Bonsoir,
je n'arrive pas à montrer cet isomorphisme :
Help!
Bonjour
Pas si farfelu que ça!
Soit f:Z[X]Z/2Z défini par f(P)=cl(P(0)) (où cl(n) désigne la classe modulo 2 de l'entier n); tu vérifieras facilement que c'est un morphisme d'anneaux. Il est évidemment surjectif car f(1)=cl(1). Quel est le noyau? Oh, hasard, c'est pile (2,X). Donc théorème de factorisation, Im(f) est isomorphe à Z[X]/(2,X).
Pour le terme central: On reprend le même f:Z[X]Z/2Z. On remarque que si PQ (mod X), on a P(0)=Q(0), donc f factorise à travers Z[X]/(X). Précisément, si q:Z[X]Z[X]/(X) est la surjection canonique il existe F:Z[X]/(X)Z/2Z telle que f=F o q. Après tu démontres que Ker F=(2) (il s'agit de l'idéal engendré par 2 dans Z[X]/(X)).
Il est fondamental que tu comprennes bien cet exo; après tout ce qui est qutient passera très bien!
(où cl(n) désigne la classe modulo 2 de l'entier n)
J'ai pas compris ceci;
puis est-t-on sur que c'est application est effectivement bien défini ??
re Haldnoer
Cette application est parfaitement définie : Si P est dans Z[X], alors P(0) est un entier. On peut donc prendre sa classe modulo 2 (c'est-à-dire que l'on applique à P(0) la projection canonique )
Kaiser
l'image d'un morphisme d'anneau contient toujours 0, donc pour conclure quant à la surjectivité de cette application, il suffit de montrer que cl(1) est dans l'image (car le groupe d'arrivée est constitué des seuls éléments cl(0) et cl(1)), ce qui est le cas car cl(1)=f(1).
Kaiser
OK!
Ensuite on veut montrer que :
J'ai plus de mal pour l'autre inclusion :
on doit utiliser la divison euclidienne ?
oui (cela dit le deuxième cas englobe le premier car 2 divise bien 0).
Bref, que représente P(0) par rapport au polynôme P ?
Kaiser
oui mais quand je te demandais ce que représentait P(0) pour P, c'est quelque chose que l'on voit directement sur le polynôme. Qu-est-ce donc ?
Kaiser
C'est bien ça : le terme constant.
Donc un élément du noyau a son terme constant divisible par 2.
Maintenant, conclus.
Kaiser
c'est bien cela ?
donc en particulier cad il existe tel que soit ,
le terme de droite à un degré 0 et celui de gauche un degré 1 donc ça implique que ?
non.
X ne peut pas diviser un entier (ton "donc en particulier .." est faux).
On a plutôt X divise P-Q (ça OK) donc il existe R un polynôme tel que P-Q=XR. Ensuite, on poursuit le raisonnement.
Kaiser
P.S : je vais dormir, donc @+.
si P est dans le noyau de F, fais intervenir R tel que P=q(R) (c'est possible car q est surjective).
Kaiser
C'est ça (il faut aussi vérifier que l'idéal de Z[X]/(2) est bien dans le noyau, mais bon, ça c'est assez simple).
Kaiser
H_aldnoer > Je ne comprends pas : tu veux la démonstration de ce résultat dans le cas général ?
Kaiser
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