L'usage de la calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
L'usage de la calculatrice sans mémoire, "type collège" est autorisé.
Le sujet propose 4 exercices.
Le candidat choisit 3 exercices parmi les 4 exercices et ne doit traiter que ces 3 exercices.
Chaque exercice est noté sur 7 points (le total sera ramené sur 20 points).
Les traces de recherche, même incomplètes ou infructueuses, seront prises en compte.
7 points
exercice 1
Thème : Fonctions, suite
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples. Pour chacune des questions suivantes, une seule des
quatre réponses proposées est exacte. Les six questions sont indépendantes.
Une réponse incorrecte, une réponse multiple ou l'absence de réponse à une question ne rapporte ni
n'enlève de point. Pour répondre, indiquer sur la copie le numéro de la question et la lettre de la réponse
choisie. Aucune justification n'est demandée.
Question 1 - Réponse d :On considère la fonction g définie et dérivable sur ]0 ; +[ par .
Pour tout nombre réel x strictement positif,
En effet,
La réponse correcte est la proposition d.
Question 2 - Réponse c :La fonction admet pour primitive sur ]0 ; +[ la fonction :
Parmi les propositions de réponses, déterminons la fonction F définie sur ]0 ; +[ telle que
Proposition a :
Donc la proposition a ne convient pas.
Proposition b :
Donc la proposition b ne convient pas.
Proposition c :
Donc la proposition c convient. La réponse correcte est la proposition c.
Question 3 - Réponse a :On considère la suite définie pour tout n dans par :
La limite de la suite est égale à
En effet,
Par conséquent, La réponse correcte est la proposition a.
Question 4 - Réponse d :On considère une fonction f définie et dérivable sur [-2 ; 2].
Le tableau de variations de la fonction f' dérivée de la fonction f sur l'intervalle [-2 ; 2] est donné par :
La fonction f est
En effet, la fonction dérivée f' est décroissante sur [-2 ; 0].
Dès lors, la dérivée seconde f'' est négative sur [-2 ; 0].
Par conséquent, la fonction f est concave sur [-2 ; 0]. La réponse correcte est la proposition d.
Question 5 - Réponse c :On donne ci-dessous la courbe représentative de la dérivée f' d'une fonction f définie sur l'intervalle [-2 ; 4].
Par lecture graphique de la courbe de f' , nous déduisons que f admet un maximum en 1 sur [0 ; 2].
En effet, f' (x ) > 0 sur l'intervalle [0 ; 1[, f' (x ) = 0 si x = 1 et f' (x ) < 0 sur l'intervalle ]1 ; 2[.
D'où la fonction f est strictement croissante sur l'intervalle [0 ; 1[ et strictement décroissante sur l'intervalle ]1 ; 2].
Par conséquent, la fonction f admet un maximum en 1 sur [0 ; 2]. La réponse correcte est la proposition c.
Question 6 - Réponse a :Une action est cotée à 57 euros. Sa valeur augmente de 3% tous les mois.
La fonction python seuil() qui renvoie le nombre de mois à attendre pour que sa valeur dépasse 200 euros est donnée dans la proposition a.
En effet,
Dans la proposition b, la valeur initiale de v est 57.
Puisque 57 n'est pas supérieur à 200, la boucle while ne sera jamais exécutée.
La valeur contenue dans la variable m est donc égale à 0.
Donc la proposition b ne convient pas.
Dans la proposition c, la fonction python renvoie la valeur de l'action après 200 mois et non pas le nombre de mois à attendre pour que sa valeur dépasse 200 euros.
Donc la proposition c ne convient pas.
Dans la proposition d, la fonction python teste la valeur initiale de v .
Puisque cette valeur est inférieure à 200, la variable m est incrémentée et contiendra la valeur 1.
Le programme s'arrête alors et renvoie la valeur 1.
Donc la proposition d ne convient pas.
La réponse correcte est la proposition a.
7 points
exercice 2
Thème : Probabilités
1. Modélisons la situation à l'aide d'un arbre pondéré.
Nous devons déterminer
2. Nous devons déterminer
Les événements et forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
Par conséquent, la probabilité que le test de la personne choisie au hasard soit positif est égale à 0,0653.
3. représente la probabilité qu'une personne possède un test positif sachant qu'elle est malade.
représente la probabilité qu'une personne soit malade sachant qu'elle possède un test positif.
Dans un contexte de dépistage de la maladie, il est donc préférable de connaître
4. Nous devons déterminer
D'où, la probabilité que la personne choisie soit malade sachant qu'elle possède un test positif est environ égale à 0,86 (valeur arrondie au centième).
5. a) Lors de cette expérience, on répète 10 fois des épreuves identiques et indépendantes.
Chaque épreuve comporte deux issues :
Succès : "le test est positif" dont la probabilité est p = 0,0653 (voir question 2).
Echec : "le test est négatif" dont la probabilité est 1 - p = 1 - 0,0653 = 0,9347.
La variable aléatoire X compte le nombre d'individus ayant un test positif, soit le nombre de succès à la fin de la répétition des épreuves.
D'où la variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 0,0653.
5. b) Nous devons déterminer
Par conséquent, la probabilité qu'il y ait dans l'échantillon exactement 2 personnes présentant un test positif est environ égale à 0,11 (valeur arrondie au centième).
6. Soit n le nombre naturel non nul représentant la taille de la population du pays.
Soit Y la variable aléatoire attribuant le nombre de personnes ayant un test positif.
La variable aléatoire Y suit une loi binomiale de paramètres n et p = 0,0653.
Calculons d'abord
L'événement contraire de l'événement "au moins une personne présente un test positif" est "personne ne présente de test positif".
Donc
Nous devons déterminer n tel que
Le plus petit nombre naturel vérifiant l'inégalité est n = 69.
Par conséquent, il faut tester au minimum 69 personnes dans ce pays pour que le probabilité qu'au moins l'une d'entre elles ait un test positif, soit supérieur à 99%.
7 points
exercice 3
Thème : Suites
Considérons la suite (un ) définie par :
1. b) Script Python complété pour que liste(k) prenne en paramètre un entier naturel k et renvoie la liste des premières valeurs de la suite (un ) de u0 à uk.
2. On admet que, pour tout entier naturel n , un est strictement positif.
Nous devons déterminer le sens de variation de la suite (un ).
Par conséquent, la suite (un ) est strictement décroissante.
3. Nous savons que la suite (un ) est strictement décroissante.
De plus, elle est strictement positive et est donc minorée par 0.
Selon le théorème de convergence des suites monotones, la suite (un ) converge vers
4. Soit
La fonction f est continue sur comme quotient de deux fonctions continues sur
De plus, pour tout nombre naturel n ,
Nous savons que la suite (un ) converge vers
Selon le théorème du point fixe, vérifie la relation
Nous en déduisons que
5. a) Nous pourrions conjecturer que pour tout nombre naturel n ,
5. b) Démontrons cette conjecture par récurrence. Initialisation : Montrons que la propriété est vraie pour n = 0, soit que :
C'est une évidence par définition de u0.
Donc l'initialisation est vraie.
Hérédité : Montrons que si pour un nombre naturel n fixé, la propriété est vraie au rang n , alors elle est encore vraie au rang (n +1).
Montrons donc que si pour un nombre naturel n fixé, , alors
En effet,
L'hérédité est donc vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que, pour tout entier naturel n ,
7 points
exercice 4
Thème : Géométrie dans le plan et dans l'espace
L'espace est rapporté à un repère orthonormé où l'on considère :
les points A(2 ; -1 ; 0), B(1 ; 0 ; -3), C(6 ;6 ; 1) et E(1 ; 2 ; 4);
le plan d'équation cartésienne : 2x - y - z + 4 = 0.
1. a) Nous devons démontrer que le triangle ABC est rectangle en A.
Montrons que
Par conséquent, le triangle ABC est rectangle en A.
1. b) Nous devons calculer
Nous devons ensuite calculer les longueurs BA et BC.
1. c) Nous devons calculer la mesure en degrés de l'angle arrondie au degré.
Par conséquent,
2. a) Une équation cartésienne du plan est 2x - y - z + 4 = 0.
Donc un vecteur normal au plan est
Montrons que ce vecteur est orthogonal aux vecteurs et non colinéaires du plan (ABC).
Les vecteurs et ne sont pas colinéaires car nous avons montré dans la question 1. a) qu'ils étaient orthogonaux.
Donc le vecteur est orthogonal aux vecteurs et non colinéaires du plan (ABC).
Nous en déduisons que ce vecteur est orthogonal au plan (ABC).
Dès lors, les plans et (ABC) sont orthogonaux au même vecteur
Par conséquent, les plans et (ABC) sont parallèles.
2. b) Nous savons que les plans et (ABC) sont parallèles.
Nous en déduisons qu'une équation cartésienne du plan (ABC) est de la forme 2x - y - z + d = 0.
Or le point A(2 ; -1 ; 0) appartient au plan (ABC). Ses coordonnées vérifient l'équation du plan.
D'où 22 - (-1) - 0 + d = 0 , soit d = -5.
Par conséquent, une équation cartésienne du plan (ABC) est
2. c) Nous devons déterminer une représentation paramétrique de la droite orthogonale au plan (ABC) et passant par le point E.
La droite est dirigée par le vecteur .
La droite passe par le point
D'où une représentation paramétrique de la droite est donnée par :
soit
2. d) Les coordonnées du point H sont les solutions du système composé par les équations de la droite et du plan (ABC),
soit du système :
D'où les coordonnées du point H sont
3. Calculons l'aire du triangle ABC.
Nous avons montré dans la question 1. a) que le triangle ABC est rectangle en A.
Dès lors,
Par conséquent,
Déterminons le volume de la pyramide ABCE.
Nous pouvons concevoir la pyramide ABCE comme suit :
la base est le triangle ABC
la hauteur est [HE].
Donc
Or
De plus,
Par conséquent,
Publié par malou
le
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