Bac C-E 1er tour Burkina Faso 2019
Les calculatrices ne sont pas autorisées.
4 points exercice 1
1. a) Rappel : Le nombre de combinaisons de
p éléments distincts parmi
n éléments distincts est :
card 
est le nombre de combinaisons de 3 chevaux parmi 10.
1. b) Soit l'événement A : "
Parmi les trois chevaux, il y a au plus un étalon. "
"Au plus un étalon" correspond à "0 étalon" ou "un étalon".
Le nombre de groupements de 3 chevaux dont "0 étalon" est le nombre de combinaisons de 3 juments parmi les 6 juments :
Le nombre de groupements de 3 chevaux dont "1 étalon" est le nombre de groupements composés de 1 étalon parmi les 4 étalons et 2 juments parmi les 6 juments. :

D'où, il y a 20 + 60 = 80 groupements de trois chevaux comportant au plus un étalon, soit
card A = 80.
Etant donné que tous les animaux ont la même probabilité d'être vendus,
=\dfrac{\text{card }A}{\text{card }\Omega}=\dfrac{80}{120}=\dfrac{2}{3}\Longrightarrow\boxed{{\blue{P(A)=\dfrac{2}{3}}}})
Soit l'événement B : "
Parmi les trois chevaux, il y a au moins une jument. "
Alors l'événement contraire de B est

: "
Parmi les trois chevaux, il n'y a aucune jument. "
Puisque les événements B et

sont contraires, nous avons :
Calculons
Le nombre de groupements de 3 chevaux sans jument est le nombre de combinaisons de 3 étalons parmi les 4 étalons :

Dès lors,
=\dfrac{\text{card }\overline{B}}{\text{card }\Omega}=\dfrac{4}{120}=\dfrac{1}{30}.)
Par conséquent,
2. Le prix de vente le plus bas que puisse proposer l'éleveur sera obtenu en vendant 3 juments puisqu'une jument est vendue à un prix moindre qu'un étalon.
Or le prix de vente de 3 juments est égal à 3

400 000 = 1 200 000 francs.
Il est donc impossible d'obtenir un prix de vente total qui soit moins de 1 200 000 francs.
Par conséquent,
3. Coût total de la scolarité des trois enfants : 800 000 + 400 000 + 80 000 =
1 280 000 francs.
Nous avons montré dans la question 2. que le prix de vente de 3 juments s'élève à 1 200 000 francs, ce qui est inférieur à 1 280 000 francs.
Donc la vente de trois juments ne couvre pas la scolarité totale des trois enfants.
Le prix de vente de 2 juments et 1 étalon est égal à 2

400 000 + 500 000 = 1 300 000 francs.
Nous en déduisons que pour couvrir la scolarité totale des enfants,
l'éleveur devra vendre trois chevaux dont au moins un étalon.
Soit l'événement D : "
Parmi les trois chevaux, il y a au moins un étalon. "
Alors l'événement contraire de D est

: "
Parmi les trois chevaux, il n'y a aucun étalon. "
Puisque les événements D et

sont contraires, nous avons :
Calculons
Le nombre de groupements de 3 chevaux sans étalon est égal à 20 (voir réponse 1. b).
Dès lors,
et
=1-P(\overline{D})=1-\dfrac{1}{6}\Longrightarrow\boxed{{\blue{P(D)=\dfrac{5}{6}}}})
Par conséquent,
la probabilité que cet éleveur puisse payer la scolarité totale de ses enfants en prélevant trois chevaux au hasard est égale à
4. Les différents prix de vente des trois chevaux sont les suivants :
pour 3 juments : 3

400 000 = 1 200 000 francs.
pour 2 juments et 1 étalon : 2

400 000 + 500 000 = 1 300 000 francs.
pour 1 jument et 2 étalons : 400 000 + 2

500 000 = 1 400 000 francs.
pour 3 étalons : 3

500 000 = 1 500 000 francs.
Nous savons par la question 1b) qu'il y a 20 groupements possibles de 3 juments.
Donc
=\dfrac{\overset{^.}{20}}{120}\Longrightarrow\boxed{{\blue{P(X=1\,200\,000)=\dfrac{1}{6}}}})
Nous savons par la question 1b) qu'il y a 60 groupements possibles de 2 juments et un étalon.
Donc
=\dfrac{\overset{^.}{60}}{120}\Longrightarrow\boxed{{\blue{P(X=1\,300\,000)=\dfrac{1}{2}}}})
Le nombre de groupements de 3 chevaux dont une jument est le nombre de groupements composés de 2 étalons parmi les 4 étalons et 1 jument parmi les 6 juments. :

Donc
=\dfrac{\overset{^.}{36}}{120}\Longrightarrow\boxed{{\blue{P(X=1\,400\,000)=\dfrac{3}{10}}}})
Nous savons par la réponse 1b) qu'il y a 4 groupements possibles de 3 étalons.
Donc
=\dfrac{\overset{^.}{4}}{120}\Longrightarrow\boxed{\blue{{P(X=1\,500\,000)=\dfrac{1}{30}}}})
Ci-dessous, un tableau résumant la loi de probabilité de la variable aléatoire
X .
4 points exercice 2
1. a) Le degré du polynôme
P est
n (
n
*) et le degré du polynôme
P' est au plus égal à (
n -1).
Par conséquent,
le degré du polynôme P' - 3P est n .
1. b) =3P(x)+2-x+3x^2\Longleftrightarrow P'(x)-3P(x)=2-x+3x^2)
Donc
P' - 3
P est un polynôme du deuxième degré et par suite,
P est un polynôme du deuxième degré.
Dès lors,
P (
x ) est de la forme
ax 2 +
bx +
c (
a 
0).
-3P(x)=2-x+3x^2\Longleftrightarrow2ax+b-3(ax^2+bx+c)=2-x+3x^2 \\\phantom{\text{D'où }\ P'(x)=3P(x)+2-x+3x^2}\Longleftrightarrow2ax+b-3ax^2-3bx-3c=2-x+3x^2 \\\phantom{\text{D'où }\ P'(x)=3P(x)+2-x+3x^2}\Longleftrightarrow-3ax^2+(2a-3b)x+b-3c=3x^2-x+2)
Par identification des coefficients des termes de mêmes puissances de
x , nous obtenons :
-3b=-1\\b-3c=2\end{matrix}\right. \Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}a=-1\\-2-3b=-1\\b-3c=2\end{matrix}\right. \Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}a=-1\\-3b=1\\b-3c=2\end{matrix}\right. \\\\\phantom{WWWWWW..}\Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}a=-1\\b=-\dfrac{1}{3}\\-\dfrac{1}{3}-3c=2\end{matrix}\right. \Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}a=-1\\b=-\dfrac{1}{3}\\\\-3c=\dfrac{7}{3}\end{matrix}\right. \Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}a=-1\\b=-\dfrac{1}{3}\\\\c=-\dfrac{7}{9}\end{matrix}\right.)
Par conséquent,
1. c) Résoudre l'équation différentielle
y' - 3y = 0. (1)

L'ensemble des solutions de cette équation est l'ensemble des fonctions
f définies par
1. e) La fonction
f définie par
 = k.\,\text{e}^{3x}\ \ \ \text{avec }k\in\R)
est solution de (1).
En utilisant la question 1.c), nous en déduisons que
P -
f est solution de l'équation
y' = 3
y +
Q ,
soit que
pour tout x réel, les fonctions y définies par
sont les solutions de l'équation différentielle y' - 3y = 3x2 - x + 2.
2. a) Soit

un nombre réel constant non nul.
Les solutions de l'équation différentielle
y'' +
2y = 0 sont de la forme :
y = a sin(
x ) + b cos(
x ) où
a et
b sont des nombres réels constants.
Dès lors,
les solutions de l'équation différentielle
sont les fonctions f définies par
2. b) Les solutions de l'équation (3) sont les fonctions
f définies par
=0\\f(\pi)=\sqrt{3}\end{matrix}\right.\Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}a\sin0+b\cos0=0\\a\sin\dfrac{\pi}{2}+b\cos\dfrac{\pi}{2}=\sqrt{3}\end{matrix}\right.\Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}a\times0+b\times1=0\\a\times1+b\times0=\sqrt{3}\end{matrix}\right.\Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}b=0\\a=\sqrt{3}\end{matrix}\right.)
Par conséquent,
la solution f de l'équation (3) qui vérifie
et
est la fonction f définie par
.
12 points probleme
Partie I )
Soit (
Un ) la suite réelle définie par
1. Montrons que pour tout entier naturel
n ,
Un 
0.
Nous savons que
U0 
0.
Montrons par l'absurde que pour tout entier naturel
n ,
Un 
0.
Supposons que pour tout entier naturel
n ,
Un = 0.
Etant donné que

, ,nous en déduirions que

Dès lors, la suite (
Un ) serait une suite constante nulle.
Nous aurions alors
U0 = 0, ce qui est absurde.
Par conséquent,
pour tout entier naturel n , Un
0.
De plus,

Or nous venons de montrer que
Un 
0.
D'où

Par conséquent,
la suite (Un ) est strictement croissante.
2. Si la suite (
Un ) converge, alors posons
Dans ce cas,
U = 2
U 2 +
U , soit 2
U 2 = 0, soit
U = 0.
Par conséquent,
si la suite (Un ) converge, alors
3. Supposons que
3. a) Dressons le tableau de signe de
} \\\\ 1+2U_0<0\Longleftrightarrow 2U_0<-1 \\\phantom{1+2U_0<0} \Longleftrightarrow U_0<-\dfrac{1}{2} \\\\ 1+2U_0=0\Longleftrightarrow 2U_0=-1 \\\phantom{1+2U_0=0} \Longleftrightarrow U_0=-\dfrac{1}{2} \\\\ 1+2U_0>0\Longleftrightarrow 2U_0>-1 \\\phantom{1+2U_0>0} \Longleftrightarrow U_0>-\dfrac{1}{2}\end{matrix} \ \ \ \ \ \ \ \ \ \begin{matrix}|\\|\\|\\|\\|\\|\\|\\|\\|\\|\\|\\|\\|\end{matrix}\ \ \ \ \ \ \begin{matrix} \\\dfrac{}{}\ \ \ \ \ \ \begin{array}{|c|ccccccc|}\hline&&&&&&&\\ U_0&&&-\dfrac{1}{2}&&0&&\\&&&&&&&\\\hline&&&&&&& \\U_0&-&-&-&-&0&+&+\\1+2U_0&-&-&0&+&+&+&+\\&&&&&&&\\\hline&&&&&&&\\U_0(1+2U_0)&{\red{+}}&{\red{+}}&{\red{0}}&{\red{-}}&{\red{0}}&{\red{+}}&{\red{+}}\\=U_0+2U_0^2&&&&&&&\\\hline \end{array}\end{matrix} )
Donc
3. b) Supposons que la suite (
Un ) est majorée.
Nous avons montré que cette suite est strictement croissante.
Elle est donc convergente et sa limite est égale à 0 (voir question 2).
Or nous venons de montrer que

Dès lors, vu que la suite (
Un ) est strictement croissante, il est impossible qu'elle converge vers 0.
D'où cette suite n'est pas majorée.
Par conséquent,
la suite (Un ) diverge.
4. Supposons que
4. a) En nous aidant du tableau de signes de la question 3.a), nous déduisons que
4. b) Montrons par récurrence que si

, alors pour tout
n de

, on a :
Initialisation : Montrons que

.
Évident par la question 4. a).
Hérédité : Si pour un nombre naturel n fixé, nous avons :

, alors montrons que
Nous savons par définition de la suite (
Un ) que
<{\blue{U_n}}(2U_n+1)<{\blue{0}} \\\phantom{\text{D'où }WWWWW..WW.}\Longrightarrow\ \ \ U_n(2U_n+1)<0 \\\overset{}{\phantom{\text{D'où }WWWWW..WW.}\Longrightarrow\ \ \ 2U_n^2+U_n<0} \\\overset{}{\phantom{\text{D'où }.WWWWWWW.}\Longrightarrow\ \ \ \boxed{{\blue{U_{n+1}<0}}}})
Par conséquent, la relation

est démontré et l'hérédité est vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous en déduisons par récurrence que si

, alors pour tout
n de

, on a :
4. c) Nous savons par la question 1. que la suite (
Un ) est strictement croissante.
De plus, nous venons de montrer que si

, alors la suite (
Un ) est bornée supérieurement par 0.
Nous en déduisons que
la suite (Un ) est convergente si
.
Partie II )
Soit
f l'application de

dans lui-même qui à tout point
M d'affixe
z associe le point
M' d'affixe
z' = 2
z 2 +
z .
 }}}\ f(M)=M\Longleftrightarrow 2z^2+z=z \\\phantom{{\red{1.\ \text{a) }}}\ f(M)=M}\Longleftrightarrow 2z^2=0 \\\phantom{{\red{1.\ \text{a) }}}\ f(M)=M}\Longleftrightarrow z^2=0 \\\phantom{{\red{1.\ \text{a) }}}\ f(M)=M}\Longleftrightarrow z=0)
Par conséquent,
le seul point invariant par f est l'origine O du repère.
![\\\overset{^.}{\Longleftrightarrow [z(2z+1)]^2+z^2=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z^2(2z+1)^2+z^2=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z^2[(2z+1)^2+1]=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z^2=0\ \ \ \text{ou}\ \ \ (2z+1)^2+1=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z=0\ \ \ \text{ou}\ \ \ 4z^2+4z+2=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z=0\ \ \ \text{ou}\ \ \ 2z^2+2z+1=0}](https://latex.ilemaths.net/latex-0.tex?\\\overset{^.}{\Longleftrightarrow [z(2z+1)]^2+z^2=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z^2(2z+1)^2+z^2=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z^2[(2z+1)^2+1]=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z^2=0\ \ \ \text{ou}\ \ \ (2z+1)^2+1=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z=0\ \ \ \text{ou}\ \ \ 4z^2+4z+2=0} \\\overset{}{\Longleftrightarrow z=0\ \ \ \text{ou}\ \ \ 2z^2+2z+1=0})
Résolvons dans

l'équation 2
z 2 + 2
z + 1 = 0.
Discriminant :

= 2
2 - 4

2

1 = 4 - 8 = -4 = (2i)
2.
(M)=M\Longleftrightarrow \left(z=0\ \ \ \text{ou}\ \ \ z=-\dfrac{1}{2}-\dfrac{1}{2}\text{i}\ \ \ \text{ou}\ \ \ z=-\dfrac{1}{2}+\dfrac{1}{2}\text{i}\right))
Par conséquent,
les points invariants par f of sont les points d'affixes
.
2. Soient les points
2. a) Notons
a' l'affixe du point
f (
A ).
^2+\dfrac{1}{2}\text{i} \\\phantom{a'}=2\times\left(-\dfrac{1}{4}\right)+\dfrac{1}{2}\text{i} \\\Longrightarrow\boxed{a'=-\dfrac{1}{2}+\dfrac{1}{2}\text{i}})
Donc
les coordonnées du point f (A ) sont
.
Notons
b' l'affixe du point
f (
B ).
^2-\dfrac{1}{2}-\dfrac{1}{2}\text{i} \\\overset{}{\phantom{a'}=2\times\left(\dfrac{1}{4}+\dfrac{1}{2}\text{i}-\dfrac{1}{4}\right)-\dfrac{1}{2}-\dfrac{1}{2}\text{i}} \\\overset{}{\phantom{a'}=2\times\left(\dfrac{1}{2}\text{i}\right)-\dfrac{1}{2}-\dfrac{1}{2}\text{i}} \\\overset{}{\phantom{a'}=\text{i}-\dfrac{1}{2}-\dfrac{1}{2}\text{i}} \\\overset{}{\Longrightarrow\boxed{b'=-\dfrac{1}{2}+\dfrac{1}{2}\text{i}}})
Donc
les coordonnées du point f (B ) sont
.
2. b) Soit
z 0 l'affixe du point
M 0.
z =
z 0 traduit le fait que
M =
M 0.

traduit le fait que
M =
S (
M 0 ) où
S est un similitude directe du plan de rapport
k = |-1| = 1 et d'angle

= arg(-1) =

.
Autrement dit
S est une rotation d'angle

et de centre

dont nous allons déterminer l'affixe

.

.
Par conséquent,
S est une rotation d'angle
et de centre
d'affixe
.
Partie III )
1. Soient
)
l'ensemble des points du plan dont les coordonnées
x et
y vérifient :

et (
P ) l'ensemble des points du plan dont les coordonnées
x et
y vérifient :
} }}\ 2y^2+x=0\Longleftrightarrow 2y^2=-x \\\phantom{{\red{1.\ \text{a)} }}\ 2y^2+x=0}\Longleftrightarrow \boxed{y^2=-\dfrac{1}{2}x})
Par conséquent,
(P ) est une parabole dont le sommet est l'origine O du repère, le foyer est
et dont la directrice d admet comme équation
} }}\ 2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}=0\Longleftrightarrow x^2-y^2+\dfrac{1}{2}x+\dfrac{1}{4}=0 \\\overset{}{\phantom{{\red{1.\ \text{a)} }}\ 2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}=0}\Longleftrightarrow x^2+\dfrac{1}{2}x-y^2=-\dfrac{1}{4}} \\\overset{}{\phantom{{\red{1.\ \text{a)} }}\ 2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}=0}\Longleftrightarrow (x^2+\dfrac{1}{2}x\,{\blue{+\dfrac{1}{16}}})-y^2=-\dfrac{1}{4}\,{\blue{+\dfrac{1}{16}}}} \\\overset{}{\phantom{{\red{1.\ \text{a)} }}\ 2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}=0}\Longleftrightarrow (x+\dfrac{1}{4})^2-y^2=-\dfrac{3}{16}} \\\overset{}{\phantom{{\red{1.\ \text{a)} }}\ 2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}=0}\Longleftrightarrow \boxed{\dfrac{(x+\dfrac{1}{4})^2}{\dfrac{3}{16}}-\dfrac{y^2}{\dfrac{3}{16}}=-1}})
Par conséquent,
est une hyperbole équilatère dont les coordonnées des sommets sont
et
. Les équations des deux asymptotes sont :
et
.
}}}\ \text{ Soient }\ \ (\mathcal{H}_1):\left\lbrace\begin{matrix}-\dfrac{1}{2}<x<0\\2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}>0\end{matrix}\right.\ \ \ \ \text{et}\ \ \ \ (P_1):\left\lbrace\begin{matrix}-\dfrac{1}{2}<x<0\\\overset{}{2y^2+x<0}\end{matrix}\right.)
Montrons que
)
est inclus dans
)
.
Soit un point quelconque M(x ; y) appartenant à
)
.
Montrons que M(x ; y) appartient à
)
.
^2>0} \\\phantom{\text{D'une part, }x>-\dfrac{1}{2}}\Longrightarrow x^2+x+\dfrac{1}{4}>0 \\\phantom{\text{D'une part, }x>-\dfrac{1}{2}}\Longrightarrow {\blue{2x^2+2x+\dfrac{1}{2}>0}} \\\\\text{D'autre part, }2y^2+x<0\Longrightarrow{\blue{-2y^2-x>0}} \\\\\text{D'où}\left\lbrace\begin{matrix}{\blue{2x^2+2x+\dfrac{1}{2}>0}}\\ {\blue{-2y^2-x>0}}\end{matrix}\right.\ \ \ \underset{\text{par addition}}{\Longrightarrow}\ \ \ 2x^2+2x+\dfrac{1}{2}-2y^2-x>0 \\\\\phantom{WWWWWWWWWWWW}\Longrightarrow\ \ \ \ \ \ 2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}>0)
Nous en déduisons que le point M(x ; y) appartient à
)
.
Par conséquent,
est inclus dans
.
}}}\ \text{ Soient }\ \ (P_1):\left\lbrace\begin{matrix}-\dfrac{1}{2}<x<0\\\overset{}{2y^2+x<0}\end{matrix}\right.\ \ \ \ \text{et}\ \ \ \ (E):||\overrightarrow{MK}||<\dfrac{1}{2},\ \ \ \ \text{avec }K(-\dfrac{1}{2}\,;\,0).)
Montrons que
)
est inclus dans
)
.
Soit un point quelconque M(
x ;
y ) appartenant à
)
.
Montrons que M(
x ;
y ) appartient à
)
en montrant que

.
^2+y^2<\dfrac{1}{4} \\\phantom{\text{Or }\ ||\overrightarrow{MK}||<\dfrac{1}{2}}\Longleftrightarrow x^2+x+\dfrac{1}{4}+y^2<\dfrac{1}{4} \\\phantom{\text{Or }\ ||\overrightarrow{MK}||<\dfrac{1}{2}}\Longleftrightarrow x^2+x+y^2<0)
Nous devons donc montrer que si M(
x ;
y ) appartient à
)
, alors

.
\in(P_1)\Longrightarrow-\dfrac{1}{2}<x<0 \\\overset{}{\phantom{M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow-1<2x<0} \\\overset{}{\phantom{M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}x<0\\2x+1>0\end{matrix}\right.} \\\overset{}{\phantom{M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow x(2x+1)<0} \\\overset{}{\phantom{M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow \boxed{2x^2+x<0}} \\\\M(x\,;\,y)\in(P_1)\Longrightarrow\boxed{2y^2+x<0} \\\\\text{D'où }\ \left\lbrace\begin{matrix}2x^2+x<0\\2y^2+x<0\end{matrix}\right.\ \ \ \ \underset{\text{par addition}}{\Longrightarrow}2x^2+2y^2+2x<0 \\\\\phantom{WWWWWWWWWWW}\Longrightarrow\boxed{{\blue{x^2+y^2+x<0}}})
Nous en déduisons que

c'est-à-dire que le point M(x ; y) appartient à
)
.
Par conséquent,
est inclus dans
.
}}}\ M(x\,;\,y)\in(\mathcal{H}_1)\Longleftrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}-\dfrac{1}{2}<x<0\\2x^2-2y^2+x+\dfrac{1}{2}>0\end{matrix}\right.)
Soit
M' =
f (
M ) dont les coordonnées sont (
x' ;
y' ).
Nous devons montrer que

.
\in(\mathcal{H}_1)\Longrightarrow-\dfrac{1}{2}<x<0 \\\overset{}{\phantom{\text{D'autre part, }M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow-1<2x<0} \\\overset{}{\phantom{\text{D'autre part, }M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow\left\lbrace\begin{matrix}x<0\\2x+1>0\end{matrix}\right.} \\\overset{}{\phantom{\text{D'autre part, }M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow x(2x+1)<0} \\\overset{}{\phantom{\text{D'autre part, }M(x\,;\,y)\in(E)}\Longrightarrow 2x^2+x<0} \\\\\overset{}{\phantom{\text{D'autre part, }}\text{et }\left\lbrace\begin{matrix}2x^2+x<0\\-2y^2\le0\end{matrix}\right.}\ \ \ \ \underset{\text{par addition}}{\Longrightarrow}2x^2-2y^2+x<0 \\\\\phantom{WWWWWWWWWWWWWWW}\Longrightarrow\boxed{x'<0})
D'où

.
Par conséquent,
f (M ) est tel que son abscisse appartient à l'intervalle
3. Soit pour tout entier naturel
n , le point
Mn dont les coordonnées sont (
xn ;
yn ).
Dès lors, l'affixe de
Mn est

Nous savons que
Montrons que la suite (
an ) est bornée.

Selon l'énoncé, nous savons que pour tout entier naturel
n ,
\in(P_1))
,
soit que pour tout entier naturel
non nul n ,

Nous en déduisons que
la suite (an ) est bornée.
Montrons que la suite (
an ) est strictement décroissante.
Pour tout entier naturel
n , montrons que

, soit que

.
Montrons donc que

, soit que
-(x_{n+1}^2+y_{n+1}^2)>0})
.
-(x_{n+1}^2+y_{n+1}^2)=(x_n^2-x_{n+1}^2)+(y_n^2-y_{n+1}^2) \\\overset{}{\phantom{(x_n^2+y_n^2)-(x_{n+1}^2+y_{n+1}^2)}=(x_n-x_{n+1})(x_n+x_{n+1})+(y_n-y_{n+1})(y_n+y_{n+1})})
En utilisant l'exercice 2, nous savons que :
\Longleftrightarrow x_{n+1}+\text{i}y_{n+1}=(2x_{n}^2-2y_{n}^2+x_{n})+\text{i}(4x_{n}y_{n}+y_{n}) \\\\\phantom{M_{n+1}=f(M_n)}\Longrightarrow \boxed{\left\lbrace\begin{matrix}x_{n+1}=2x_{n}^2-2y_{n}^2+x_{n}\\y_{n+1}=4x_{n}y_{n}+y_{n}\end{matrix}\right.})
Dès lors,
Or nous savons par la question 2.b) que
(x_n^2+y_n^2+x_n)>0}} \\\\\text{D'où }\ (x_n^2+y_n^2)-(x_{n+1}^2+y_{n+1}^2)=-4(x_n^2+y_n^2)(x_n^2+y_n^2+x_n)>0 \\\\\Longrightarrow\boxed{(x_n^2+y_n^2)-(x_{n+1}^2+y_{n+1}^2)>0})
Par conséquent,
la suite (an ) est strictement décroissante.
Étant bornée et strictement décroissante, nous en déduisons
la suite (an ) converge.