Bonjour tout le monde !
J'aimerais lancer un petit sujet.
L'épreuve de maths était ce matin, je viens de regarder le corrigé. YEEEEEES ! Mon cœur a bien failli s'arrêter, j'ai TOUTES les bonnes réponses... Alors je me dis que mon objectif complètement fou est peut-être atteint : avoir 20 en maths ! Bon j'avoue : je manque franchement de modestie...
Mais j'ai tellement bossé cette année, sous la (forte) pression de mon père. On n'arrête pas de s'accrocher depuis un mois, mais on s'aime trop. Maman est toujours là pour nous calmer, même qu'elle prend souvent ma défense. Vivement les résultats, le calme reviendra... Mais si je décroche la mention bien... ce sera la fête à la maison. Puis la pression reviendra dans un an : ce sera au tour de ma sœur.
Mon cousin a vécu la même chose il y a cinq ans. Nos pères respectifs sont frères, le grand-père leur a mis une terrible pression pour qu'ils réussissent leurs études dans les années 80. "Papy" n'a pas eu tort : tous deux sont cadres supérieurs. Alors ils ont reproduit la même chose sur leurs propres enfants. Mon propre père, pourtant calme et placide, s'énerve de plus en plus depuis quelques semaines. Il m'a souvent accusé de ne pas bien préparer mon bac, de ne pas travailler assez. J'ai fait ce que j'ai pu. Le dernier trimestre a été un peu moins bon (13,9) de moyenne générale) que les deux autres, il n'a pas cessé de me mettre la pression. Il m'a même menacé de m'empêcher de sortir. Ma sœur a eu droit à quelques remarques, elle est pourtant meilleure que moi.
J'aimerais savoir si vous avez vécu la même pression par vos parents ? Vos parents deviennent-ils fous et anxieux à ce point ?
Rassurez-vous, mon père s'est plusieurs fois excusé, il ne m'a pas frappé ou fait le moindre mal.
Merci pour vos réponses !
Bonjour,
Tu faire quoi de ta vie ? Plaire à tes parents et à tes grands-parents ? Ou te te faire plaisir à toi ? Commence par être égoïste ! Fais toi plaisir et choisis ton orientation selon tes envies !
Avoir 20 en maths au bac peut être un objectif ! Et si tu n'y arrives pas ? Quelle sera ton attitude ?
Et bien si je n'ai pas 20... je n'en ferais pas une maladie, loin de là.
J'aurai la note que j'aurai méritée et point barre. J'espère avoir 20, mais bon, je sais bien que le correcteur pourrait me reprocher un raisonnement approximatif ou imprécis...
Nous verrons bien. Mais j'aimerais tellement avoir 20... Tellement... ça me donnerait une raison de "frimer" un peu !
Bonjour
anecdote vécue..
Devant moi à la pharmacie, une maman, avec une ordonnance pour elle, avec anxiolytiques, etc répondant à la pharmacienne pleine de sollicitude : Ben vous savez, c'est dur...ma fille passe la bac dans 2 mois, c'est terrible..." ouf ! l'ordonnance était pour elle!....
et moi de penser derrière : médecins, donnez tout ce que vous voulez aux parents, comme ça ils laisseront leurs enfants tranquilles...
j'ai connu ça pendant des années, une pression terrible de certains parents sur leurs enfants l'année du bac...tu n'es pas unique !
....
Bonsoir Malou ! Ravi de vous lire à nouveau
Je vois bien que je ne suis pas le seul. Je pense qu'au moins la moitié des lycéens sont sous pression parentale. Une camarade de classe vit un véritable cauchemar, car ses parents veulent qu'elle reprenne le magasin qu'ils ont ouvert. Je sais bien qu'elle ne veut pas le faire, mais elle se soumet... Pas drôle pour elle parce qu'elle voudrait faire autre chose.
Auriez-vous un conseil à donner ? Les profs peuvent-ils calmer les parents ? Mes parents n'ont jamais rencontré de prof depuis mon 1er jour de 2nde... Uniquement un ou deux mails... Mes bulletins étaient bons, ils ne disaient rien... jusqu'à mai dernier, où mon père s'est soudainement réveillé lorsqu'on a reçu la convocation. Depuis il est à moitié fou, comme si ses propres souffrances de lycéen étaient revenues...
Pourvu que je ne sois jamais comme mon père, mais si je l'aime beaucoup !
Les parents doivent rester parents, ils doivent éduquer.
Les enseignants doivent enseigner. Pas éduquer !
En tant qu'enseignant en terminale, et qui plus est professeur principal en terminale, je m'occupais énormément d'orientation, et à ce titre, mes élèves savaient qu'en cas de divergence avec leurs parents, il fallait en parler avec leurs enseignants...(je le leur disais le jour de la rentrée !) et ce le plus tôt possible dans l'année scolaire....afin de pouvoir rencontrer autant qu'il le faut parents et lycéen....certaines orientations n'étaient obtenues qu'après de multiples rencontres, ....les causes de ces réticences familiales (parfois) sont multiples et très variées....
Malou,
Je n'ai aucun problème pour mon orientation, mes parents approuvent ce que je voudrais faire.
Je posais surtout la question de savoir comment les professeurs peuvent calmer les parents qui mettent une pression sur leurs enfants qui passent le bac. J'ai des camarades harcelés par leurs parents, ils vivent difficilement leurs épreuves. Par exemple, nous faisons du covoiturage. Le père d'un de nos camarades est épouvantable, on est à peine assis dans la voiture après l'épreuve, il a tout de suite posé les questions habituelles "alors, ça a marché ?", "t'as su répondre", et la moindre réponse qui ne va pas dans son sens provoque une dispute. Il se contient parce que nous sommes là, mais je pense sur mon copain a dû se faire "remuer" après.
Il faudrait que les lycées aient des salles pour des réfugiés candidats au bac harcelés par leurs parents
lyceen, j'avais bien compris...mais c'était pour te dire que pour tout problème...il y avait des solutions....
Bonjour,
Il y a d'autres manières d'encourager ses enfants qu'en leur mettant la pression. Notamment en valorisant les perspectives qui s'ouvrent à eux.
Et aussi en les rassurant sur le fait que nous souhaitons avant tout leur bonheur et que toute voie qu'ils pourraient emprunter pour le trouver aura notre bénédiction...
Mais le sujet est délicat... et provoque effectivement de grandes souffrances chez bien des parents.
Je pense que c'est aux enfants de parler à leurs parents trop exigeants.
Ils peuvent leur dire qu'ils sont conscients que cette pression est une marque d'intérêt pour eux et donc "d'amour"... sauf que cette pression devient écrasante et contre productive. Et à partir de là engager un dialogue apaisé où chacun peut exprimer ce qu'il ressent. En général, ça va mieux ensuite...
Pour les cas quasi maladifs comme l'exemple de ce père de ton ami... il faut préparer ça avec tact et anticiper des réactions excessives... mais ne pas se décourager pour lui ouvrir les yeux... en recherchant la connivence et la compréhension mutuelle. Après tout, les objectifs sont à peu près les mêmes... Et si ils ne sont pas les mêmes : raison de plus pour en parler .
---
NB:
J'ai aussi été témoin de situations familiales où les parents sous couvert de liberté, se désintéressaient des études de leurs enfants... Le résultat n'est pas toujours très heureux non plus .
Moi le jour des résultats de mon bac, mon père s'est pris une cuite mémorable.
Je n'en revenais pas.
Comme quoi il avait jusque là plutôt pas mal masqué "sa" pression ...
Bonjour,
Je suis en première S et je ne passe que mon bac de français cette année. Mes parents me mettent aussi trop de pression, pas seulement pour le bac de français mais pour tout. Ils regardent une fois toutes les deux semaines mes notes sur le site du lycée et vont tout le temps aux rencontres parents/profs. Ils me crient dessus à chaque fois que j'ai moins de 15 et si ma moyenne trimestrielle est en dessous de 16. Cette année a été très dure dans les matières scientifiques, je suis passée de 17 (à peu près en seconde) à 12,5. (C'est d'ailleurs de là que je me suis inscrite sur les différentes îles )
J'ai eu 15,.. aux deux premiers trimestres (ce qui ne convenait déjà pas à mes parents) et le dernier a été "catastrophique" (14,14) suite à plusieurs problèmes, dont mes parents n'ont pas tenu compte. À quasiment chaque note mon père m'a dit que je n'avais pas ma place en S (ce sont les matières scientifiques qui me font baisser), que je ne travaillais pas, que j'étais nulle, que je n'aurai jamais mon bac et que je l'aurai mérité... Bref une année horrible, entre tristesse et déprime. C'est pour ça que je travaillerai plus que d'habitude pendant les vacances pour avoir au moins 15 dans les matières scientifiques et ne plus subir les mêmes reproches...
Je suis pressée de passer l'oral du bac pour finir avec tous ça.
J'espère vraiment réussir l'année prochaine, je n'ai pas le choix.
Mes notes me satisfont déjà mais pas à mon père. Ma mère est plus compréhensive, elle vient me consoler après que mon père m'ait fait la morale. Mais c'est seulement après que je pleure, le soir quand je suis seule dans ma chambre. J'ai même un coussin de la tristesse, dans lequel j'étouffe mes pleurs et mes cris pour ne pas qu'ils m'entendent. Ça peut paraître stupide mais je le lave une fois par mois en espérant que mes problèmes auront disparu quand il sera propre.
Ma mère m'a dit, il y a quelques jours, qu'elle avait peur pour moi quand j'étais petite. Elle disait que j'avais peur de mon père, que j'étais sensible et que je pleurais dès que je voyais une injustice quelconque. Elle m'a félicitée parce qu'elle trouve que je me suis endurcie, mais ce n'est pas vrai. J'ai toujours peur de mon père, c'est à peine si je lui parle, et je pleure encore souvent pour rien, mais elle ne le vois pas c'est tout. Le coussin dont je vous ai parlé, je l'ai depuis mes 8ans, et il me sert toujours aujourd'hui.
J'ai l'impression qu'ils ne sont jamais satisfaits et qu'ils ne seront jamais fiers de moi. Moi ça me rend plus triste qu'autre chose. Je les aime mais j'ai l'impression de n'être jamais à la hauteur...
Le bol qu'ont tes parents !
Moi j'ai trois hurluberlus qui n'en ont rien à battre de ce que leurs parents pensent d'eux...
Bonjour les cadeaux !
Bon je plaisante...
Tu devrais parler à ton père.
Au lieu de pleurer dans ton coussin, tu écris ce que tu as envie de lui dire.
Tu reformules ça autant que nécessaire... pour arriver à une forme évidente et limpide.
Quand tu auras les idées claires, tu trouveras sûrement une façon de lui expliquer les choses.
Voilà : comme ça tu as un projet digne d'intérêt à accomplir.
Et tu rendras service à toute la famille (en tout cas à lui autant qu'à toi )...
Merci pour les conseils. Je vais essayer de lui parler en espérant que ça ne sera pas comme la dernière fois....
Qu'est-ce qui s'est passé la dernière fois ?
Que lui as-tu dit et comment as-tu présenté les choses ?
Vous savez il s'emporte pour un rien. La dernière fois que je lui ai dit qu'au lycée c'était dur et que les notes de tout le monde avaient baissées (j'ai eu un 6,5 en ph/ch), il a dit qu'il s'en foutait, que les autres n'étaient pas ses enfants. Ensuite il a jeté sa bouteille de bière par terre et a commencé à crier. Il m'a dit que je me reposais sur mes lauriers, que je pensais que tout tombaient du ciel, que je n'aurai pas mon bac et que ce sera bien fait, que je ne trouverai pas de travail. Et ce qui m'a le plus blessée c'est quand il m'a traité de garce...
Sinon on ne se parle pas beaucoup, en fait on parle si c'est nécessaire. Et on évite tous de lui parler, parce qu'il s'énerve tout le temps. Ma soeur qui passe le brevet a dit qu'elle stressait un peu pour l'épreuve de maths et il a recommencé "si vous n'avez pas la mention très bien....".
de ce côté-là je suis plutôt tranquille, ça fait longtemps que mes parents sont partis ... le 1er mars 2002 exactement...
ne t'inquiète pas motdepasse j'ai réussi à surmonter cette épreuve difficile ... par contre c'est ma soeur ... elle n'avait que 2 ans et ... elle les a vus ... je ne pense pas pouvoir dire la raison de leur "départ" je pense que ça pourrait choquer les plus jeunes...
Je crois qu'on s'éloigne un peu du sujet du topic. Si tu veux parler de ça ou d'autre chose, tu es le bienvenu au "salon de thé"--> Salon de thé Motdepasse
Voilà la suite du topic "Salon de thé Motdepasse" où je t'ai répondu: Salon de thé Motdepasse (2)
Désolée lyceen de polluer ton topic...
Merci Le Dino pour vos conseils, je vois bien en vous un homme empli d'expérience. Le dialogue est clairement la meilleure solution, mais que faire face à un adulte qui n'écoute pas ?
Je me rappelle un petit incident pendant ma 1ère, un professeur m'a hurlé dessus, il croyait que j'avais fait une bêtise... J'ai beau avoir tenté d'expliquer que ce n'était pas moi, il a alors hurlé un violent "TA G... !!!". Je me suis senti humilié, j'en ai parlé avec mes parents qui m'ont clairement dit d'en référer au proviseur, ce que je n'ai pas fait, ayant trop peur. Ce professeur m'a pourtant donné de bonnes notes par la suite et a mis des appréciations positives sur mes bulletins. Même aujourd'hui, j'aurais voulu qu'il me présente des excuses (même timides), mais je suis incapable d'aller le voir.
Néanmoins, je vous donne raison : il faut avoir confiance en soi, il est nécessaire que les parents mettent leurs enfants en confiance.
Ce n'est pas au moment où la personne est en colère que tu peux régler le problème.
Il faut aussi éviter qu'il y ait du public.
Aller "demander" des excuses a posteriori ne se fait pas non plus : c'est embarrassant.
En revanche, aller voir la personne et lui dire par exemple :
- "Bonjour Monsieur, est-ce que je peux vous parler ?"
- "Oui bien sûr de quoi s'agit-il ?"
- "Voilà ce n'est pas facile de venir vous parler de ça, parce que c'est très embarrassant... mais d'un autre côté c'est encore plus gênant pour moi de ne pas le faire, parce que j'ai comme un poids et en sentiment d'inachevé..."
- "Je t'écoute..."
- "Vous vous souvenez de l'incident qui s'était produit ... (à tel moment) ...
Vous étiez très en colère contre moi parce que vous pensiez que j'avais fait telle bêtise.
Je pense que vous avez compris depuis que ce n'était pas le cas, mais comme nous n'avons jamais eu un moment pour en parler, je n'ai jamais eu vraiment la confirmation et j'ai toujours comme une sorte de crainte que vous ne me gardiez rancune de l'incident... Enfin peut-être que je le dis mal, mais pour moi c'est comme un poids... et je voudrais être tout à fait certain qu'il n'y a pas de doute dans votre esprit..."
A partir de là, ton prof sera obligé d'aller au fond des choses...
En procédant ainsi tu ne lui demandes pas directement d'excuses, mais juste une clarification.
En revanche, tu le places en situation d'avoir l'opportunité de s'excuser... C'est toute la différence !
A la limite, tu lui rend aussi service à lui et il sera peut-être soulagé d'avoir une occasion de faire amende honorable et de dissiper cet incident (qui peut tout à fait lui empoisonner la vie aussi, si il s'est vraiment emporté injustement et qu'il est scrupuleux.).
Réfléchis-y, repense à ça et reformule le avec tes propres mots... et à mon avis ça se tente. Non seulement tu fermeras cette parenthèse pénible en sortant tout le monde par le haut... Mais en plus tu auras vécu une expérience qui en vaut la peine et te rendra plus fort pour d'éventuelles circonstances similaires futures (que tu sois l'offensé ou l'offenseur, du reste...)...
Si tu le fais : raconte-nous .
Et si ça peut te donner du courage, dans le même genre d'idée j'ai encouragé il y a quelque temps un élève à présenter des excuses à sa professeur (situation un peu inverse, mais en plus compliqué). L'entretien s'était très bien déroulé et le résultat avait été excellent sur toute la ligne, pour la prof comme pour l'élève...
Merci LeDino je vais essayer de lui parler mais ça risque de prendre un certain temps....
(on dirait que vous assurez sur tous les fronts)
Bonjour,
Il me semble qu'on peut porter plainte contre des parents maltraitants ! Il y a des numéros de téléphones gratuits qui donnent de bons conseils !
Pas besoin d'être battu pour être maltraité
119
[url]https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F952
[/url]
http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/mineurs-victimes-11965/enfant-battu-maltraite-ou-prive-de-soin-20718.html
On ne peut pas lire sans réagir :
"Vous savez il s'emporte pour un rien. La dernière fois que je lui ai dit qu'au lycée c'était dur et que les notes de tout le monde avaient baissées (j'ai eu un 6,5 en ph/ch), il a dit qu'il s'en foutait, que les autres n'étaient pas ses enfants. Ensuite il a jeté sa bouteille de bière par terre et a commencé à crier. Il m'a dit que je me reposais sur mes lauriers, que je pensais que tout tombaient du ciel, que je n'aurai pas mon bac et que ce sera bien fait, que je ne trouverai pas de travail. Et ce qui m'a le plus blessée c'est quand il m'a traité de garce...
Sinon on ne se parle pas beaucoup, en fait on parle si c'est nécessaire. Et on évite tous de lui parler, parce qu'il s'énerve tout le temps. Ma soeur qui passe le brevet a dit qu'elle stressait un peu pour l'épreuve de maths et il a recommencé "si vous n'avez pas la mention très bien....".
Tu appelles le 119 !
Eh Coco, faut pas s'emballer comme ça...
Tu démarres toujours au quart de tour comme un taureau devant le chiffon rouge...
En toute rigueur : tu sais peu de chose de la situation.
Noémie a la tête sur les épaules. Et elle a une mère.
Je ne suis pas certain qu'elle ait exprimé qu'elle était victime de maltraitance.
Donc se précipiter sur le 119 qui est le numéro pour l'enfance en danger c'est peut-être totalement disproportionné pour quelque chose qui peut probablement se régler par la parole.
J'avais déjà une idée de ce qu'il fallait lui dire. Il faut que tout soit d'abord clair pour moi et après on envisagera de faire quelque chose. De toute façon je compte y aller doucement
Bonsoir à tous,
lycéen et motde passe, vos parents ont vraiment des enfants merveilleux! Dommage que vos pères soient tellement pris par ... leurs angoisses personnelles? Les mères ont l'air plus tranquilles on dirait, c'est déjà bien.
Dino, d'accord avec tout ce que tu leur dis, et ils ont vraiment besoin d'encouragements. Peut-être écrire sera-t'il préférable effectivement, ça a l'avantage de prendre le temps de réfléchir à ce qu'il est important de faire passer.
Je rajouterai juste une chose: Il est possible que ces pères ne soient pas capables d'entendre ce que leurs enfants ont à dire. Dans ce cas, il faudra pouvoir admettre ce fait et penser qu'ils ne sont pour rien (ou pas grand chose) dans ce qui leur arrive. Les messages qu'ils ont reçu ici peuvent y aider, et peut-être aussi les mamans?
Bon courage.
J'aimerais dire les mêmes choses de mon père, mais ce serait mentir. Mon père est plus dur mais je sais qu'il m'aime aussi. Il m'encourage à sa manière. Quand je révise ou que je travaille pour l'école il passe souvent pour poser ma main sur mon épaule et il me sourit, comme s'il me disait "bonne chance" ou "tu vas réussir". J'aime beaucoup ces moments là, même si on ne se parle presque pas.
Je l'ai entendu il y a quelques jours parler à ma mère. Mes parents pensaient que je dormais mais je m'étais levée pour prendre une couverture en plus (c'est l'hiver ici et il fait tellement froid la nuit -12°C-que j'ai cinq couvertures ).
Il disait "J'espère que Noémie aura une bonne note. Ça m'énerve de la voir travailler autant quand ce n'est que pour un 13"....
Ensuite je suis partie. Il n'est pas méchant, il trouve juste la vie injuste. Je pense que s'il me crie dessus et me dit que je ne travaille pas assez c'est pour me booster et me donner encore plus. Je ne sais pas si j'ai raison, mais je préfère penser comme ça.
Vous devez être membre accéder à ce service...
Pas encore inscrit ?
1 compte par personne, multi-compte interdit !
Ou identifiez-vous :