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4 points
exercice 1
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormé direct Soit le nombre complexe
défini par
1. Montrer que , puis en déduire le module de
2. Ecrire sous forme trigonométrique puis vérifier qu'une des mesures de l'argument de est
3. En déduire les valeurs exactes de et
puis de et
4. Représenter sur le même graphique les points images de
4 points
exercice 2
On jette trois fois de suite un dé non truqué à six faces portant les chiffres allant de 1 à 6. On lit
les numéros des faces supérieures et on les note dans cet ordre Puis on forme l'équation du
second degré On note l'univers de cette expérience
aléatoire.
1. Soit A l'évènement : " -1 est solution de (E ) et b = 6 ". Justifier que la probabilité de l'évènement A est
2. On considère les évènements suivants : B : " -2 est solution de (E ) et c = 4 ". C : " la somme des solutions est -2 et leur produit est 1 ". D : " les deux solutions sont confondues et b = 4 ". La probabilité de chacun des évènements B , C et D appartiennent à l'ensemble
Donner la probabilité de chacun des évènements B , C et D en le justifiant.
3. L'épreuve précédente est répétée 10 fois de suite et de façon indépendante.
a. Soit F l'évènement : " L'évènement A se réalise une
seule fois au 3e essai ". Montrer que la probabilité de l'évènement F est b. Soit Y la variable aléatoire égale au nombre de réalisations de l'évènement A à
l'issue des 10 épreuves.
b-1 Déterminer la loi de probabilité de Y . b-2 Montrer que le nombre espéré de réalisations de A est égal à b-3 Calculer la variance de Y .
12 points
probleme
Partie A
Soient la fonction f définie par :
et (Cf ) sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthonormal d'unité 2 cm.
1. Montrer que l'ensemble de définition de f est Df = ]0 ; +[.
2. Etudier la continuité de f en 1.
3. Etudier la dérivabilité de f en 1 et interpréter graphiquement les résultats obtenus.
4. Déterminer les limites de f aux bornes de Df et interpréter graphiquement, si possible,
les résultats obtenus.
5. Montrer que f admet un prolongement par continuité à droite en 0 et définir ce prolongement h .
6. Etudier la dérivabilité de h à droite de 0 et interpréter graphiquement le résultat.
7. Calculer f '(x) dans chacun des intervalles ]0 ; 1[ et ]1 ; +[.
Dresser le tableau de variations de f .
8. a. Tracer (Cf ) . b. Calculer l'aire A en cm² de la partie du plan comprise entre (Cf ) ,
la droite d'équation y = 1 , la droite d'équation x = 1 et la droite d'équation x = 4 .
Partie B
1. Soit la restriction de f à l'intervalle [1 ; +[. a. Montrer que l'équation admet une unique solution
et que 1 < < 2 . En déduire un encadrement de à 10-1 près. b. Montrer que : c. En déduire que :
Le plan complexe est muni d'un repère orthonormé direct
Soit le nombre complexe a défini par
1. Nous devons d'abord montrer que
Nous devons ensuite en déduire le module de .
2. Écrivons d'abord sous forme trigonométrique.
Vérifions ensuite qu'une des mesures de l'argument de est
En effet,
Par conséquent, une des mesures de l'argument de est
3. Nous devons en déduire les valeurs exactes de et
Nous savons que et qu'une mesure de l'argument de est
Dès lors, nous obtenons :
Nous en déduisons que :
Nous devons également en déduire les valeurs exactes de et
4. Graphique représentant les points images de , et
4 points
exercice 2
On jette trois fois de suite un dé non truqué à six faces portant les chiffres allant de 1 à 6.
On lit les numéros des faces supérieures et on les note dans cet ordre
Puis on forme l'équation du second degré
On note l'univers de cette expérience aléatoire.
1. Soit A l'événement : "-1 est solution de (E ) et b = 6".
Si -1 est solution de (E ), alors nous pouvons remplacer x par -1 dans l'équation (E ).
De plus b = 6.
Dès lors, nous obtenons : , soit .
D'où
Les couples vérifiant la relation sont les couples
Il s'ensuit que
Nous associons à l'expérience aléatoire l'univers des possibles muni de l'équiprobabilité.
Donc la probabilité de l'événement A est égale à
Par conséquent,
2. Soit l'événement B : "-2 est solution de (E ) et c = 4".
Nous devons déterminer
Si -2 est solution de (E ), alors nous pouvons remplacer x par -2 dans l'équation (E ).
De plus c = 4.
Dès lors, nous obtenons : , soit , soit .
D'où
Les couples vérifiant la relation sont les couples
Il s'ensuit que
Donc la probabilité de l'événement B est égale à
Par conséquent,
Soit l'événement C : "la somme des solutions est -2 et leur produit est 1".
Nous devons déterminer
La somme des solutions de l'équation du second degré est donnée par la formule et le produit de ces solutions est donné par la formule
Dès lors, nous obtenons :
Il s'ensuit que
Donc la probabilité de l'événement C est égale à
Par conséquent,
Soit l'événement D : "les deux solutions sont confondues et b = 4".
Nous devons déterminer
Si les deux solutions sont confondues, alors le discriminant de l'équation (E ) est nul, soit
Or b = 4.
Donc nous obtenons : ; soit , soit
Les couples vérifiant la relation sont les couples
Il s'ensuit que
Donc la probabilité de l'événement D est égale à
Par conséquent,
3. L'épreuve précédente est répétée 10 fois de suite et de façon indépendante.
3. a) Soit F l'événement : "L'événement A se réalise une seule fois au 3e essai".
Nous devons montrer que la probabilité de l'évènement F est
Nous avons montré que
Si nous notons l'événement contraire de l'événement alors
Ci-dessous un arbre pondéré représentant la situation de l'événement F .
D'où
3. b) Soit Y la variable aléatoire égale au nombre de réalisations de l'événement A à l'issue des 10 épreuves.
3. b-1) Lors de cette expérience, on répète 10 fois des épreuves identiques et indépendantes.
Chaque épreuve comporte deux issues :
Succès : "L'événement A est réalisé" dont la probabilité est ;
Echec : "L'événement A n'est pas réalisé" dont la probabilité est
La variable aléatoire Y compte le nombre de réalisations de l'événement A à l'issue des 10 épreuves, soit le nombre de succès à la fin de la répétition des épreuves.
D'où la variable aléatoire Y suit une loi binomiale
Dès lors, la loi de probabilité de Y est donnée par :
3. b-2) Le nombre espéré de réalisations de A est donné par l'espérance mathématique de Y .
Donc le nombre espéré de réalisations de A est égal à .
3. b-3) Nous devons calculer la variance de Y .
12 points
probleme
Partie A
Soient la fonction f définie par :
et (Cf ) sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthonormal d'unité 2 cm.
1. Déterminons l'ensemble de définition Df de f .
Pour tout réel existe car existe si et cette condition est réalisée sur ]0 ; 1[.
Pour tout réel existe car existe si et cette condition est réalisée sur [1 ; +[.
D'où f (x ) existe pour tout réel , soit pour tout réel
Par conséquent, l'ensemble de définition de f est
2. Nous devons étudier la continuité de f en 1.
Calculons d'abord
Calculons ensuite
D'où
De plus, nous savons que
Dès lors
Par conséquent, la fonction f est continue en 1.
3. Nous devons étudier la dérivabilité de f en 1.
Nous devons donc montrer que existe et est un nombre réel.
Premier cas : 0 < x < 1
D'une part,
D'autre part, si g est la fonction définie sur par alors
Par conséquent, la fonction f est dérivable à gauche en 1 et
Deuxième cas : x > 1
Par conséquent, la fonction f est dérivable à droite en 1 et
Nous en déduisons que la fonction f n'est pas dérivable en 1 car
La courbe représentative (Cf ) admet donc une demi-tangente horizontale à gauche en 1 et une demi-tangente à droite en 1 de coefficient directeur
4. Nous devons déterminer les limites de f aux bornes de Df .
Calculons d'abord
D'où le point de coordonnées (0 ; 1) est un point d'arrêt de la courbe (Cf ).
Calculons ensuite
D'où la droite d'équation : y = 1 est une asymptote horizontale à la courbe (Cf ) au voisinage de +.
5. Nous devons montrer que f admet un prolongement par continuité h à droite en 0.
Puisque et que 0 n'appartient pas à l'ensemble de définition de f , nous en déduisons qu'il existe un prolongement par continuité h à droite en 0 défini par :
6. Nous devons étudier la dérivabilité de h à droite de 0.
Nous devons donc déterminer si existe et est un nombre réel.
Puisque , nous en déduisons que la fonction h n'est pas dérivable à droite de 0.
La courbe (Cf ) admet une demi-tangente verticale au point de coordonnées (0 ; 1).
7. Déterminons les expressions de f' (x ) dans chacun des intervalles ]0 ; 1[ et ]1 ; +[.
Pour tout
Par conséquent,
Pour tout
Par conséquent,
Nous devons ensuite dresser le tableau de variations de f .
Etudions le signe de la dérivée sur chacun des intervalles ]0 ; 1[ et ]1 ; +[.
Nous pouvons dresser le tableau de variations de f .
8. a) Traçons (Cf ).
8. b) Nous devons calculer l'aire A en cm2 de la partie du plan comprise entre (Cf ), la droite d'équation y = 1, la droite d'équation x = 1 et la droite d'équation x = 4.
Or l'unité de longueur du repère mesure 2 cm.
Donc l'unité d'aire (u.a.) mesure 4 cm2.
Par conséquent, l'aire A est égale à 2 4 cm2 = 8 cm2 .
Partie B
1. Soit g la restriction de f à l'intervalle [1 ; +[.
1. a) Soit la fonction k définie sur [1 ; +[ par
Résoudre l'équation revient à résoudre l'équation
La fonction k est dérivable sur ]1 ; +[ (somme de deux fonctions dérivables sur ]1 ; +[).
Donc la fonction k est continue sur ]1 ; +[.
Pour tout x appartenant à ]1 ; +[,
Nous en déduisons que la fonction k est strictement décroissante sur ]1 ; +[.
De plus,
Nous en déduisons que
Donc la fonction est une bijection de [1 ; +[ sur ]- ; 1].
Or
D'où l'équation admet une unique solution dans [1 ; +[.
Par conséquent, l'équation admet une unique solution dans [1 ; +[.
En outre,
Dès lors,
Nous devons en déduire un encadrement de à 10-1 près.
A l'aide de la calculatrice, nous obtenons :
Par conséquent,
1. b) Nous devons montrer que :
1. c) Nous devons en déduire que :
La fonction g est dérivable sur [1 ; +[.
Par la question précédente, nous savons que
Selon l'inégalité des accroissements finis, nous en déduisons que
Or car est solution de l'équation
Par conséquent,
2. Soit la suite définie par :
2. a) Démontrons par récurrence que pour tout
Initialisation : Montrons que la propriété est vraie pour n = 0, soit que
C'est une évidence car
Donc l'initialisation est vraie.
Hérédité : Montrons que si pour un nombre naturel n fixé, la propriété est vraie au rang n , alors elle est encore vraie au rang (n +1).
Montrons donc que si pour un nombre naturel n fixé, , alors
En effet,
Par conséquent,
L'hérédité est vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que, pour tout
2. b) Nous devons démontrer que pour tout
Nous avons montré que et que soit que
Dès lors, en remplaçant x par , nous obtenons :
Or, par définition de la fonction g , nous savons que :
Etant donné que nous en déduisons que
Par conséquent,
2. c) Démontrons par récurrence que pour tout
Initialisation : Montrons que la propriété est vraie pour n = 0, soit que
C'est une évidence.
Donc l'initialisation est vraie.
Hérédité : Montrons que si pour un nombre naturel n fixé, la propriété est vraie au rang n , alors elle est encore vraie au rang (n +1).
Montrons donc que si pour un nombre naturel n fixé, , alors
En effet, pour tout nombre naturel n
L'hérédité est vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que, pour tout
Nous en déduisons que :
Publié par malou
le
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