Fiche de mathématiques
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Bac Général 2025 Polynésie Jour 2

Spécialité mathématiques

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5 points

exercice 1



Dans tout l'exercice, les probabilités seront, si nécessaire, arrondies à  10^{-3}  près.

Une donnée binaire est une donnée qui ne peut prendre que deux valeurs :  0  ou  1 .

Une donnée de ce type est transmise successivement d'une machine à une autre.

Chaque machine transmet la donnée reçue soit de manière fidèle, c'est-à-dire en transmettant l'information telle qu'elle l'a reçue ( 1  devient  1  et  0  devient  0 ), soit de façon contraire ( 1  devient  0  et  0  devient  1 ).

La transmission est fidèle dans  90\%  des cas, et donc contraire dans  10\%  des cas.

Dans tout l'exercice, la première machine reçoit toujours la valeur  1 .

Partie A

Pour tout entier naturel  n\ge 1 , on note :

 \checkmark\quad\quad   V_n  l'évènement : « la n-ième machine détient la valeur  1  »;

 \checkmark\quad\quad   \overline{V_n}  l'évènement : « la n-ième machine détient la valeur  0  ».

1. a.   Recopier et compléter l'arbre de probabilité ci-dessous.

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1. b.   Démontrer que  P(V_3)=0,82  et interpréter ce résultat dans le contexte de l'exercice.

1. c.   Sachant que la troisième machine a reçu la valeur  1 , calculer la probabilité que la deuxième machine ait aussi reçu la valeur  1 .

2.    Pour tout entier naturel  n\ge 1 , on note  p_n=P(V_n) .

La première machine a reçu la valeur  1 , on a donc  p_1=1 .

2. a.   Démontrer que pour tout entier naturel  n\ge 1  :  p_{n+1}=0,8\,p_n+0,1 .

2. b.   Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel  n\geq 1 ,  p_n=0,5\times 0,8^{n-1}+0,5 .

2. c.   Calculer la limite de  p_n  lorsque  n  tend vers l'infini. Interpréter ce résultat dans le contexte de l'exercice.

PARTIE B

Pour modéliser en langage Python la transmission de la donnée binaire décrite en début d'exercice, on considère la fonction  \texttt{simulation}  qui prend en paramètre un entier naturel  n  qui représente le nombre de transmissions réalisées d'une machine à une autre, et qui renvoie la liste des valeurs successives de la donnée binaire.

On donne ci-dessous le script incomplet de cette fonction.

On rappelle que l'instruction  \texttt{rand}()  renvoie un nombre aléatoire de l'intervalle  [0;1[ .

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Par exemple,  \texttt{simulation}(3)  peut renvoyer  [1,0,0,1] .

Cette liste traduit :

 \checkmark\quad\quad  qu'une donnée binaire a été successivement transmise trois fois entre quatre machines;

 \checkmark\quad\quad  la première machine qui détient la valeur  1  a transmis de façon contraire cette donnée à la deuxième machine;

 \checkmark\quad\quad  la deuxième machine a transmis la donnée qu'elle détient de façon fidèle à la troisième;

 \checkmark\quad\quad  la troisième machine a transmis de façon contraire la donnée qu'elle détient à la quatrième.

1.    Déterminer le rôle des instructions des lignes 5 et 6 de l'algorithme ci-dessus.

2.    Calculer la probabilité que  \texttt{simulation}(4)  renvoie la liste  [1,1,1,1,1]  et la probabilité que  \texttt{simulation}(6)  renvoie la liste  [1,0,1,0,0,1,1] .




5 points

exercice 2



On considère la fonction  f  définie sur l'intervalle  ]2 ; +\infty[  par  f(x)=x\ln(x-2) .

Une partie de la courbe représentative  C_f  de la fonction  f  est donnée ci-dessous

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1.    Conjecturer, à l'aide du graphique, le sens de variation de  f  ses limites aux bornes de son ensemble de définition ainsi que les éventuelles asymptotes.

2.    Résoudre l'équation  f(x)=0  sur  ]2 ; +\infty[ .

3.    Calculer  \displaystyle\lim\limits_{\substack{x\to 2\\ x> 2}} f(x) .

Ce résultat confirme-t-il l'une des conjectures faites à la question 1. ?

4.    Démontrer que pour tout  x  appartenant à  ]2 ; +\infty[  :  f'(x)=\ln(x-2)+\dfrac{x}{x-2} .

5.    On considère la fonction  g  définie sur l'intervalle   ]2 ; +\infty[  par  g(x)=f'(x) .

5. a.    Démontrer que pour tout  x  appartenant à  ]2 ; +\infty[ , on a :  g'(x)=\dfrac{x-4}{(x-2)^2} 

5. b.    On admet que  \lim\limits_{x\to +\infty} g(x)=+\infty  et que  \lim\limits_{\substack{x\to 2\\x> 2}} g(x)=+\infty .

En déduire le tableau des variations de la fonction  g  sur  ]2 ; +\infty[ . On fera apparaître la valeur exacte de l'extremum de la fonction  g .

5. c.    En déduire que, pour tout  x  appartenant à  ]2 ; +\infty[ ,  g(x)>0 .

5. d.   En déduire le sens de variation de la fonction  f  sur  ]2 ; +\infty[ .

6.    Étudier la convexité de la fonction  f  sur  ]2 ; +\infty[  et préciser les coordonnées d'un éventuel point d'inflexion de la courbe représentative de la fonction  f .

7.    Combien de valeurs de  x  existe-t-il pour lesquelles la courbe représentative de  f  admet une tangente de coefficient directeur égal à  3  ?




5 points

exercice 3



L'espace est rapporté à un repère orthonormé  (O\;;\overrightarrow i\,,\overrightarrow j\,,\overrightarrow k) . On considère les points suivants :

 A(1 ; 3 ; 0) ,  B(-1 ; 4 ; 5) ,  C(0 ; 1 ; 0)  et  D(-2 ; 2 ; 1) .

1.    Montrer que les points  A ,  B  et  C  déterminent un plan.

2.    Montrer que le triangle  ABC  est rectangle en  A .

3.    Soit  \Delta  la droite passant par le point  D  et de vecteur directeur  \overrightarrow{u} \begin{pmatrix} 2 \\ -1 \\ 1 \end{pmatrix} .

3. a.    Démontrer que la droite  \Delta  est orthogonale au plan  (ABC) .

3. b.    Justifier que le plan  (ABC)  admet pour équation cartésienne :  2x - y + z + 1 = 0 .

3. c.    Déterminer une représentation paramétrique de la droite  \Delta .

4.    On appelle  H  le point de coordonnées  \left(-\dfrac{2}{3} ; \dfrac{4}{3} ; \dfrac{5}{3}\right) .

Vérifier que  H  est le projeté orthogonal du point  D  sur le plan  (ABC) 

On rappelle que le volume d'un tétraèdre est donné par  V = \dfrac{1}{3}B \times h , où  B  est l'aire d'une base du tétraèdre et  h  sa hauteur relative à cette base.

4. a.    Montrer que  DH = \dfrac{2\sqrt{6}}{3} .

4. b.    En déduire le volume du tétraèdre  ABCD .

On considère la droite  d  de représentation paramétrique :

 \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k \\ z = 1 + k \end{cases}  où  k  décrit  \mathbb{R} .

La droite  d  et le plan  (ABC)  sont-ils sécants ou parallèles ?


5 points

exercice 4



Pour chacune des affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse. Chaque réponse doit être justifiée. Une réponse non justifiée ne rapporte aucun point.

1.    Soient  E  et  F  les ensembles  E = \lbrace 1,2,3,4,5,6,7\rbrace  et  F = \lbrace 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9\rbrace .

Affirmation n°1 : Il y a davantage de 3-uplets d'éléments distincts de  E  que de combinaisons à 4 éléments de  F .

2.    Dans le repère orthonormé ci-après, on a représenté la fonction carré, notée  f , ainsi que le carré  ABCD  de côté 3.

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Affirmation n°2 : La zone hachurée et le carré  ABCD  ont la même aire.

3.    On considère l'intégrale  J  ci-dessous :

 J = \displaystyle\int_1^2 x \ln(x) \, \text dx. 

Affirmation n°3 : Une intégration par parties permet d'obtenir :  J = \dfrac{7}{11} .

4.    Sur  \mathbb{R} , on considère l'équation différentielle :  (E)\,:\,y' = 2y - e^x 

Affirmation n°4 : La fonction  f  définie sur  \mathbb{R}  par  f(x) = e^x + e^{2x}  est solution de l'équation différentielle  (E) .

5.    Soit  x  donné dans  [0;1[ . On considère la suite  (u_n)  définie pour tout entier naturel  n  par :  u_n = (x - 1)e^n + \cos(n). 

Affirmation n°5 : La suite  (u_n)  diverge vers  -\infty .






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5 points

exercice 1

Partie A

Pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ . } } } {  n\ge 1  }  , on note :

 \overset{ { \white{ _. } } } {  \checkmark\quad\quad   V_n  }  l'événement : '' la n-ième machine détient la valeur 1 '';

 \overset{ { \white{ _. } } } { \checkmark\quad\quad   \overline{V_n}   }  l'événement : '' la n-ième machine détient la valeur 0 ''.

1. a)  Arbre de probabilité illustrant la situation.

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} La première machine reçoit toujours la valeur 1.
{ \white{ xx } }D'où la position de  \overset{ { \white{ _. } } } {  V_1.  } 

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} La transmission est fidèle dans 90% des cas.
{ \white{ xx } }D'où les branches  \overset{ { \white{ _. } } } { V_1-V_2   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { V_2-V_3   }  sont pondérées par 0,9.

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} La transmission est contraire dans 10% des cas.
{ \white{ xx } }D'où les branches  \overset{ { \white{ _. } } } { V_1-\overline{V_2}   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { \overline{V_2}-V_3   }  sont pondérées par 0,1.

Nous obtenons ainsi l'arbre pondéré ci-dessous :

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1. b)  Nous devons démontrer que  \overset{ { \white{ _. } } } {  P(V_3)=0,82  }  et interpréter ce résultat dans le contexte de l'exercice.

Les événements  \overset{{\white{_.}}}{V_2}  et  \overline{V_2}  forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :

{ \white{ xxi } }P(V_3)=P(V_2\cap V_3)+P(\overline{V_2}\cap V_3)  \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{P(V_3)}=P(V_2)\times P_{V_2}(V_3)+P(\overline{V_2})\times P_{\overline{V_2}}(V_3)}  \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{P(V_3)}=0,9\times0,9+0,1\times0,1}  \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{P(V_3)}=0,82}  \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{P(V_3)=0,82}

Par conséquent, la probabilité que la troisième machine détienne la valeur 1 est égale à 0,82.


1. c)  Sachant que la troisième machine a reçu la valeur 1, nous devons calculer la probabilité que la deuxième machine ait aussi reçu la valeur 1.

Nous devons donc calculer  \overset{ { \white{ _. } } } {P_{V_3}(V_2).    } 

{ \white{ xxi } }   P_{V_3}(V_2)=\dfrac{P(V_2 \cap V_3)}{P(V_3)} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   P_{V_3}(V_2)}=\dfrac{P(V_2)\times P_{V_2}(V_3)}{P(V_3)}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   P_{V_3}(V_2)}=\dfrac{0,9\times0,9}{0,82}  } \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{   P_{V_3}(V_2)}=\dfrac{0,81}{0,82}=\dfrac{81}{82}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{    P_{V_3}(V_2)}\approx0,988} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{   P_{V_3}(V_2)\approx0,988}

Par conséquent, sachant que la troisième machine a reçu la valeur 1, la probabilité que la deuxième machine ait aussi reçu la valeur 1 est environ égale à 0,988.


2.  Pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ . } } } { n\ge 1    } , on note  \overset{ { \white{ _. } } } { p_n=P(V_n) .   } 

Nous obtenons ainsi l'arbre pondéré ci-dessous :

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2. a)  Nous devons démontrer que pour tout entier  \overset{ { \white{ _. } } } {  n\ge 1\; :\;  p_{n+1}=0,8\,p_n+0,1 .  } 

Les événements  \overset{{\white{_.}}}{V_n}  et  \overline{V_n}  forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :

{ \white{ xxi } }P(V_{n+1})=P(V_n\cap V_{n+1})+P(\overline{V_n}\cap V_{n+1})  \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{P(V_{n+1})}=P(V_n)\times P_{V_n}(V_{n+1})+P(\overline{V_n})\times P_{\overline{V_n}}(V_{n+1})}  \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{P(V_{n+1})}=p_n\times0,9+(1-p_n)\times0,1} \\\overset{ { \phantom{ . } } } {\phantom{P(V_{n+1})}=0,9p_n+0,1-0,1p_n}  \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{P(V_{n+1})}=0,8p_n+0,1}  \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{p_{n+1}=0,8p_n+0,1}


2. b)  Nous devons démontrer par récurrence que pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ _. } } } {   n\geq 1 },  \overset{ { \white{ _. } } } {  p_n=0,5\times 0,8^{n-1}+0,5 . } 

La première machine a reçu la valeur 1 , on a donc  \overset{ { \white{ _. } } } {  p_1=1  }  .
Initialisation  : Montrons que la propriété est vraie pour  \overset{ { \white{ . } } } { n=1,   }  soit que   \overset{{\white{.}}}{p_1=0,5\times 0,8^{1-1}+0,5.}
C'est une évidence car  \overset{{\white{.}}}{\begin{cases}p_1=1\\ \overset{ { \phantom{ . } } } {   0,5\times 0,8^{1-1}+0,5=0,5\times1+0,5=1}\end{cases}}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{p_1=0,5\times 0,8^{1-1}+0,5}
Donc l'initialisation est vraie.

Hérédité  : Montrons que si pour un nombre naturel  \overset{ { \white{ . } } } {  n \geq 1 }  fixé, la propriété est vraie au rang  \overset{ { \white{ . } } } {  n  } , alors elle est encore vraie au rang  \overset{ { \white{ _. } } } { (n+1).   } 
Montrons donc que si pour un nombre naturel   \overset{ { \white{ . } } } {  n\geq 1  }  fixé,   \overset{{\white{.}}}{ p_n=0,5\times 0,8^{n-1}+0,5}  , alors   \overset{{\white{.}}}{ p_{n+1}=0,5\times 0,8^{n}+0,5 .}

En effet, pour un nombre naturel   \overset{ { \white{ . } } } {  n\geq 1  }  fixé,

{ \white{ xxi } } p_{n+1}=0,8p_n+0,1 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   p_{n+1}}=0,8\times(0,5\times 0,8^{n-1}+0,5)+0,1 } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   p_{n+1}}=0,8\times0,5\times 0,8^{n-1}+0,8\times0,5+0,1 } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   p_{n+1}}=0,5\times 0,8^{n}+0,4+0,1 } \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{   p_{n+1}}=0,5\times 0,8^{n}+0,5} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,n\in\N,n\ge1,\quad p_{n+1}=0,5\times 0,8^{n}+0,5}

L'hérédité est vraie.

Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ . } } } { n\geq 1 } ,  \overset{ { \white{ _. } } } {  p_n=0,5\times 0,8^{n-1}+0,5 . } 


2. c)  Nous devons calculer la limite de  \overset{ { \white{ _. } } } { p_n   }  lorsque  \overset{ { \white{ -. } } } { n   }  tend vers l'infini et interpréter ce résultat dans le contexte de l'exercice.

{ \white{ xxi } }  0<0,8<1\quad\Longrightarrow\quad \lim\limits_{n\to +\infty}0,8^{n-1}=0 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   0<0,8<1}\quad\Longrightarrow\quad \lim\limits_{n\to  +\infty}0,5\times0,8^{n-1}=0 } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   0<0,8<1}\quad\Longrightarrow\quad \lim\limits_{n\to  +\infty}\Big(0,5\times0,8^{n-1}+0,5\Big)=0,5 } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   0<0,8<1}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{\lim\limits_{n\to +\infty}p_n=0,5 }}

Cela signifie que si le nombre de machines transmettant une donnée à une autre machine est très élevé, soit à très long terme, la dernière machine détiendra la valeur 1 avec une probabilité proche de 50%.


Partie B

Pour modéliser en langage Python la transmission de la donnée binaire décrite en début d'exercice, on considère la fonction  \overset{ { \white{_. } } } {   \texttt{simulation} }  qui prend en paramètre un entier naturel  \overset{ { \white{ -. } } } { n   }  qui représente le nombre de transmissions réalisées d'une machine à une autre, et qui renvoie la liste des valeurs successives de la donnée binaire.

On donne ci-dessous le script incomplet de cette fonction.

{ \white{ WWWWWW } }
 Bac spécialité maths 2025 Polynésie Jour 2 : image 13


1.  Nous devons déterminer le rôle des instructions des lignes 5 et 6 de l'algorithme ci-dessus.


Ligne 5 : l'instruction  \overset{ { \white{ _. } } } { \texttt{rand}()   }  renvoie un nombre aléatoire de l'intervalle [0;1[ .
Cette ligne 5 teste si un nombre aléatoire appartient à l'intervalle [0 ; 0,1[.
L'amplitude de l'intervalle [0 ; 0,1[ est égale à 0,1 fois l'amplitude de l'intervalle [0 ; 1[.
Dès lors, ce nombre aléatoire appartiendra à l'intervalle [0 ; 0,1[ avec une probabilité de 0,1.
Donc si la ligne 5 est exécutée, nous sommes donc dans le cas d'une transmission contraire.

Ligne 6 : Dans le cas où ce nombre appartient à l'intervalle [0 ; 0,1[, le rôle de la ligne 6 est de permuter la valeur de la donnée en passant de 0 à 1 ou de 1 à 0.


2.  Nous devons calculer la probabilité que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \texttt{simulation}(4)  }  renvoie la liste  \overset{ { \white{ _. } } } {  [1,1,1,1,1]  }  et la probabilité que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \texttt{simulation}(6)  }  renvoie la liste  \overset{ { \white{ _. } } } {  [1,0,1,0,0,1,1]  }  .


\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} La probabilité que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \texttt{simulation}(4)  }  renvoie la liste   \overset{ { \white{ _. } } } {  [1,1,1,1,1]  }  correspond à   \overset{ { \white{ _. } } } { P(V_2\cap V_3\cap V_4\cap V_5)   } .

{ \white{ xxi } }  P(V_2\cap V_3\cap V_4\cap V_5)=P(V_2)\times P_{V_2}(V_3)\times P_{V_2\cap V_3}(V_4)\times P_{V_2\cap V_3\cap V_4}(V_5)  \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ P(V_2\cap V_3\cap V_4\cap V_5)  }=0,9\times 0,9\times 0,9\times0,9  }  \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ P(V_2\cap V_3\cap V_4\cap V_5)  }=0,9^4  }   \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ P(V_2\cap V_3\cap V_4\cap V_5)  }=0,6561 }  \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{P(V_2\cap V_3\cap V_4\cap V_5)= 0,6561}

D'où la probabilité que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \texttt{simulation}(4)  }  renvoie la liste  \overset{ { \white{ _. } } } {  [1,1,1,1,1]  }  est environ égale à 0,656 (valeur arrondie à 10-3 près)

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} La probabilité que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \texttt{simulation}(6)  } renvoie la liste  \overset{ { \white{ _. } } } {  [1,0,1,0,0,1,1]  }  correspond à   \overset{ { \white{ _. } } } {P(\overline{V_2}\cap \overline{V_3}\cap \overline{V_4}\cap V_5\cap \overline{V_6}\cap V_7)  } .

{ \white{ xxi } }  P(\overline{V_2}\cap \overline{V_3}\cap \overline{V_4}\cap V_5\cap \overline{V_6}\cap V_7) \\\overset{ { \white{ . } } } { =P(\overline{V_2})\times P_{\overline{V_2}}(\overline{V_3})\times P_{\overline{V_2}\cap \overline{V_3}}(\overline{V_4})\times P_{\overline{V_2}\cap \overline{V_3}\cap \overline{V_4}}(V_5)\times P_{\overline{V_2}\cap \overline{V_3}\cap \overline{V_4}\cap V_5}(\overline{V_6})\times P_{\overline{V_2}\cap \overline{V_3}\cap \overline{V_4}\cap V_5\cap\overline{V_6}}(V_7)} \\\overset{ { \white{ . } } } { =0,1\times 0,1\times 0,1\times0,9\times0,1\times0,9  } \\\overset{ { \white{ . } } } {=0,1^4\times 0,9^2  } \\\overset{ { \phantom{ . } } } { = 0,000081 } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{P(\overline{V_2}\cap \overline{V_3}\cap \overline{V_4}\cap V_5\cap \overline{V_6}\cap V_7)= 0,000081}

D'où la probabilité que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \texttt{simulation}(6)  }  renvoie la liste  \overset{ { \white{ _. } } } {   [1,0,1,0,0,1,1] }  est environ égale à 0 (valeur arrondie à 10-3 près)


5 points

exercice 2

On considère la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  définie sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } {  ]2 ; +\infty[  }  par  \overset{ { \white{ _. } } } {  f(x)=x\ln(x-2)   } .

Une partie de la courbe représentative  \overset{ { \white{ _. } } } { C_f  }  de la fonction f est donnée ci-dessous.

 Bac spécialité maths 2025 Polynésie Jour 2 : image 17


1.  Nous devons conjecturer, à l'aide du graphique, le sens de variation de  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  } , ses limites aux bornes de son ensemble de définition ainsi que les éventuelles asymptotes.

Par lecture graphique, nous pouvons conjecturer que la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  est croissante sur  \overset{ { \white{ . } } } {]2\;;\;+\infty[    } , que  \overset{ { \white{ \overline{\frac{2^2}{0}} } } } {  \lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}f(x)=-\infty  } , que  \overset{ { \white{ W. } } } {  \lim\limits_{x\to +\infty}f(x)=+\infty  } .

En outre, nous pouvons également conjecturer que la droite d'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { x=2   }  est une asymptote verticale à la courbe  \overset{ { \white{ _. } } } { C_f  } .


2.  Nous devons résoudre l'équation  \overset{ { \white{ . } } } { f(x)=0   }  sur  \overset{ { \white{ . } } } {  ]2 ; +\infty[ .  } 

{ \white{ xxi } } f(x)=0\quad\Longleftrightarrow\quad x\ln(x-2)=0 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f(x)=0}\quad\Longleftrightarrow\quad \ln(x-2)=0\quad \Big( \text{car }x\in\,]2\;;\;+\infty[\quad\Longrightarrow x\neq 0\Big)} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f(x)=0}\quad\Longleftrightarrow\quad x-2=\text e^0} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f(x)=0}\quad\Longleftrightarrow\quad x-2=1} \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{  f(x)=0}\quad\Longleftrightarrow\quad \boxed{x=3}}

D'où l'ensemble  \overset{ { \white{ _. } } } { \mathscr S   }  des solutions de l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { f(x)=0   }  est  \overset{ { \white{ _. } } } { \boxed{ \mathscr S=\lbrace 3\rbrace}  } .


3.  Nous devons calculer  \overset{ { \white{ \frac{3^2}{0}. } } } {  \lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}f(x)  } 

{ \white{ xxi } } \begin{cases} \lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}(x-2)=0^+\\\lim\limits_{X\to 0^+}\ln X=-\infty   \end{cases}\quad\Longrightarrow\quad  \lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}\ln(x-2)=-\infty \\ \phantom{ \begin{cases} \lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}(x-2)=0^+\\\lim\limits_{X\to 0^+}\ln X=-\infty   \end{cases}}\quad\Longrightarrow\quad  \lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}\Big(x\ln(x-2)\Big)=-\infty \quad\text{(car }\lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}x=2) \\ \phantom{ \begin{cases} \lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}(x-2)=0^+\\\lim\limits_{X\to 0^+}\ln X=-\infty   \end{cases}}\quad\Longrightarrow\quad  \boxed{\lim\limits_{\substack{x\to 2 \\ x > 2 }}f(x)=-\infty}

Ce résultat confirme la conjecture faite à la question 1.


4.  Nous devons démontrer que pour tout  \overset{ { \white{ o. } } } {   x }  appartenant à  \overset{ { \white{ . } } } {  ]2 ; +\infty[ \; : \; f'(x)=\ln(x-2)+\dfrac{x}{x-2}  }  .

Pour tout  \overset{ { \white{ o. } } } {   x }  appartenant à  \overset{ { \white{ . } } } {  ]2 ; +\infty[ } ,

{ \white{ xxi } } f'(x)=\Big(x\ln(x-2)\Big)' \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= x'\times\ln(x-2) + x\times\Big(\ln(x-2)\Big)' } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= 1\times\ln(x-2) + x\times\dfrac{1}{x-2} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= \ln(x-2) + \dfrac{x}{x-2} } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,x\in\,]2\;;\;+\infty[,\quad f'(x)=\ln(x-2) + \dfrac{x}{x-2} }


5. On considère la fonction \overset{ { \white{ +. } } } {  g  } définie sur l'intervalle \overset{ { \white{ . } } } { ]2 ; +\infty[   } par \overset{ { \white{ _. } } } { g(x)=f'(x)   } .

5. a)  Nous devons démontrer que pour tout  \overset{ { \white{ -. } } } {  x  }  appartenant à  \overset{ { \white{w } } } {]2 ; +\infty[}  , on a :  \overset{ { \white{. } } } {  g'(x)=\dfrac{x-4}{(x-2)^2}    } 

Pour tout  \overset{ { \white{ -. } } } {  x  }  appartenant à  \overset{ { \white{w } } } {]2 ; +\infty[}  ,

{ \white{ xxi } }  g'(x)=f''(x) \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }=\Big(\ln(x-2) + \dfrac{x}{x-2}\Big)' } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= \dfrac{1}{x-2}+\dfrac{x'\times (x-2)-x\times (x-2)'}{(x-2)^2} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= \dfrac{1}{x-2}+\dfrac{1\times (x-2)-x\times 1}{(x-2)^2} }
{ \white{ xxi } }  \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= \dfrac{1}{x-2}+\dfrac{x-2-x}{(x-2)^2} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= \dfrac{1}{x-2}-\dfrac{2}{(x-2)^2} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  f'(x) }= \dfrac{(x-2)-2}{(x-2)^2} } \\\overset{ { \phantom{ . } } } {  \phantom{  g'(x) }= \dfrac{x-4}{(x-2)^2} } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\forall\,x\in\,]2\;;\;+\infty[,\quad g'(x)= \dfrac{x-4}{(x-2)^2} }


5. b)  On admet que  \overset{ { \white{ W. } } } {  \lim\limits_{x\to +\infty} g(x)=+\infty  }  et que  \overset{ { \white{ \frac{2^2}{0}. } } } {  \lim\limits_{\substack{x\to 2\\x> 2}} g(x)=+\infty .  } 
{ \white{ wwv } }Nous devons en déduire le tableau des variations de la fonction  \overset{ { \white{ W. } } } {  g  } sur l'intervalle  \overset{ { \white{ w } } } { ]2 ; +\infty[   }  .

Pour tout  \overset{ { \white{ -. } } } {  x  }  appartenant à  \overset{ { \white{w } } } {]2 ; +\infty[,\quad (x-2)^2>0}  .
Donc le signe de  \overset{ { \white{ _. } } } {  g'(x)  }  est le signe de  \overset{ { \white{ _. } } } {  x-4  } .
Nous pouvons alors dresser le tableau de signes de  \overset{ { \white{ _. } } } {  g'(x)  }  sur  \overset{ { \white{ w } } } { ]2 ; +\infty[   }  .

{ \white{ WWWW } } \begin{matrix}x-4<0\quad\Longleftrightarrow x < 4\\\\x-4=0\quad\Longleftrightarrow\quad x=4\\\\x-4>0\quad\Longleftrightarrow\quad x>4\end{matrix} \begin{matrix}  \\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\|| \\\phantom{WWW}\end{matrix} \begin{array}{|c|ccccc|}\hline &&&&&\\x&2&&4&&+\infty\\ &&&&& \\\hline &||&&&&\\x-4&||&-&0&+&\\&||&&&&\\\hline &||&&&&\\g'(x)&||&-&0&+&\\&||&&&&\\\hline \end{array}

Nous en déduisons le tableau de variations de la fonction  \overset{ { \white{ w. } } } {  g  }  sur l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } { ]2 ; +\infty[   } .

{ \white{ WWWW } } \begin{matrix}g(4)=\ln(4-2)+\dfrac{4}{4-2}\\\\\Longrightarrow\quad g(4)=\ln(2)+2\phantom{wwwwx}\end{matrix} \begin{matrix} \\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\||\\|| \\\phantom{WWW}\end{matrix} \begin{array}{|c|ccccc|}\hline &&&&&\\x&2&&4&&+\infty\\ &&&&& \\\hline &||&&&&\\g'(x)&||&-&0&+&\\&||&&&&\\\hline &+\infty&&&&+\infty\\g&||&\searrow&&\nearrow&\\&||&&\ln(2)+2&&\\\hline \end{array}

5. c)  Nous devons en déduire que, pour tout  \overset{ { \white{ _. } } } {  x  }  appartenant à  \overset{ { \white{. } } } {]2 ; +\infty[,\quad g(x)>0} .

Par le tableau de variations de la fonction  \overset{ { \white{ w. } } } {  g  } , nous observons que la fonction  \overset{ { \white{ w. } } } {  g  }  admet un minimum égal à  \overset{ { \white{ . } } } {  \ln(2)+2.  } 
Puisque  \overset{ { \white{ . } } } {  \ln(2)+2\approx 2,7  }  est strictement positif, nous en déduisons que pour tout  \overset{ { \white{ o. } } } {  x  }  appartenant à  \overset{ { \white{. } } } {]2 ; +\infty[,\quad g(x)>0} .

5. d)  Nous devons en déduire le sens de variation de la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  sur  \overset{ { \white{ w } } } { ]2 ; +\infty[   }  .

Pour tout  \overset{ { \white{ -. } } } {  x  }  appartenant à  \overset{ { \white{. } } } {]2 ; +\infty[,\quad \begin{cases}g(x)=f'(x)\\g(x)>0   \end{cases}}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{f'(x)>0}  .

Par conséquent, la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  est strictement croissante sur  \overset{ { \white{ . } } } { ]2 ; +\infty[   }  .

6.  Nous devons étudier la convexité de la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  sur  \overset{ { \white{ . } } } { ]2 ; +\infty[    } .

La convexité de la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  est connue par le signe de la dérivée seconde  \overset{ { \white{ _. } } } { f''(x)   } , soit par le signe de  \overset{ { \white{ _. } } } { g'(x)   }  que nous avons déterminé dans la question 5. b).

Nous obtenions les résultats suivants :

{ \white{ xxi } }\bullet{\white{tt}}g'(x)<0\quad\Longleftrightarrow\quad x\in\,]2\;;\;4[ \\\\ \bullet{\white{tt}}g'(x)>0\quad\Longleftrightarrow\quad x\in\,]4\;;\;+\infty[   \\\\ \bullet{\white{tt}}g'(x)=0\quad\Longleftrightarrow\quad x= 4

Par conséquent,

{ \white{ xxi } }- la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  est concave sur  \overset{ { \white{ . } } } { ]2\;;\;4[   } 
{ \white{ xxi } }- la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  est convexe sur  \overset{ { \white{ . } } } { ]4\;;\;+\infty[   } 
{ \white{ xxi } }- la courbe représentative de la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  admet un point d'inflexion de coordonnées  \overset{ { \white{ _. } } } { (4\;;\;4\ln(2))  } .


7.  Nous devons déterminer combien il existe de valeurs de  \overset{ { \white{ -. } } } {  x  }  pour lesquelles la courbe représentative de  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  admet une tangente de coefficient directeur égal à 3.

Cela revient à déterminer le nombre de solutions réelles de l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { f'(x)=3   } , soit le nombre de solutions réelles de l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { g(x)=3   } en nous basant sur le tableau de variations de la fonction  \overset{ { \white{ o. } } } { g  } établi dans la question 5. b).

Considérons l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { ]2\;;\;4]   } .

La fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { g }  est strictement décroissante et continue sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { ]2\;;\;4]  }  car elle y est dérivable.

\text{Or }\quad\begin{cases}\lim\limits_{x\to2^+}f'(x)=+\infty \\f'(4)=\ln(2)+2\approx2,7\end{cases}\quad\Longrightarrow\quad 3\in \left[\ln(2)+2\;;\;\lim\limits_{x\to2^+}f'(x) \right[

D'après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, nous déduisons que l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { f'(x)=3   }  admet une unique solution sur l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } {  ]2\;;\;4].  } 


Considérons l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { [4\;;\;+\infty[   } .

La fonction  \overset{ { \white{ _. } } } { g }  est strictement croissante et continue sur l'intervalle  \overset{ { \white{ _. } } } { [4\;;\;+\infty[   }  car elle y est dérivable.

\text{Or }\quad\begin{cases}f'(4)=\ln(2)+2\approx2,7\\\lim\limits_{x\to+\infty}f'(x)=+\infty \end{cases}\quad\Longrightarrow\quad 3\in \left[\ln(2)+2\;;\;\lim\limits_{x\to+\infty}f'(x) \right[

D'après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, nous déduisons que l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { f'(x)=3   }  admet une unique solution sur l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } {  [4\;;\;+\infty[ .  } 


Par conséquent, l'équation  \overset{ { \white{ _. } } } { f'(x)=3   }  admet exactement deux solutions sur l'intervalle  \overset{ { \white{ . } } } {  ]2\;;\;+\infty[ .  } 
Nous en déduisons qu'il existe exactement deux valeurs de x pour lesquelles la courbe représentative de  \overset{ { \white{ _. } } } { f   }  admet une tangente de coefficient directeur égal à 3.


5 points

exercice 3

L'espace est rapporté à un repère orthonormé  \overset{ { \white{ _. } } } {  (O\;;\overrightarrow i\,,\overrightarrow j\,,\overrightarrow k)  }  .
On considère les points suivants :  \overset{ { \white{ _. } } } {A(1 ; 3 ; 0) ,  B(-1 ; 4 ; 5) ,  C(0 ; 1 ; 0) }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {   D(-2 ; 2 ; 1) }  .

1.  Nous devons montrer que les points  \overset{ { \white{ . } } } { A ,  B     }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { C   }  déterminent un plan.

Justifions que les points  \overset{ { \white{ . } } } { A,\,B   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { C   }  ne sont pas alignés.

Montrons donc que les vecteurs  \overset{ { \white{ } } } {  \overrightarrow{AB}  }  et  \overset{ { \white{} } } { \overrightarrow{AC}   }  ne sont pas colinéaires.

{ \white{ xxi } }  \begin{cases} A(1;3;0)\\ B(-1;4;5) \end{cases} \quad\Longrightarrow\quad\overrightarrow{AB}\begin{pmatrix}-1-1\\4-3\\5-0\end{pmatrix} \quad\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{AB}\begin{pmatrix}-2\\1\\5\end{pmatrix}}  \\\\  \begin{cases} A(1;3;0)\\ C(0;1;0) \end{cases} \quad\Longrightarrow\quad\overrightarrow{AC}\begin{pmatrix}0-1\\1-3\\0-0\end{pmatrix} \quad\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{AC}\begin{pmatrix}-1\\-2\\0\end{pmatrix}}

Manifestement, les vecteurs  \overset{ { \white{ } } } {  \overrightarrow{AB}  }  et  \overset{ { \white{} } } { \overrightarrow{AC}   }  ne sont pas colinéaires (la troisième composante de l'un est nulle alors que la troisième composante de l'autre ne l'est pas).
Donc les points  \overset{ { \white{ . } } } { A,\,B   }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { C   }  ne sont pas alignés.

Par conséquent, les points  \overset{ { \white{ . } } } { A ,  B     }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { C   }  déterminent un plan.


2.  Nous devons montrer que le triangle  \overset{ { \white{ _. } } } {   ABC }  est rectangle en  \overset{ { \white{ _. } } } {   A }  .

Calculons le produit scalaire  \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow{AB}\cdot \overrightarrow{AC}  } 

{ \white{ xxi } }   \overrightarrow{AB}\cdot \overrightarrow{AC}=(-2)\times(-1)+1\times(-2)+5\times 0 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  \overrightarrow{AB}\cdot \overrightarrow{AC}}=2-2+0  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  \overrightarrow{AB}\cdot \overrightarrow{AC}}=0  } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{AB}\cdot \overrightarrow{AC}=0}

Donc les vecteurs  \overset{ { \white{  } } } { \overrightarrow{AB}   }  et  \overset{ { \white{  } } } { \overrightarrow{AC}   }  sont orthogonaux.
Nous en déduisons que le triangle  \overset{ { \white{ _. } } } {   ABC }  est rectangle en  \overset{ { \white{ _. } } } {   A }  .


3.  Soit  \overset{ { \white{ _. } } } {  \Delta  }  la droite passant par le point  \overset{ { \white{ _. } } } {   D }  et de vecteur directeur  \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow{u} \begin{pmatrix} 2 \\ -1 \\ 1 \end{pmatrix}  }  .

3. a)  Nous devons démontrer que la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  \Delta  }  est orthogonale au plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  (ABC)  } .

Montrons que  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow {u}  }  est orthogonal aux deux vecteurs non colinéaires  \overset{ { \white{ } } } {  \overrightarrow{AB}  }  et  \overset{ { \white{} } } { \overrightarrow{AC}   }  du plan  \overset{ { \white{ . } } } {  (ABC).  } 

Nous obtenons :

{ \white{ xxi } } \bullet\quad  \overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{AB} =2\times(-2)-1\times1+1\times5 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \bullet\quad  \overrightarrow{n} \cdot \overrightarrow{AB}} =-4-1+5} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \bullet\quad  \overrightarrow{n} \cdot \overrightarrow{AB}} =0} \\\\\qquad\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{AB} =0}

{ \white{ xxi } } \bullet\quad  \overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{AC} =2\times(-1)-1\times(-2)+1\times0 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \bullet\quad  \overrightarrow{n} \cdot \overrightarrow{AC}} =-2+2+0 } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   \bullet\quad  \overrightarrow{n} \cdot \overrightarrow{AC}} =0} \\\\\qquad\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{u} \cdot \overrightarrow{AC} =0}

Dès lors, le vecteur  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow {u}  }  est orthogonal au deux vecteurs non colinéaires   {  \overrightarrow{AB}  }  et   { \overrightarrow{AC}   }  du plan  \overset{ { \white{ . } } } {  (ABC).  } 
Par conséquent, le vecteur  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow {u}  }  est orthogonal au plan  \overset{ { \white{ . } } } {  (ABC).  } 

Puisque le vecteur  \overset{ { \white{  } } } {  \overrightarrow {u}  }  dirige la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  \Delta  } , nous en déduisons que la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  \Delta  }  est orthogonale au plan  \overset{ { \white{ . } } } {  (ABC).  } 

3. b)  Nous devons justifier que le plan  \overset{ { \white{ _. } } } { (ABC)   }  admet pour équation cartésienne :  \overset{ { \white{ _. } } } { 2x - y + z + 1 = 0    } .

Nous savons que le vecteur  \overset{ { \white{ . } } } {\overrightarrow {u}\begin{pmatrix}2\\-1\\1\end{pmatrix} }  est un vecteur normal au plan  \overset{ { \white{ . } } } {(ABC).  } 
D'où l'équation du plan  \overset{ { \white{ . } } } {(ABC) }  est de la forme  \overset{ { \white{ . } } } {2x - y + z + d = 0 }  où  \overset{ { \white{ _. } } } {d }  est un nombre réel.

Nous savons que  \overset{ { \white{ . } } } {A(1\;;\;3\;;\;0) }  appartient à ce plan  \overset{ { \white{ . } } } {(ABC). } 
Donc  \overset{ { \white{ . } } } {2\times1-3+0+d=0, }  soit  \overset{ { \white{ _. } } } {d=1. } 

Par conséquent, une équation cartésienne du plan  \overset{ { \white{ . } } } {(ABC) }  est  \overset{ { \white{ . } } } {\boxed{2x - y + z + 1 = 0}\,. }


3. c)  Nous devons déterminer une représentation paramétrique de la droite  \overset{ { \white{ _. } } } { \Delta   } .

La droite  \overset{ { \white{ . } } } {  \Delta}  comprend le point  \overset{ { \white{ _. } } } {  D\,(-2;2;1) }  et est dirigée par le vecteur  \overset{ { \white{ . } } } {\overrightarrow {u}\begin{pmatrix}2\\-1\\1\end{pmatrix}. } 
Nous en déduisons qu'une représentation paramétrique de  \overset{ { \white{ . } } } {  \Delta }  est :  \overset{ { \white{ . } } } { \begin{cases} x= -2+2\times t  \\y=2-1\times t \quad\text{où }t\in \R \\z=1+1\times t   \end{cases}   } 
soit  \overset{ { \white{ . } } } { \boxed{\Delta: \begin{cases} x= -2+2 t  \\y=2-t \quad\text{où }t\in \R \\z=1+t   \end{cases}}  } 


4.  On appelle  \overset{ { \white{ _. } } } {  H  }  le point de coordonnées  \overset{ { \white{ _. } } } {  \left(-\dfrac{2}{3} ; \dfrac{4}{3} ; \dfrac{5}{3}\right)   } .

Nous devons vérifier que  \overset{ { \white{ _. } } } {  H  }  est le projeté orthogonal du point  \overset{ { \white{ _. } } } {  D  }  sur le plan  \overset{ { \white{ _. } } } { (ABC)   } .

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} Montrons que le point  \overset{ { \white{ _. } } } {  H  }  appartient à la droite  \overset{ { \white{ _. } } } { \Delta   } .

{ \white{ xxi } }  \begin{cases} D(-2;2;1)\\ H\overset{ { \white{ _. } } } { \left(-\dfrac{2}{3} ; \dfrac{4}{3} ; \dfrac{5}{3}\right) }  \end{cases} \quad\Longrightarrow\quad\overrightarrow{DH}\begin{pmatrix}-\dfrac23+2\\\overset{ { \white{ _. } } } { \dfrac43-2   }\\\overset{ { \white{ _. } } } {  \dfrac53-1  }\end{pmatrix} \quad\Longrightarrow\quad\boxed{\overrightarrow{DH}\begin{pmatrix}\dfrac 43\\\overset{ { \phantom{ _. } } } {  -\dfrac23 }\\\overset{ { \phantom{ _. } } } {  \dfrac 23  }\end{pmatrix}}
Or  \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow{DH}\begin{pmatrix}\dfrac 43\\\overset{ { \phantom{ _. } } } {  -\dfrac23 }\\\overset{ { \phantom{ _. } } } {  \dfrac 23  }\end{pmatrix}=\dfrac23\begin{pmatrix}2\\-1\\1\end{pmatrix}\quad\Longrightarrow\quad \boxed{\overrightarrow{DH}=\dfrac 23 \overrightarrow{u}}  } 
Dès lors, le point  \overset{ { \white{ _. } } } {  H  }  appartient à la droite  \overset{ { \white{ _. } } } { \Delta   } .

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} Montrons que le point  \overset{ { \white{ _. } } } {  H  }  appartient au plan  \overset{ { \white{ _. } } } { (ABC)   } .

{ \white{ xxi } } 2x_H - y_H + z_H + 1 =2\times\left(-\dfrac23\right)-\dfrac 43+\dfrac 53+1 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   2x_H - y_H + z_H + 1 }=-\dfrac43-\dfrac 43+\dfrac 53+\dfrac 33 } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   2x_H - y_H + z_H + 1 }=0} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{2x_H - y_H + z_H + 1 =0}

D'où le point  \overset{ { \white{ _. } } } {  H  }  appartient au plan  \overset{ { \white{ _. } } } { (ABC)   } 

\overset{ { \white{ . } } }{\bullet}{\white{x}} Nous rappelons que le point  \overset{ { \white{ _. } } } { D   }  appartient à la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  \Delta  }  et que la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  \Delta  }  est orthogonale au plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  (ABC)  } .

Par conséquent,  \overset{ { \white{ _. } } } {  H  }  est le projeté orthogonal du point  \overset{ { \white{ _. } } } {  D  }  sur le plan  \overset{ { \white{ _. } } } { (ABC)   } .


On sait que le volume d'un tétraèdre est donné par  \overset{ { \white{ _. } } } { V = \dfrac{1}{3}B \times h   }  , où  \overset{ { \white{ _. } } } {  B  }  est l'aire d'une base du tétraèdre et  \overset{ { \white{ _. } } } {   h }  sa hauteur relative à cette base.

4. a)  Nous devons montrer que  \overset{ { \white{ _. } } } { DH = \dfrac{2\sqrt{6}}{3} .   } 
Nous avons montré dans la question 4. que  \overset{ { \white{ _. } } } {  \overrightarrow{DH}=\dfrac 23 \overrightarrow{u}  } .
Nous obtenons ainsi :

{ \white{ xxi } } DH=\dfrac 23||\overrightarrow{u}|| \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   DH}=\dfrac 23\sqrt{2^2+(-1)^2+1^2}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   DH}=\dfrac 23\sqrt{4+1+1}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{   DH}=\dfrac 23\sqrt{6}  } \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{DH=\dfrac{2\sqrt 6}{3}}

4. b)  Nous devons en déduire le volume du tétraèdre  \overset{ { \white{  _{_.} } } } {  ABCD  }  .

Le volume du tétraèdre  \overset{ { \white{  _{_.} } } } {  ABCD  }  est donné par  \overset{ { \white{ _. } } } { V = \dfrac{1}{3}\times\text{Aire du triangle }ABC \times DH   }.

{ \white{ xxi } } \overset{ { \white{ . } } } { \bullet}\quad\text{Aire du triangle }ABC=\dfrac{AB\times AC}{2}\quad\text{où}\quad\begin{cases}   AB=\sqrt{(-2)^2+1^2+5^2}\\\phantom{AB}=\sqrt{4+1+25}\\\phantom{AB}=\sqrt{30}\\AC=\sqrt{(-1)^2+(-2)^2+0^2}\\\phantom{AC}=\sqrt{1+4}\\\phantom{AB}=\sqrt{5}\end{cases} \\\\\Longrightarrow\quad \text{Aire du triangle }ABC=\dfrac{\sqrt{30}\times \sqrt{5}}{2} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \Longrightarrow}\quad \text{Aire du triangle }ABC=\dfrac{\sqrt{150}}{2} }

{ \white{ xxi } } \overset{ { \white{ . } } } { \bullet}\quad DH=\dfrac{2\sqrt 6}{3}

Dès lors, le volume du tétraèdre  \overset{ { \white{  _{_.} } } } {  ABCD  }  est donné par :

{ \white{ xxi } }  V=\dfrac{1}{3}\times \dfrac{\sqrt{150}}{2}\times \dfrac{2\sqrt 6}{3} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  V }=\dfrac{2\sqrt{900}}{18}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  V }=\dfrac{30}{9}  } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  V }=\dfrac{10}{3}  } \\\\\Longrightarrow\quad \boxed{V=\dfrac{10}{3}\text{u.v.}}

On considère la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  d  }  de représentation paramétrique :  \overset{ { \white{ _. } } } {  \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k\quad\text{où }k\in\R \\ z = 1 + k \end{cases} } .

Nous devons déterminer si la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  d  }  et le plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  (ABC)  }  sont sécants ou parallèles .

Déterminons si le système constitué par la représentation paramétrique de  \overset{ { \white{ _. } } } {  d  }  et l'équation du plan  \overset{ { \white{ _. } } } { (ABC)  }  est compatible.

{ \white{ xxi } }  \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k \\ z = 1 + k\\2x - y + z + 1 =0 \end{cases}\quad\Longleftrightarrow\quad  \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k \\ z = 1 + k\\2(1-2k) - (-3k) +(1+k) + 1 =0 \end{cases} \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{    \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k \\ z = 1 + k\\2x - y + z + 1 =0 \end{cases}}\quad\Longleftrightarrow\quad  \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k \\ z = 1 + k\\2-4k+3k +1+k + 1 =0 \end{cases} } \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{    \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k \\ z = 1 + k\\2x - y + z + 1 =0 \end{cases}}\quad\Longleftrightarrow\quad  \begin{cases} x = 1 - 2k \\ y = -3k \\ z = 1 + k\\0k+4 =0 \longrightarrow\;{\red{\text{impossible}}}\end{cases} }

Puisque le système est incompatible, la droite  \overset{ { \white{ _. } } } {  d  }  et le plan  \overset{ { \white{ _. } } } {  (ABC)  }  sont strictement parallèles .


5 points

exercice 4

1.  Soient  \overset{ { \white{ _. } } } {  E  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } {  F  }  les ensembles  \overset{ { \white{ _. } } } {  E = \lbrace 1,2,3,4,5,6,7\rbrace  }  et  \overset{ { \white{ _. } } } { F = \lbrace 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9\rbrace    } .

Affirmation n°1 :
Il y a davantage de 3-uplets d'éléments distincts de  \overset{ { \white{ _. } } } {  E  }  que de combinaisons à 4 éléments de  \overset{ { \white{ _. } } } {  F  }.
Affirmation FAUSSE.

Les 3-uplets d'éléments distincts de  \overset{ { \white{ _. } } } {  E  }  sont des suites ordonnées de 3 éléments distincts choisis parmi les 7 éléments de  \overset{ { \white{ _. } } } {  E  } .
Le nombre de ces 3-uplets est donné par  \overset{ { \white{ _. } } } { A_7^3   } .

{ \white{ xxi } }  A_7^3=\dfrac{7!}{(7-3)!}=\dfrac{7!}{4!}=7\times6\times5=210\quad\Longrightarrow\quad\boxed{A_7^3=210}

Par conséquent, il existe  \overset{ { \white{ _. } } } { 210   }  3-uplets d'éléments distincts de  \overset{ { \white{ _. } } } {  E  } .

Le nombre de combinaisons à 4 éléments choisis par les 10 éléments de  \overset{ { \white{ _. } } } { F }  est donné par  \overset{ { \white{ _. } } } {  \begin{pmatrix}10\\4\end{pmatrix}  } .
{ \white{ xxi } }  \begin{pmatrix}10\\4\end{pmatrix}=\dfrac{10!}{4!\,(10-4)!}=\dfrac{10!}{4!\,6!}=\dfrac{10\times9\times8\times7}{4\times3\times2}=10\times3\times7=210\\\\\quad\Longrightarrow\quad\boxed{\begin{pmatrix}10\\4\end{pmatrix}=210}

Par conséquent, il existe  \overset{ { \white{ _. } } } { 210   } combinaisons à 4 éléments de  \overset{ { \white{ _. } } } {  F  }.

Nous déduisons qu'il y a autant de 3-uplets d'éléments distincts de  \overset{ { \white{ _. } } } {  E  }  que de combinaisons à 4 éléments de  \overset{ { \white{ _. } } } {  F  }.
L'affirmation 1 est fausse.


2.  Dans le repère orthonormé ci-après, on a représenté la fonction carré, notée  \overset{ { \white{ _. } } } {   f }  , ainsi que le carré  \overset{ { \white{ _. } } } {  ABCD  }  de côté 3.

 Bac spécialité maths 2025 Polynésie Jour 2 : image 8


Affirmation n°2 :
La zone hachurée et le carré  \overset{ { \white{ _. } } } { ABCD   }  ont la même aire.
Affirmation VRAIE.

D'une part, l'aire du carré  \overset{ { \white{ _. } } } {    } ABCD est égale à  \overset{ { \white{ _. } } } { 3^2=\boxed{9\text{ u.a.} }  } 

D'autre part, la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f   }  étant positive et continue sur  \overset{ { \white{ _. } } } { [0\;;\;3]  } , l'aire de la partie hachurée est donnée par  \overset{ { \white{ _. } } } { \displaystyle\int _0^3x^2\,\text dx.   } 

{ \white{ xxi } }  \displaystyle\int _0^3x^2\,\text dx=\left[\dfrac{x^3}{3}\right]_0^3= \dfrac{3^3}{3}-\dfrac{0^3}{3} =\dfrac{27}{3}-0  =9\quad\Longrightarrow\quad \boxed{\displaystyle\int _0^3x^2\,\text dx=9\text{ u.a.}}

Nous observons que les deux aires sont égales.
L'affirmation 2 est vraie.


3.  On considère l'intégrale  \overset{ { \white{ _. } } } {  J   }  définie par :  \overset{ { \white{ _. } } } {   J = \displaystyle\int_1^2 x \ln(x) \, \text dx  } .

Affirmation n°3 :
Une intégration par parties permet d'obtenir :  \overset{ { \white{ _. } } } {  J = \dfrac{7}{11} } .
Affirmation FAUSSE.

Calculons  \overset{ { \white{ . } } } { J = \displaystyle\int_1^2 x \ln(x) \, \text dx } .

\underline{\text{Formule de l'intégrale par parties}}\ :\ {\blue{\displaystyle\int_1^{2}u(x)v'(x)\,\text{d}x=\left[\overset{}{u(x)v(x)}\right]\limits_1^{2}- \displaystyle\int_1^{2}u'(x)v(x)\,\text{d}x}}.  \\ \\ \begin{cases}u(x)=\ln(x)\quad\Longrightarrow\quad u'(x)=\dfrac 1x \\\\v'(x)=x\phantom{W}\quad\Longrightarrow\quad v(x)=\dfrac{x^2}{2}\end{cases}

\text{Dès lors }\;\overset{ { \white{ . } } } { J = \displaystyle\int_1^2 x \ln(x) \, \text dx =\left[\overset{}{\dfrac{x^2}{2}\ln(x)}\right]_1^2-\displaystyle\int_1^2\dfrac 1x\times\dfrac{x^2}{2}\,\text{d}x} \\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWW}=\left[\overset{}{\dfrac{x^2}{2}\ln(x)}\right]_1^2-\dfrac 12\displaystyle\int_1^2x\,\text{d}x} \\\overset{ { \phantom{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWW}=\left[\overset{}{\dfrac{x^2}{2}\ln(x)}\right]_1^2-\dfrac 12\times\left[\overset{}{\dfrac{x^2}{2}}\right]_1^2} \\\overset{ { \phantom{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWW}=(2\ln(2)-0)-\dfrac 12(2-\dfrac 12)}
\\\overset{ { \white{ . } } } {\phantom{WWWWWWWWWW}=2\ln(2)-1+\dfrac14} \\\overset{ { \phantom{ . } } } { \phantom{WWWWWWWWWW}=2\ln(2)-\dfrac34} \\\\\Longrightarrow\quad\boxed{J=2\ln(2)-\dfrac34\,{\red{\neq\dfrac{7}{11}}}}
L'affirmation 3 est fausse.


4.  Sur  \overset{ { \white{ _. } } } {  \R  } , on considère l'équation différentielle :  \overset{ { \white{ _. } } } { (E)\,:\,y' = 2y - e^x    } .

Affirmation n°4 :
La fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  définie sur  \overset{ { \white{ _. } } } {  \mathbb{R}  }  par  \overset{ { \white{ _. } } } {  f(x) = e^x + e^{2x}  }  est solution de l'équation différentielle  \overset{ { \white{ _. } } } {  (E)  }  .
Affirmation VRAIE.

La fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  est dérivable sur  \overset{ { \white{ _. } } } {  \R  } .

{ \white{ xxi } } \begin{cases} f'(x)=(\text e^x +\text e^{2x})' \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ f'(x)  }=\text e^x+2\text e^{2x}}\\\\2f(x)-\text e^x =2 (\text e^x +\text e^{2x})-\text e^x\\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ 2f(x)-\text e^x  }=2 \text e^x +2\text e^{2x}-\text e^x  }\\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ 2f(x)-\text e^x  }=\text e^x +2\text e^{2x}  }  \end{cases} \\\\\\\Longrightarrow\quad\boxed{f'(x)=2f(x)-\text e^x}

Par conséquent, la fonction  \overset{ { \white{ _. } } } {  f  }  définie sur  \overset{ { \white{ _. } } } {  \mathbb{R}  }  par  \overset{ { \white{ _. } } } {  f(x) = e^x + e^{2x}  }  est solution de l'équation différentielle  \overset{ { \white{ _. } } } {  (E)  }  .
L'affirmation 4 est vraie.


5.  Soit  \overset{ { \white{o. } } } {  x  }  donné dans  \overset{ { \white{ _. } } } {[0\;;\;1[ } . On considère la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  définie pour tout entier naturel  \overset{ { \white{ o. } } } { n   }  par :  \overset{ { \white{ _. } } } {   u_n = (x - 1)e^n + \cos(n)  } .

Affirmation n°5 :
La suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  diverge vers  \overset{ { \white{ _. } } } {  -\infty  }  .
Affirmation VRAIE.

\bullet{\white{x}}x\in[0\;;\;1[\quad\Longrightarrow x<1\quad\Longrightarrow\quad x-1<0 \\\\\bullet{\white{x}}\forall\,n\in\N,\quad \cos(n)\leq 1\quad\Longrightarrow\quad (x-1)\,\text e^n+\cos(n)\leq (x-1)\,\text e^n+1 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{  \bullet{\white{x}}\forall\,n\in\N,\quad \cos(n)\leq 1 }\quad\Longrightarrow\quad u_n\leq (x-1)\,\text e^n+1  }

\text{Or }\lim\limits_{n\to+\infty}\text e^n=+\infty\quad\Longrightarrow\quad \lim\limits_{n\to+\infty}(x-1)\text e^n=-\infty\quad\text{car }x-1<0 \\\overset{ { \white{ . } } } {  \phantom{ \text{Or }\lim\limits_{n\to+\infty}\text e^n=+\infty  } \quad\Longrightarrow\quad \lim\limits_{n\to+\infty}[(x-1)\text e^n+1]=-\infty }

\text{D'où }\quad \begin{cases} u_n\leq (x-1)\,\text e^n+1\\\\\lim\limits_{n\to+\infty}[(x-1)\text e^n+1]=-\infty   \end{cases}\quad\Longrightarrow\quad\boxed{\lim\limits_{n\to+\infty}u_n=-\infty}

Par conséquent, la suite  \overset{ { \white{ _. } } } {  (u_n)  }  diverge vers  \overset{ { \white{ _. } } } {  -\infty  }  .
L'affirmation 5 est vraie.


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