Bonsoir à tous !
J'aurai besoin de votre aide...
J'ai une matrice Mq, de dimension n*n, qui est tridiagonale avec 2+q sur la diagonale, -1 sur la diagonale supérieure et -1 sur la diagonale inférieure.
On a q>0.
Il faut montrer que L qui est valeur propre de Mq et supérieur ou égal à q.
Merci de votre aide !
Bonsoir Sinika ;
juste une idée :
Ta matrice s'écrit aussi avec et la matrice unité de .
La matrice étant symétrique (à coefficients réels) toutes ses valeurs propres sont réelles si tu parviens à prouver qu'elle est en plus positive ses valeurs propres seront positives et celles de seront supérieures ou égales à (sauf erreur)
Bonsoir Sinika et elhor_abdelali.
Le sujet proposé a-t-il été donné sèchement ou bien est-il précédé de questions antérieures ?
En particulier la méthode de décomposition LU, ou l'étude de la forme quadratique associée à Mq font-elles partie de l'énoncé ?
A plus RR.
Bonsoir ;
raymond > je ne sais pas si l'exercice proposé par Sinika comporte d'autres questions.
La positivité de la matrice est à mon avis inévitable reste à trouver le moyen le plus simple de le prouver :
-signe de la forme quadratique associée à ,
-racines de son polynôme caractéristique
-factorisation de A ....
je cherche encore (sauf erreur bien entendu)
Bonjour elhor_abdelali. (Au fait, peut-on dire seulement elhor ?)
J'ai essayé également :
1°) la résolution du système (A - )X = 0, dans lequel l'introduction de la somme s = donne quelques résultats, mais assez calculatoires.
2°) la décomposition par la méthode de Gauss de la forme quadratique associée à Mq, avec tentative de récurrence sur n.
Dans les deux cas, je me suis arrété avant d'avoir trouvé un résultat tangible, ayant en tête la présence éventuelle de questions préliminaires.
A plus RR.
Allez j'opte pour le polynôme caractéristique !
En notant il est assez facile de montrer la relation récurrente :
valable pour tout entier naturel ( je conviens que et je crois que ça marche )
on sait que les sont unitaires de degré et scindés sur et il s'agit de prouver que leurs racines sont positives
(autrement dit qu'ils ne s'annulent pas sur ).
Fixons alors un réel
et considérons la suite numérique il est alors clair que
l'équation caractéristique étant de discriminant on déduit assez facilement que:
et puis que (sauf erreur bien entendu)
Bonsoir,
idées excellentes!
Elhor, si tu as une idée (ne serait-ce qu'une) pour le problème suivant, ça m'interresserait :
Soit P une polynôme de R[X] de degré n n'ayant que des racines simple (pas forcément réelles) :
Il s'agit de prouver que P^2 + 1 n'a égalemnt que des racines simples.
Bonsoir.
Elhor : ta construction du polynôme caractéristique par les suites linéaires d'ordre 2 est très intéressante.
Je viens de repenser également au théorème de localisation des valeurs propres de Gershgorin-Hadamard.
Théorème de Gersgorine-Hadamard.
Soit A une matrice carrée d'ordre n à coefficients dans C, A = [aij]. On pose :
a) (somme des modules des coordonnées des vecteurs colonnes excepté le terme diagonal),
b)
Alors, le spectre de A est inclus dans la réunion de ces disques fermés Di
Conséquence ici pour la matrice A introduite par elhor dans son premier topic :
deux types de disques : D de centre 2, de rayon 1 et D' de centre 2, de rayon 2.
Comme A est symétrique réelle son spectre est inclus dans R et par le théorème il est inclus dans l'intervalle [0,2].
Ceci montre que le spectre de Mq est inclus dans l'intervalle [q,q+2].
A plus RR.
Une erreur dans mon précédent topic.
Il faut lire : ri = somme des modules des coordonnées du vecteur ligne n°i, excepté le terme diagonal.
Désolé. (Heureusement, c'est sans conséquence pour la suite du topic).
A plus RR.
Oui bravo raymond ce théorème (qui se montre d'ailleurs facilement) permet de conclure
Effectivement si est valeur propre de et un vecteur propre avec
on a en développant la -ème ligne du système :
qui s'écrit aussi et donc
ce qui prouve que
Bonjour.
Dans ce cas effectivement, 0 n'est pas valeur propre de A, comme le montre la résolution (assez facile) de l'équation AX = 0.
Par contre, dans le cas général, certaines valeur propres sont bien sur la frontière. Un exemple élémentaire :
Soit J la matrice d'ordre n dont tous les termes sont égaux à 1. On a Sp(J) = {0,n}, et les disques du théorème sont tous égaux à D(1,n-1]. La valeur propre n est bien sur la frontière.
Toujours pas de nouvelle de Sinika ?
A plus RR.
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