Bonjour
encore un exo sur le dénombrement et les ensembes finis..
Soit n et p deux entiers naturels non nuls.
Combien peut-on définir d'applications strictement croissantes de |[1,n]| vers |[1,n+p]|?
Merci
Une application strictement croissante est injective,
ensuite il faut montrer qu'il existe une bijection entre les parties de à n éléments et l'ensembles des applications strictement croissantes de de |[1,n]| vers |[1,n+p]|.
On note S l'ensemble des applications strictement croissantes de |[1,n]| vers |[1,n+p]|.
(1) Montrer que tout élément de S est une injection de |[1,n]| vers |[1,n+p]|.
Notons l'ensemble des parties de |[1,n]| vers |[1,n+p]| qui ont n éléments.
A tout élément A de , on doit associer un élément f de S tel que f(|[1,n]|)=A.
On doit montrer que si deux éléments f et g de S ont même image alors f=g.
Alors il y a bijection entre et .
Ok
pour la premièe question, c'est évident
considérons une application f définie de |[1,n]| vers |[1,n+p]|
prenons deux élts x et y de |[1,n]| différents, c'est à dire que soit x<y ou y<x d'où f(x)<f(y) ou f(y)<f(x) ce qui implique que f(x) et f(y) sont différents
donc f est injective
on peut conclure que chaque application strictement croissante de |[1,n]| vers |[1,n+p]| est aussi une injection.
après je bloque
pardon j'ai mal copié collé lol,
je voulais dire P_n est l'ensembles des parties de |[1,n+p]| qui ont n éléments.
ok, je fais un sens
prenons encore une application f définie de |[1,n]| vers |[1,n+p]|
f est une bijection de |[1,n]| vers f(|[1,n]|)={f(1),f(2),...,f(n)}
donc chaque injection strictement croissante de |[1,n]| vers |[1,n+p]| construit une partie à n élts dans |[1,n+p]|
voilà mais je sais pas comment faire pour ta dernière indication
Bonsoir JeanSeb
Monrow>>
oui en fait, après avoir un peu plus regardé, je pense qu'il vaut mieux regarder dans l'autre sens (désolé )
On considère l'application tel que pour tout , on a et f est définie de la façon suivante:
on range les éléments de A dans l'ordre croissant: (avec )
on définit f telle que pour tout i.
On a , donc est surjective.
Soient telles que , on a , donc , d'où l'injectivité de .
Donc est une bijection de sur , et , d'où le résultat.
J'espère que tu n es pas encore parti à l'internat
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