Soit l'ensemble des fonctions numériques continues sur
Pour tout f de , on définit la fonction F sur par
1. La fonction f est continue sur
La fonction définie par : est continue sur
Donc la fonction définie par : est continue sur (quotient de deux fonctions continues sur ).
Les fonctions u et v définies par u (x) = 3x et v (x ) = x sont de classe (= fonctions dérivables à dérivées continues).
Par conséquent, la fonction F définie sur par est de classe et est donc dérivable sur
Déterminons l'expression de F' (X ).
2. a) Soit f une fonction constante définie sur par f (t ) = k où k est un réel.
Étant donné que pour tout x dans , F'(x ) = 0, nous en déduisons que la fonction F est une fonction constante.
Définissons F dans ce cas.
2. b) Soit
Dans la suite de l'exercice, f est la fonction : t cos t et par suite, .
3. a) Déterminons le signe de et de
Dès lors,
Nous en déduisons que la fonction F est minorée par -ln3 et est majorée par ln3.
Par conséquent, la fonction F est bornée.
3. c) Montrons que pour tout x de , sin xx .
Considérons la fonction g définie sur par g (x ) = sin x - x .
Montrons que cette fonction g est négative sur .
Or, pour tout réel x , -1 cos x 1 cos x - 1 0.
Dressons le tableau de variations de la fonction g sur .
Ce tableau de variations de g nous permet de déduire que g (x ) 0 sur , soit que sin x - x 0 sur .
Par conséquent, pour tout x de , sin xx .
3. d) Nous rappelons que pour tout réel t ,
Montrons ensuite que pour tout x de , 0 F (x ) + ln 3 2x2. Remarque : une coquille s'est glissée dans le questionnaire où il faut lire ln 3 au lieu de 3.
Nous avons montré dans la question 3. b) que .
Dès lors,
Montrons que F (x ) + ln 3 2x2.
Par conséquent, pour tout x de
Calculons
Déterminons
4. b) Déterminons l'expression de F' (x ).
5. Soit F1 la restriction de F à ]0 ; 2].
5. a) Dressons le tableau de variation de F1.
5. b) La fonction F1 est continue sur l'intervalle car elle est dérivable sur cet intervalle (voir question 1). F1 est strictement croissante sur l'intervalle (voir tableau de variations de F1).
De plus et (voir question 3. a).
En vertu du corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l'équation F1(x ) = 0 possède une et une seule solution sur l'intervalle .
Ci-dessous, à titre indicatif (non demandé dans l'énoncé), la courbe représentative de la fonction F1.
points
exercice 2
1. L'affixe du point A0 est
L'affixe du point A'0 est
Le point A1 est le milieu du segment [A0A'0].
D'où, l'affixe du point A1 est
Par conséquent, l'affixe du point A1 est
Calcul de l'affixe z'1 du point A'1
Par conséquent, l'affixe du point A'1 est
Calcul de l'affixe z2 du point A2
Le point A2 est le milieu du segment [A1A'1].
D'où, l'affixe du point A2 est
Par conséquent, l'affixe du point A2 est
Calcul de l'affixe z'2 du point A'2
Par conséquent, l'affixe du point A'2 est
2. a) Le point An +1 est le milieu du segment [AnA'n].
D'où, l'affixe du point An +1 est
Par conséquent, pour tout entier naturel n ,
Nous en déduisons que (zn ) est une suite géométrique de raison dont le premier terme est z0 = 2.
Le terme général de cette suite est donné par
D'où, pour tout entier naturel n ,
Nous savons que la transformation M(z ) M'(z' ) tel que z' = az + b avec a * et b est une similitude directe
d'angle = arg a et de rapport k = |a |.
Or, nous avons montré que pour tout entier naturel n ,
Nous en déduisons que An +1 est l'image de An par une similitude directe d'angle et de rapport .
D'où, pour tout entier naturel n ,
Par conséquent, An +1 est l'image de An par une similitude directe d'angle et de rapport , soit par la composée de l'homothétie de centre O, de rapport et de la rotation de centre O et d'angle
2. b) Nous avons montré dans la question 2.a) que pour tout entier naturel n ,
Nous avons également montré que
Par conséquent, les points successifs de la suite (An) se rapprochent de l'origine O du repère en parcourant une courbe en spirale.
2. d) Nous avons montré dans la réponse 2.b) que :
3. a) Nous devons établir que .
Nous avons montré dans la question 2.a) que pour tout entier naturel n ,
Or nous savons par la question 2.a) que : , soit que
D'où .
Par conséquent, , soit .
3. b) Nous déduisons de la relation que si n est un entier naturel, la suite (AnAn +1) est une suite géométrique de raison dont le premier terme est
La longueur de la ligne brisée A0A1.......An -1An est , soit la somme des n premiers termes de cette suite géométrique (AnAn +1).
points
probleme
Partie A
1. a) Une condition nécessaire et suffisante pour qu'une symétrie orthogonale par rapport à un plan laisse invariant une droite donnée est que cette droite soit incluse ou orthogonale au plan .
1. b) La symétrie orthogonale par rapport à l'unique plan contenant la droite (D) et orthogonale à (D') laisse simultanément invariantes les droites (D) et (D').
La symétrie orthogonale par rapport à l'unique plan contenant la droite (D') et orthogonale à (D) laisse simultanément invariantes les droites (D) et (D').
Ces plans étant uniques, il n'existe donc pas d'autre symétrie orthogonale par rapport à un plan qui laissent simultanément invariantes les droites (D) et (D').
On note (P) le plan contenant la droite (D) et orthogonal à (D') en B.
(P') le plan contenant la droite (D') et orthogonal à (D) en A.
2. a) Le point A appartient à la droite (D) qui est incluse au plan (P).
Donc le point A appartient au plan (P).
Le point A appartient au plan (P') par définition de (P').
D'où le point A appartient à l'intersection des plans (P) et (P').
Le point B appartient à la droite (D') qui est incluse au plan (P').
Donc le point B appartient au plan (P').
Le point B appartient au plan (P) par définition de (P).
D'où le point B appartient à l'intersection des plans (P) et (P').
Par conséquent, l'intersection des plans (P) et (P') est la droite (AB).
La droite (AB) étant orthogonale aux droites (D) et (D'), un vecteur directeur de la droite (AB) est donc orthogonal aux vecteurs et .
Or est orthogonal aux vecteurs et .
Par conséquent, un vecteur directeur de la droite (AB) est colinéaire au vecteur .
3. Nous avons montré dans la question 1.b) que la symétrie orthogonale par rapport au plan (P) laisse simultanément invariantes les droites (D) et (D').
Nous savons qu'une symétrie orthogonale conserve les longueurs.
Dès lors le symétrique d'un point quelconque de () vérifie également la propriété des points de ().
Par conséquent, () admet le plan (P) comme plan de symétrie.
Une démonstration analogue montre que () admet le plan (P') comme plan de symétrie.
Les plans (P) et (P') sont perpendiculaires car (P) contient la droite (D) orthogonale aux deux droites sécantes (AB) et (D') du plan (P').
Nous savons que la composée de deux symétries orthogonales par rapport à deux plans perpendiculaires est la symétrie orthogonale par rapport à la droite, intersection des deux plans perpendiculaires.
Par conséquent, () admet la droite (AB) comme axe de symétrie.
4. Considérons l'intersection de () avec le plan (P).
Dans le plan (P), tout point de () se situe à égale distance des droites (D) et (D'), en l'occurrence de la droite (D) et du point B.
Par conséquent, l'intersection de () avec le plan (P) est une parabole de foyer B et de directrice (D).
Considérons l'intersection de () avec le plan (P').
Dans le plan (P'), tout point de () se situe à égale distance des droites (D) et (D'), en l'occurrence de la droite (D') et du point A.
Par conséquent, l'intersection de () avec le plan (P) est une parabole de foyer A et de directrice (D').
Partie B
Dans la suite, l'espace est rapporté à un repère orthonormé
1. a) Montrons que les droites (D) et (D') sont orthogonales.
Les droites (D) et (D') sont orthogonales si le produit scalaire de leurs vecteurs directeurs est nul.
D'où, les droites (D) et (D') sont orthogonales.
Montrons que les droites (D) et (D') sont non coplanaires en montrant qu'elle ne sont ni parallèles, ni sécantes. Les droites (D) et (D') ne sont pas parallèles car leurs vecteurs directeurs et ne sont manifestement pas colinéaires.
Les vecteurs et sont orthogonaux car
Nous en déduisons que la droite (D) est incluse dans un plan ayant comme vecteur normal.
La droite (D) est donc incluse dans un plan horizontal passant par le point A(0;0;1).
De même, les vecteurs et sont orthogonaux car
Nous en déduisons que la droite (D') est incluse dans un plan ayant comme vecteur normal.
La droite (D') est donc incluse dans un plan horizontal passant par le point B(0;0;-1).
Nous en déduisons que les droites (D) et (D') sont incluses respectivement dans deux plans horizontaux distincts car l'un passe par le point A de cote égale à 1 alors que l'autre passe par le point B de cote égale à -1.
Par conséquent, les droites (D) et (D') ne sont pas sécantes.
Puisque les droites (D) et (D') ne sont ni parallèles, ni sécantes, ces droites (D) et (D') ne sont pas coplanaires.
Montrons que le point O appartient à ().
OA = OB = 1 car les coordonnées des points A et B sont respectivement (0;0;1) et (0;0;-1).
La droite (OA) est perpendiculaire à (D) car
Donc la distance du point O à la droite (D) est égale à 1.
La droite (OB) est perpendiculaire à (D') car
Donc la distance du point O à la droite (D') est égale à 1.
D'où le point O appartient à ().
1. b) Déterminons une représentation paramétrique de la droite (D).
La droite (D) passe par le point
Un vecteur directeur de la droite (D) est
D'où, une représentation paramétrique de la droite (D) est :
soit
Soit M un point de coordonnées (x ; y ; z ) et Q un point de (D).
En utilisant la représentation paramétrique de la droite (D), nous pouvons dire que les coordonnées du point Q sont de la forme (t ; t ; 1) avec t .
Soit la fonction f : t MQ2.
La distance de M à (D) est la plus petite valeur de MQ, soit la plus petite valeur de MQ2 c'est-à-dire la valeur du minimum de la fonction f .
Déterminons d'abord la valeur de t pour laquelle f est minimal.
Cette valeur de t est la solution de l'équation f' (t ) = 0.
Nous en déduisons que la plus petite valeur de MQ existe pour
Dès lors, la valeur du minimum de la fonction f est donnée par :
Par conséquent, la distance de M à (D) est égale à .
1. c) Calculons la distance du point M à la droite (D').
Déterminons une représentation paramétrique de la droite (D').
La droite (D') passe par le point
Un vecteur directeur de la droite (D') est
D'où, une représentation paramétrique de la droite (D') est :
soit
Soit M un point de coordonnées (x ; y ; z ) et R un point de (D').
En utilisant la représentation paramétrique de la droite (D'), nous pouvons dire que les coordonnées du point R sont de la forme (s ; -s ; -1) avec s .
Soit la fonction g : s MS2.
La distance de M à (D') est la plus petite valeur de MS, soit la plus petite valeur de MS2 c'est-à-dire la valeur du minimum de la fonction g .
Déterminons d'abord la valeur de s pour laquelle la fonction g est minimale.
Cette valeur de s est la solution de l'équation g' (s ) = 0.
Nous en déduisons que la plus petite valeur de MS existe pour
Dès lors, la valeur du minimum de la fonction g est donnée par :
Par conséquent, la distance de M à (D') est égale à .
2. d) Le point M appartient à () si la distance de M à (D) est égale à la distance de M à (D').
2. a) Tout plan orthogonal à la droite (AB) admet une équation cartésienne de la forme z = k où k est une constante.
Dans le cas, la relation obtenue dans la question 1. d) s'écrit : xy + 2k = 0, soit xy = -2k avec k constant.
Cas général : k 0. xy = -2k est l'équation d'une hyperbole équilatère.
D'où, en général, les intersections de () avec des plans orthogonaux à la droite (AB) sont des hyperboles équilatères.
Cas d'exception : k = 0.
Le plan orthogonal à la droite (AB) admet comme équation : z = 0.
Dans le cas, la relation xy + 2k = 0 s'écrit : xy = 0, soit x = 0 ou y = 0.
Le système représente l'axe des ordonnées du repère.
Le système représente l'axe des abscisses du repère.
Par conséquent, l'intersection de () avec le plan d'équation : z = 0 est une hyperbole dégénérée, réduite à ses asymptotes.
2. b) Les plans orthogonaux à l'axe admettent une équation cartésienne de la forme x = k où k est une constante.
Dès lors, la relation xy + 2z = 0 s'écrit : ky + 2z = 0 avec k constant.
Le système représente une droite.
Les plans orthogonaux à l'axe admettent une équation cartésienne de la forme y = k où k est une constante.
Dès lors, la relation xy + 2z = 0 s'écrit : kx + 2z = 0 avec k constant.
Le système représente une droite.
Par conséquent, les intersections de () avec les plans orthogonaux à l'axe ou à l'axe sont des droites.
Partie C
1. a) Dans le repère , l'abscisse d'un point de l'espace est égale à l'abscisse de son projeté orthogonal sur le plan d'équation z = 0.
De même, l'ordonnée d'un point de l'espace est égale à l'ordonnée de son projeté orthogonal sur le plan d'équation z = 0.
Nous en déduisons que les abscisses et les ordonnées des points de () sont respectivement égales aux abscisses et aux ordonnées de leur projeté orthogonal sur le plan d'équation z = 0.
Par conséquent, la courbe (Cz ), projeté orthogonal de (C ) sur le plan d'équation z = 0 a pour représentation paramétrique
Par conséquent, les points M (t ) et M ( - t ) sont symétriques par rapport à l'origine O du repère.
1. c) Représentation graphique de la courbe (Cz ) dans le plan d'équation z = 0 muni du repère
Par conséquent, les points M (t ) et M (-t ) sont symétriques par rapport à l'axe .
Tableau donnant les valeurs de x (t ) et y (t ) pour quelques valeurs de t dans l'intervalle
La construction complète du graphique se fera en utilisant les symétries rappelées ci-dessus.
D'où une représentation paramétrique de la courbe (Cx ) est
Par le même procédé que dans la question 1, nous obtenons : .
Par conséquent, les points M (t ) et M (-t ) sont symétriques par rapport à l'origine O du repère.
Par conséquent, les points M (t ) et M ( - t ) sont symétriques par rapport à l'axe .
Représentation graphique de la courbe (Cx ) dans le plan d'équation x = 0 muni du repère
De même une représentation paramétrique de la courbe (Cy ) est
Représentation graphique de la courbe (Cy ) dans le plan d'équation y = 0 muni du repère
Publié par malou
le
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