Bonjour tout le monde,
je vous donne un lien vers un article que j'ai trouvé très intéressant :
Michel Serres y parle très clairement des problèmes actuels de l'école (élève peu intéressés, peu motivés, pénibles, ...) et les mets en relation avec l'évolution de notre société (bon, je vous laisse lire, le résumé que je fais là est incomplet et peu précis).
En tout cas, il rejoint exactement mon opinion : l'école n'a pas vraiment évoluée depuis des dizaines et des dizaines d'années, les structures et les méthodes sont les mêmes qu'ont connus nos anciens, on enseigne comme on le faisait en 1920 !
Par contre, la société a énormément évoluée, elle n'a absolument rien à voir avec celle de cette époque ... alors comment voulez-vous que ça marche ??
Il faudrait une véritable réforme de nos écoles et de nos manières d'enseigner ... mais avec des profs qui descendent dans la rue dès qu'on veut changer la taille des craies, ce n'est pas gagné !
Bonjour
Je suis tout à fait d'accord ! Ce qui allait bien à notre époque ne convient pas à l'évolution de notre société !
Salut,
Bon allez, un p'tit coup de polémique à deux balles :
Bonsoir,
Intéressant à lire, et volontairement polémique.
Je ne suis d'accord avec rien ou presque, la seule partie vraiment juste selon moi étant celle de l'individu.
Je ne suis pas de la génération de Michel Serres, et ne me sens pas coupé des jeunes que je côtoie tous les jours de la semaine.
Non, les jeunes ne sont pas bien différents de leurs parents, et la génération internet n'est pas si habile que cela avec un ordinateur.
Non, la langue qu'ils utilisent est la même que la mienne, et nous saurions utiliser leurs codes si nous souhaitions être plus proches d'eux, mais ce n'est pas notre rôle.
Non, ils ne sont pas plus formatés par les médias, ou par les images que la génération précédente.
Non, l'individualisme de cette société n'est pas représentée par sa jeunesse, il n'y a qu'à voir comment les adultes se comportent avec la politique, les institutions de l'état, ou avec leurs voisins pour s'en convaincre.
Beaucoup de jeunes sont à l'image de leurs parents, comme nous l'étions des nôtres, ni plus ni moins. En temps qu'enseignant, on est à même de voir que souvent certains d'entre eux sont même meilleurs, et qu'ils cherchent à réussir ou à trouver d'autres références que celle qu'ils ont à la maison.
Pourquoi dire que les enseignants ne savent pas à qui ils enseignent, ou que les enfants vivent dans un autre monde, sinon pour nous couper d'avantage, ou nous conforter dans l'idée saugrenue que "c'était mieux avant" ?
Les jeunes de nos jours ont la même énergie et la même envie de réussir, la même hargne ou le même abandon face à leurs échecs, la même capacité à aimer, à s'émerveiller, à s'intéresser, ou à critiquer que nous.
N'oublions pas qu'il ne s'agit pas de transmettre sans s'occuper de qui reçoit, ou de comment.
N'oublions pas non plus que nous sommes les adultes autour d'eux et que notre comportement doit être exemplaire si nous voulons que le leur le devienne.
Depuis quand et pourquoi abandonnons nous quand nous avons un problème avec un ou plusieurs élèves, au risque de sacrifier une classe ?
Pourquoi ne sommes nous pas capables d'être solidaires face à une difficulté ?
Savons nous accueillir et conforter nos jeunes collègues ?
Savons nous être agréables, calmes et confiants ?
Savons nous nous révolter contre une injustice ou une directive qui nous parait inefficace ou contre-productive ?
Savons nous communiquer et voir le positif chez les gens qui nous entourent ?
Les nouveaux élèves sont-ils pires que leurs ainés, ou vraiment si différents ?
Je ne crois pas, mais ce n'est que mon avis et je ne crois pas qu'il soit partagé par la majorité.
Voilà, j'ai relancé la polémique. Je vous laisse délirer à loisir sur tout cela.
Moi, son analyse ne me plait pas pour 2 raisons :
1) je ne suis pas du tout d'accord avec lui, mais entièrement d'accord avec l'analyse de Michel Serres (mais bon, chacun son avis que je peux respecter).
Mais quand même, j'ai du mal à constater qu'on peut nier les changements de notre société, et que les enfants d'aujourd'hui ont peu de choses à voir avec ceux d'hier, et que par contre les méthodes d'enseignement sont restées les mêmes et ne se sont pas du tout adaptées (car décidées et surtout pratiquées par des personnes n'ayant pas envie de s'adapter et qui n'ont pas constaté qu'il fallait le faire)
2) plus embêtant : tu donnes ton désaccord sur des points que Michel Serres a bien tenu dans son texte, mais au milieu de tout ça, tu donnes aussi ton désaccord sur d'autres points dont il n'est pas question dans le texte, ce qui laisserait penser qu'ils y sont ...
Bon, je sais que c'est une technique pour discréditer davantage un personne, en disant qu'elle se trompe sur ce qu'elle a dit, et qu'elle se trompe aussi sur ce qu'elle n'a pas dit, ce qui permet d'augmenter le taux d'erreur !
A aucun moment l'auteur ne dirait que "c'est mieux avant", il signale juste les changements de manière assez pertinente (d'ailleurs, je trouve que ce n'était pas mieux avant, à tout point de vue, les gens ont la mémoire courte et idéalise un passé qui était beaucoup moins joyeux que de nos jours).
Bonjour,
Son analyse ne me plaît pas non plus. Chaque génération, depuis quelques générations, vit dans un monde différent. Une personne qui avait vingt-cinq ans quand les premières megadrives sont apparues et entre trente à trente-cinq ans quand les premiers ordinateurs sont apparus dans la plupart des domiciles ne peut pas forcément comprendre l'engouement de ses enfants pour une PS3 ou pour la fibre optique.
Attention, dire qu'il n'y a pas de points communs serait faux aussi. Des groupes comme Metallica sont appréciés par des gens de différentes générations.
Bon, des enfants qui ne sont pas formatés par les médias, j'éviterai la méprise...
Petite réponse pour alimenter encore la polémique.
Bonjour à tous
salut
il me semble que la société à évolué, et ce dans toutes ses composantes, et que réforme ou pas l'enseignement aussi a évolué et ce de façon contrainte ou voulue ....
le pb n'est pas là me semble-t-il ....
mais plutôt :
qu'apprenons-nous à nos élèves ? et je ne suis pas contre le fait qu'à un niveau donné certaines connaissances changent ...
comment leur apprenons/transmettons-nous ce savoir ? et là aussi les modalités peuvent changer ...
mais il me semble que pour apprendre à lire, à écrire ou à compter il n'y ait guère d'autes moyens que de lire, écrire ou compter ....
je me souviens d'un élève de collège devant un ordinateur qui devait mettre des espaces entre différents mots (des noms d'animaux) qui se suivaient tout attaché pour aprendre l'orthographe
je ne pense que cela soit guère plus stimulant que de faire des additions ou d'écrire des mots .....
il me semble que cette course éffrénée aux statistiques nous a conduit de plus en plus à form(at)er des élèves à une épreuve en oubliant la formation intéllectuelle réelle des cerveaux...
on y revient un peu et il est grand temps et je suis d'accord sur le fond mais pas sur la forme...
l'éducation nécessite de la rigueur, de l'effort et de la persévérance ... je ne crois pas que ces valeurs soient celles des générations zapping et du "copier-coller" actuelles ...
Bonjour
Pour revenir au texte du Père Michel, j'ai relevé une petite contradiction, ou plus précisément une petite omission que je pense volontaire.
Je vous la soumet, car elle permet de mieux mettre en perspective les méfaits du fameux collège unique, et de ces nouveaux élèves illettrés, et en même temps de répondre à jamo sur son attaque de l'école élémentaire ou primaire.
Michel Serres dit parlant de l'évolution de la société (et de ses jeunes) :
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