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1. On admet que tout entier n strictement supérieur à 1 est premier ou peut se décomposer en produit de facteur premiers.
Décomposons 524 et 629 en produit de facteurs premiers.
2. Soit l'ensemble d'équation : z = xy et l'ensemble C d'équation :
2. a) Les coordonnées des points d'intersection de et de C vérifient le système :
Or
D'où les coordonnées des points d'intersection de et de C vérifient la relation
2. b) Montrons que et C ont deux points communs dont les coordonnées sont des entiers relatifs.
Soit M(x ; y ; z ) un point de l'espace appartenant à l'intersection de et de C où x , y et z sont des nombres entiers relatifs.
Par la question précédente, nous savons que
Etant donné que x , y et z sont des nombres entiers relatifs, nous avons :
Or est un système impossible car x2 ne peut pas être négatif.
D'où les coordonnées du point M vérifient le système
Par conséquent, et C ont deux points communs dont les coordonnées sont des entiers relatifs, soient (1 ; 0 ; 0) et (-1 ; 0 , 0).
3. Soit Pn le plan d'équation :
3. a) Cas où n = 1 : L'équation du plan P1 est : z = 5.
Déterminons l'ensemble des points d'intersection de et de P1 dont les coordonnées sont des entiers relatifs.
Les coordonnées des points d'intersection de et de P1 vérifient le système :
Or
Par conséquent, l'ensemble des points d'intersection de et de P1 dont les coordonnées sont des entiers relatifs est .
Dans la suite de l'exercice, nous supposons : n > 1.
3. c) Montrons que n'est pas premier.
Puisque n est un nombre entier naturel, les nombres et sont des nombres entiers naturels.
De plus, nous avons montré que .
Nous en déduisons que est le produit de deux entiers naturels dont aucun n'est égal à 1 puisqu'ils sont tous deux supérieurs à 2.
Par conséquent, n'est pas premier.
3. d) Les coordonnées des points d'intersection de et Pn vérifient le système :
Or possède au moins 4 diviseurs entiers : 1 , , et
De plus, .
Nous en déduisons que x peut prendre au moins 8 valeurs entières distinctes.
Ces valeurs sont : 1 , -1 , , , , , et
L'ordonnée y peut également prendre au moins 8 valeurs entières distinctes en fonction des valeurs de x .
Par conséquent, le nombre de points d'intersection de et Pn dont les coordonnées sont des entiers relatifs est supérieur ou égal à 8.
3. e) Cas où n = 5 : L'équation du plan P5 est : z = 54 + 4, soit z = 629.
Déterminons l'ensemble des points d'intersection de et de P5 dont les coordonnées sont des entiers relatifs.
Les coordonnées des points d'intersection de et de P5 vérifient le système : , soit le système :
En nous aidant de la question 1, nous obtenons 8 valeurs possibles pour x : 1 ou (-1) ou 17 ou (-17) ou 37 ou (-37) ou 629 ou (-629).
Par conséquent, l'ensemble des points d'intersection de et de P5 dont les coordonnées sont des entiers relatifs est
5 points
exercice 2
Soient ABCD un tétraèdre régulier et A' le centre de gravité du triangle BCD. Ainsi la droite (AA') est une médiane du tétraèdre ABCD de face associée (BCD).
1. Nous devons démontrer la propriété (P ) : dans un tétraèdre régulier, chaque médiane est orthogonale au plan de sa face associée.
1. a) Nous devons montrer que
Soit I le milieu du segment [BD].
Comme I est le milieu du segment [BD], la droite (AI) est une médiane du triangle équilatéral ABD.
Par conséquent, la droite (AI) est la hauteur du triangle ABD passant par le sommet A et par suite, la droite (AI) est perpendiculaire à (BD).
D'où,
De même, comme I est le milieu du segment [BD], la droite (CI) est une médiane du triangle équilatéral BCD et par conséquent, la droite (CI) est la hauteur du triangle BCD passant par le sommet C.
Puisque le centre de gravité A' appartient à la médiane (CI), ce point A' appartient à la hauteur du triangle BCD passant par le sommet C et par suite, la droite (A'I) est perpendiculaire à (BD).
D'où, soit
Par conséquent,
Nous devons montrer que
Soit J le milieu du segment [BC].
Comme J est le milieu du segment [BC], la droite (AJ) est une médiane du triangle équilatéral ABC et par conséquent, la droite (AJ) est la hauteur du triangle ABC passant par le sommet A.
D'où,
De même, comme J est le milieu du segment [BC], la droite (DJ) est une médiane du triangle équilatéral BCD et par conséquent, la droite (DJ) est la hauteur du triangle BCD passant par le sommet D.
Puisque le centre de gravité A' appartient à la médiane (DJ), ce point A' appartient à la hauteur du triangle BCD passant par le sommet D.
D'où, soit
Par conséquent,
1. b) Nous devons montrer que dans un tétraèdre régulier, chaque médiane est orthogonale au plan de sa face associée.
De la question précédente, nous pouvons déduire que la médiane (AA') est orthogonale à deux droites (BC) et (BD) sécantes du plan (BCD).
D'où la médiane (AA') est orthogonale au plan de sa face associée (BCD).
Par un raisonnement analogue, nous pouvons montrer que les autres médianes du tétraèdre régulier ABCD sont orthogonales à leur face associée.
Par conséquent, dans un tétraèdre régulier, chaque médiane est orthogonale au plan de sa face associée.
2. Soit G l'isobarycentre de ABCD.
Dans ce cas, G est le barycentre du système {(A,1),(B,1),(C,1),(D,1)}.
Nous savons que A' est le centre de gravité du triangle BCD, soit que A' est le barycentre du système {(B,1),(C,1),(D,1)}.
Par la propriété d'associativité du barycentre, nous déduisons que G est le barycentre du système {(A,1),(A',3)}.
Par conséquent, le point G appartient à la médiane AA' du tétraèdre ABCD.
Une démonstration analogue permet de montrer que le point G appartient aux trois autres médianes du tétraèdre.
D'où le point G appartient à chacune des médianes du tétraèdre ABCD.
3. L'espace est muni du repère orthonormé
Considérons les points P(1 ; 2 ; 3); Q(4 ; 2 ; -1) et R(-2 ; 3 ; 0).
3. a) Montrons que le tétraèdre OPQR n'est pas régulier en montrant que OP OQ.
Puisque deux arêtes du tétraèdre OPQR n'ont pas la même longueur, ce tétraèdre OPQR n'est pas régulier.
3. b) Déterminons les coordonnées de P', centre de gravité du triangle OQR.
D'où les coordonnées du point P' sont :
3. c) Montrons qu'une équation cartésienne du plan OQR est en montrant que les coordonnées des points O, Q et R vérifient cette équation.
Les coordonnées des points O, Q et R vérifient l'équation .
Par conséquent, une équation cartésienne du plan OQR est .
3. d) Montrons que la médiane (PP') n'est pas orthogonale au plan de sa face associée (OQR).
Déterminons les coordonnées du vecteur
Nous savons que tout plan de vecteur normal admet une équation cartésienne de la forme ax + by + cz + d = 0.
Dès lors, le vecteur est normal au plan OQR.
Manifestement, les vecteurs et ne sont pas colinéaires.
D'où la médiane (PP') n'est pas orthogonale au plan de sa face associée (OQR).
Par conséquent, la propriété (P ) n'est pas vérifiée dans un tétraèdre quelconque.
11 points
probleme
Pour tout entier naturel n , considérons la fonction définie sur ]0 ; +[ par .
Partie A
1. Déterminons l'expression algébrique de la dérivée sur l'intervalle ]0 ; +[.
Par conséquent, la fonction fn est strictement décroissante sur ]0 ; +[.
2. En nous aidant du tableau de variations de fn sur l'intervalle ]0 ; +[, nous observons que la fonction continue fn est strictement décroissante sur l'intervalle I = ]0 ; +[ et que fn (]0 ; +[) = ]0 ; +[.
D'où la fonction fn réalise une bijection de l'intervalle ]0 ; +[ sur l'intervalle ]0 ; +[.
Par conséquent, fn admet une bijection réciproque fn-1 définie sur l'intervalle ]0 ; +[.
3. La position de par rapport à est déterminée par le signe de la différence :
Par conséquent, pour tout n , est en dessous de
4. Représentations graphiques de , et
Partie B
3. Puisque la courbe est au-dessus de la courbe , l'aire en unité d'aire du domaine plan délimité par les courbes , et les droites d'équations x = 1 et x = 2 est donnée par
D'où
En utilisant le résultat de la question précédente, nous obtenons :
Or le plan est muni d'un repère orthonormé avec
Donc
Par conséquent, l'aire du domaine plan délimité par les courbes , et les droites d'équations x = 1 et x = 2 est
4. b) Nous devons montrer que : .
Nous devons donc montrer que :
Or
Par conséquent, , soit
Partie C
Posons pour tout entier naturel n ,
Or est la somme de (n +1) termes d'une suite géométrique de raison dont le premier terme est
Par conséquent,
3. Montrons que pour tout entier naturel n ,
Publié par malou
le
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