Bonjour,
Juste des questions qui passaient par ma tête:
1/On a deux ensembles:
E1={x/x+1=0}
E2={x+1=0/x}
Pourquoi les deux ensembles sont différents?
2/ Pourquoi pq est par définition non (p) ou q? J'ai questionné mon prof et il m'a dit que c'est un axium? Mais comment et pourquoi?
3/ Pourquoi le principe de récurrence nécessite passer exactement par des étapes prédéfinies? Pourquoi ces mêmes étapes?
Merci d'avance.
Salut,
Quelques réponses, qui me passent telles quelles par la tête (donc pouvant être contredites) :
1) L'ensemble E1 ne contient qu'un seul élément : le réel x vérifiant x+1 = 0.
L'ensemble E2 contient une infinité d'éléments : toutes les assertions "x+1 = 0" rédigées avec x réel (quelles soient vraies ou non).
Ainsi, -1 est l'unique élément de E1 ; -5+1 = 0 ou +1 = 0 sont deux éléments de E2.
2) Il suffit d'établir les "tables de vérité" de ces deux propositions (pq et non (p) ou q) pour s'apercevoir qu'elles sont identiques : ainsi ces deux propositions sont équivalentes.
3) C'est plutôt le fait de passer par ces étapes prédéfinies que l'on a appelé "raisonnement par récurrence", et non pas l'inverse.
2) je ne parle pas de la table de vérité... je parle de comme pq est autrement dit: si p alors q... pourquoi non (p) ou q est p implique q? Que cela signifie-t-il? Non (p) ou q , définie la négation de p ou q ? Quelle sens a-t-elle cette proposition devant p implique q? Comment si p alors q est la même chose que la négation de p ou q ?? Ou juste on essayais de chercher à comment exprimer p implique q dans le tableau de vérité?
3)je parle également de pourquoi déterminer la vérité de p (0) 0premier nombre de l'ensemble posé, puis supposer que p (n) est vrai et montrer que p (n+1) est vrai à l'aide de l'hypothèse, comme si on garantit déjà que p (n+1) est vrai? Le prof m'a dit: on prend l'exemple d'un rang d'élèves pénétrant à la classe. On s'assure que le premier élève entre, puis le rang continue d'entrer jusqu'un élève déterminé. Mais comment va-t-on nous assurer que celui qui le suit pénétrerais? C'est par cet élève qui le suit qu'on s'assurions que tout les élèves entrent à la classe.. Je trouve que cela es un peu pareil au principe, mais pourquoi sauter du premier nombre jusqu'à n et en plus on dit que p (n) est vrai? On garantit déjà la résolution de l'exercice, plutôt la démonstration??
2 : Un théorème dit qu'il y a équivalence entre les deux propositions : (pq) et (non (p) ou q). Cette équivalence se prouve avec les tables de vérité.
Si celles-ci ne te conviennent pas, tu peux toujours raisonner en comprenant au préalable que toute proposition fausse peut impliquer absolument n'importe quoi :
Si p est vraie, alors pq n'est vraie que si q est vraie ;
Si p est fausse, alors pq est toujours vraie.
Ceci est bien équivalent à non (p) ou q, c'est à dire : p est fausse, ou q est vraie.
3 : C'est le principe même du raisonnement par récurrence que tu ne saisis pas me semble-t-il.
On ne "saute" pas d'un premier nombre à n , et on ne prétend pas que la propriété est vraie pour n.
On vérifie qu"elle est vraie pour un certain n0 donné (en général 0 ou 1 : c'est l'initialisation)
Ensuite, on montre que si elle est vraie à un entier n, alors elle sera vraie aussi au rang n+1 suivant. Et cela permet de conclure qu'elle est vraie pour tous les entiers supérieurs à n0.
A partir d'un truc faux, on peut toujours prouver n'importe quoi.
Il existe à ce sujet une anecdote concernant un prof de fac connu (je ne me rappelle plus qui...) à qui un étudiant, remettant en question cette affirmation, lui dit : "ainsi donc, si 1=0 , alors vous pouvez prouver que je suis le Pape ?"
Le professeur réfléchit un instant, puis annonça tranquillement : "Admettons que 1 = 0. Ajoutons 1 à chaque membre de l'égalité : ainsi, 2 = 1. Le Pape et vous êtes deux personnes. Et donc, comme 2 = 1 , vous n'en êtes qu'une seule : vous êtes donc le Pape."
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