On demande aux étudiants à l'issue de l'examen de répondre individuellement à la question : ''Pensez-vous avoir réussi l'examen ?''.
Seules les réponses ''oui'' ou ''non'' sont possibles et on observe que 91,7% des étudiants interrogés ont répondu ''oui''.
Suite à la publication des résultats de l'examen, on découvre que :
65% des étudiants ayant échoué ont répondu ''non'' ;
98% des étudiants ayant réussi ont répondu ''oui''.
On note l'événement ''l'étudiant a réussi l'examen'' et l'événement ''l'étudiant a répondu ''oui'' à la question ''.
1. Nous devons préciser les valeurs des probabilités et
On observe que 91,7% des étudiants interrogés ont répondu ''oui''.
Donc
On découvre que 65% des étudiants ayant échoué ont répondu ''non''.
Donc
2. On note la probabilité que l'élève interrogé ait réussi l'examen.
2. a) Arbre pondéré modélisant les données.
2. b) Nous devons déterminer
Les événements et forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
3. L'étudiant interrogé a répondu ''oui'' à la question.
Calculons la probabilité qu'il ait réussi l'examen.
Nous devons déterminer
D'où la probabilité que l'étudiant interrogé ait réussi l'examen sachant qu'il a répondu ''oui'' à la question est environ égale à 0,962.
4. Nous devons déterminer la valeur de l'entier telle que
A l'aide de la calculatrice, nous obtenons :
Par conséquent, la valeur de l'entier telle que est 12.
Cela signifie que si la note est au moins égale à 12/20, environ 65% des étudiants sont récompensés.
Remarque : Stricto sensu, la réponse à cette question est 11.
Nous avons néanmoins opté pour 12 en sachant que la probabilité de 0,6478 était quasiment égale à 0,65.
5. On interroge au hasard dix étudiants.
Les variables aléatoires modélisent la note sur 20 obtenue à l'examen par chacun d'entre eux.
On admet que ces variables sont indépendantes et suivent la même loi binomiale de paramètres (20 ; 0,615).
Soit la variable définie par
Nous devons calculer l'espérance et la variance de la variable aléatoire
L'espérance est un opérateur linéaire.
Dès lors nous obtenons :
Or les variables aléatoires suivent la même loi binomiale de paramètres (20 ; 0,615).
Il s'ensuit que
Nous en déduisons que
Par conséquent,
Les variables aléatoires sont indépendantes.
Dès lors nous obtenons :
Or les variables aléatoires suivent la même loi binomiale de paramètres (20 ; 0,615).
Il s'ensuit que
Nous en déduisons que
Par conséquent,
6. On considère la variable aléatoire
6. a) La variable modélise la moyenne des notes sur 20 des 10 étudiants interrogés.
6. b) D'une part,
D'autre part,
6. c) Nous devons justifier que la probabilité que la moyenne des notes de dix étudiants pris au hasard soit strictement comprise entre 10,3 et 14,3 est d'au moins 80%.
En appliquant les notations de l'exercice, l'inégalité de Bienaymé-Tchebychev se traduit par :
, soit où
Prenons
D'où il est vrai que la probabilité que la moyenne des notes de dix étudiants pris au hasard soit strictement comprise entre 10,3 et 14,3 est d'au moins 80%.
5 points
exercice 2
Partie A : étude d'un modèle discret.
1. La piscine contient 50 000 L d'eau.
Pour cette contenance d'eau, 15 g de chlore correspond à un taux exprimé en g.L-1 égal à soit 0,3 mg.L-1.
D'où cet ajout de 15 g de chlore fait augmenter le taux de 0,3 mg.L-1.
2. Pour tout entier naturel on note le taux de chlore en mg.L-1 obtenu jours après le 19 juin.
Ainsi
On admet que pour tout entier naturel
2. a) Nous devons montrer par récurrence que pour tout entier naturel
Initialisation : Montrons que la propriété est vraie pour n = 0, soit que
C'est une évidence car par définition de la suite
Donc l'initialisation est vraie.
Hérédité : Montrons que si pour un nombre naturel n fixé, la propriété est vraie au rang n , alors elle est encore vraie au rang (n +1).
Montrons donc que si pour un nombre naturel n fixé, , alors
En effet,
L'hérédité est vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que pour tout entier naturel
2. b) Nous savons montré dans la question précédente que la suite est croissante et majorée par 4.
D'après le théorème de convergence monotone, cette suite est donc convergente.
Nous devons déterminer la limite de la suite
Soit la fonction définie sur par
La fonction est continue sur
La suite est définie par la relation de récurrence :
Nous savons que la suite est convergente vers une limite notée .
Selon le théorème du point fixe, nous déduisons que vérifie la relation
D'où
3. Les piscinistes préconisent un taux de chlore compris entre 1 et 3 mg.L-1.
Or à long terme, le taux de chlore va se stabiliser à 3,75 mg.L-1.
Par conséquent, à long terme, le taux de chlore ne sera pas conforme à la préconisation des piscinistes.
4. Ci-dessous le script Python renvoyant le plus petit entier tel que
5. Déterminons la valeur de obtenue en saisissant l'instruction
Nous voulons donc déterminer le plus petit entier tel que
A l'aide de la calculatrice, nous obtenons :
Donc l'instruction renvoie la valeur
Par conséquent, la préconisation des piscinistes sera dépassée au bout de 17 jours.
Partie B : étude d'un modèle continu.
La fonction est solution de l'équation différentielle où est la quantité de chlore, en gramme, rajoutée dans la piscine chaque jour.
1. Déterminons les solutions sur de l'équation différentielle
La solution générale d'une équation différentielle de la forme est
Dans ce cas, et
D'où la solution générale de l'équation est de la forme
2. a) Nous devons calculer
Par conséquent,
2. b) On souhaite que le taux de chlore se stabilise à long terme autour de 2 mg.L-1.
Donc
On rappelle que le taux de chlore observé le mercredi 19 juin est égal à 0,7 mg.L-1.
Nous obtenons ainsi :
En conclusion, nous obtenons : et
6 points
exercice 3
On considère une fonction définie et deux fois dérivable sur
On a tracé ci-dessous sa courbe représentative dans un repère orthogonal du plan et sa tangente au point d'abscisse -1.
On précise que la droite passe par le point
Partie A : exploitation du graphique.
1. Nous devons préciser et
Par lecture graphique, nous obtenons :
représente le coefficient directeur de la droite passant par les deux points et
Dès lors,
2. La courbe paraît posséder un point d'inflexion au point d'abscisse -1,3.
La courbe ne semble donc pas être convexe sur son ensemble de définition.
3. La courbe paraît couper l'axe des abscisses en un seul point d'abscisse 0,1.
Il s'ensuit que l'équation semble posséder une solution unique dont la valeur approchée est 0,1.
Partie B : étude de la fonction .
On considère que la fonction est définie sur par
1. Nous devons calculer
D'où
Par conséquent,
Graphiquement, nous pouvons en déduire que la droite d'équation est une asymptote verticale pour la courbe
On admet que
2. Déterminons l'expression algébrique de pour tout
Pour tout
3. Étudions les variations de la fonction sur
Sur
Dès lors, le signe de est le signe de
Le discriminant du trinôme est
Puisque ce discriminant est strictement négatif, le signe du trinôme est le signe de son coefficient principal.
Donc nous obtenons : pour tout réel
Par conséquent, pour tout
Il s'ensuit que la fonction est strictement croissante sur
Nous pouvons alors dresser le tableau de variations de sur
4. Montrons que l'équation admet une unique solution sur l'intervalle
La fonction est continue est strictement croissante sur l'intervalle
De plus,
Par le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel tel que
Par la calculatrice, nous obtenons (valeur arrondie à 10-2 près).
5. Nous pouvons en déduire le signe de sur
6. Montrons que admet un unique point d'inflexion.
Étudions le signe de sur
Nous savons que est deux fois dérivable sur
Pour tout
Sur
Dès lors, le signe de est le signe de
Le discriminant du trinôme est
Le trinôme admet donc deux racines réelles distinctes.
La valeur est à exclure car
Dès lors, sur le trinôme et par suite change de signe en ne s'annulant qu'une seule fois en
Par conséquent, admet un unique point d'inflexion dont l'abscisse est
Partie C : une distance minimale.
Soit la fonction définie sur par
On note sa courbe représentative dans un repère orthonormé
Soit un point de d'abscisse
Le but de cette partie est de déterminer pour quelle valeur de la distance est minimale.
On considère la fonction définie sur par
1. Nous avons : et soit
Pour tout
2. On admet que la fonction est dérivable sur
On admet également que pour tout réel 2. a) Dressons le tableau de variations de sur (Les limites ne sont pas demandées).
En utilisant le tableau de la question 5. - Partie B, nous obtenons :
2. b) Nous en déduisons que la fonction admet un minimum en
D'où, est minimale en
Or la fonction est strictement croissante sur
Donc est minimale en
3. On notera le point de d'abscisse
3. a) Montrons que
En effet,
3. b) Nous devons en déduire que la tangente à au point et la droite sont perpendiculaires. On pourra utiliser le fait que, dans un repère orthonormé, deux droites sont perpendiculaires lorsque le produit de leurs coefficients directeurs est égal à -1.
Le coefficient directeur de la tangente à au point est égal à
Le coefficient directeur de la droite est égal à
Montrons que le produit de ces deux coefficients directeurs est égal à -1.
Par conséquent, la tangente à au point et la droite sont perpendiculaires.
4 points
exercice 4
Dans l'espace muni d'un repère orthonormé, on considère les points suivants :
Affirmation 1 : les points et définissent un plan d'équation L'affirmation 1 est vraie.
Montrons d'abord que les points et ne sont pas alignés.
Nous allons montrer que les vecteurs et ne sont pas colinéaires.
Manifestement, les vecteurs et ne sont pas colinéaires.
Par conséquent, les points et ne sont pas alignés.
Nous en déduisons que les points et déterminent un plan.
Montrons que les coordonnées des points et vérifient l'équation
Il s'ensuit que
Par conséquent, les points et définissent un plan d'équation
Affirmation 2 : les points et sont coplanaires. L'affirmation 2 est fausse.
Montrons que les coordonnées du point ne vérifie pas l'équation
En effet,
Nous avons donc montré dans la question précédente que les points et appartiennent au plan d'équation
Par contre, le point n'appartient pas au plan
Par conséquent, les points et ne sont pas coplanaires.
Affirmation 3 : les droites et sont sécantes. L'affirmation 3 est vraie.
Nous allons d'abord montrer que les vecteurs et ne sont pas colinéaires.
Manifestement, les vecteurs et ne sont pas colinéaires.
Dès lors, les droites et ne sont pas parallèles.
Montrons que ces droites sont sécantes.
Des représentations paramétriques des droites et sont respectivement :
et
Résolvons le système composé par ces deux représentations paramétriques.
Le système admet donc une solution unique.
Par conséquent, les droites et sont sécantes au point de coordonnées
On admet que le plan a pour équation cartésienne Affirmation 4 : le point est le projeté orthogonal du point sur le plan L'affirmation 4 est vraie.
Nous avons :
Or nous savons qu'une équation cartésienne du plan est :
Dès lors, le vecteur est un vecteur normal au plan
Or
Nous en déduisons que est orthogonal au plan
De plus le point appartient au plan car
Par conséquent, le point est le projeté orthogonal du point sur le plan
Publié par malou
le
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