end{matrix}\right. \quad\Longrightarrow\quad \left\lbrace\begin{matrix}x_n\neq 0\\\overset{ { \white{ . } } } {\sqrt x_n\,(\ln x_n)^n =1}\end{matrix}\right. \\ \\ \phantom{WWWiWW}\quad\Longrightarrow\quad \left\lbrace\begin{matrix}x_n\neq 0\\\overset{ { \white{ . } } } {(\ln x_n)^n =\dfrac{1}{\sqrt x_n}}\end{matrix}\right.](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\left\lbrace\begin{matrix}x_n\in\; ]\,1\;;\;\text e\,[\\\overset{ { \white{ . } } } { f_n(x_n)=1 }\end{matrix}\right. \quad\Longrightarrow\quad \left\lbrace\begin{matrix}x_n\neq 0\\\overset{ { \white{ . } } } {\sqrt x_n\,(\ln x_n)^n =1}\end{matrix}\right. \\ \\ \phantom{WWWiWW}\quad\Longrightarrow\quad \left\lbrace\begin{matrix}x_n\neq 0\\\overset{ { \white{ . } } } {(\ln x_n)^n =\dfrac{1}{\sqrt x_n}}\end{matrix}\right. )
D'où
^n =\lim\limits_{n\to+\infty}\dfrac{1}{\sqrt x_n}})
Or

Par conséquent,
3. c) Montrons que si

, alors
 =-\infty\,.})
La fonction
})
est définie et continue sur l'intervalle ]1 ; e[.
De plus,
![\overset{ { \white{ . } } } { \lim\limits_{n\to+\infty} x_n=\ell\in\;]1\;;\;\text e\,[\,.}](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { \lim\limits_{n\to+\infty} x_n=\ell\in\;]1\;;\;\text e\,[\,.})
Dès lors,
<\ln1 } \\ \overset{ { \white{ . } } } {\phantom{\text{Or }\;\ell<\text e}\quad\Longrightarrow\quad \ln(\ln\ell)<0 })
Par conséquent,
3. d) Nous devons en déduire la valeur de

Nous savons par les questions 3. a) et 3. b) que

et que
^n =\dfrac{1}{\sqrt \ell}})
Puisque la fonction

est continue sur ]0 ; +

[, nous en déduisons que
^n =\ln\left(\dfrac{1}{\sqrt \ell}\right)})
, soit
 =\ln\left(\dfrac{1}{\sqrt \ell}\right)}\,.})
Or nous avons montré dans la question 3. c) que si

alors
 =-\infty. })
Nous en déduisons que le cas

est impossible sinon nous aurions
=-\infty})
, ce qui est absurde.
Par conséquent,
Partie III
On pose pour tout
1. a) Nous devons montrer que la fonction
F est continue sur
I .
On pose pour tout
=\displaystyle\int_1^{x}(f_1(t))^2\text{ d}t. })
La fonction

est continue sur
I car elle est continue à droite de 0 (voir Partie I - 1. a) et est continue sur ]0 ; +

[ car elle est dérivable sur cet intervalle (voir Partie I - 2. a).
Nous en déduisons que la fonction
)^2)
est continue sur
I .
Or

D'où la fonction
G est dérivable sur
I et par suite, la fonction
G est continue sur
I .
Dès lors, la fonction (
-G ) est continue sur
I .
Puisque
F=-G , nous avons montré que
la fonction F est continue sur I .
1. b) Déterminons une expression algébrique de
![\underline{\text{Formule de l'intégrale par parties}}\ :\ {\blue{\displaystyle\int_x^{1}u(t)v'(t)\,\text{d}t=\left[\overset{}{u(t)v(t)}\right]\limits_x^1- \displaystyle\int\limits_x^1u'(t)v(t)\,\text{d}t}}. \\ \\ \left\lbrace\begin{matrix}u(t)=\ln^2 t\quad\Longrightarrow\quad u'(t)=2\times\dfrac{1}{t}\times\ln t \\v'(t)=t\quad\quad\quad\Longrightarrow\quad v(t)=\dfrac{t^2}{2}\phantom{WWW}\end{matrix}\right. \\ \\ \text{Dès lors, }\ F(x)= \left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln^2 t}\right]\limits_x^1-\displaystyle\int\limits_x^12\times\dfrac{1}{t}\times\ln t\times\dfrac{t^2}{2}\,\text{d}t \\ \\ \phantom{WWWWWW}=\left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln^2 t}\right]\limits_x^1-\displaystyle\int\limits_x^1t\times\ln t\,\text{d}t](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\underline{\text{Formule de l'intégrale par parties}}\ :\ {\blue{\displaystyle\int_x^{1}u(t)v'(t)\,\text{d}t=\left[\overset{}{u(t)v(t)}\right]\limits_x^1- \displaystyle\int\limits_x^1u'(t)v(t)\,\text{d}t}}. \\ \\ \left\lbrace\begin{matrix}u(t)=\ln^2 t\quad\Longrightarrow\quad u'(t)=2\times\dfrac{1}{t}\times\ln t \\v'(t)=t\quad\quad\quad\Longrightarrow\quad v(t)=\dfrac{t^2}{2}\phantom{WWW}\end{matrix}\right. \\ \\ \text{Dès lors, }\ F(x)= \left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln^2 t}\right]\limits_x^1-\displaystyle\int\limits_x^12\times\dfrac{1}{t}\times\ln t\times\dfrac{t^2}{2}\,\text{d}t \\ \\ \phantom{WWWWWW}=\left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln^2 t}\right]\limits_x^1-\displaystyle\int\limits_x^1t\times\ln t\,\text{d}t )
Calculons


![\\ \\ \phantom{WWWWWWWWw}=\left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln t}\right]_x^1-\dfrac{1}{2}\left[\dfrac{t^2}{2}\right]_x^1 \\ \\ \phantom{WWWWWWWWw}=\left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln t}\right]\limits_x^1-\dfrac{1}{4}\left[\overset{}{t^2}\right]_x^1](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\\ \\ \phantom{WWWWWWWWw}=\left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln t}\right]_x^1-\dfrac{1}{2}\left[\dfrac{t^2}{2}\right]_x^1 \\ \\ \phantom{WWWWWWWWw}=\left[\overset{}{\dfrac{t^2}{2}\ln t}\right]\limits_x^1-\dfrac{1}{4}\left[\overset{}{t^2}\right]_x^1)
Par conséquent,
2. a) Nous devons calculer
2. b) Nous devons en déduire la valeur de
. } )
Nous avons montré dans la question 1. a) que la fonction
F est continue sur
I .
La fonction
F est donc continue à droite en 0.
Nous en déduisons que
=F(0). })
Par conséquent,
2. c) Nous devons calculer, en cm
3, le volume
V du solide engendré par la rotation d'un tour complet autour de l'axe des abscisses de la portion de la courbe
 })
relative à l'intervalle [0 ; 1]. (On prendra

)

3,5 points exercice 2
Partie I
On considère dans

, le système suivant :
1. Soit
\in\R_+^2})
une solution du système (
S ). On pose :
1. a) Calculons


1. b) 
Montrons que
z+1=0.})
Nous savons par la question 1. a) que

Dès lors,

Résolvons dans

l'équation

}{2}=\dfrac{\dfrac{12}{5}+\dfrac 4 5\text i+\dfrac{8}{5}+\dfrac 6 5\,\text i}{2}=2+\text i \\\overset{ { \white{ . } } } { z_2=\dfrac{\dfrac{12}{5}+\dfrac 4 5\text i-\dfrac{2}{5}(4+3\,\text i)}{2}=\dfrac{\dfrac{12}{5}+\dfrac 4 5\text i-\dfrac{8}{5}-\dfrac 6 5\,\text i}{2}=\dfrac 2 5-\dfrac 1 5\text i } \\\\\text{Or }\overset{ { \white{ . } } } {z=\sqrt x+\text i\sqrt y } \quad\Longrightarrow\quad\text{Im}(z)\ge0)
Donc la valeur de

est à exclure car
<0.})
Par conséquent,
l'unique solution de l'équation
est
1. c) Nous devons en déduire les valeurs du couple

D'où l'unique valeur du couple
})
est
2. Puisque
\in\R^2_+ } )
, nous en déduisons que l'ensemble des solutions du système (
S ) est
Partie II
Le plan est rapporté à un repère orthonormé
.})
Soit
 } )
le cercle de centre
O et de rayon 1 et
,\;B(b),\;C(c) } )
trois points du cercle
 } )
deux à deux distincts.
1. Montrons que
2. a) La droite passant par
A et parallèle à (
BC ) coupe le cercle (
U ) au point
P (
p ).

Montrons que

D'une part, nous savons que les points
,\;B(b),\;C(c),P(p) } )
appartiennent au cercle
 } )
de centre
O et de rayon 1.
Dès lors,

D'autre part, la droite passant par
A et parallèle à (
BC ) coupe le cercle (
U ) au point
P (
p ).
Il s'ensuit que les vecteurs

et

sont colinéaires.
Nous obtenons alors :
2. b) La droite passant par
A et perpendiculaire à (
BC ) coupe le cercle (
U ) au point
Q (
q ).

Montrons que

D'une part, nous savons que le point
 } )
appartient au cercle
 } )
de centre
O et de rayon 1.
Dès lors,

D'autre part, la droite passant par
A et perpendiculaire à (
BC ) coupe le cercle (
U ) au point
Q (
q ).
Il s'ensuit que les vecteurs

et

sont orthogonaux.
Nous obtenons alors :

}{aq(b-c)}=-\dfrac{a-q}{b-c}} \\ \overset{ { \white{ ^. } } } { \phantom{WWWW}\quad\Longrightarrow\quad\dfrac{bc}{aq}=-1} \\ \overset{ { \phantom{ ^. } } } { \phantom{WWWW}\quad\Longrightarrow\quad bc=-aq} \\ \overset{ { \phantom{ ^. } } } { \phantom{WWWW}\quad\Longrightarrow\quad q=-\dfrac{bc}{a}} )
Or nous avons montré dans la question 2. a) que

Par conséquent,
2. c) La droite passant par
C et parallèle à (
AB ) coupe le cercle (
U ) au point
R (
r ).

Montrons que les deux droites (
PR ) et (
OB ) sont perpendiculaires.
En nous inspirant de la question 1. a) et en remplaçant
A par
C ,
B par
A ,
B par
B et
P par
R , nous obtenons :

Nous allons montrer que les vecteurs

et

sont orthogonaux en montrant que

, soit que

, soit que
}{b} \\\\ \phantom{WWWW}=\dfrac{a}{c}-\dfrac{c}{a} \\\\\text{D'où }\;\boxed{\overline{\dfrac{r-p}{b}}=-\dfrac{r-p}{b}})
Dès lors, les vecteurs

et

sont orthogonaux.
Nous en déduisons que
les deux droites (PR ) et (OB ) sont perpendiculaires.
3,5 points exercice 3
On rappelle que
,+,\times )} )
est un anneau unitaire et non commutatif d'unité

Soit
1. Nous devons montrer que
E est un sous-groupe de
,+ ) \,. } )
Nous savons que
,+)})
est un groupe car
,+,\times)})
est un anneau.
Pour montrer que

est un sous-groupe de
,+)})
, il suffit de montrer que la partie

de
})
comprend l'élément neutre du groupe
,+)})
et que
\in E\text{ et }M'(a',b',c')\in E \\\overset{ { \white{ . } } } { \phantom{xxi} \text{Alors }\;M(a,b,c)-M'(a',b',c') }=\begin{pmatrix}a&0&0\\0&b&-c\\0&c&b\end{pmatrix} -\begin{pmatrix}a'&0&0\\0&b'&-c'\\0&c'&b'\end{pmatrix} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWWWWw} =\begin{pmatrix}a-a'&0&0\\0&b-b'&-c+c'\\0&c-c'&b-b'\end{pmatrix} } \\ \overset{ { \phantom{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWWWWw} =\begin{pmatrix}a-a'&0&0\\0&b-b'&-(c-c')\\0&c-c'&b-b'\end{pmatrix} } \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWWWWw}=M(a-a',b-b',c-c') \in E } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,M(a,b,c)\in E,M'(a',b',c')\in E : M(a,b,c)-M'(a',b',c')\in E})
Par conséquent,
est un sous-groupe de
2. On munit l'ensemble

de la loi de composition interne

définie par :
,(x,z'))\in(\R\times \C)^2:(x,z)*(x',z')=(x+x',z+z'))
et on considère l'application

définie de

vers

par :
2. a) Nous devons montrer que

est un homomorphisme de
)
vers
+M'(a',b',c'))}=(a,b+c\,\text i)*(a',b'+c'\,\text i)} \\\overset{ { \white{ . } } } { \phantom{xxxx\varphi(M(a,b,c)+M'(a',b',c'))}=\varphi(M(a,b,c))*\varphi(M'(a',b',c'))} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\; (M(a,b,c),M'(a',b',c'))\in E^2,\varphi(M(a,b,c)+M'(a',b',c'))=\varphi(M(a,b,c))*\varphi(M'(a',b',c'))})
Nous devons également montrer que
=\R\times\C \,. } )
Montrons que tout élément de

possède au moins un antécédent par l'application
Soit
 } )
un élément de
\in\R^2:\left\lbrace\begin{matrix}a\in\R\phantom{xxx}\\z=x+\text i\,y\end{matrix}\right. \\\overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWW}\quad\Longrightarrow\quad\exists\,(x,y)\in\R^2:(a,z)=(a,x+\text i\,y)} \\\overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWW}\quad\Longrightarrow\quad\exists\,(x,y)\in\R^2:(a,z)=\varphi(M(a,x,y))})
Nous en déduisons alors que :
\in\R\times \C,\;\exists\,M(a,x,y)\in E:\varphi(M(a,x,y))=(a,z).)
D'où tout élément de

possède au moins un antécédent par l'
application
Par conséquent,
2. b) Montrons que
 })
est un groupe commutatif.
Nous avons montré dans la question 1 que

est un sous-groupe de
,+) })
Donc

est un groupe commutatif car
,+) })
est un groupe commutatif.
Or l'image d'un groupe commutatif par un homomorphisme est un groupe commutatif.
Il s'ensuit que
,*) })
est un groupe commutatif.
Puisque
=\R\times\C\,, })
nous déduisons que
est un groupe commutatif.
3. On munit
 })
de la loi de composition interne

définie par :
3. a) Nous devons montrer que la loi

est commutative.
,(x',z')\in(\R\times \C)^2,\;(x,z)\top (x',z')=(x\,\text{Re}(z')+x'\,\text{Re}(z),zz') \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{\forall\,((x,z),(x',z')\in(\R\times \C)^2,\;(x,z)\top (x',z')}= (x'\,\text{Re}(z)+x\,\text{Re}(z'),z'z) } \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{\forall\,((x,z),(x',z')\in(\R\times \C)^2,\;(x,z)\top (x',z')}=(x',z')\top (x,z)} \\\\\Longrightarrow\boxed{\forall\,((x,z),(x',z')\in(\R\times \C)^2,\;(x,z)\top (x',z')=(x',z')\top (x,z)})
Par conséquent,
la loi
est commutative dans
3. b) Nous devons vérifier que (0 ; 1) est l'élément neutre de

dans

D'une part,
\in\R\times\C}\;.})
D'autre part,
\in\R\times \C,\;(0,1)\top(x,z)=(0\times\text{Re}(z)+x\,\text{Re}(1),1\times z) \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{\forall\,(x,z)\in\R\times \C,\;(0,1)\top(x,z)}=(0+x\times 1\,,\, z)} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{\forall\,(x,z)\in\R\times \C,\;(0,1)\top(x,z)}=(x\,,\, z)} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,(x,z)\in\R\times \C,\;(0,1)\top(x,z)=(x,z)})
Or nous avons montré que la loi

est commutative dans

Dès lors,
\in\R\times \C,\;(0,1)\top(x,z)=(x,z)\top(0,1)\;.})
Nous en déduisons que
\in\R\times \C,\;(0,1)\top(x,z)=(x,z)\top(0,1)=(x,z)})
Par conséquent,
(0 ; 1) est l'élément neutre de
dans
3. b) Nous devons vérifier que
\top(x,-\text i)=(1\times\text{Re}(-\text i)+x\times\text{Re}(\text i)\,,\,\text i \times(-\text i)) \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{\forall\,x\in\R,\;(1,\text i)\top(x,-\text i)}=(1\times0+x\times0\,,\,1) } \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{\forall\,x\in\R,\;(1,\text i)\top(x,-\text i)}=(0\,,\,1) } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,x\in\R,\;(1,\text i)\top(x,-\text i)=(0\,,\,1) })
De plus, nous rappelons que si la loi

est associative et si l'élément
 } )
de

possède un symétrique, alors ce symétrique est unique.
Or en utilisant la question b) et la commutativité de la loi

dans

nous en déduisons que :
\top(x,-\text i)=(x,-\text i)\top(1,\text i)=(0\,,\,1) })
Puisque (0 ; 1) est l'élément neutre de

, il s'ensuit que l'élément (1 , i) admet une infinité de symétriques.
En vertu du rappel de la propriété ci-dessus, nous en concluons que
la loi
n'est pas associative dans
4. Soit
4. a) Nous devons montrer que
G est un sous-groupe de
 })
.
Nous remarquons que :

La loi

étant commutative dans

, nous obtenons :

D'où (0 , 0) est l'élément neutre du groupe

La loi

étant commutative dans

, nous obtenons :

D'où
,-z)} )
est le symétrique de
,z)} )
pour la loi

Pour montrer que
G est un sous-groupe du groupe
 } )
, il suffit de montrer que la partie

de

comprend l'élément neutre du groupe
})
et que

Manifestement, (0 , 0) appartient à
G .
,z),(\text{Im}(z'),z'))\in G^2 \\\overset{ { \white{ . } } } { \phantom{xxi} \text{Alors }\;(\text{Im}(z),z)*(-\text{Im}(z'),-z') = (\text{Im}(z)-\text{Im}(z),z-z')} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWWWWWw} = (\text{Im}(z-z'),z-z')\in G\quad\text{car }z-z'\in\C} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,((\text{Im}(z),z),(\text{Im}(z'),z'))\in G^2 :\;\;(\text{Im}(z),z)*(-\text{Im}(z'),-z')\in G.})
Par conséquent,
G est un sous-groupe de
.
4. b) Soit

l'application définie de

vers

par :
 =(\text{Im}(z),z)})
Nous devons montrer que

est un homomorphisme de
)
vers
\,.)
D'une part,
\in\C^*\times\C^*\,;\quad \psi(z\times z') =(\text{Im}(z\times z'),z\times z'))
D'autre part,
\in\C^*\times\C^*\,;\quad \psi(z)\top\psi(z') =(\text{Im}(z),z)\top(\text{Im}(z'),z') \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWWWWx} = (\text{Im}(z)\times\text{Re}(z')+\text{Im}(z')\times\text{Re}(z),z\times z') } \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWWWWWx} = (\text{Im}(z\times z'),z\times z')})
D'où,
\in\C^*\times\C^*\,;\quad \psi(z\times z') =\psi(z)\top\psi(z') })
Par conséquent,
est un homomorphisme de
vers
4. c) Montrons que
\rbrace,\top) })
est un groupe commutatif.
Nous savons que
})
est un groupe commutatif.
Or l'image d'un groupe commutatif par un homomorphisme est un groupe commutatif.
Il s'ensuit que
 })
est un groupe commutatif.
Nous déduisons que
est un groupe commutatif.
5. Nous devons montrer que
})
est un corps commutatif.
est un groupe commutatif car
})
est un sous-groupe du groupe commutatif
 })
(voir question 4. a).

Nous savons que
est un groupe commutatif (voir question 4. c).

Montrons que

est distributive par rapport à

dans
G .
\times\text{Re}(z_2)+\text{Im}(z_1)\times\text{Re}(z_3)+\text{Im}(z_2)\times\text{Re}(z_1)+\text{Im}(z_3)\times\text{Re}(z_1),z_1z_2+z_1z_3)} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}= (\text{Im}(z_1)\times\text{Re}(z_2)+\text{Im}(z_2)\times\text{Re}(z_1),z_1z_2)*(\text{Im}(z_1)\times\text{Re}(z_3)+\text{Im}(z_3)\times\text{Re}(z_1),z_1z_3)} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}= \left(\overset{}{ (\text{Im}(z_1),z_1)\top(\text{Im}(z_2),z_2)}\right)*\left(\overset{}{ (\text{Im}(z_1),z_1)\top(\text{Im}(z_3),z_3)}\right)} \\\\\Longrightarrow\phantom{i}\boxed{\forall\,(\text{Im}(z_1),z_1),\,(\text{Im}(z_2),z_2),\,(\text{Im}(z_3),z_3)\in G,}\\\phantom{WW}\boxed{(\text{Im}(z_1),z_1)\top\left(\overset{}{(\text{Im}(z_2),z_2)*(\text{Im}(z_3),z_3)}\right)=\left(\overset{}{ (\text{Im}(z_1),z_1)\top(\text{Im}(z_2),z_2)}\right)*\left(\overset{}{ (\text{Im}(z_1),z_1)\top(\text{Im}(z_3),z_3)}\right)})
Or la loi

est commutative dans
G .
Nous en déduisons que
est distributive par rapport à
dans G .
Par conséquent,
est un corps commutatif.
3 points exercice 4
Soit
p un nombre premier impair.
On pose

Soit
q un nombre premier qui divise
S .
1. a) Montrons que
p et
q sont premiers entre eux.

+qa=1 })
Dès lors, sachant que
p et
q sont des entiers non nuls (car
p et
q sont premiers), nous déduisons qu'il existe deux entiers
u et
v tels que

Il suffit de poser

Par conséquent, selon le théorème de Bézout,
p et q sont premiers entre eux.
1. b) Nous savons que
q est premier et que

D'après le petit théorème de Fermat, nous déduisons que
1. c) S est la somme de
p termes d'une suite géométrique de raison
p dont le premier terme est 1.
Nous obtenons alors :

^{\text{nombre de termes}}}{1-\text{raison}} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{S}= 1\times\dfrac{1-p^p}{1-p}} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{S}=\dfrac{1-p^p}{1-p}} \\\\\Longrightarrow\quad S=\dfrac{p^p-1}{p-1})
D'où
Montrons que ![\overset{ { \white{ . } } } { p^p\equiv 1\,[q]. }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { p^p\equiv 1\,[q]. } )
Nous savons que
q divise
S .
Puisque (
p -1) est un nombre entier,
q divise
S .} )
Or
S. } )
Dès lors,
q divise

Par conséquent,
2. On suppose que p et
q -1 sont premiers entre eux.
2. a) En utilisant le théorème de Bézout, montrons que :
Nous avons supposé que p et
q -1 sont premiers entre eux.
Suivant le théorème de Bézout, nous savons qu'il existe alors deux nombres entiers
u et
v tels que :
v=1. } )
Montrons qu'il est impossible d'avoir (
u > 0 et
v 
0) ou (
u 
0 et
v 
0).

Soit
u > 0 et
v 
0.
Nous savons que
u est un nombre entier et que
p est un nombre premier impair.
Dès lors,
v\ge 0\end{matrix}\right. } \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWW}\quad\Longrightarrow\quad\left\lbrace\begin{matrix}pu\ge 3\\ (q-1)v\ge 0\end{matrix}\right. } \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWW}\quad\Longrightarrow\quad pu+(q-1)v\ge 3})
Or
v=1. } )
Cela signifierait que :

ce qui est absurde.
D'où
il est impossible d'avoir (u > 0 et v
0).

Soit
u 
0 et
v 
0.
Nous obtenons alors :
v\le0\end{matrix}\right. \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWW}\quad\Longrightarrow\quad pu+(q-1)v\le 0})
Or
v=1. } )
Cela signifierait que :

ce qui est absurde.
D'où
il est impossible d'avoir (u
0 et v
0).
Nous venons donc de montrer qu'il est impossible d'avoir (u > 0 et v
0) ou (u
0 et v
0).

Envisageons le cas :
u > 0 et
v < 0.
Nous obtenons alors :
v=1\quad\Longleftrightarrow\quad pu=1-(q-1)v \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}}\quad\Longrightarrow\quad p^{pu}=p^{1-(q-1)v} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}}\quad\Longrightarrow\quad (p^{p})^u=p\times p^{-(q-1)v} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}}\quad\Longrightarrow\quad (p^{p})^u=p\times (p^{q-1})^{-v})
Or selon les questions 1. b) et 1. c), nous savons que
![\overset{ { \white{ . } } } { p^{q-1}\equiv 1\,[q] }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { p^{q-1}\equiv 1\,[q] } )
et que
![\overset{ { \white{ . } } } { p^p\equiv 1\,[q]\,. }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { p^p\equiv 1\,[q]\,. } )
En sachant que
u et (
-v ) sont des entiers strictement positifs, nous déduisons alors que :
![\overset{ { \white{ . } } } { 1^u\equiv p\times 1^{-v}\,[q]\,. }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { 1^u\equiv p\times 1^{-v}\,[q]\,. } )
Il s'ensuit que
![\overset{ { \white{ . } } } { 1\equiv p\,[q] }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { 1\equiv p\,[q] })
Par conséquent,

Envisageons le cas :
u 
0 et
v > 0.
Nous obtenons alors :
v=1\quad\Longleftrightarrow\quad (q-1)v=1-pu\\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}}\quad\Longrightarrow\quad p^{(q-1)v}=p^{1-pu} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}}\quad\Longrightarrow\quad (p^{q-1})^v=p\times p^{-pu} \\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWWWWWW}}\quad\Longrightarrow\quad (p^{q-1})^v=p\times (p^{p})^{-u})
Or selon les questions 1. b) et 1. c), nous savons que
![\overset{ { \white{ . } } } { p^{q-1}\equiv 1\,[q] }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { p^{q-1}\equiv 1\,[q] } )
et que
![\overset{ { \white{ . } } } { p^p\equiv 1\,[q]\,. }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { p^p\equiv 1\,[q]\,. } )
En sachant que (
-u ) et
v sont des entiers strictement positifs, nous déduisons alors que :
![\overset{ { \white{ . } } } { 1^v\equiv p\times 1^{-u}\,[q]\,. }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { 1^v\equiv p\times 1^{-u}\,[q]\,. } )
Il s'ensuit que
![\overset{ { \white{ . } } } { 1\equiv p\,[q] }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { 1\equiv p\,[q] })
Par conséquent,
2. b) Nous devons en déduire que
3. Nous devons montrer que
![\overset{ { \white{ . } } } { q\equiv 1\,[p]\,. }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\overset{ { \white{ . } } } { q\equiv 1\,[p]\,. } )
Nous avons démontré dans la question 2 b) que
si p et q -1 sont premiers entre eux, alors
Or
q divise
S , soit
Dès lors,
![\left\lbrace\begin{matrix}S\equiv1\,[q]\\S\equiv0\,[q]\end{matrix}\right.\quad\Longrightarrow\quad\left\lbrace\begin{matrix}1\equiv S\,[q]\\S\equiv0\,[q]\end{matrix}\right. \\\\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWwWW}\quad\Longrightarrow\quad 1\equiv 0\,[q] } \\\\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWwWW}\quad\Longrightarrow\quad \exists k\in \Z\,:\,1= 0+kq } \\\\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWwWW}\quad\Longrightarrow\quad \exists k\in \Z\,:\,1= kq }](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\left\lbrace\begin{matrix}S\equiv1\,[q]\\S\equiv0\,[q]\end{matrix}\right.\quad\Longrightarrow\quad\left\lbrace\begin{matrix}1\equiv S\,[q]\\S\equiv0\,[q]\end{matrix}\right. \\\\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWwWW}\quad\Longrightarrow\quad 1\equiv 0\,[q] } \\\\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWwWW}\quad\Longrightarrow\quad \exists k\in \Z\,:\,1= 0+kq } \\\\ \overset{ { \white{ . } } } { \phantom{WWwWW}\quad\Longrightarrow\quad \exists k\in \Z\,:\,1= kq })
ce qui est impossible car
k est un nombre entier et
q est un nombre premier.
Par conséquent,
p et
q -1 ne sont pas premiers entre eux.
Or
p est un nombre premier.
Donc
p divise
q -1, soit
