Bonjour à tous,
J'arrive pas à comprendre cette définition. Quelqu'un peut-il m'éclairer?
Ben c'est équivalent de dire qu'il admet une base (d'où le rapport avec la liberté).
Si M admet une base e1,.., en (cas fini pour simplifier l'écriture) alors
M = A e1+...+Aen isomorphe à Ax...xA . Réciproquement si M isomorphe à Ax..xA par un isomorpshisme f alors f-1(1,0,.,0) ...f-1(0,..,0,1) est une base.
et il y a des modules sans base par exemple Z/2Z n'est pas un Z module libre car quand on multiplie par 2 ça fait 0 .
Salut lolo,
Ok je vois. Donc en fait, cette définition s'écrit avec une "existence" et non avec un "pour tout" si j'ai bien compris.
Bonjour
Ca dépend sur quel anneau on se place, Z/nZ est un Z/nZ-module libre!
Si c'est sur Z ton argument est bon.
Salut Greg,
L'auteur ne le précise pas, mais je pense qu'il fait effectivement allusion au Z-module Z/nZ parce que sinon comme tu dis:
Pour la deuxième question, soit A un anneau qui n'est pas un corps, il existe a dans A non inversible.
Alors l'idéal (a) engendré par A est non trivial et A/(a) est un ensemble qui peut être vu comme un A-module.
A/(a) n'est pas isomorphe à A car (a) n'est pas trivial, reste à se convaincre qu'il n'est pas isomorphe à une puissance de A.
Est ce que je peux faire comme ça aussi?
A un anneau qui n'est pas un corps. Il existe un non inversible "a". Comme (a) est propre il est inclus dans un idéal maximal I. (J'adooooooore l'axiome de choix ).
Alors A/I est un A-module qui est aussi un corps.
Il ne peut être isomorphe à une puissance A parce que sinon on aurait un corps isomorphe à un anneau qui n'est pas un corps...
Juste?
L'argument me paraît faux, il faut toujours faire attention à bien cerner de quelle structure on parle quand on prononce le mot "isomorphe".Ici on se demande si pour la structure de A-module A/I est isomorphe à une puissance de A.
La structure multiplicative n'intervient pas à priori.(Ou si elle intervient de façon décisive, c'est pour d'autres raisons)
Sinon pour en revenir à ce que je proposais, si An était isomorphe à A/(a) pour un certain n strictement positif, A/(a) admettrait un sous-module propre isomorphe à A.Or les sous-modules de A/(a) sont les modules de type B/(a) avec B sous-anneau de A contenant (a).
La composée de l'isomorphisme entre B/(a) et A avec la surjection canonique de B dans B/(a) fournirait une surjection
B->B/(a)->A.
Cela contredit le fait que B est strictement inclus dans A.
A vérifier bien sûr
Tigweg
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