Les parties A, B et C peuvent être traitées indépendamment.
Partie A Une société de location de voitures s'intéresse à l'état mécanique de son parc automobile afin d'anticiper les frais d'entretien.
On dispose des données suivantes :
20 % des voitures sont sous garantie ;
pour 1 % des voitures sous garantie, une réparation est nécessaire ;
pour 10 % de celles qui ne sont plus sous garantie, une réparation est nécessaire.
On choisit une voiture au hasard dans le parc et on considère les évènements suivants :
G : « la voiture est sous garantie » ;
R : « une réparation est nécessaire ».
1. a. Traduire la situation par un arbre pondéré.
1. b. Calculer la probabilité que la voiture choisie soit sous garantie et nécessite une réparation.
1. c. Justifier que P (R) = 0,082.
1. d. Il s'avère que la voiture choisie nécessite une réparation.
Quelle est la probabilité qu'elle soit sous garantie ? On arrondira le résultat à .
2. La société de location fait appel à un garage pour l'entretien de son parc automobile.
L'entretien consiste en une révision à laquelle s'ajoutent d'éventuelles réparations. Les conditions commerciales du garage sont les suivantes :
si la voiture est encore sous garantie, l'entretien est gratuit ;
si la voiture n'est plus sous garantie, l'entretien est facturé de la manière suivante : la révision coûte 100 euros et, si une réparation est nécessaire, il faut rajouter 400 euros.
Sachant que son parc automobile compte 2 500 voitures, est-il raisonnable pour la société de
location de prévoir un budget annuel de 250 000 euros pour l'entretien de l'ensemble des voitures ?
On pourra introduire la variable aléatoire X qui représente le coût d'entretien d'une voiture.
Partie B La société de location propose à ses clients deux contrats de location : un contrat de courte durée
(inférieure à 2 jours) et un contrat de longue durée (de 3 à 7 jours).
La directrice de cette société affirme que 80 % des clients demandent un contrat de courte durée.
Sur les 600 derniers contrats signés l'année précédente, 550 étaient des contrats de courte durée.
1. En supposant que l'affirmation de la directrice est correcte, déterminer un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la fréquence des contrats de courte durée.
2. Que peut-on penser de l'affirmation de la directrice ?
Partie C On modélise le nombre de kilomètres parcourus par les clients louant une voiture pour une semaine
par une variable aléatoire Y suivant la loi normale d'espérance et d'écart-type .
1. Quelle est la probabilité que le client louant la voiture pour une semaine roule entre 500 km et
600 km ? On arrondira le résultat à .
2. La société de location souhaite faire une offre promotionnelle aux 15 % de ses clients parcourant le moins de kilomètres en une semaine.
En-dessous de quel kilométrage hebdomadaire, arrondi à l'unité, un client sera-t-il concerné par cette offre ?
6 points
exercice 2 Commun à tous les candidats
Partie A : Étude d'une fonction auxiliaire Soit g la fonction définie sur R par
1. Déterminer la limite de g en .
2. Démontrer que la limite de g en vaut -2.
3. On admet que la fonction g est dérivable sur R et on note g' sa dérivée.
Calculer pour tout réel puis dresser le tableau de
variations de g.
4. Démontrer que l'équation admet une solution unique sur R.
5. En déduire le signe de la fonction g sur R.
6. A l'aide de la calculatrice, donner un encadrement d'amplitude
de .
Partie B : Etude de la fonction f Soit f la fonction définie sur R par :
.
1. Résoudre l'équation sur R.
2. On admet que la fonction f est dérivable sur R et
on note sa fonction dérivée.
On admet par ailleurs que, pour tout réel x, où
la fonction g est celle définie à la partie A.
Etudier les variations de la fonction f sur R.
3. Démontrer que le maximum de la fonction f sur [0 ; +[
est égal à
Partie C : Aire d'un domaine Dans un repère orthonormé , on note le domaine
compris entre la courbe de la fonction f,
la parabole d'équation et les droites
d'équation x=0 et x=4.
1. Déterminer la position relative des courbes
et .
2. On admet qu'une primitive de la fonction f sur R est
définie par :
.
Calculer l'aire du domaine en unité d'aire. On donnera la valeur exacte.
4 points
exercice 3 Commun à tous les candidats
Pour chacune des quatre affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et
justifier la réponse choisie.
Il est attribué 1 point par réponse exacte correctement justifiée. Une réponse non justifiée
ne rapporte aucun point. Une abscence de réponse n'est pas pénalisée.
Pour les questions 1 à 3, on se place dans un repère orthonormé direct
1. Soit (E) l'équation d'inconnue le nombre complexe z
Affirmation 1 : Les points dont les affixes sont les solutions de (E) sont les sommets d'un triangle d'aire
égale à 16 unités d'aire.
2. Soit l'ensemble des points dont les affixes
z vérifient
.
Affirmation 2 : L'ensemble est le cercle de centre O
et de rayon 3.
3. On considère la suite de nombres complexes dfinie
pour tout entier n par :
.
Pour tout entier naturel n, on note le point d'affixe .
Affirmation 3 : Pour tout entier naturel n, les points
sont alignés.
4. On considère l'équation d'inconnue le nombre réel x
.
Affirmation 4 : Cette équation admet exactement quatre solutions sur l'intervalle
qui sont : .
5 points
exercice 4 Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité
On considère la suite à valeurs réelles définie par , et pour tout
entier naturel n,
.
Partie A : Conjectures Les premières valeurs de la suite ont été calculées à l'aide d'un tableur
dont voici une capture d'écran :
1. Quelle formule peut-on entrer dans la cellule B3 et copier vers
le bas pour obtenir les valeurs des premiers termes de la suite ?
2. Quelle conjecture peut-on faire sur les variations de la suite ?
3. Quelle conjecture peut-on faire sur la limite de la suite ?
4. Ecrire un algorithme calculant .
Partie B : Etude générale 1. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n, .
2. Etudier les variations de la suite .
3. La suite est-elle convergente ? Justifier.
Partie C : Recherche d'une expression du terme général On définit la suite en posant, pour tout entier naturel n,
.
1. Démontrer que la suite est une suite géométrique de
raison 8 dont on déterminera le premier terme.
2. Justifier que, pour tout entier naturel n,
3. Déterminer la limite de la suite .
4. On cherche dans cette questionle plus petit entier naturel
tel que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à ,
.
Justifier l'existence d'un tel entier et déterminer sa valeur.
1. b. L'événement "la voiture choisie est sous garantie et nécessite une réparation" est représenté par
Donc la probabilité que la voiture choisie soit sous garantie et nécessite une réparation est égale à 0,002.
1. c. En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
1. d. Nous devons calculer
Par conséquent, sachant que la voiture choisie nécessite une réparation, la probabilité qu'elle soit sous garantie est environ égale à 0,024 (valeur arrondie au millième).
2. Soit X la variable aléatoire dont les valeurs représentent les divers coûts d'entretien d'une voiture.
La valeurs possibles de X sont 0, 100 et 500.
Le cas X = 0 est réalisé si la voiture est sous garantie.
Donc
Le cas X = 100 est réalisé si la voiture n'est plus sous garantie et ne nécessite pas de réparation.
Donc
Le cas X = 500 est réalisé si la voiture n'est plus sous garantie et nécessite une réparation.
Donc
Nous obtenons ainsi la loi de probabilité de X :
Le coût moyen d'une voiture est donné par l'espérance mathématique E (X ) de la variable aléatoire X .
Le coût moyen d'une voiture s'élève donc à 112 euros.
D'où le coût total des 2500 voitures s'élève à 2500 112 = 280 000 euros.
Le budget annuel prévu par la société de location s'élève à 250 000 euros, ce qui est moindre que le coût total des voitures.
Par conséquent, le budget prévu par la société de location est insuffisant.
Partie B
1. Déterminons un intervalle de fluctuation asymptotique I600 au seuil de 95 % de la fréquence des contrats de courte durée dans l'échantillon des 600 derniers contrats signés l'année précédente.
Les conditions d'utilisation de l'intervalle de fluctuation sont remplies.
En effet,
Donc un intervalle de fluctuation asymptotique I600 au seuil de 95% est :
2. Sur les 600 derniers contrats signés l'année précédente, 550 étaient des contrats de courte durée.
La fréquence observée des contrats de courte durée est
Nous remarquons que
Par conséquent au risque de se tromper de 5%, l'affirmation de la directrice est incorrecte.
Partie C
On modélise le nombre de kilomètres parcourus par les clients louant une voiture pour une semaine par une variable aléatoire Y suivant la loi normale d'espérance = 450 et d'écart-type = 100.
1. Par la calculatrice, nous obtenons
D'où la probabilité que le client louant la voiture pour une semaine roule entre 500 km et 600 km est environ égale à 0,242 (arrondie à 10-3).
2. Nous devons trouver la valeur de a vérifiant la relation P (Ya ) = 0,15.
Par la calculatrice, nous obtenons
Par conséquent, un client sera concerné par cette offre promotionnelle pour un kilométrage hebdomadaire inférieur à 346 km (valeur arrondie à l'unité).
6 points
exercice 2 : Commun à tous les candidats
Partie A : Etude d'une fonction auxiliaire
1. Limite de la fonction g en +.
2. Limite de la fonction g en -.
3. Calcul de g' (x ).
Pour tout réel x , nous savons que ex - 4 > 0.
Donc le signe de g' (x ) est le signe de (x + 3).
x + 3 < 0 x < -3. x + 3 = 0 x = -3. x + 3 > 0 x > -3.
D'où le tableau de signes de g' (x ) et le tableau de variations de la fonction g .
4. Montrons que l'équation g (x ) = 0 admet une solution unique sur .
Sur l'intervalle ]-oo ; -3] , l'équation g (x ) = 0 n'admet pas de solution car g est strictement décroissante sur cet intervalle et donc, pour tout x appartenant à ]- ; -3], g (x) < -2 g (x) 0. Sur l'intervalle [-3 ; +oo[, la fonction g est continue et strictement croissante.
et .
Selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires sur l'intervalle [-3 ; +[, l'équation g (x ) = 0 admet une solution unique . .
En conclusion, l'équation g (x ) = 0 admet une solution unique sur .
5. Nous en déduisons le signe de la fonction g sur .
* Sur l'intervalle ]- ; [, g (x ) < 0
* g ( ) = 0
* Sur l'intervalle ] ; +[, g (x ) > 0.
6. En utilisant le tableur de la calculatrice, nous obtenons les résultats suivants :
Avec un pas de 1 , g(3) -0,16 < 0 et g(4) = 4 > 0. 3 < < 4.
Avec un pas de 0,1 , g(3) -0,16 < 0 et g(3,1) 0,0735 > 0. 3 < < 3,1.
Avec un pas de 0,01, g(3,06) -0,023 < 0 et g(3,07) 0,000387 > 0. 3,06 < < 3,07.
Avec un pas de 0,001, g(3,069) -0,002006 < 0 et g(3,070) 0,000387 > 0. 3,069 < < 3,070.
D'où, un encadrement d'amplitude 10-3 de est 3,069 < < 3,070.
Par conséquent,
Partie B : Etude de la fonction
D'où l'ensemble des solutions de l'équation f (x ) = 0 est S = {0 ; 4}.
2.
Le signe de g (x ) est donné dans la question 5 de la partie A.
Nous avons donc le tableau de signes de f' (x ) et de variations de f :
3. Le tableau de variations de f nous permet de déduire que sur l'intervalle [0 ; +[, le maximum de f est f ().
Or, par la question 4 de la partie A, nous savons que est une solution de l'équation g (x ) = 0, soit que g ()=0
Partie C : Aire d'un domaine
Le domaine est représenté sur le graphique ci-dessous.
1. Etudions le signe de la fonction d définie sur par
Donc la parabole est au-dessus de la courbe sur l'intervalle [0 ; 4].
2. Puisque la parabole est au-dessus de la courbe sur l'intervalle [0 ; 4], l'aire du domaine est donnée par :
Par conséquent, l'aire du domaine est égale à 10 - 2e-4 u.a.
4 points
exercice 3 : Commun à tous les candidats
Résolvons dans l'ensemble l'équation
Nous désignons par A et B les points d'affixes respectives z1 et z2.
Puisque , les points A et B sont symétriques par rapport à l'axe réel.
D'où le triangle OAB est isocèle en O.
Soit H le milieu du segment [AB].
L'aire du triangle OAB se calcule par
Nous désignons par M, A et B les points d'affixes respectives zM = z , zA = 3 et zB = -3.
Nous en déduisons que M appartient à la médiatrice du segment [AB].
Par conséquent, l'ensemble est la médiatrice du segment [AB] et non pas un cercle de centre O et de rayon 3.
Nous en déduisons que
Par conséquent, pour tout entier naturel n, les points Mn , O et Mn +3 sont alignés.
Par conséquent, l'équation possède 6 solutions dans l'intervalle ]- ; ] :
L'affirmation est donc fausse.
5 points
exercice 4 : Candidats n'ayant pas suivi l'enseignement de spécialité
Soit la suite (un ) définie par
Partie A : Conjectures
1. Dans la cellule B3, nous pouvons entrer la formule suivante :
2. La lecture du tableau nous porte à conjecturer que la suite (un ) est décroissante.
3. La suite (un ) semble tendre vers 0.
4. Algorithme calculant (u30).
Variables : i est entier, u est réel Initialisation : u prend la valeur 1 Traitement : Pour i allant de 1 à 30 u prend la valeur
Fin Pour Sortie : Afficher u
Partie B : étude générale
1. Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel n , un > 0.
Initialisation : Montrons que la propriété est vraie pour n = 0.
Par définition de la suite (un ),
La propriété est donc vraie pour n = 0.
D'où l'initialisation est vraie.
Hérédité : Si pour un nombre entier n donné, la propriété est vraie au rang n, montrons qu'elle est encore vraie au rang n + 1.
Supposons que la propriété est vraie au rang n, soit que
Nous savons que
La propriété est donc vraie au rang n + 1.
D'où l'hérédité est vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que pour tout entier naturel n, un > 0.
2. Variations de la suite (un )
Pour tout entier n , nous obtenons :
Par conséquent, la suite (un ) est décroissante.
3. La suite (un ) est décroissante et minorée par 0.
Cette suite (un ) est donc convergente.
Partie C : Recherche d'une expression du terme général.
Soit la suite (vn ) définie par
1. Montrons que la suite (vn ) est géométrique.
N. B. :
Par conséquent, la suite (vn ) est une suite géométrique de raison q = 8 dont le premier terme est v0 = 8.
2. Le terme général de la suite (vn ) est donné par
Donc
4. signifie par définition que pour tout nombre réel > 0, il existe un nombre entier n0 tel que pour tout entier n supérieur à n0, la relation suivante est réalisée : - < un < .
Soit = 10-18.
Dans ce cas, il existe un nombre entier n0 tel que pour tout entier n supérieur à n0, la relation suivante est réalisée : -10-18 < un < 10-18.
Or nous savons par la question 1. de la Partie B que un est positif.
Dès lors il existe un nombre entier n0 tel que pour tout entier n supérieur à n0, la relation suivante est réalisée : un < 10-18.
Déterminons la valeur du plus petit entier naturel n0.
Puisque n est un nombre entier naturel, l'inéquation est vérifiée pour n 20.
D'où le plus petit entier naturel n vérifiant l'inéquation un < 10-18 est n0 = 20.
Par conséquent, pour tout entier n supérieur ou égal à 20, un < 10-18.
Publié par malou
le
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