Bonjour tout le monde, j'aurais besoin d'un peu d'aide svp.
On note E l'ensemble des suites u telles que :
n,
1. Montrer que E est un R-espace vectoriel.
2. a) Montrer qu'il existe exactement deux réels non nuls pour lesquels la suite géométrique (n)n appartient à E. On note dans ce qui suit et ces deux réels, avec <.
b) Vérifier que (nn)nappartient à E.
c) Montrer que les suites (n)n, (n)n et (nn)nforment une famille libre.
3. On note :
(an)n la suite de E telle que: a0= 1 et a1 = a2= 0
(bn)nla suite de E telle que : b0 = 0, b1=1 et b2=0
(cn)n la suite de E pour laquelle : c0 = c1= 0 et c2=1
a) Montrer que les suites (an), (bn) et (cn) forment une base de E.
b) Montrer que toute suite de E s'écrit, de manière unique, sous la forme (An + (Bn + C)n)n avec A, B, C.
4) On note F l'ensemble des suites (un)E telles que une-n→ 0.
a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
b) Déterminer la dimension de F.
Voilà , j'ai fait la question 1 et 2 sans trop de soucis, j'ai trouvé =-4 et =2
Par contre j'ai un peu de mal sur la 3)a).
Je ne sais pas comment m'y prendre pour montrer que c'est une base, je pensais faire par récurrence comme on nous donne les premiers termes pour montrer que toute suite de E s'écrivait comme une unique CL des suites (a), (b) et (c) mais je ne pense pas que ce soit la bonne méthode. Merci!
salut
soit p, q et r des réels tels que
1/ montrer que p = q = r = 0
2/ toute élément de E est combinaison linéaie des suites a, b et c
1/ La liberté c'est ok en évaluant en 0, 1 et 2 j'arrive à le faire.
2/ votre question correspond à la question 3)b) (je ne sais pas si vous l'aviez vu).
Et elle se fait en résolvant l'équation caractéristique.
Mais là an n'est pas égale à (-4)n bn pas à 2n non plus, sans expression explicite des suites je ne vois pas comment montrer le caractère générateur..
ouais c'est problématique quand on voit la question b/
sans un argument d'autorité je ne vois pas comment faire a/ sans faire b/ :
si la suite est un élément de E avec ses trois premiers termes u_0, u_1 et u_2
alors la résolution du système u = pa + qb + rc d'inconnu le triplet (p, q, r) donne une unique solution ...
Je me disais que si la liberté était facile à faire on pouvait peut-être utiliser l'égalité des dimensions pour avoir donner le caractère de base à la famille. Mais chercher la dimension de E revient à déterminer une base donc bon
ha oui pardon !!!
toute suite de E est déterminée de façon unique par la donnée de ses trois premiers termes (la relation de récurrence donnant de façon unique les suivant)
les trois premiers termes de toute suite de u permettent d'écrire de façon unique u comme combinaison linéaire des suites a, b et c
la relation de récurrence permet alors de conclure
Mais comment faire si je prend une suite u quelconque de E, je n'ai pas d'expression de u0 u1 et u2..?
Je me permets de répondre :
Dans la question 3)a ), on oublie momentanément et .
Cette question aurait pu être posée au tout début.
Tu cherches à écrire, pour tout n de , un = xan + ybn + zcn avec x, y, z réels.
Deviner x, y et z en fonction de u0, u1 et u2 est facile.
Ensuite justifier que ça marche.
D'accord c'est ce que je me suis demandé, si on garder les terme tel quel.
Donc pour u0
On a u0=u0a0+b0+c0
Avec , quelconques
u1=a1+u1b1+c1
Avec , quelconques
Supposons que l'égalité est vrai au rang n et n+1
(i.e que un=an+bn+cn
Et un+1=an+1+bn+1+cn+1
Alors:
un+3=12un+1-16un
un+3=an+112 ….
Je crois que je me suis perdu, je dois montrer que Un+1 est CL de quoi?
Facile je ne sais pas car pour u0 par exemple je peux prendre y et z complètement quelconques donc pour les trouver ça serait difficile
Blague à part, je suis d'accord que pour les premiers termes, ça se fait, mais pour l'hérédité je ne sais pas si je ne dis pas n'importe quoi
pour n = 0, 1 et 2 tu déduis que
ensuite raisonnement par récurrence :
on suppose que ...
donc
(on développe et on réduit et on utilise le fait que ...)
compléter les pointillés !!
première ligne à prouver avec
Ok je vois!!
On suppose que à n fixé:
un+1=u0an+1+u1bn+1+u2cn+1
Et un=u0an+u1bn+u2cn
Ensuite en développant et en utilisant le fait que a b et c appartiennent à E alors on a la relation de récurrence de l'énoncé qui s'applique aussi à ces suites! Merci carpediem!
J'ai ensuite essayé de determiner la dimension de F mais c'est un peu compliqué, je connais une famille génératrice de E, dois-je m'en servir?
C'est dommage de ne jamais avoir traduit le résultat de la question 3)b) en y remplaçant et par leur valeur :
un = A(-4)n + (Bn + C)2n
A partir de là, chercher une condition sur les réels A, B et C pour que la limite du quotient un/en soit 0.
Bonjour, on sait que:
C*2n[/sup e[sup]-n tend vers 0
Et que nB2ne-n tend vers 0
Donc C et B doivent être quelconque
Donc il faut que A(-4)ne-n tende vers 0 donc que A soit égale à 0.
C'est ça?
"Je sais que"
Je n'ai pas vu ces limites là dans un cours.
Il faut donc les justifier correctement.
ouais c'est quand même dommage de ne pas aller au fond des choses ...
quand on parle des suites il serait peut-être utile sinon nécessaire d'écrire proprement le terme de cette suite avec les résultats précédents !!
donc
et un cours sur les limite des suites géométriques de première et de croissance comparée de terminale permet de conclure ...
Bonjour
pour la question 3a, une manière de faire, mais seulement si tu as déjà appris des choses sur les applications linéaires, serait de considérer l'application linéaire qui à tout triplet de réels associe la suite de E dont ce sont les trois premiers termes, vérifier que c'est un isomorphisme, et alors la famille proposée n'est autre que l'image de la base canonique de IR^3
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