bonjour,
Je bloque sur l'exercice
soit f: une solution de l'équation différentielle y' = -sin(y) telle que
-/2 < f(0) < /2
montrer que -/2 < f(x) < /2 pour tout x
je commence tout juste les ED et la seule chose qui me vient à l'esprit c'est Cauchy-Lipschitz qui montre - < f(x) < car et - sont solutions.
merci de votre aide
Probablement pas par la méthode attendue.
y' = -sin(y)
dy/dx = -sin(y)
dy/sin(y) = -dx
dy .sin(y)/sin²(y) = -dx
dy .sin(y)/(1 - cos²(y)) = -dx
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S sin(y)/(1 - cos²(y)) dy
Poser cos(y) = t --> -sin(y) dy = dt
S sin(y)/(1 - cos²(y)) dy = S 1/(t²-1) dt = (1/2). [S dt/(t-1) - S dt/(t+1)] = (1/2).ln|(t-1)/(t+1)|
S sin(y)/(1 - cos²(y)) dy = (1/2).ln|(cos(y)-1)/(cos(y)+1)|
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(1/2).ln|(cos(y)-1)/(cos(y)+1)| = -x + K
ln|(cos(y)-1)/(cos(y)+1)| = 2(-x + K)
|(cos(y)-1)/(cos(y)+1)| = e^(2(-x + K))
(1-cos(y))/(cos(y)+1) = e^(2(-x + K))
cos(y) * (-1 - e^(2(-x + K))) = -1 + e^(2(-x + K))
cos(y) = -(-1 + e^(2(-x + K))) / (1 + e^(2(-x + K)))
y = arccos[(1 - e^(2(-x + K))) / (1 + e^(2(-x + K)))]
y(0) = arccos[(1 - e^(2K)) / (1 + e^(2K))]
-Pi/2 < y(0) < Pi/2
y(0) = Pi/2 --> K = 0
Il faut K < 0 pour respecter la contrainte sur y(0)
f(x) = arccos[(1 - e^(2(-x + K))) / (1 + e^(2(-x + K)))] avec K < 0.
Et cela entraîne, en étudiant les variations de f(x), que f(x) est dans ]0 ; Pi[.
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A vérifier (plutôt 2 fois qu'une).
merci
vous dites f(x) dans ]0,pi[ mais on demande ]-pi/2,pi/2[
de plus je suis à peu près sûr que la réponse attendue est une utilisation de Cauchy-Lipschitz ou de fonctions "barrières" (pas de résolution).
Est-ce que l' énoncé est faux? si oui est-ce qu'on peut le montrer sans résoudre?
Soit E l'ensemble des f : qui sont continues et qui vérifient f ' = - sin o f .
Remarques :
1.Pour tout k , ck : t k est dans E .
D'après un théorème de Cauchy si f et g sont deux éléments distincts de E on a " t , f(t) g(t)". On en déduit que si f E est non constante alors f() . = .
2. Si f E et k -f et f + 2k sont dans E.
Soit donc f E non constante .(Au passage si -/2 < f(o) < /2 on a f() ]0 , [ et il n'est pas du tout certain que f ne passe pas au dessus de /2)
En tout cas g = cos o f vérifie g ' = 1 - g2 et g() ]0 , 1[ donc 2 = g '/(1 + g) + g '/(1 - g) de sorte que si on pose h = ln o ((1 + g)/(1 - g)) on a : h ' = 2. On en déduit qi'il existe un réel c > 0 tel que g : t (c.exp(2t) - 1)/(c.exp(2t) - 1) et que si u(t) = Arccos((c.exp(2t) - 1)/(c.exp(2t) - 1)) on a : g = cos o u = cos o f . Pour chaque réel t il existe donc s(t) {-1 -1} et k(t) tels que f(t) = s(t).u(t) + 2k(t).
A voir que s et k sont constantes .
Réciproquement on vérifie que u est dans E de sorte que E = { .u + 2k | ( , k) {0 , 1} } {ck | k }
Je complète ce que je t'ai envoyé cette nuit :
La première partie de mon raisonnement (l'analyse) : Après " Si f E .....il existe s : {-1 , +1} et k : tels que f = s.u + 2.k" j'ajoute "
A voir que s et k sont constantes" sans trop savoir comment le prouver . Je propose de continuer ainsi:
On ne peux pas passer à côté des F,k = .u + 2k . Il se trouve que ces F,k sont dans E (faire les calculs). Soient alors to , = s(to) et p = k(to) . On a alors f = F,p puisque ce sont 2 éléments de E qui prennent la même valeur en to.
Par ailleurs l'application que j'ai appelée u aurait du être notée uc
Ce qui précède montre que montre que E {.uc + 2k | (c,,k) +* {0 , 1} }
Et il y a même égalité compte tenu de la remarque 2 et des calculs faits ci-dessus.
On peut certainement arriver au bout du problème sans résolution.
La résolution n'est pas très dure dans ce cas.
Mais, il n'y a pas de raison, quelles que soient les méthodes utilisées, d'arriver à des conclusions différentes ... sauf si on fait des erreurs.
Et pour moi, on arrive à 0 < f(x) < Pi.
Si une autre méthode d'arriver au bout du problème aboutit à une autre conclusion, alors il y a au moins une des 2 méthodes qui est fausse.
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